Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Abidjan, le vendredi 13 juin 2025(LDA)-À l’occasion du séminaire de formation à l’endroit des rédacteurs en chef expérimentés des pays africains francophones, organisé par le Groupe de Communication Internationale de Chine (CICG), une visite a été effectuée à l’Université des Études étrangères de Beijing (BEIWAI), le jeudi 12 juin 2025.

Cette visite a offert aux participants un regard privilégié sur l’un des établissements les plus prestigieux de Chine en matière de formation linguistique et de diplomatie culturelle.

Véritable creuset multiculturel

Fondée en 1941, l’université BEIWAI est placée sous l’autorité du ministère des Affaires étrangères chinois. Elle se distingue depuis plusieurs décennies par son excellence académique et son rôle stratégique dans la formation des élites chinoises et étrangères, notamment dans les domaines de la traduction, de l’interprétation, du commerce international et de la diplomatie.

Véritable creuset multiculturel, l’université s’est imposée comme un acteur majeur dans le développement des relations sino-africaines.

Dotée d’infrastructures modernes et d’un solide réseau de coopération internationale, BEIWAI est bien plus qu’une simple université, elle est un carrefour de savoirs, de cultures et de dialogues, au service d’un monde globalisé.

Une devise : « « Présenter l’Afrique à la Chine et la Chine à l’Afrique ».

Au cœur de cette institution se trouve la Faculté des études en langues étrangères, dirigée par la professeure Li Hongfeng et doyenne de cette faculté, qui a chaleureusement accueilli les participants au séminaire.

Dans sa présentation, elle a souligné que la mission de la faculté se résume en une devise : « « Présenter l’Afrique à la Chine et la Chine à l’Afrique ».

Cette vision prend forme à travers un programme exceptionnel. Vingt langues africaines y sont enseignées, dont Swahili, Haoussa, Zoulou, Amharique, Malagacy, Somali, Yorouba, Afrikaans, Tswana, Ndebele, Comorien, Créole, Shona, Tigrinya, Kirundi, Kinyarwanda, Chichewa, Sessotho, Sango, Tamazight. Un tel éventail fait de BEIWAI le centre universitaire chinois le plus complet dans l’enseignement des langues africaines.

Selon Li Hongfeng, former un enseignant dans ces langues demande une décennie d’efforts soutenus, de formation linguistique, d’immersion culturelle et de rigueur scientifique. Tout ceci reflète le sérieux et la profondeur de l’engagement de la Chine dans la compréhension de l’Afrique, au-delà des simples considérations économiques ou diplomatiques.

Des ponts entre les continents…

L’objectif de cette faculté va bien au-delà de l’apprentissage des langues. Il s’agit de former une génération de jeunes capables de servir leur pays et de contribuer à un dialogue interculturel global.

Les diplômés de BEIWAI sont appelés à devenir des ponts entre les continents, en tant que diplomates, traducteurs, chercheurs ou cadres du commerce international.

Dans cet esprit, beaucoup d’activités culturelles sont proposées pour encourager la rencontre et l’enrichissement mutuel entre les étudiants africains et chinois.

Destination académique prisée par les étudiants africains

Pour les francophones, BEIWAI constitue un cadre d’apprentissage de haut niveau où l’on peut acquérir des compétences précieuses dans les domaines de la diplomatie, des langues, du commerce ou encore des relations internationales.

Son positionnement stratégique et son ouverture sur le monde en font une destination académique de plus en plus prisée par les étudiants africains en quête d’excellence.

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Abidjan, le jeudi 12 juin 2025 (LDA)-Le président de l’association Médias pour la Science et le Développement (MSD), Mamadou Traoré, a plaidé, le mercredi 11 juin 2025, pour une coopération renforcée entre journalistes et chercheurs pour une vulgarisation de l’information scientifique. Il s’exprimait lors d’une table ronde sur le thème « Journalistes, communicants et chercheurs : quelles pistes de collaboration ? », au Parc national de la forêt du Banco, dans le cadre de la Conférence mondiale des journalistes scientifiques francophones (CMJSF 2025).

M. Traoré a souligné que la vulgarisation scientifique est plus que jamais une priorité, notamment face aux enjeux environnementaux et sanitaires majeurs qui touchent le continent.

« Nous avons besoin d’une science expliquée, partagée, contextualisée. Cela suppose que les chercheurs sortent de leurs laboratoires, et que les journalistes s’approprient les outils pour traiter l’information scientifique avec rigueur et clarté », a-t-il soutenu, devant un public composé de journalistes, d’universitaires et de professionnels de la communication scientifique venus de 17 pays francophones.

Le cadre symbolique de la forêt du Banco, vaste réserve naturelle au cœur d’Abidjan, a permis d’illustrer concrètement l’approche « Une seule santé » (One Health), qui relie la santé humaine, animale et environnementale. Une manière, selon le président de l’association MSD, de sortir des conférences en salle pour reconnecter la science au réel.

Mamadou Traoré a également insisté sur le besoin de bâtir des ponts durables entre monde académique et monde médiatique, afin de mieux anticiper les crises et lutter contre la désinformation scientifique.

Créée en 2020, l’association MSD œuvre à la promotion du journalisme scientifique en Côte d’Ivoire à travers des formations, des productions spécialisées et des plaidoyers pour un meilleur traitement des sujets scientifiques dans les médias.

La CMJSF 2025 a lieu du 9 au 14 juin à Abidjan. Elle est organisée par le Réseau des Journalistes Scientifiques d’Afrique Francophone (RJSAF), en partenariat avec MSD, l’AJSPI (France), l’ACS (Canada), l’ASJS (Suisse), et accueillie plusieurs institutions académiques.

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Beijing, le mardi 10 juin 2025 (LDA)-Vingt-trois journalistes issus de six pays d’Afrique francophone prennent part à un séminaire de formation à Beijing, capitale de la République populaire de Chine, du 9 au 29 juin 2025. Cette initiative du groupe communication internationale de Chine (CICG) s’inscrit dans le cadre de l’aide extérieure de la Chine, avec pour objectif de renforcer les liens entre les médias africains et chinois.

Les participants, des journalistes influents dans leur pays, viennent de la République démocratique du Congo-RDC, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de l’Ile Maurice, du Comores et du Mali.

Pendant vingt jours, ils suivront un programme intensif portant sur des thèmes variés tels que : « la situation nationale et la culture traditionnelle de la Chine », « l’aide chinoise à l’Afrique et l’amitié sino-africaine », ou encore « coopération médiatique sino-africaine et diffusion sur le terrain ».

Le séminaire comprend également des visites culturelles: cette immersion vise à faire découvrir aux professionnels des médias africains, les réalités du développement chinois et les dynamiques de la communication moderne dans un pays en pleine mutation.

Li Hengtian, directeur général adjoint de l’institut des études internationales et de la formation avancée du CICG, a rappelé que les médias jouent un rôle clé dans la promotion du dialogue entre les peuples.

« Le partenariat sino-Afrique est rentrer dans un développement actif, renforcer la coopération entre médias chinois et africains », a-t-il déclaré.

Il a encouragé les journalistes à raconter la Chine avec leurs propres regards, en tant que relais d’une coopération équilibrée et bénéfique entre la Chine et l’Afrique. Car, selon lui : « la Chine et l’Afrique ont fait preuve de vision commune ».

A en croire M. Li : « ce séminaire se veut une fenêtre pour comprendre le développement de la Chine et la coopération Chine-Afrique », a-t-il fait savoir.

Représentant les participants, Richard Ngapi, rédacteur en chef du media congolais, « Infos27 », a salué cette opportunité d’échanges professionnels et culturels.

« La Chine sait traiter les partenaires africains avec un regard humain dans un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il déclaré. Non sans oublier de rassurer les organisateurs aux noms des confrères présents : « durant ce séminaire, nous allons partager les expériences et apprendre », selon M. Ngapi.

Mohamed Compaoré, à Beijing

 

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Abidjan, le vendredi 6 juin 2025(LDA)-Le président chinois, Xi Jinping, a rencontré le président bélarusse, Alexandre Loukachenko, mercredi à Beijing. Félicitant une nouvelle fois M. Loukachenko pour sa réélection à la présidence du Bélarus, M. Xi a déclaré que les deux pays étaient de vrais amis et de bons partenaires, se traitant mutuellement avec sincérité et confiance.

Notant que la Chine et le Bélarus partagent une amitié traditionnelle durable, une formidable confiance politique mutuelle et une coopération croissante dans tous les domaines, M. Xi a expliqué que la Chine avait toujours considéré et développé ses relations avec le Bélarus dans une perspective stratégique et à long terme.

Selon M. Xi, la Chine est prête à travailler avec le Bélarus pour promouvoir le développement régulier des liens bilatéraux et la coopération gagnant-gagnant.

Il a appelé les deux parties à renforcer davantage la coordination et la coopération au sein des cadres multilatéraux, tels que les Nations unies et l'Organisation de coopération de Shanghai, à s'opposer conjointement à l'hégémonie et à l'intimidation et à sauvegarder l'équité et la justice internationales.

M. Loukachenko, qui effectue sa quinzième visite en Chine, a relevé qu'il avait ressenti un véritable sentiment d'amitié de la part de la Chine à chacun de ses voyages.

Remerciant la Chine pour son soutien et son assistance forts à long terme à son pays, il a noté que le Bélarus avait un haut degré de confiance envers la Chine et ferait progresser activement la coopération avec la Chine.

Selon M. Loukachenko, la Chine donne un exemple au monde en défendant le multilatéralisme et en s'opposant à l'unilatéralisme, aux sanctions et aux pressions. Il a exprimé son admiration pour la Chine et sa volonté de travailler avec elle afin de sauvegarder l'équité et la justice internationales.

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Abidjan, le jeudi 5 juin 2025(LDA)-Près de 29 millions d’habitants de six pays du Sahel ont besoin d’une aide humanitaire et de protection, a averti le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), relevant que « des vies sont en jeu si les humanitaires ne reçoivent pas les fonds nécessaires », selon un communiqué de presse transmis à la rédaction.

« Dans le Sahel, des millions de femmes, d’enfants et d’hommes vulnérables ont un besoin urgent d’aide humanitaire », a déclaré Charles Bernimolin, chef du bureau régional d’OCHA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’Aperçu des besoins humanitaires 2025 pour le Sahel évalue les besoins à 4,3 milliards de dollars pour répondre aux besoins urgents de 18,4 millions de personnes au Burkina Faso, au Cameroun, au Mali, au Niger, au Nigéria et au Tchad.

Ces besoins humanitaires, engendrés par un réseau complexe de crises interdépendantes, sont aggravées par l’instabilité, la violence, les conflits, l’insécurité croissante et les effets du changement climatique. L’année dernière, plus de 16.800 personnes ont été tuées dans des incidents sécuritaires violents au Sahel.

2,1 millions de réfugiés

Ces crises entraînent une augmentation des déplacements, le Sahel abritant 2,1 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile et 5,9 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays - des chiffres qui ont augmenté respectivement de 6 % et 20 % depuis le début de l’année 2024.

En outre, la crise du Sahel déborde des frontières régionales : on estime à 159.000 le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile vivant dans le nord du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo, et à plus de 169.000 le nombre de réfugiés enregistrés dans le sud-est de la Mauritanie.

Cette violence généralisée a également conduit à la fermeture de plus de 9.900 écoles et de 922 centres de santé, limitant ainsi l’accès des populations à des services de santé et d’éducation essentiels.

Entre juin et août 2025, 12,8 millions de personnes dans la région seront confrontées à l’insécurité alimentaire et 2,6 millions d’enfants souffriront de malnutrition aiguë sévère, ont également averti les agences de l’ONU.

Une réponse humanitaire mal financée

Mais ces besoins croissants interviennent dans un climat de baisse du financement des bailleurs de fonds. Selon l’OCHA, si la communauté internationale n’agit pas maintenant, des vies seront perdues, les vulnérabilités s’aggraveront et les crises risqueront de s’étendre.

« La région a besoin d’une réponse humanitaire convenablement financée. Mais sans financement suffisant, ce sont les personnes dans le besoin qui en paieront le prix fort. Dans un contexte de crise financière croissante, nous devons nous rappeler qu’il ne s’agit pas d’équilibrer un livre de comptes, mais de sauver des vies humaines », a insisté M. Bernimolin.

En 2024, les partenaires humanitaires ont fourni une aide vitale et des services de protection à 12,4 millions de personnes. Toutefois, des millions d’autres sont restées sans assistance faute de financement. L’appel de fonds de 4,3 milliards de dollars n’a été financé qu’à hauteur de 8%, selon un décompte effectué le 26 mai 2025.

 

 

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Abidjan, le jeudi 5 juin 2025(LDA)-Africa Finance Corporation (AFC), premier fournisseur de solutions d'infrastructure du continent présente dans un rapport le tableau le plus complet et le plus récent du paysage africain en matière de capitaux investissables, révélant plus de 4 000 milliards de dollars d'épargne nationale sous forme d'actifs bancaires, de fonds institutionnels et de réserves, indique un communiqué reçu par la rédaction.

Dénommé State of Africa's Infrastructure (SAI), les recherches présentées dans l'édition 2025 de ce rapport soulignent la conviction de l'AFC et les investissements menés par l'Afrique constituent le fondement nécessaire à l'expansion de l'approvisionnement en électricité, des transports et de l'industrialisation à travers le continent.

Plus précisément, le rapport SAI fournit une estimation prudente de plus de 1 100 milliards de dollars de capitaux institutionnels à long terme provenant des pensions retraites, des assurances, des fonds souverains et des banques publiques de développement, ainsi que 2 500 milliards de dollars d'actifs bancaires commerciaux et plus de 470 milliards de dollars de réserves des banques centrales.

Malgré l'ampleur de ces ressources, la plupart des investissements sont alloués à des instruments à faible risque et à court terme plutôt que d'être injectés dans l'économie réelle. Le rapport de l'AFC préconise des réformes politiques ciblées, l'innovation financière, un recours accru aux outils d'atténuation des risques et la création de structures financières, telles que des fonds communs ou des plateformes d'investissement, afin de replacer les institutions africaines au cœur de la transformation des infrastructures du continent.

Voir plus grand

Dans le cadre du processus d'identification des opportunités d'investissement, le rapport SAI cherche à changer le discours sur l'énergie en Afrique, en passant d'un accès à petite échelle à des systèmes électriques interconnectés à grande échelle capables de stimuler l'industrialisation, la souveraineté numérique et la résilience climatique.

Le sous-investissement dans le secteur énergétique africain est flagrant. En 2024, l'Afrique n'a ajouté que 6,5 GW de capacité connectée au réseau, toutes sources confondues, contre plus de 18 GW pour les seules énergies renouvelables en Inde. La production d'électricité installée par habitant stagne en Afrique, alors qu'elle a plus que doublé en Inde depuis 2008, soulignant l'écart croissant en matière d'accès à l'énergie et de potentiel industriel.

Le rapport préconise en outre l'intégration des réseaux régionaux et la participation du secteur privé dans le transport d'électricité, soulignant que l'Afrique, contrairement à d'autres régions en développement, n'a encore vu aucun projet de transport indépendant. L'AFC identifie l'Angola, la RDC, la Tanzanie et la Mauritanie comme des marchés clés pour les interconnexions qui pourraient permettre aux pays disposant d'une capacité de production excédentaire d'alimenter ceux qui sont en déficit, en reliant plusieurs pools énergétiques et en équilibrant les flux d'électricité à travers les frontières.

Renaissance ferroviaire

Contrairement au sous-investissement dans le secteur de l'énergie, le rapport SAI met en évidence l'émergence d'un nouveau cycle d'infrastructures ferroviaires, signe d'un regain de dynamisme dans le paysage des transports africains. D'est en ouest et dans le sud de l'Afrique, un nombre croissant de projets ferroviaires, publics et privés, renversent des décennies de négligence et de délabrement.
Les lignes en construction et prévues totalisent plus de 7 000 km, ce qui pourrait doubler le rythme de l'expansion ferroviaire au cours de la prochaine décennie.

Pour illustrer cette renaissance, l'AFC a lancé la toute première carte numérique des chemins de fer africains, une plateforme dynamique et interactive qui fournit des informations sur les corridors ferroviaires du continent. Cet outil vise à améliorer la visibilité des projets, à susciter l'intérêt des investisseurs et à soutenir la coordination le long des principaux corridors de transport et de commerce.

Chaînes de valeur industrielles

Le rapport identifie également l'acier, les engrais et le raffinage du pétrole comme trois intrants industriels stratégiques importants pour l'Afrique, qui représentent actuellement quelque 300 milliards de dollars d'importations annuelles, mais qui sont mûrs pour une valeur ajoutée nationale.

En raison de l'insuffisance de la production locale, l'Afrique ne consomme actuellement que 24 kg d'acier par habitant, contre une moyenne mondiale de 219 kg, et 23 kg d'engrais par hectare, nettement inférieure à la moyenne mondiale de 140 kg. La chaîne d'approvisionnement du minerai de fer à l'acier représente notamment une opportunité industrielle majeure encore inexploitée. Pour réaliser son potentiel, il faudra relier les centres de production en minerai de fer en expansion en Afrique de l'Ouest aux centres de transformation et aux marchés de consommation en pleine croissance sur tout le continent.

L'AFC appelle à des investissements coordonnés dans les domaines de l'énergie, des transports et de la logistique afin de libérer la compétitivité dans ces secteurs et d'ancrer les pôles de production régionaux.
« Ce rapport fournit une feuille de route pratique sur la manière dont l'Afrique peut canaliser son importante puissance financière vers les infrastructures nécessaires pour stimuler la transformation industrielle, qu'il s'agisse d'augmenter l'approvisionnement en électricité, de revitaliser les chemins de fer ou de développer des industries stratégiques telles que l'acier et les engrais. Les outils existent. Les capitaux sont disponibles. Ce qu'il faut maintenant, c'est une action coordonnée pour les débloquer. », a commenté Samaila Zubairu, président-directeur général de l'Africa Finance Corporation.

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Abidjan, le jeudi 5juin 2025(LDA)-Le 9 juin prochain, l’interdiction aux ressortissants de 12 pays d’entrée aux Etats-Unis sera effective. C’est une mesure de Donald Trump afin de "protéger" le pays de "terroristes étrangers", et imposé des restrictions contre 7 autres Etats rapporte Tv5 Monde.

Un "travel ban" qui s'applique à l'Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Erythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, selon la Maison Blanche.
Sept autres pays sont visés par des restrictions: le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.

L'exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très agressive, explique la présence des pays sur cette liste par l'absence d'administrations efficaces; la tendance des ressortissants de certains pays à rester aux Etats-Unis après l’expiration de leur visa; et dans le cas de l'Iran, par le soutien au "terrorisme".

Des exceptions sont prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux Etats-Unis "sert l'intérêt national".

Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.

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Abidjan, le jeudi 5 juin 2025(LDA)-Nous, Elisabeth Moreno, ancienne ministre déléguée à l’Egalité femmes-hommes, à la Diversité et à l’Egalité des chances, en France, George Axelle Broussillon Matschinga et Prescillia Avenel Delpha, spécialistes du Genre, co-fondatrices, Euphrasie Kouassi Yao ancienne ministre de Côte d'Ivoire, Conseillère Spéciale du Premier Ministre, en charge du Genre et Titulaire de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions », appelons le plus grand nombre de femmes africaines et afro descendantes, de la diaspora, à nous rejoindre pour le lancement de la plate-forme ADWIN.

Dans un monde où les inégalités persistent et où les voix de nombreuses femmes restent inaudibles, la création de ADWIN - African and Descendant Women Impact Network - constitue une initiative audacieuse, indispensable et humaniste unique.

Nous allons bâtir un réseau mondial visant à autonomiser les femmes africaines et afro descendantes, leur offrant les outils, les ressources et les connexions nécessaires pour surmonter les obstacles systémiques et réaliser leur plein potentiel.

Les 5 et 6 juin, nous accueillerons dans la capitale ivoirienne la 1ère édition de ADWIN, soutenues par plus de 1 800 participantes venues du monde entier. Au plus profond de chacune d’entre nous, femmes africaine, afro descendante, de la diaspora, une histoire de résilience, de courage, de transmission et de réinvention incarne notre continent, raison d’être de chacune d’entre nous.

Pendant ces deux jours, au cœur du pays champion d’Afrique de l’Egalité des Chances Femmes-Hommes selon l’OCDE, nous allons œuvrer, au milieu de femmes venues du monde entier, issues de la politique, des nouvelles technologies, de l’économie, de l’environnement, de l’éducation, du sport, de la santé, des arts ou encore d’associations diverses.

Nous échangerons sur les cinq piliers, comme les doigts d’une main tendue vers ces femmes, dans cinq espaces de vérité et d’action :

- Winskill : former pour transformer,
- WinConfidence : inspirer pour diriger,
- WinCapital : financer pour accélérer,
- WinWell : prospérer pour réussir,
- WinHeritage : hériter pour construire.

Tous ces témoignages, tension fertile indispensable à une meilleure compréhension du passé, du présent et de l’avenir du continent, constitueront des rappels collectifs et innovants.

Notre héritage commun n’est pas seulement le leg du passé, aussi prestigieux soit-il. Il fait référence aux luttes menées, à la résistance revendiquée, à la force de nos peuples, à la diversité des cultures ancestrales et des traditions orales transmises de générations en générations.

Toutes racontent une relation, unique, au monde, au sacré, au collectif. Le leadership féminin africain ne cherche pas à dominer, il permet de construire, ne pense pas à priver, il sert à offrir, ne veut pas bâillonner, il appelle à écouter, ne désire nullement blesser, se révèle dans sa vocation à guérir.

La conférence ADWIN va réunir à Abidjan des femmes visionnaires, actrices d’un monde en pleine mutation, héroïnes d’architectures bienveillantes, d’inspirations partagées, de réinterprétations enrichissantes, augurant d’échanges ouvrant la voie de la réussite pour chacune.

Au quotidien, trop d’obstacles enfreignent encore nos destins en matière d’éducation, de santé, de financement, d’accès aux postes à responsabilité. Nous méritons mieux et nous obtiendrons plus !

Nous avons pensé ADWIN pour battre en brèche ces injustices, pour relever les défis d’un continent auquel on demande plus qu’à toute autre communauté de vaincre le prétexte d’une malédiction programmée.

Cet instant « africain » collectif, va constituer un mouvement d’innovante révolte, dédié à toutes ces femmes d’Afrique, des Amériques, d’Europe et des Caraïbes, issues aussi des diasporas. L’ambition est infinie, la force est considérable, l’objectif d’embarquer dans cette aventure d’émancipation, par la connaissance et la formation, des talents parfois oubliés, permettra d’améliorer la vie de plus d’un million de femmes d’ici 2030.

Nous dispenserons des formations personnalisées, des mises en relation mentor-mentorée enrichissantes et un accompagnement continu pour mieux préparer celles qui, demain, auront gagner une autonomie méritée.

Trop de plafonds d’ébène nous sont encore aujourd’hui opposés. Moins de 1% du financement mondial en capital risque est versé aux entrepreneures noires, 30% des femmes africaines et afro descendantes gagnent moins qu’un homme, à compétence égale, 10% des femmes occupent un poste à responsabilité en Afrique, alors qu’elles représentent plus de 50% de la population du continent, la mortalité infantile est de 542 pour 100 000 naissances en Afrique, taux le plus élevé au monde, 34% de plus que les femmes blanches, en Afrique, sont victimes de dépression. Et pourtant, on ne peut ignorer que l’Afrique compte 26% de femmes entrepreneures, 5 fois plus qu’en Europe, constituant le taux le plus élevé au monde.

C’est pour accompagner toutes ces femmes que ADWIN prend sa source en Côte d’Ivoire, rampe de lancement d’un mouvement irréversible, honorant notre Héritage, sans jamais le renier, célébrant nos réussites pour construire un avenir meilleur pour chacune de nos sœurs africaines et afro descendantes.

Les signataires : Euphrasie Kouassi Yao, Elisabeth Moreno, George Axelle Broussillon-Matschinga et Prescillia Avenel Delpha

 

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L’écrivain et journaliste Abdelhak Najib poursuit son exploration de la littérature universelle en publiant un nouveau volume d’une série de tomes dédiés aux grandes figures de la pensée humaine. Un devoir de mémoire et un hommage à tous ces grands auteurs qui ont contribué à modeler l’univers mental de l’auteur.

Mohamed Hattab Auteur et chercheur

Après toute une œuvre considérable dédiée à la littérature et la philosophie, Abdelhak Najib parcourt d’autres territoires de la pensée humaine, avec un travail de lecture dans les travaux des plus grandes figures de l’écriture dans le monde. Henry Miller avait coutume de dire ceci qui prend ici un sens encore plus actuel: «A quoi servent les livres s’ils ne ramènent pas vers la vie, s’ils ne parviennent pas à nous y faire boire avec plus d’avidité ?» En effet, dans cet essai critique, l’écrivain et penseur Abdelhak Najib nous invite à un festin littéraire pour y boire avec avidité sans jamais étancher sa soif. L’auteur revient dans ce travail, intitulé «Le fil d’Ariane», sur plusieurs figures de la littérature universelle qui ont marqué son parcours en tant qu’auteur et journaliste.

Il s’agit d’abord de rendre compte des lectures qui ont marqué plusieurs décennies de recherches et de passion pour la littérature, la poésie, la philosophie et la pensée humaine, à travers des écrivains, des penseurs et des œuvres majeures de l’histoire de la littérature, avec un souci primordial, axer le propos sur ce qui élève l’humain, sur ce qui l’interroge en profondeur dans son essence première, sur ce qui nous révèle à nous-mêmes dans nos désirs les plus enfouis, dans nos rêves les plus fous et dans nos angoisses existentielles, qui en disent long sur nos non-dits, sur ce que le mot et le verbe ne peuvent exprimer.
C’est là une manière de rendre hommage à tous ces noms qui ont participé à élaborer les univers mentaux de l’auteur, à travers des textes incontournables de figures telles que Friedrich Nietzsche (à qui l’auteur a déjà consacré un ouvrage entier, intitulé : «Friedrich Nietzsche : l’éternel retour»), René Char (traité également par l’auteur avec une oeuvre intitulée : «René Char, l’éclair qui dure»), Samuel Beckett, Nazim Hikmet, Yachar Kemal, Marcel Proust, Henry Miller, Lawrence Durrell, Joseph Conrad, Fédor Dostoïevski, Albert Cossery, Sören Kierkegaard, Martin Heidegger, Albert Camus, Saint-John Perse, Franz Kafka, Arthur Rimbaud, Fulcanelli, Stéphane Mallarmé, Yukio Mishima, Sophocle, Eschyle, Socrate, Diogène, Yasunari Kawabata, Abdul Rahman Mounif, Anton Tchékhov, Pouchkine, Maxime Gorki, Boris Pasternak, Heinrich Böll, Goethe, Jim Harrison, James Joyce, Robert Musil, Alexandre Soljenitsyne, Paul Auster, Naguib Mahfouz, Ismaïl Kadaré, Imre Kertész, Nadine Gordimer, Günter Grasse, Selma Lagerlöf, Lou Andréas Salomé, Orhan Pumuk… et tant d’autres écrivains qui ont centré leurs œuvres sur l’humain et sur l’espoir.

«Quand on est un lecteur sérieux et assidu, quand on se penche sur ce qui fait l’essentiel de la littérature universelle, nous sommes touchés par les thèmes si simples traités par toute cette pléiade de grands écrivains. On parle d’amour, de passion, de désir, de rêve, d’humanité, de doute, d’échecs, de perdition, de volonté de se dépasser, de se tester pour voir quelles peuvent être nos limites, d’aventure face à l’inconnu, qui comme le dit René Char doit nous servir de lanterne qui luit toujours devant pour nous montrer comme le chemin est long et infini. C’est cela l’essence même de l’écriture dans ce qu’elle a de porteur pour servir de miroir réfléchissant à une humanité souvent plongée dans l’obscurité, cédant à la noirceur, attirée par les ombres. Car, faire œuvre littéraire, c’est d’abord aller au-delà des ténèbres de l’âme humaine pour trouver quelque lumière», nous dit Abdelhak Najib. Il s’agit donc là d’auteurs qui ont plongé en spéléologues dans les tréfonds humains pour nous en donner à voir et à sentir cette quintessence qui toujours se dérobe, cette somme des quatre autres essences, dans une alchimie de l’existence qui va au-delà du visible.

D’où le titre de ce premier volume de trois livres dédiés à la littérature, qui se décline comme un fil d’Ariane, passant d’une œuvre à l’autre, d’un auteur à l’autre, toujours avec ce désir de montrer la célébration de l’humain en nous, à travers une littérature de l’élévation de l’Homme, dans ce qu’il a de plus noble, de plus fort et de plus profond. «Quand on se penche sur l’histoire de la littérature universelle, il faut d’abord avoir la passion et la patience de lire et de relire. Il faut aussi lire les auteurs dans leurs œuvres complètes pour s’imprégner des univers des uns et des autres et de saisir ce qui en fait l’essence. Pour moi, il est impensable de vouloir parler d’un auteur comme Franz Kafka, à titre d’exemple, en se contentant de lire «La métamorphose». Pour pouvoir pénétrer une structure aussi complexe que celle de Kafka, il faut lire «Le château», «Le procès», «Amerika», «La colonie pénitentiaire», «Préparatifs de noces à la compagne» et ses Lettres à Milena. Autrement, on passe à côté de l’œuvre. C’est ma manière de lire et d’entrer en conversation avec les penseurs qui me touchent profondément.

« Ce Fil d’Ariane se tisse de lui-même et devient la ligne directrice pour approcher toute œuvre», précise l’écrivain Abdelhak Najib, qui nous transporte dans un profond voyage littéraire de l’Europe, au Japon, de l’Amérique du Nord aux différentes littératures latines, de l’Asie en Arabie, à travers des figures imposantes comme le Turc Nazim Hikmet ou encore Yachar Kemal, deux monuments. Ou encore quand il parle de Abderrahmane Mounif et des errances de cette Arabie perdue et désarçonnée comme c’est aussi le cas dans l’univers si particulier d’un auteur comme le libyen Ibrahim Al Koni, qui a fait du désert un univers humain où se jouent des destins, où se nouent des destinées et où se perdent des âmes. C’est aussi le cas avec des poètes comme Arthur Rimbaud, Saint-John Perse, Stéphane Mallarmé, Rainer Maria Rilke, Pierre Reverdy, Philippe Jaccottet, d’Adonis et l’immense René Char dont l’auteur a consacré sa thèse à l’université.

Chaque auteur est d’abord lu, analysé, scruté, documenté pour nous offrir un regard sur son travail, sur ses grandes préoccupations déclinées en interrogations ontologiques sur l’humain et sur le sens même de l’existence et de la création. Car, c’est de cela qu’il est question ici : interroger chaque texte pour en révéler les soubassements humains, en donner à lire le non-dit, le caché, l’insondable. «Chaque œuvre littéraire est un monde qui nous échappe en continu. A nous de plonger en spéléologue dans ses tréfonds pour en toucher les fondements et les piliers fondateurs. On ne peut écrire sur Marcel Proust en dilettante. Il faut le vivre et naviguer dans ses abysses à travers une œuvre colossale comme «La recherche du temps perdu». C’est le même procédé pour une œuvre aussi solide que celle de Robert Musil, auteur de l’inégalable

«L’Homme sans qualités».

De tels écrits sont des leçons de vie, des enseignements qui sont pérennes pour toutes les générations, avec cette dimension universelle, qui touche l’humanité dans sa grande diversité. C’est cela, pour moi, faire œuvre littéraire. Dans ce périple, beaucoup sont appelés et peu sont élus», insiste Abdelhak Najib, qui finalise avec ces trois volumes un travail qui s’inscrit dans la droite ligne des travaux de grands lecteurs comme Maurice Blanchot dans son incontournable «Le livre à venir» ou encore George Bataille quand il se penche sur les œuvres de René Char, de Friedrich Nietzsche et des auteurs russes comme Fédor Dostoïevski, Anton Tchékhov, Maxime Gorki, Boris Pasternak ou encore Ivan Tourgueniev et Alexandre Soljenitsyne. Il y a là dans ce fil d’Ariane un travail d’archéologie littéraire qui sillonne les siècles et les cultures et qui fait ressortir ce qui les lie, ce qui les rend vital pour notre époque moderne en mal de grandeur et de force créatrice. Cet essai qui se lit comme une trame passant d’un univers à l’autre recèle en ses plis un regard nouveau sur le rôle de la littérature dans la société, et ce, en insistant sur le courage de certains écrivains, sur leur engagement, sur leur rigueur face à tout ce qui veut museler la voix de la vérité et circonscrire la liberté de dire. Abdelhak Naji nous donne à lire ici un essai sur une littérature qui lutte contre les fascismes, contre les totalitarismes, contre le terrorisme intellectuel tel qu’il est décliné aujourd’hui, dans un monde polarisé où la médiocrité des uns et des autres le dispute à leur hypocrisie et leur silence face à l’horreur qui ronge une humanité en fin de cycle.


«Le fil d’Ariane» de Abdelhak Najib. Editions Orion. 280 pages. Disponible en librairies

 

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Abidjan, le 19 mai 2025 – Lors de la Conférence Nationale sur l’Intelligence Artificielle, organisée par le Ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation, Adama Sakande Cissé, Directeur Général de Snedai Technologies, a participé au panel 1 intitulé : « Développement des compétences en IA : Quels efforts pour former les talents d’aujourd’hui et de demain », un moment clé de l’événement qui visait à faire émerger les solutions locales de demain.

Aux côtés d’autres acteurs de l’écosystème, le DG a mis en lumière les défis et les opportunités liés à l’essor de l’entrepreneuriat IA en Côte d’Ivoire, en insistant sur le rôle central de la jeunesse et des partenariats public-privé dans cette dynamique.

Favoriser l’émergence d’une IA ivoirienne, par les jeunes et pour les réalités locales

Dans son intervention, le DG de Snedai Technologies a souligné que l’intelligence artificielle ne doit pas être uniquement consommée, mais aussi produite localement. Il a rappelé que la Côte d’Ivoire regorge de jeunes talents, créatifs et connectés, capables de concevoir des solutions adaptées aux réalités du pays — à condition que les bonnes conditions d’éclosion soient réunies.

Il a salué les initiatives portées par plusieurs startups ivoiriennes dans le domaine de l’IA, tout en soulignant les obstacles structurels qui freinent leur développement, tels que le manque de données locales accessibles pour l’entraînement des modèles, l’insuffisance d’infrastructures cloud performantes et abordables, la faible connectivité dans certaines zones, ainsi que la rareté de profils techniques expérimentés sur le marché.

Snedai Technologies : un acteur engagé aux côtés des jeunes innovateurs

Le Directeur Général a rappelé les actions concrètes mises en place par Snedai Technologies pour soutenir les jeunes talents et promouvoir l’innovation locale. Il a notamment évoqué l’accueil de jeunes développeurs, data scientists et ingénieurs, formés à l’INP-HB, à l’ESATIC ou à l’international, qui sont intégrés à des projets d’intelligence artificielle dans les domaines de l’identité biométrique, de la santé et de la sécurité. Il a également mis en avant la collaboration avec des écoles d’ingénieurs pour développer des cas d’usage africains concrets en IA, ainsi que le soutien apporté aux dynamiques communautaires telles que les bootcamps, les hackathons ou encore les clubs IA universitaires.

« L’innovation ne naît pas dans l’isolement. Elle se construit dans un écosystème où l’on favorise les synergies entre talents, institutions, entreprises et incubateurs », a-t-il affirmé.

Appel à une coalition pour accélérer l’entrepreneuriat IA

Pour renforcer l’écosystème local, le Directeur Général a plaidé en faveur du développement de structures d’accompagnement plus nombreuses et mieux équipées, telles que des incubateurs, des fablabs ou des accélérateurs spécialisés en intelligence artificielle. Il a également souligné la nécessité de mettre en place des mécanismes de financement adaptés aux besoins des startups IA, souvent plus exigeantes en capital dès la phase d’amorçage. Il a en outre insisté sur l’importance d’ouvrir des centres de données souverains afin d’héberger les projets locaux en toute sécurité, ainsi que sur l’intégration de modules dédiés à l’IA dans les cursus universitaires et techniques, dès le niveau bac+2.

Un message fort pour une IA souveraine et inclusive

En conclusion, le DG de Snedai Technologies a réaffirmé la nécessité d’ancrer l’intelligence artificielle dans les réalités ivoiriennes, en s’appuyant sur l’énergie de sa jeunesse et l’engagement de tous les acteurs de l’écosystème.

Il a souligné qu’« il est essentiel que les entreprises ne se limitent pas à la formation de leurs seuls employés. Elles doivent aussi s'impliquer dans la formation des étudiants, afin de créer une véritable synergie entre le monde académique et le monde de l’entreprise. »

Dans cette dynamique, il a également encouragé « la mise en place de living labs, ces espaces collaboratifs où chercheurs, étudiants et professionnels d'entreprises peuvent cocréer, tester et expérimenter ensemble. »

Pour lui, « nous avons les idées, nous avons les talents. Il nous faut maintenant les moyens, les connexions et la vision commune pour faire de la Côte d’Ivoire un terreau fertile pour les startups IA. »

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