Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a promis mercredi de panser les plaies des victimes des puissants tremblements de terre qui ont frappé le sud du pays le 6 février, faisant plus de 45 000 victimes.

"Nous espérons effacer les traces du tremblement de terre du 6 février au plus vite", a déclaré Erdogan au cours d'une allocution au Parlement, lors de la réunion du groupe du Parti de la justice et du développement (AK Parti).

Les deux séismes dévastateurs du 6 février ont fait plus de 45 000 victimes dans les régions sud de la Türkiye.

Leur épicentre se trouvait dans la province de Kahramanmaras, voisine de Malatya au sud-ouest, et a frappé neuf autres provinces turques, notamment Adana, Adiyaman, Diyarbakir, Elazig, Hatay, Gaziantep, Kilis, Osmaniye et Sanliurfa. Plus de 13 millions de personnes ont été touchées par ces tremblements de terre dévastateurs.

"Tous les scientifiques ont qualifié le processus de pas ordinaire. La Türkiye est touchée par une tempête de séismes", a-t-il ajouté.

"Nous enlèverons les débris, nous soignerons les blessures, nous remplacerons les maisons effondrées par des maisons bien construites, nous conquerrons les cœurs, nous construirons un nouvel avenir et une nouvelle vie pour notre peuple".

En ce qui concerne les prochaines élections présidentielles et parlementaires en Türkiye, Erdogan a réitéré qu'elles se tiendront le 14 mai, conformément aux précédentes annonces.

"Sachez bien que cette nation fera ce qui est nécessaire le 14 mai", a-t-il lancé.

Après les tremblements de terre, des rumeurs ont circulé au sujet du report des élections au 18 juin ou à l'année prochaine.

Erdogan a avait précédemment indiqué que le 14 mai est la date "la plus appropriée" pour la tenue des élections.

Source: Anadolu Agency

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Les 1er et 2 mars 2023, chefs d’Etats et représentants de la recherche, de la société civile ou encore du secteur privé se réuniront pour faire naître une ambition commune autour de l’avenir des forêts tropicales. Ce sommet international, le One Forest Summit, aura lieu à Libreville au Gabon. A cette occasion, le Cirad présente, dans une note de position, plusieurs recommandations pour la préservation et la gestion durable de ces trésors de biodiversité.

Forêts humides, sèches, marécageuses ou encore mosaïques de cultures et forêts : les forêts tropicales se présentent sous différentes formes. A l’échelle internationale, elles hébergent 80 % de la biodiversité terrestre. Elles jouent par ailleurs un rôle déterminant dans les processus d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

Des menaces majeures pèsent toutefois sur leurs fonctionnalités, aussi bien écologiques, sociales et économiques. Les activités humaines génèrent en effet de nombreux dégâts, entre déforestation et dégradation forestière. En outre, les changements rapides de températures ou l’évolution des régimes pluviométriques affectent la séquestration du carbone et la préservation de la biodiversité.

Pour répondre à ces défis globaux, les décideurs et gestionnaires des forêts devront sortir des logiques de rente et s’orienter vers des politiques d’aménagement du territoire et de gestion des ressources en faveur à la fois des populations et du bien commun. Une transition que le Cirad et ses partenaires souhaitent accompagner via la reconnaissance de la valeur des forêts tropicales aux yeux des usagers concernés.

 

La recherche forestière doit donc se vouloir ambitieuse, interdisciplinaire, participative et transformative. Le Cirad croit fermement à une recherche tournée vers l’action et la mise en place de solutions, favorisant la conservation des systèmes forestières tropicaux au bénéfice des populations rurales et de la société en générale.

Dans sa note de position, le Cirad développe cinq grandes orientations pour l’avenir des forêts tropicales :

  • Considérer les forêts tropicales comme des enjeux spécifiques de développement : au-delà de l’aspect écologique, les forêts constituent aussi des ressources économiques et sociales qui répondent à des besoins immédiats et vitaux pour de nombreuses populations. L’aménagement des forêts doit donc inclure ces activités et usages.
  • Prendre en compte la diversité des situations : les forêts tropicales sont plurielles et complexes. Il n’existe aucune solution unique : chaque socio-écosystème doit être suivi selon ses particularités.
  • Penser l’aménagement des forêts de façon contextualisée et multi-échelle : outre le contexte, les forêts se comprennent aussi différemment selon les échelles. De l’arbre au territoire, les fonctionnements évoluent : il est nécessaire de les comprendre et d’en organiser la gouvernance avec toutes les parties prenantes.
  • Favoriser une approche territoriale pour une gestion durable des milieux forestiers : si les solutions sont multiples et localisées, l’enjeu de la préservation des forêts tropicales est quant à lui universel. A ce titre, leur gestion doit être pensée via les notions de biens publics et prendre en compte différents éléments de l’approche territoriale. Par exemple : les sols, les ressources hydriques, les arbres ou encore les paysages sont des biens communs ; d’un autre côté, les revenus des ménages, le bien-être et l’emploi relève de la notion de biens privés. 
  • Promouvoir une gouvernance participative : les forêts tropicales ne se réduisent pas à des systèmes biologiques. Elles sont incluses dans des logiques économiques et des dynamiques sociales qui résonnent à l’échelle locale comme internationale. Leur dégradation témoigne de nos incapacités à articuler ces différentes logiques. Face aux défis actuels, les Etats, les communautés concernées, le secteur privé et tout un ensemble d’acteurs des territoires doivent inventer de nouvelles formes de gouvernance. La recherche forestière aura pour rôle d’accompagner et d’évaluer ces réseaux tâtonnants, et d’assurer leur caractère intersectoriel, engagé et multi-échelle.

 

        Source: cirad

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Ouvert le 25 février 2023 dernier, le Salon International de l’Agriculture de Paris a dédié la journée du lundi 27 février 2023 à la Chambre Nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire, la Direction des Organisations Professionnelles Agricole du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et aux Sociétés Coopératives.

« Contribution de l’agro-transformation à la sécurité et la souveraineté alimentaire», était le thème abordé au cours de cette journée, avec un focus sur la filière Manioc. Cette journée a permis aux participants de se faire une idée de la compétitivité de l’agriculture ivoirienne.

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a rassuré, à cet effet, l’opinion nationale et internationale sur la durabilité du cacao, la sécurité alimentaire et l’utilisation d’intrants bio dans la production vivrière.

A en croire le ministre d’État, avec la création de zones industrielles dans toutes les zones productrices, l’objectif du gouvernement ivoirien est de transformer 50% de la production locale, à l’horizon 2025.

Il a ensuite donné rendez-vous au monde agricole à Abidjan en septembre 2023 pour le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA).

Pour sa part, le président de la Chambre Nationale d’Agriculture, Bamba Sindou a recommandé aux investisseurs et autres industriels agricoles la destination Côte d’Ivoire.

Cette journée a enregistré également la présence du Ministre Gouverneur du District des Lacs, Raymonde Goudou Coffie , des responsables de l’administration agricole ivoirienne, de plusieurs partenaires de la Chambre Nationale d‘Agriculture et des sociétés coopératives ivoiriennes.

Yves-Alain Kouassi, Directeur Central en Charge de la Formation, du Développement Rural et des OPA de la Chambre Nationale d’Agriculture, a présenté un exposé sur le thème de cette journée. Joseph Désiré Banny, Directeur Général du Groupe OBAN a, quant à lui, entretenu l’auditoire sur le thème "Comment relever le défi de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire ?: Cas de la filière manioc".

Sous le leadership du président Alassane Ouattara qui a érigé l’agriculture en pilier de la croissance ivoirienne en 2022, la Côte d’Ivoire transforme à ce jour 237 000 tonnes de produits agricoles contre 42 000 tonnes en 2010.

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En dépit de divergences de fond au sujet de la crise en Ukraine, la Chine a lancé ces dernières semaines une offensive diplomatique en direction de l’Union européenne (UE), annonçant, d’après les analystes, le début d’une nouvelle ère dans les relations avec le vieux continent.

La poussée est presque sans précédent. Les autorités chinoises sont convaincues que dans les circonstances actuelles, la coopération entre l’UE et la Chine « est essentielle pour relever les défis mondiaux ».

C’est ainsi que Wang Yi, plus haut conseiller diplomatique du président Xi Jinping, vient d’achever une tournée qui l’a conduit en France, en Italie, en Hongrie, en Russie et en Allemagne, où il a pris part à la conférence de Munich sur la sécurité.

Ce mardi, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, entame une visite d’État en Chine, qui sera axée sur la situation en Ukraine outre l’aspect économique des relations avec ce pays lié à la Chine par un partenariat stratégique.

Dans la foulée, d’autres dirigeants européens devront faire le déplacement en Chine dans les prochaines semaines dont la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel.

L’objectif est clair pour Beijing. Il s’agit, d’une part, de renforcer le positionnement économique de la Chine dans l’après Covid-19, et d’autre part, de s’imposer comme « médiateur crédible » pour le règlement de la guerre en Ukraine, qui menace l’économie européenne.

L’ambassadeur chinois auprès de l’UE, Fu Cong, a expliqué, la semaine dernière, ces objectifs. Il s’est dit « optimiste » quant à l’avenir des relations entre les deux partenaires. Ces visites de très haut niveau devront renforcer cet optimisme tout en montrant que la crise ukrainienne « ne doit pas affecter » les relations sino-européennes, estime le diplomate.

La Chine et l’Europe sont conscientes des enjeux mais surtout du grand potentiel de coopération qui existe entre les deux parties, indiquent les analystes, qui relèvent qu’aux yeux de la partie européenne, la Chine s’impose comme partenaire économique incontournable dans une conjoncture internationale aussi volatile que difficile.

Sur ce plan économique précis, la Chine veut à tout prix ressusciter un accord global sur les investissements (AGI) conclu en 2020, mais qui attend toujours d’être ratifié.

Les analystes de la presse chinoise soulignent que la redynamisation de l’accord se heurte à des obstacles que Beijing veut surmonter, partant de sa détermination de renforcer sa politique d’ouverture de la nouvelle ère, fondée sur la mise en place de nouvelles alliances internationales face à des tensions accrues avec les Etats-Unis, la première puissance mondiale.

Le processus de ratification de l’AGI est au point mort après que Beijing a sanctionné des responsables de l’UE en réponse aux sanctions imposées par le bloc européen à la Chine concernant des violations présumées des droits de l’homme.

Les dirigeants chinois avancent que la conjoncture difficile que traverse l’économie mondiale plaide en faveur de la redynamisation de l’accord.

Lorsqu’il s’agit de relancer l’AGI, les deux parties doivent « regarder vers l’avant et tourner la page du passé » indique l’Envoyé chinois auprès de l’UE, rappelant que la Chine avait proposé à l’UE que les deux parties puissent lever les sanctions simultanément afin de baliser le chemin à la ratification de l’accord.

Cependant, les réponses de l’UE à cette proposition étaient mitigées, certains pays européens étant favorables et d’autres pensant que c’était prématuré.

« Nous sommes ouverts, et tant que la solution est basée sur le bénéfice mutuel et l’égalité, la Chine demeure disposée à l’examiner », indique M. Fu.

Dans le contexte du ralentissement économique mondial, le redémarrage de l’AGI dès que possible aura un effet positif pour les deux parties et au-delà pour l’économie mondiale, argumente-t-il, soulignant que la Chine est prête à clarifier « les préjugés et les mécompréhensions » au sujet de la question des droits de l’homme en Chine et favoriser la reprise de l’AGI.

Les divergences entre les deux camps sur les questions de droits de l’homme peuvent, selon Beijing, être discutées par des canaux spécifiques, qui ne doivent nécessairement pas être liés aux questions économiques et commerciales.

La crise ukrainienne est un autre point de discorde entre les deux parties. Sur ce registre, la Chine semble plus que jamais déterminée à s’imposer comme médiateur « crédible », se prévalant d’une diplomatie présentée comme étant « indépendante » et appelant à une solution politique au conflit.

« La Chine et l’Europe doivent renforcer la communication concernant les impacts de la guerre en Ukraine », indique le directeur du bureau de la commission des Affaires étrangères du comité central du Parti communiste.

Pour Chen Xulong, professeur à l’école des relations internationales au sein de l’université des affaires internationales et de l’économie de Beijing, les prochaines visites de dirigeants européens en Chine « sont une illustration du la stature dont jouit le pays sur la scène internationale » et soulignent la résilience des relations sino-européennes.

D’après lui, le rôle « constructif » et « responsable » que joue la Chine pour pousser vers une solution pacifique à la crise ukrainienne « est favorablement accueilli dans le monde y compris dans certains pays européens ».

La semaine dernière, la Chine a publié un document en 12 points sur le conflit en Ukraine, appelant à des pourparlers de paix ainsi qu’à une « solution politique ».

Dans ce document, la Chine appelle aussi toutes les parties à « aider la Russie et l’Ukraine à travailler dans la même direction et à rétablir le dialogue aussi vite que possible ».

ng

 
 

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L’ancien ministre tunisien de l’Environnement, Riadh Mouakher, a été placé en garde à vue, mardi 28 février 2023, pour son implication présumée dans des affaires de corruption.

“Le Parquet près le tribunal de première instance de Tunis a ordonné, mardi, aux agents de la Direction de la police judiciaire de placer l’ancien ministre de l’Environnement, Riadh Mouakher en garde à vue”, rapportent des médias tunisiens.

Cette décision intervient dans le cadre d’”une affaire de suspicions de corruption financière et administrative”, selon les mêmes sources.

La Tunisie connaît, dernièrement, une série d’arrestations d’hommes politiques, de figures de l’opposition, d’activistes de la société civile, de responsables de médias et de syndicalistes, suscitant une vague d’indignation de plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme.

Réagissant à cette vague d’arrestations, Amnesty International a appelé les autorités tunisiennes à cesser la “chasse” aux opposants politiques, qualifiant la dernière série d’arrestations d'”une tentative délibérée visant à étouffer” l’opposition.

Depuis le coup de force du président Kais Saied qui s’est arrogé les pleins pouvoirs en juillet 2021, plusieurs figures politiques font l’objet de poursuites judiciaires dénoncées par l’opposition comme des règlements de comptes politiques.

hn

 
 

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Le candidat du parti au pouvoir au Nigeria, le Congrès des progressistes (APC), Bola Tinubu, a été déclaré ce mercredi 1 mars 2023 vainqueur de l’élection présidentielle dans le pays.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (INEC), M. Tinubu de l’APC a cumulé plus de 8,8 millions de voix, remportant l’une des élections les plus disputées au Nigeria, face à ses deux principaux concurrents.

Il a également obtenu 25% des voix dans au moins deux tiers des 36 Etats de la Fédération ainsi que le Territoire de la capitale fédérale (FCT), Abuja, une condition nécessaire pour être déclaré vainqueur.

Atiku Abubakar, le candidat de la principale formation de l’opposition, le Parti démocratique populaire (PDP), a recueilli 6,9 millions de voix.

L’outsider Peter Obi du Parti travailliste (LP), dont la popularité auprès de la jeunesse a donné un nouvel élan à cette campagne, a remporté 6,1 millions de voix.

“Tinubu Bola Ahmed, de l’APC, ayant satisfait aux exigences de la loi, est déclaré vainqueur et élu”, a annoncé le président de l’INEC, Mahmood Yakubu, devant la presse à Abuja.

Âgé de 70 ans, Bola Tinubu, ancien gouverneur de Lagos (sud-ouest) et surnommé “le parrain” en raison de son immense influence politique, succèdera au président sortant Muhammadu Buhari, 80 ans, qui se retire après deux mandats consécutifs à la tête du pays, en vertu de la Constitution.

Ce Yorouba de confession musulmane a été donné pour longtemps grand favori dans cette élection, notamment grâce à l’assise nationale du parti au pouvoir.

Plus de 87 millions d’électeurs étaient appelés urnes samedi et le vote, dont la participation n’est pas encore connue, s’est globalement déroulé dans le calme.

hn

 
 

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Ce samedi 25 février 2023, 176 000 bureaux de vote sont ouverts pour élire le président du Nigeria ainsi que les députés et les sénateurs. Ce scrutin concerne près de 93 millions d'électeurs.

Les électeurs choisiront parmi 18 candidats pour succéder au président sortant, Muhammadu Buhari âgé de 80 ans et qui n’est pas candidat après deux mandats passés à la tête du pays. 

Trois candidats sur 18 constituent les favoris à l’élection présidentielle. A savoir, l’ancien vice-président du Nigeria (1999-2007), Atiku Abubakar. Il est à sixième tentative pour diriger le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique.

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Issu  du Parti démocratique populaire (PDP), le principal parti d’opposition, Atiku Abubakar  âgé de 76 ans est le seul favori à être originaire du nord où il compte se faire créditer de nombreuses voix. 

Bola Tinubu, surnommé  le « Parrain » de Lagos en référence à son influence politique, est le deuxième favori. Egalement musulman, il part à cette présidentielle pour le compte du Congrès des progressistes (APC), le parti au pouvoir. Durant la campagne, Bola Tinubu a démontré sa capacité à mobiliser la foule et l’haranguer.

Agé de 70 ans et de confession musulmane, il fut le gouverneur de Lagos de 1999 à 2007. Ce richissime homme d'affaires est  Yoruba, l’ethnie majoritaire dans le Sud-Ouest du pays. 

Enfin, Peter Obi, constitue troisième force de cette présidentielle. A 61 ans, Peter Obi, se présente comme une alternative pour le changement avec le Parti travailliste (LP). 

Ancien gouverneur de l'Anambra , dans le Sud-Est du Nigeria, Obi est adoubé par la jeunesse. 

Issu de l’ethnie  Igbo du Sud-Est et de confession chrétienne, Peter Obi, jouit d’une bonne réputation en matière d’intégrité et de bonne gouvernance. 

Pour être déclaré vainqueur de cette élection présidentielle, il faut obtenir le plus grand nombre de voix et au moins 25% des bulletins de vote dans au moins deux tiers des 36 Etats et à Abuja. 

Au terme de ce scrutin, si aucun des candidats ne remplit les conditions requises, il y aura un second tour entre les deux premiers candidats dans les 21 jours.

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Le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, s'est rendu mercredi à l'hôpital de la faculté de médecine de l'université d'Ankara où il a rendu visite aux victimes des séismes.

Les médecins de l'hôpital ont informé le président Erdogan de l'état de santé des victimes du tremblement de terre, leur souhaitant un prompt rétablissement.

Parmi les blessés qu'Erdogan a rencontrés à l'hôpital, figure la jeune fille de 17 ans, Aleyna Ölmez, qui a été extraite des décombres à Kahramanmaras, 248 heures après le tremblement de terre.

Erdogan était accompagné, lors de cette visite, de son épouse, Emine Erdogan, du gouverneur d'Ankara, Vasip Sahin, et de responsables du Parti de la justice et du développement (AK Parti).

Un séisme d’une magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter, a secoué la Türkiye et la Syrie, lundi 6 février à l'aube, suivi d'un autre tremblement de terre quelques heures plus tard à 13h24, d'une magnitude de 7,6. Les secousses ont causé d'énormes pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants dans les deux pays.

ng

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Le Comité National de Télédétection et d’Information Géographique (CNTIG) et ses partenaires organisent, du 27 au 28 Avril 2023 au SOFITEL Hôtel Ivoire Abidjan, le 6ème Salon de la Géomatique 2023, autour du thème : « Géointelligence et Gouvernance des Territoires : Quel apport des Solutions de Géoinformation à la Gestion des Communes Africaines pour un Développement Durable ? ». Les participants échangeront leurs expériences sur les apports des technologies géospatiales dans le développement durable et l’accroissement des ressources propres des villes africaines.

L’objectif principal de ce salon est de proposer d’une part, des stratégies et solutions opérationnelles pour l’accroissement des ressources et le développement durable des communes et provinces Africaines, et d’autre part, de sensibiliser les acteurs de développement à l’utilisation des outils de géoinformation pour l’accroissement des ressources propres des collectivités territoriales.

Ce sera l’occasion pour les structures nationales et internationales de proposer des solutions géospatiales aux entités décentralisées qui permettent l’échange et le partage de données liées à l’aménagement et au développement du territoire, l’interconnectivité d’appareils intelligents pour une meilleure gestion des villes, la modélisation des changements climatiques, la surveillance météorologique...

Divers forums et conférences seront au programme du Salon International de la Géomatique 2023. Ces évènements, ouverts aux professionnels et au public, contribueront à la promotion et la vulgarisation de l’innovation et au réseautage. Ces activités s’effectueront en sessions plénières et en sessions parallèles, concomitamment avec l’exposition.

Notons qu’à l’horizon 2050, environ 60% de la population africaine habitera en ville. Entre 2020 et 2050, les villes africaines, et notamment les villes de taille intermédiaire, vont intégrer plus de 700 millions d’habitants supplémentaires.

KM

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En prélude de son accréditation, l’Ambassadeur Désigné de la Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Sakaria KONE, s’est entretenu ce lundi 20 février, avec le Ministre des Affaires Etrangères et du Tourisme, Monsieur Sylvestre Radegonde, à la Maison Quéau de Quinssy.

Au menu des discussions, l’exploration des voies et moyens pour renforcer les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Le diplomate ivoirien s’est engagé à faire en sorte que son passage à la tête de la Mission ivoirienne, « soit pragmatique et ait des résultats tangibles.»

Il a saisi l’occasion pour transmettre «les plus cordiales salutations » de Son Excellence Madame Kandia CAMARA, Ministre ivoirienne des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et de la diaspora, à son homologue seychellois.

« En ce qui concerne nos relations bilatérales, nos principes et nos orientations sont presque les mêmes. Nous devons pousser de l’avant afin de développer ces relations au plus haut niveau dans tous les domaines possibles », a déclaré le diplomate ivoirien.

Les deux diplomates ont convenu de travailler ensemble pour le bénéfice de leur pays respectif et pour leur continent. Dans ce contexte, ils se sont engagés à explorer les voies et moyens pouvant aboutir à la signature d’un accord bilatéral intéressant notamment les secteurs de la pêche, du tourisme et de l’agriculture.

Les deux diplomates ont également discuté de la question d’un accord portant sur l’exemption de visa susceptible de favoriser les échanges entre les ressortissants des deux pays.

A noter que la Côte d’Ivoire et les Seychelles ont établi les relations diplomatiques en 1989.

ng

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