Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, à la tête d’une délégation composée des Ministres Moussa Sanogo du Budget et du portefeuille de l’Etat, Touré Mamadou de la Promotion de la Jeunesse de l’insertion professionnelle et du service civique ainsi que de François Amichia, président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) a été reçu le mardi 21 février 2023 par la Première Ministre de France, Elisabeth Borne.

Au terme de la rencontre, le Chef du gouvernement s’est félicité de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et la France et a souligné que cette entrevue a permis de faire le point sur la coopération en cours.

« Nous avons parcouru ensemble les sujets portant sur les infrastructures, sujets pour lesquels la France nous appuie, en particulier le projet du Métro d’Abidjan et le projet de l’extension de l’aérogare. Nous avons abordé également le financement du C2D qui porte sur un large éventail de secteurs. Ils concernent l’agriculture, la santé, l’enseignement technique et professionnel, de même que l’insertion des jeunes », a indiqué Patrick Achi.

Pour le Premier Ministre, cette rencontre avec son homologue française pourra permettre d’obtenir des avantages gagnants pour les deux pays. Au nombre de ceux-ci, on peut déjà citer la convention de coopération signée par le Ministre Moussa Sanogo et le Ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, visant à faire bénéficier l’administration fiscale ivoirienne de l’expérience française.

A en croire le Ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, la France, à travers cet accord, permet à la Côte d’Ivoire de « bénéficier de son accompagnement et de faire en sorte que nous ayons les moyens d’offrir davantage à nos populations ». « La France a une longue tradition en matière fiscale », a-t-il ajouté.

La jeunesse qui est la priorité du Président de la République Alassane Ouattara pour cette année 2023, pourra également bénéficier des bonnes pratiques françaises. C’est ce qu’a indiqué le Ministre Touré Mamadou.

« Le Premier Ministre a souhaité que nous puissions avoir l’expertise technique de la France puisqu’à travers le ministère du travail, il y a eu une série de réformes et d’initiatives d’accompagnement des jeunes. Nous allons avoir une séance de travail avec notre homologue français de l’insertion professionnelle pour voir comment la Côte d’Ivoire peut bénéficier des initiatives développées en France  en faveur des jeunes», a indiqué le Ministre de la Jeunesse.

La question de l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations a également été au menu de cette visite. Amichia François, président du COCAN a pu s’imprégner du savoir-faire français sur des points précis.

« Il était important pour nous sur instructions du Premier Ministre qui assure la tutelle du COCAN, de voir avec les autorités françaises, ce qui peut être apporté en matière de sécurisation, en matière de billetterie, en matière d’organisation, en matière de promotion de l’évènement », a-t-il dit, non sans rappeler que l’objectif est « d'organiser la plus belle CAN jamais organisée en Afrique », selon le vœu du Président de la République.

On peut le dire, c’est une visite de travail fructueuse que le Premier Ministre et sa délégation effectuent en terre française jusqu’au 24 février prochain.

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Fondées en 1994, Les Rencontres de Bamako sont aujourd’hui la principale manifestation artistique internationale dans le domaine de la photographie et des arts visuels sur le continent africain. Cette 13ème édition, placée sous le thème Maa ka Maaya ka ca a yere kono – Multiplicité, Différence, Devenir et Patrimoine, tiré de la déclaration d’Amadou Hampâté BÂ (Aspects de la Civilisation Africaine, Éditions Présence Africaine, 1972), est selon les organisateur : « une invitation à l’endroit des artistes, professionnels de la culture et des publics à réfléchir sur ces processus de devenir, de multiplicité, d’identités stratifiées et fragmentées, de compréhension vibrante de l’héritage et du patrimoine, de ces différents récits et de leur complémentarité ».

L’exposition panafricaine qui est au cœur de l’évènement, a pour objectif de réunir et de faire dialoguer des propositions d’artistes couvrant des thématiques diverses – et parfois transversales – qu’elles soient sociétales, politiques, économiques ou bien qu’elles convoquent l’histoire et la mémoire, afin de permettre aux Africains de dire le récit de leur histoire au reste du monde. D’autres dispositifs ont été mis en place par les organisateurs afin de contribuer à la production de ces récits alternatifs sur l’Afrique. Les journées professionnelles mais aussi le programme de médiation que la MINUSMA a soutenu avec une enveloppe de plus de 30 millions de francs CFA. Le but : déconstruire les idées reçues sur le continent et lutter contre les clichés comme les crises permanentes, guerres, maladies… Ce travail de déconstruction s’est fait en invitant le public, en particulier la jeunesse, à participer à des ateliers, des projections, des conférences et débats autour des thèmes de la biennale, mais également sur l’art et les nouveaux médias, sur le rôle de l’image et celui des artistes dans la production de ces récits alternatifs sur l’Afrique.

Le vivre ensemble au cœur de la thématique de l’édition 2022 

Maa ka Maaya ka ca a yere kono – Multiplicité, Différence, Devenir et Patrimoine thème de cette 13ème édition est, selon Cheick DIALLO, Délégué général des Rencontres de Bamako, un moyen pour, « mieux réfléchir sur la notion de cohésion et cette notion de cohésion fait notre identité. C'est à dire qu'on est unis au moins autour de quelque chose qui fédère nos pensées, nos êtres, nos espaces ». Architecte et designer reconnu au-delà des frontières du Mali, M. DIALLO estime « qu’on peut réussir à regarder ensemble, tous avec nos différences mais dans la même direction ».

Culture : un important levier pour le retour de la paix

La sinankounya (cousinage à plaisanterie), le toguna (place publique sous laquelle les décisions sont prise en pays dogon) ou encore l’arbre à palabre, sont autant de mécanismes socio-culturels maliens qui concourent à l’équilibre social mais aussi à la cohésion et à la paix entre les différentes communautés. Réputés pour leur attachement à ses valeurs ancestrales, les Maliennes et les Maliens tentent de retrouver la paix en s’appuyant sur ces précieux éléments culturels traditionnels. La Mission de paix de l’ONU au Mali soutient ce mouvement en accompagnant, dans la limite de ses possibilités, les acteurs culturels. C’est le cas depuis de nombreuses années dans le Nord du Mali, notamment à Tombouctou et dans sa région où, des actions ont été menées en faveur de la sauvegarde des manuscrits ou de l’accompagnement du Festival du Vivre Ensemble ou encore Les Ecrans de Tombouctou. Depuis 2022, cet appui s’est intensifié et a bénéficié à plusieurs autres activités majeures comme le Festival Ségou Art sur le Niger, l’exposition Mali Jakura, ou encore, Les Rencontres de Bamako, Biennale panafricaine de la photographie dont la clôture a eu lieu le 10 février dernier.

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Le gouvernement a décidé de débloquer une subvention de 2 milliards de FCFA pour accompagner la création du fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie et la transformation structurelle de la filière blé-farine-pain, a annoncé Aimé Koizan, le Directeur général du Commerce intérieur, le mercredi 22 février 2023, à Yamoussoukro. C’était au terme d’un atelier consacré aux problématiques du secteur de la boulangerie en Côte d’Ivoire.

"Il me plaît, au nom du Ministre Souleymane DIARRASSOUBA, d’annoncer aux acteurs de la boulangerie le déblocage par le gouvernement d’une subvention d’un montant de 2 milliards de FCFA pour accompagner la création du fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie et la transformation structurelle de la filière blé-farine-pain", a annoncé Aimé Koizan.

Selon le Directeur général du Commerce intérieur, les travaux de l’atelier de Yamoussoukro sont suivis de très près par le gouvernement qui accorde une attention particulière aux recommandations qui ont été faites. C’est pourquoi, il a invité chacune des structures concernées par ces problématiques de la boulangerie, les faitières de la boulangerie en première ligne, à s’engager réellement dans la mise en œuvre diligentes des recommandations.

Bien que les défis du secteur soient importants, Aimé Koizan a exhorté les acteurs à croire en un avenir meilleur au regard de la disponibilité du président de la République, Alassane Ouattara et de son gouvernement conduit par le Premier Ministre Patrick Achi à l’accompagner dans la mise en œuvre des mesures nécessaires à sa survie.

Intervenant au nom des faîtières, Amadou Coulibaly, le président des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire, a felicité le gouvernement pour l’organisation dudit atelier. Même si celui-ci n’avait pas la prétention de régler tous les problèmes du secteur, cet atelier a eu le mérite de passer en revue la chaîne de valeur du secteur de la boulangerie, et, après d’âpres discussions, de parvenir à des recommandations allant parfois au changement de paradigmes avec notamment, l’incorporation de produits locaux dans la fabrication du pain.

"Nous voulons ici donner l’assurance de notre plein engagement à la transformation de l’économie nationale ainsi que de procéder à l’offre d’emploi a notre jeunesse, tant que les conditions de travail nous le permettront", a déclaré le président des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire.

L’atelier de Yamoussoukro a permis de valider, dans une approche inclusive, le projet de texte réglementaire devant régir la filière boulangerie en Côte d’Ivoire et de formuler, après examen des préoccupations des acteurs, des recommandations à soumettre au gouvernement en vue de l’assainissement du secteur et de la préservation de l’outil de production.

Les travaux ont porté d’une part sur l’examen du projet de décret portant réglementation des activités de boulangerie et d’autre part, sur les présentations suivies d’échanges et la formulation de recommandations sur le mode opératoire du fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie ; la parafiscalité et les frais en vigueur dans le secteur de la boulangerie ; le mécanisme de fixation du prix de la baguette de pain ; la mise en place d’une fiscalité adaptée au secteur de la boulangerie ; la stratégie de formation des acteurs du secteur de la boulangerie.

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mercredi, 22 février 2023 15:07

France: Pas de pluie depuis un mois, un record

La France métropolitaine n’a pas connu de véritable pluie depuis 31 jours, égalant un précédent record datant de 2020, a annoncé, mardi 21 février 2023, l’institut météorologique “Météo-France”.

“La pluie n’est pas tombée en France depuis le 21 janvier, soit une série de 31 jours consécutifs (20 février inclus), du jamais vu durant un hiver météorologique. Tous mois confondus, cette série consécutive égale celle de l’année 2020 entre le 17 mars et le 16 avril”, indique l’organisme public.

Selon Météo-France, le phénomène s’explique par la présence d’un anticyclone solidement installé qui agit comme un bouclier qui repousse les perturbations hors du territoire.

Le mois de février 2023 devrait se terminer avec un déficit pluviométrique de plus de 50%, devenant ainsi l’un des mois de février les plus secs jamais enregistrés depuis le début des mesures en 1959, prévient la même source.

“Sur la totalité du territoire, les sols sont nettement plus secs qu’ils ne devraient l’être à cette période de l’année. On est sur un état qu’on rencontre habituellement mi-avril, soit deux mois d’avance. C’est un assèchement moins important que ce qu’on observe habituellement sur les mois d’été, mais c’est remarquable pour la saison hivernale durant laquelle les sols se sont nettement asséchés sur tout le territoire”, selon les météorologues de l’organisme.

Depuis l’été 2021, la France subit en effet une sécheresse météorologique préoccupante. Depuis août 2021, tous les mois sont déficitaires en pluie à l’exception des mois de décembre 2021, juin 2022 et septembre 2022.

Le manque de pluie sera à nouveau très marqué sur l’ensemble du mois de février 2023, qui marquera la fin d’un hiver remarquablement sec, note Météo-France, relevant que l’hiver 2023 figurera parmi les 10 hivers les moins arrosés depuis 1959.

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Le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la France, Bruno Le Maire, a réaffirmé le 21 février 2023 à son Cabinet, à Bercy, Paris (France), la détermination de la France à accompagner immédiatement et efficacement la Côte d’Ivoire, en soutenant sans réserve les projets initiés par le Chef de l’État, Alassane Ouattara. C’était à l’entame de la séance de travail qu’il a eue avec la délégation ivoirienne, conduite par le Premier Ministre, Patrick Achi.

« C’est l’occasion, après le déplacement que j’ai effectué en Côte d’Ivoire, il y a quelques semaines, de rappeler l’importance de la coopération économique entre nos deux pays ; l’importance de la coopération sur les questions fiscales, et notre détermination à apporter une aide immédiate, totale et efficace à la Côte d’Ivoire dans les grands projets qui sont les siens », a-t-il déclaré.

Le Ministre français a également salué l’engagement et la détermination personnelle du Premier Ministre ivoirien, gage du succès que rencontrent les différents projets. Il a aussi exprimé la volonté de son pays de contribuer à accélérer ces chantiers, mais aussi à « nourrir de nouveaux projets de coopération », notamment, dans le secteur de la transformation et de l’agroalimentaire.

La séance de travail a été couronnée par la signature d’une convention de coopération, qui était très attendue entre les deux pays, dans le domaine fiscal. « La France est l’un des pays où la collecte fiscale est des plus performantes. Elle a développé en la matière des techniques très sophistiquées. Or, il se trouve qu’en Côte d’Ivoire, nous avons une marge de progression dans ce domaine », a expliqué Patrick Achi.

A travers cet accord de partenariat paraphé à Bercy par le Ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo, et le Ministre Bruno Le Maire, en présence du Premier Ministre Patrick Achi, la France apportera une assistance technique à la Côte d’Ivoire, dans l’objectif d’améliorer son système fiscal, notamment la collecte des impôts. La convention qui doit démarrer incessamment, a fait savoir le Premier Ministre ivoirien, aura « des effets très positifs sur nos capacités de collecte des recettes fiscales ».

Le Chef du gouvernement s’est en outre réjoui de l’oreille attentive dont la Côte d’Ivoire a bénéficié de la part de la France sur les autres sujets évoqués. Il s’agit de l’intégration d’un volet formation des jeunes au projet du métro d’Abidjan dont la France est le principal bailleur et de l’appui au développement du secteur de la transformation des produits locaux ivoiriens.

Au terme de la rencontre, le Chef du gouvernement ivoirien a marqué sa satisfaction. « Nous avons été très heureux de ces discussions et nous pensons que les résultats seront à la mesure des ambitions des deux pays », s’est-il félicité.

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Le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, s'est rendu dans la province d'Osmaniye, dans le sud du pays, pour effectuer des inspections dans les zones touchées par le tremblement de terre.

C'est ce qu'a rapporté le correspondant d'Anadolu, mardi, précisant que le président turc a quitté l'aéroport de la capitale, Ankara, accompagné du chef du Mouvement Nationaliste, Devlet Bahceli.

Il a ajouté qu'Erdogan visitera également les villes de Nurdagi et Islahiye de la province de Gaziantep, rencontrera les citoyens touchés par ces séismes et effectuera des inspections dans les zones sinistrées.

Le 6 février, les séismes de magnitude 7,7 et 7,6, dont l'épicentre était Kahramanmaras, ont frappé 11 autres provinces, notamment Hatay, Gaziantep, Malatya, Sanliurfa, Adana, Adiyaman, Diyarbakir, Kilis, Osmaniye et Elazig. Plus de 13 millions de personnes ont été touchées par ces tremblements de terre.

Anadolu Agency

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Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que l'aide de son pays fournie aux sinistrés allait se poursuivre, après le nouveau séisme qui a frappé le sud de la Türkiye, lundi soir.

"Nous sommes très préoccupés par ce nouveau tremblement de terre, qui a frappé des zones déjà dévastées en Türkiye et en Syrie", a-t-il écrit.

Dans ce contexte, il a souligné que les États-Unis poursuivront leur soutien total aux régions touchées par les séismes.

La Direction de gestion des catastrophes et des situations d'urgences (AFAD) a annoncé que deux nouveaux tremblements de terre ont frappé, lundi, la province de Hatay, dans le sud de la Türkiye. Ces séismes interviennent deux semaines seulement après des importants séismes qui ont secoué la région.

L'un des tremblements de terre a eu lieu vers 20h04, heure locale, dans le district de Defne à Hatay, d'une magnitude de 6,4, et l'autre a eu lieu trois minutes plus tard, avec l'épicentre dans le district de Samandag à Hatay, d'une magnitude de 5,8.

Le tremblement de terre a fait au moins trois morts et 294 blessés, dont 18 grièvement, selon l'AFAD et le ministre de la Santé Fahrettin Koca.

Le 6 février, les séismes de magnitude 7,7 et 7,6, dont l'épicentre était Kahramanmaras, ont frappé 11 autres provinces, notamment Hatay, Gaziantep, Malatya, Sanliurfa, Adana, Adiyaman, Diyarbakir, Kilis, Osmaniye et Elazig. Plus de 13 millions de personnes ont été touchées par ces tremblements de terre.

Anadolu Agency

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Le chef du parti islamiste tunisien “Ennahdha”, Rached Ghannouchi, a été convoqué de nouveau par la justice, dans le cadre d’une nouvelle affaire, a indiqué, lundi 20 février 2023, le porte-parole du mouvement, Imed Khemiri.

M. Ghannouchi, 81 ans, a été convoqué pour se présenter, mardi, devant la Brigade antiterroriste de l’Aouina, en banlieue nord de Tunis, a précisé Khemiri, lors d’une récente conférence de presse.

Pour sa part, la présidente du bureau juridique du mouvement Ennahdha, Zeineb Brahmi, a déclaré que le dossier relatif à la convocation de Ghannouchi par le juge d’instruction est “dépourvu de preuves et d’accusation”.

Brahmi a précisé que Ghannouchi sera auditionné par la Brigade de l’Aouina, dans le cadre d’une nouvelle affaire portée à son encontre, sans en donner de détails.

Ghannouchi, qui dirigeait le Parlement dissous par le président Saied, avait déjà été entendu en novembre 2022 par un juge du pôle judiciaire antiterroriste, pour une affaire en lien avec l’envoi de jihadistes en Syrie et en Irak.

En juillet dernier, il avait aussi été interrogé pour des soupçons de corruption et blanchiment d’argent liés à des transferts depuis l’étranger vers une organisation caritative affiliée à Ennahdha.

La Tunisie connaît, dernièrement, une série d’arrestations d’hommes politiques, de figures de l’opposition, d’activistes de la société civile, de responsables de médias et de syndicalistes, suscitant une vague d’indignation de plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme.

Depuis le coup de force du président Kais Saied qui s’est arrogé les pleins pouvoirs en juillet 2021, plusieurs figures politiques font l’objet de poursuites judiciaires dénoncées par l’opposition comme des règlements de comptes politiques.

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Au terme d’une audience que lui a accordée le Président ivoirien, Alassane Ouattara, le 20 février 2023 à Abidjan, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a salué la montée en puissance de l’appareil de sécurité en Côte d’Ivoire.

« Il est à saluer les efforts remarquables qui sont accomplis par le Président Alassane Ouattara, par son gouvernement et par les forces armées de Côte d’Ivoire dans la montée en puissance de l’appareil de sécurité ici en Côte d’Ivoire », a affirmé Sébastien Lecornu.

Pour lui, l’armée ivoirienne n’a rien à avoir aujourd’hui avec celle d’il y a 10 ans. Et elle sera encore plus performante dans 10 ans, au regard des décisions politiques et militaires qui sont prises. Le rôle de puissance d’équilibre régional de la Côte d’Ivoire s’établit de plus en plus. « Ce qui fait de la Côte d’Ivoire un pays de stabilité », a-t-il fait savoir.

Cette rencontre, selon le ministre français des armées, a porté sur la sécurité de l’ensemble de la sous-région et particulièrement des pays qui entourent la Côte d’Ivoire. Il était aussi question, selon lui, de la sécurité maritime et des enjeux liés aux prédations de matières premières, aux narcotrafics...

Lecornu a indiqué qu’il y aura une réflexion sur la réarticulation de la présence française en Afrique. Pour se faire, il s’agira, d’une part de la capacité de l’armée française d’apporter encore plus à son partenaire ivoirien à travers le renforcement des ressources humaines, des modules de formation, des solutions de combats futurs et d’autre part d’équiper l’armée de l’air, l’armée de terre...  

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Plusieurs défis majeurs, notamment celui du financement, restent à relever pour l’accès à l’eau et à l’assainissement à un coût abordable pour tous, a indiqué le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, le lundi 20 février 2023 à Abidjan-Cocody, à l’ouverture officielle du 21ème congrès international de l’Association africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA).

« Les investissements pour fournir des services d’eau et d’assainissement durables, et les fonds nécessaires pour répondre aux attentes sociales et environnementales actuelles sont énormes. Selon une étude de l’OCDE, le capital nécessaire à l’échelle mondiale pour financer les investissements dans les infrastructures clés s’élèverait à environ 75 000 milliards de dollars d’ici à 2030, dont près de la moitié pour l’eau et l’assainissement », a fait savoir Bouaké Fofana.

Pour lui, le renforcement de l’intégration opérationnelle de l’Eau et de l’Assainissement doit conduire désormais à des projets intégrés, et à prévoir systématiquement une composante assainissement dans chaque projet d’hydraulique.

Selon le président de l’AAEA, Silver Mugisha, l’objectif de ce congrès est de combler l’écart en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement, de renforcer le leadership en proposant des solutions intelligentes et de proposer un plan pour l’urbanisation rapide, de travailler pour l’accès aux financements et de renforcer les capacités des acteurs.

Au cours de cet événement, il a annoncé que le congrès s’appellera désormais l’Association africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) avec l’ajout du volet ’’Assainissement ’’.

Le directeur pays de la Banque islamique de Développement (BID), Oumar Ouattara, a, de son côté, relevé que les investissements de la BID dans l’eau et l’investissement en Côte d’Ivoire représentent 426 millions de dollars US.

Pour le Président du 21ème congrès de l’AAEA, Ahmadou Bakayoko, par ailleurs directeur général de la SODECI, c’est la première fois que l’AAEA organise conjointement son congrès international et celui de l’Alliance mondiale en gestion des Boues de Vidange. Il a annoncé que plus de 4 000 décideurs et plus de 100 exposants sur les technologies et approches de gestion du secteur vont y prendre part.

L’AAEA est un forum scientifique et technique doublé d’une grande exposition internationale, qui comporte des sessions techniques, des ateliers, des événements parallèles, des rencontres « B-to-B », « one-to-one » et qui se tient tous les deux ans.

km

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