Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Lors de sa visite à Gaborone, au Botswana, la présidente et chef de la direction du Corporate Council on Africa (CCA), Mme. Florie Liser, a eu l'honneur de rencontrer S.E.M. Mokgweetsi Masisi, président de la République du Botswana. Le président Masisi a réitéré l'engagement de son gouvernement à co-organiser le 15e U.S.-Africa Business Summit (USABS) qui se tiendra au Botswana cette année. Le président Masisi a fait remarquer que les principaux responsables du cabinet présents à la réunion étaient prêts à mobiliser leurs ministères pour travailler en collaboration avec le Corpotate Council on Africa et les acteurs du  secteur privé pour organiser un sommet fructueux. Mme. Liser a eu le plaisir d'annoncer avec le ministre de l'Investissement, du commerce et de l'industrie, Mmusi Kgafela, que le sommet se tiendra du 11 au 14 juillet 2023 à Gaborone. L'annonce a été faite au bureau du ministre, parallèlement à la signature d'un accord entre la CCA et le gouvernement du Botswana.

Le U.S.-Africa Business Summit est le principal événement annuel du Corporate Council on Africa. Il réunit chefs d'État africains, hauts fonctionnaires des gouvernements américain et africain, ainsi que des dirigeants et cadres supérieurs américains et africains des principaux secteurs d'activité indispensables au développement du continent.  Il s'agit notamment des infrastructures, du numérique, de la santé, de l'énergie, des mines, de l'agriculture, des biens de consommation, de la finance, du tourisme et des industries créatives.

Le thème du 15ème U.S.-Africa Business Summit est " Accroître la contribution de l'Afrique aux chaînes de valeur mondiales". Ce thème a été largement évoqué lors U.S.-Africa Business Forum, organisé par le président Joe Biden en marge du U.S.-Africa Leaders Summit à Washington, DC, en décembre 2022. Au cours du Forum, le président Biden a annoncé un plan d'investissements de plus de 55 milliards de dollars pour financer les nouveaux programmes du gouvernement américain en soutien au commerce, à l'investissement et au développement en Afrique, en plus de nouveaux accords commerciaux et d'investissement conclus pour plus de 15 milliards de dollars.  Le Corporate Council on Africa est fier d'avoir co-organisé le U.S.-Africa Business Forum qui a mis en évidence les possibilités de collaboration accrue entre les secteurs privés américain et africain. Le prochain sommet du Corporate Council on Africa s'appuiera sur ces discussions et les fera progresser, approfondissant ainsi l'engagement économique et les liens commerciaux entre les États-Unis et l'Afrique.

Désireuse de poursuivre la dynamique positive du U.S.-Africa Leaders Summit et du U.S.-Africa Business Forum, Mme. Florie Liser a déclaré que "le U.S.-Africa Business Forum est une plate-forme importante et une occasion de réunir à nouveau les dirigeants des secteurs publique et privé des États-Unis et d'Afrique, afin de développer le commerce et les affaires entre les États-Unis et l'Afrique et d'obtenir des gains mutuellement bénéfiques pour les populations et les entreprises américaines et africaines".

Le ministre de l'investissement, du commerce et de l'industrie, l'honorable Mmusi Kgafela, a déclaré : "Nous sommes impatients de travailler avec nos partenaires du Corporate Council on Africa pour annoncer une nouvelle ère de commerce et d'investissement bilatéraux entre l'Afrique et les États-Unis. Nous souhaitons la bienvenue aux entreprises du secteur privé américain pour stimuler les investissements et la technologie qui peuvent renforcer le rôle de l'Afrique dans les chaînes de valeur mondiales clés, créer des emplois et stimuler la croissance économique ici au Botswana et sur tout le continent."

Pour recevoir les dernières informations, détails et annonces concernant le U.S.-Africa Business Summit 2023, consultez le site http://bit.ly/3DvmaDX.

Pour toute question sur le U.S.-Africa Business Summit 2023, veuillez envoyer un courriel à summit@corporatecouncilonafrica.com.

A noter que le Corporate Council on Africa (CCA) est la principale association d'entreprises américaines qui se consacre exclusivement à la mise en relation des intérêts commerciaux entre les États-Unis et l'Afrique.

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L’ancien président du Pakistan, Pervez Musharraf, est décédé aux Émirats arabes Unis à l’âge de 79 ans des suites d’une longue maladie, a annoncé dimanche l’armée pakistanaise.

Les hauts responsables militaires “expriment leurs sincères condoléances à la suite du décès du général Pervez Musharraf”, a indiqué le service de presse de l’armée.

Arrivé au pouvoir après un coup d’État en 1999 et resté aux commandes du Pakistan jusqu’en 2008, Pervez Musharraf, général quatre étoiles, s’était autoproclamé président en juin 2001 avant de remporter un référendum en avril 2002.

Pervez Musharraf s’était constitué en principal allié régional des États-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda, suite à quoi il avait échappé à au moins trois tentatives d’assassinat de la part de cette organisation.

Le président pakistanais Arif Alvi a prié “pour le repos éternel de l’âme du défunt et pour que soit donné à la famille endeuillée le courage de supporter cette perte”, a indiqué son bureau dans un communiqué.

L’ancien chef d’Etat, qui avait été contraint de quitter le pouvoir sous la menace d’une procédure de destitution, est décédé dimanche matin, selon des médias et un haut responsable de la sécurité interrogé par la presse.

Pervez Musharraf, un ancien commando d’élite né à Delhi le 11 août 1943, quatre ans avant la partition de l’Inde, était chef d’état-major des armées quand il avait renversé en octobre 1999 le gouvernement civil de Nawaz Sharif, sans effusion de sang.

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Le Kenya a annoncé son intention de rouvrir ses frontières avec la Somalie dans les prochains jours, après une dizaine d’années de fermeture en raison de la menace terroriste du groupe Al-Shabab.

Le ministre kényan de la Sécurité nationale, Kithure Kindiki, a déclaré que des travaux de rénovation sont en cours au niveau du point de passage de Mandera en vue d’une réouverture prochaine, notant que cette décision intervient à la suite de consultations de haut niveau entre les deux pays.

Le responsable gouvernemental a indiqué avoir donné ses instructions aux autorités sécuritaires du comté de Mandera pour tenir des réunions avec les services concernés, tels que les douanes et l’Immigration dans un délai d’une semaine pour réactiver le point de passage, notant que cette décision contribuera aux efforts de lutte contre le commerce transfrontalier illicite, notamment la contrebande et le trafic des drogues et des armes à feu.

Face à l’évolution rapide des menaces sécuritaires au niveau mondial, le Kenya a décidé de réorienter sa politique antiterroriste, en intégrant des interventions préventives et socio-économiques.

Comté frontalier de la Somalie, Mandera a été dans le passé récent le théâtre de plusieurs attaques terroristes perpétrées par Al-Shabab, qui ont fait des dizaines de morts parmi les civils et les forces de sécurité.

La décision intervient au lendemain d’un sommet régional sur la lutte contre le groupe extrémiste affilié à Al-Qaïda, tenu dans la capitale somalienne Mogadiscio, dans lequel les chefs d’Etat de la Corne de l’Afrique ont souligné l’importance d’établir un mécanisme conjoint de sécurité au niveau des frontières, dans le but d’éliminer les activités terroristes transfrontalières.

Les présidents somalien, kényan et djiboutien, ainsi que le Premier ministre éthiopien, ont insisté sur l’impératif de planifier conjointement une stratégie “opérationnelle décisive” contre Al-Shabab, mettant en avant la nécessité de mobiliser un soutien régional pour des opérations décisives contre les insurgés, en vue de pacifier et stabiliser la Somalie.

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lundi, 06 février 2023 13:14

Sergueï Lavrov en visite au Mali

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, entame ce lundi 6 février 2023 une “visite d’amitié et de travail” au Mali à la tête d’une forte délégation, annonce-t-on de source officielle à Bamako.

“Première du genre d’un ministre des Affaires étrangères russe dans notre pays, cette visite de haut niveau s’inscrit en droite ligne du choix politique opéré par le Gouvernement de la Transition d’élargir et de diversifier les partenariats stratégiques, conformément aux principes clés guidant désormais l’action publique au Mali”, indique un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Cette visite de deux jours “matérialise la volonté ferme des deux Chefs d’Etat malien et russe d’impulser une nouvelle dynamique aux relations d’amitié et de coopération bilatérale, avec un accent particulier sur le renforcement du partenariat dans les domaines prioritaires, notamment de la défense et de la sécurité ainsi que de la coopération économique, commerciale et culturelle”, ajoute le ministère.

“Dans cette perspective, cette visite permettra de renforcer le dialogue politique de haut niveau entre les deux pays et de renouveler l’engagement mutuel de consolider le partenariat stratégique en faveur de la paix, de la sécurité et du développement”, souligne-t-on de même source.

A l’agenda du chef de la diplomatie russe figurent une rencontre avec le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, suivie d’une séance de travail élargie aux deux délégations, une conférence de presse, un déjeuner de travail et une audience avec le Colonel Assimi Goita, Président de la Transition, poursuit le communiqué.

Cette visite intervient au moment ou les relations entre le Mali et la France ont connu une détérioration, marquée par le retrait dernièrement du sol malien des militaires français qui étaient déployés dans le cadre de l’opération Barkhane.

Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation jihadiste et à une grave crise à la fois sécuritaire, politique et humanitaire. Partie du nord, la violence touche surtout le centre et l’est et s’est depuis étendue aux Burkina Faso et Niger limitrophes.

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lundi, 06 février 2023 13:06

Séisme en Turquie: Au moins 912 morts

Le bilan du violent séisme qui a frappé le sud-est de la Turquie, lundi 6 fevrier 2023, est passé à 912 morts et au moins 5.385 blessés, selon les données communiquées par le président turc, Recep Tayyip Erdogan.

Selon lui, 2.818 immeubles se sont effondrés, ce qui laisse redouter des bilans encore plus lourds qui s’ajoutent aux centaines de morts en Syrie voisine.

Le tremblement de terre de magnitude 7,4 sur l’échelle de Richter a provoqué l’effondrement de plusieurs bâtiments dans les localités de “Kahramanmaraş”, “Gaziantep”, “Adana”, “Malatya”, “Diyarbakir”, “Sanliurfa” et “Osmaniye”, a indiqué, dans la matinée, le vice-président turc Fuat Oktay, lors d’une conférence de presse au siège de l’agence gouvernementale de gestion des catastrophes (Afad) à Ankara.

Le tremblement de terre a eu lieu à 04H17 locales (01H17 GMT), à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres a été ressenti au Liban, en Syrie et en Irak.

Ce séisme a touché plusieurs localités en Syrie, dont Alep, Idlib, Lattaquié et Hama, faisant au moins 100 morts et 330 blessés, selon les données préliminaires.

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vendredi, 03 février 2023 10:18

Maroc: Ouverture en grande pompe du Mondialito

La Coupe du monde des clubs de football s’est ouverte, mercredi 1 fevrier 2023 à Tanger, au rythme d’un spectacle époustouflant et haut en couleur, mettant en avant un Maroc diversifié, ancestral, moderne, ouvert, hospitalier et passionné de football.

Le public de cette édition, organisée du 1er au 11 février à Tanger et Rabat, a été épaté par une série de chorégraphies, de chants et musiques et d’images établissant un trait d’union entre le passé et le présent et mettant en avant toute la beauté de la nature, de l’architecture et de l’hospitalité marocaines.

Parmi les moments forts de cette soirée, on retiendra le spectacle folklorique très rythmé, avec une touche de modernité, qui a mené les spectateurs dans un voyage fascinant à travers différentes régions du Maroc.

La passion du football était fortement mise en relief, avec un retour en images sur les scènes de liesse du public marocain en réaction aux performances des Lions de l’Atlas lors du dernier Mondial au Qatar.

Le point d’orgue de ce moment de nostalgie a été la montée sur scène du sélectionneur national Walid Regragui, l’invité surprise de cette soirée, accueilli chaleureusement par le public.

L’occasion ne pouvait pas passer sans rendre un hommage posthume à la légende Pelé, décédé fin 2022.

Le Maroc organise le Mondialito pour la troisième fois, après l’édition 2013 qui a vu le Raja de Casablanca atteindre la finale (défaite 2-0 devant Bayern Munich) et celle de 2014, qui a vu la participation du Moghreb de Tétouan, en tant que champion du Maroc.

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Le Premier ministre burkinabè Apollinaire Kyélem de Tambela a proposé la création d’une “fédération” entre le Burkina et le Mali, tous deux confrontés au terrorisme..

“Nous pouvons constituer une fédération souple, qui peut aller en se renforçant et en respectant les aspirations des uns et des autres chez eux”, a déclaré Apollinaire Kyélem de Tambela, cité dans le compte rendu d’une visite qu’il effectuée au Mali mardi et mercredi.

“Nos devanciers ont tenté des regroupements, comme la Fédération du Mali, qui malheureusement n’a pas duré. Mais, ils ont montré la voie”, a-t-il ajouté, en référence à une tentative de fédération entre le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso et le Bénin (1959-1960) au moment des indépendances de ces ex-colonies françaises.

Il a noté que “c’est un chantier que nous devons essayer de tracer pendant la période de transition, parce que si les politiciens reviennent au pouvoir, ce serait difficile”.

“Le Mali est un grand producteur de coton, de bétail et d’or. Le Burkina Faso aussi produit du coton, du bétail, de l’or. Tant que chacun va regarder ailleurs, nous ne pesons pas tellement, mais si vous mettez ensemble la production de coton, d’or et de bétail du Mali et du Burkina Faso, ça devient une puissance”, a-t-il déclaré.

“L’une des raisons qui explique ma visite au Mali, c’est que nous avons constaté que pendant longtemps, nous avons passé le temps à regarder ailleurs, alors que souvent, les solutions sont juste à côté de nous” , a-t-il  souligné, affirmant que la “vraie révolution” menée par le Mali depuis la prise du pouvoir par le colonel Assini Goïita en 2020 avait “inspiré” les nouveaux dirigeants burkinabè.

Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans la spirale de la violence jihadiste apparue au Mali quelques années auparavant et qui s’est étendue au delà de ses frontières.

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Le Maroc et l’Espagne ont signé plusieurs accords de coopération dans différents secteurs, à l’occasion de la 12ème Réunion de haut niveau entre les deux pays, co-présidée jeudi 2 fevrier 2023 à Rabat par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch et le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

Ces accords portent sur plusieurs domaines dont la gestion de la migration, le tourisme, les infrastructures, les ressources en eau, l’environnement, l’agriculture, la formation professionnelle, la sécurité sociale, le transport, la sécurité sanitaire et la recherche et développement.

Ainsi, un mémorandum d’entente de coopération triangulaire a été signé entre l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) et l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECI).

Ce MoU, signé par le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, Nasser Bourita, et son homologue espagnol José Manuel Albares Bueno, a pour objectif d’identifier, désigner, développer, favoriser et soutenir des actions et des projets de coopération triangulaire au profit des pays tiers, notamment l’Afrique Subsaharienne sur la base des apprentissages et de valeur ajoutée issus du travail conjoint préalable entre les institutions publiques marocaines et espagnoles qui possèdent un potentiel de réplication dans des pays tiers.

Un deuxième mémorandum d’entente a été signé entre le ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger et le Ministère de l’Inclusion, de la Migration et de la Sécurité Sociale du Royaume d’Espagne en matière de gestion des migrations.

Signé par M. Bourita et le ministre espagnol de l’Inclusion, de la Migration et de la Sécurité Sociale, José Luis Escriva Belmonte, cet accord a pour but d’établir un cadre de coopération pour partager les expériences dans les domaines de la gestion des politiques migratoires à travers la formation technique et le renforcement institutionnel de l’administration marocaine dans le domaine de la migration, en soutenant une meilleure inclusion culturelle, sociale et éducative des communautés immigrées des deux pays.

Un troisième mémorandum d’entente a, en outre, été signé entre le Ministère de l’Equipement et de l’Eau du Royaume du Maroc et le Ministère des Transports, des Mobilités et des Programmes Urbains du Royaume d’Espagne dans le domaine des infrastructures.

Signé par le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et la ministre espagnole des Transports, des Mobilités et des Programmes Urbains, Raquel Sánchez Jiménez, ce MoU a pour objectif de définir et de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine des infrastructures.

Un autre mémorandum d’entente a été conclu entre le Ministère de l’Equipement et de l’Eau du Royaume du Maroc et le Ministère de la transition écologique et du défi Démographique du royaume d’Espagne dans le domaine de la gestion, du développement et de la protection des ressources d’eau.

Ce MoU, signé par M. Baraka et la troisième Vice-Présidente du gouvernement espagnol et ministre de la transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera Rodríguez, vise à répondre aux besoins d’une gestion efficiente de l’eau, afin de faire face de manière adéquate aux effets du changement climatique sur les ressources en eau et planifier, ainsi, des stratégies d’adaptation et améliorer la gouvernance de l’eau.

La Confédération Hydrographique du Segura du Royaume d’Espagne et l’Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos du Royaume du Maroc ont, pour leur part, signé un accord de coopération pour une gestion décentralisée des ressources en eau.

Signé par M. Baraka et Mme Ribera Rodríguez, l’objectif de ce mémorandum d’entente est d’établir un cadre de renforcement des pratiques de gestion intégrée des ressources en eau à l’échelle du bassin hydrographique entre les deux agences, basé sur l’échange d’expériences, de contribuer à la recherche de solutions aux préoccupations communes.

Un autre accord de Coopération a été, de même, signé entre la Confédération Hydrographique du Guadalquivir du Royaume d’Espagne et l’Agence du Bassin Hydraulique de Tensift pour une gestion décentralisée des ressources en eau.

Signé par M. Baraka et Mme Ribera Rodríguez, cet accord a pour objectif de consolider la coopération institutionnelle et économique, et l’échange d’informations sur les opportunités d’investissement existantes entre les deux Parties et les entreprises basées dans les deux pays.

Dans le domaine de l’environnement, de la lutte contre le changement climatique et du développement durable, un MoU a été signé entre le Ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable et le Ministère de la Transition Ecologique et du Défi Démographique du Royaume d’Espagne.

Cet accord, signé par la ministre de la Transition Energétique et du Développement Durable, Leila Benali, et la Troisième Vice-Présidente du Gouvernement espagnol et Ministre de la Transition Ecologique et du Défi Démographique, Teresa Ribera Rodríguez, vise à renforcer les relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’environnement, de la lutte contre le changement climatique et du développement durable sur une base d’équité, d’égalité de droits et d’avantages mutuels.

Dans les domaines Sanitaires, Phytosanitaire et de Développement des Filières Agricoles, un mémorandum d’entente a été signé par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et des Forêts, Mohamed Sadiki et le ministre espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas.

Cet accord vise à créer des conditions favorables à la mise en œuvre d’actions et au développement de la coopération et de l’assistance mutuelle dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, ce qui va permettre d’améliorer les échanges commerciaux et de créer de meilleures conditions pour les productions végétales et animales.

Parmi les accords signés figure également un mémorandum d’entente entre le Ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports du Royaume du Maroc et le Ministère de l’Éducation et de la Formation Professionnelle du Royaume d’Espagne.

Signé par le ministre de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, et la ministre de l’Éducation et de la Formation Professionnelle, Pilar Alegria Continente, ce MoU vise la création de sections bilingues d’Espagnol dans le domaine scientifique dans les établissements secondaires du Royaume du Maroc afin de rapprocher les systèmes éducatifs marocain et espagnol, de partager des informations et des expériences et les bonnes pratiques sur les systèmes éducatifs.

Par ailleurs, un mémorandum d’entente dans le domaine de la formation professionnelle a été signé par le ministre de l’Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l’emploi et des Compétences, Youness Sekkouri, et Mme Alegria Continente, ministre espagnole de l’Education et Formation Professionnelle. Ce MoU vise à encourager et développer la coopération dans le domaine de la formation professionnelle entre les deux pays sur la base de l’égalité, de la réciprocité et de l’enrichissement mutuel, à travers l’échange d’informations et de bonnes pratiques, la mobilité des stagiaires et des formateurs entre les deux pays et l’échange des procédures d’accréditation et validation des acquis professionnels.

Un mémorandum d’entente a également été signé entre le Ministère de l’Inclusion Economique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences du Royaume du Maroc et le Ministère de l’Inclusion, de la Sécurité Sociale et des Migrations du Royaume d’Espagne, portant sur les Mouvements Migratoires.

Signé entre M. Sekkouri et le ministre espagnol de l’Inclusion, de la Sécurité Sociale et des Migrations, José Luis Escriva Belmonte, ce MoU vise à établir un cadre de référence pour offrir de réelles possibilités de migration sûre, régulière, ordonnée et sécurisée, conformément au Pacte mondial pour la Migration et à l’objectif 10.7 de l’Agenda 2030.

Dans le domaine de la Sécurité Sociale, un mémorandum d’entente a été signé entre le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale et le Ministère espagnol de l’Inclusion, de la Sécurité Sociale et des Migrations du Royaume d’Espagne en matière de Coopération Technique.

Signé par le ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, et le ministre espagnol de l’Inclusion, de la Migration et de la Sécurité Sociale, José Luis Escriva, ce MoU a pour but d’établir un cadre de coopération technique dans des domaines d’intérêt commun tels que la mise en œuvre des stratégies de renforcement des compétences des professionnels des deux parties ; l’échange d’informations sur des questions de contrôle de la fraude et d’amélioration des processus de gestion et de recouvrement.

Un autre mémorandum d’entente a été signé entre le deux pays dans le domaine du tourisme. Signé par la Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire Fatim-Zahra Ammor et la Ministre espagnole de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Maria Reyes Maroto-Illera, ce MoU vise à promouvoir la coopération entre les pays dans le domaine du tourisme, à travers l’échange d’expertise dans les domaines de la promotion, de la création de nouvelles offres touristiques et de la gestion du patrimoine naturel et culturel.

D’autre part, le Ministère du Transport et de la Logistique du Royaume du Maroc et le Ministère des Transports, des Mobilités et des Programmes Urbains ont signé un MoU en matière des transports.

Signé par le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, et la ministre espagnole des Transports, des Mobilités et des Programmes Urbains, Raquel Sanchez Jiménez, cet accord a pour objectif de consolider la coopération des deux Parties en matière de transport, à travers l’échange de bonnes pratiques en matière de l’innovation ferroviaire, l’échange de données sur les navires via le système d’identification automatique, l’échange de procédures d’exploitation dans le domaine maritime et l’utilisation de la navigation par satellite.

Un mémorandum d’entente a, par ailleurs, été signé dans le domaine de la Recherche et du Développement.

Signé par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, et la ministre espagnole de la Science et de l’Innovation, Diana Morant Ripoll, le MoU a pour objectif le développement des activités de coopération scientifiques et technologiques entre les deux pays à travers l’établissement d’un programme de coopération bilatérale et l’échange d’informations et d’expériences.

Dans le domaine universitaire, un mémorandum a été signé par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, et le ministre des Affaires Etrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, José Manuel Albares Bueno. Ce MoU a pour objet de définir les modalités et les conditions d’une collaboration entre les deux pays dans les domaines liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique à travers le renforcement de la coopération académique entre les deux pays qui va se traduire par la mise en place d’un campus universitaire espagnole au Maroc.

De même, une Déclaration d’Intention a été signée dans le domaine de la sécurité sanitaire. Signée par M. Ait Taleb et M. Albares Bueno, elle porte principalement sur l’intention des deux pays de renforcer la coopération en matière de la Santé et notamment dans le domaine de la prévention, la protection et la lutte contre les pandémies.

Un autre MoU a été signée entre la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc et l’Agence espagnole de Coopération Internationale pour le Développement en matière de Bibliothèques.

Signé par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et José Manuel Albares Bueno, ce MoU vise à renforcer les liens culturels entre les deux Institutions pour promouvoir la protection et la sauvegarde de leur patrimoine bibliographique à travers l’échange de bonnes pratiques et d’experts dans le domaine de la bibliothéconomie, et de collaborer à la diffusion du patrimoine qu’elles partagent.

Un autre MoU a été signé entre la Direction des Archives du Maroc et le Ministère de la Culture et du Sport du Royaume d’Espagne en matière des Archives.

Signé par M. Bensaid et le ministre espagnol de Culture et des Sports, Miquel Iceta Liorens, il prévoit le renforcement de la coopération dans le domaine des archives entre les deux pays pour promouvoir la connaissance des systèmes et des pratiques que les deux pays mettent en œuvre, ainsi que l’échange de modèles et de méthodes en la matière et la diffusion de bonnes pratiques et d’expériences.

Par ailleurs, un Protocole financier a été paraphé par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, et la ministre espagnole de l’Industrie du Commerce et du Tourisme, Maria Reyes Maroto-Illera.

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Un projet financé par la Banque africaine de développement en Sierra Leone développe rapidement les compétences techniques et commerciales des jeunes du pays.

Approuvé par le Conseil d’administration de la Banque il y a quatre ans, le Freetown Water, Sanitation, Hygiene and Aquatic Environment Revamping Project (Projet d’alimentation en eau, d’assainissement, d’hygiène et de réhabilitation de l’environnement aquatique de Freetown) a fortement soutenu la formation et a contribué à la création de groupes de micros et petites entreprises pour l’installation de compteurs d’eau.

Le taux de chômage élevé des jeunes est un défi auquel sont confrontés de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, dont la Sierra Leone. Selon la Commission nationale de la jeunesse de ce pays, environ 70 % des jeunes sont sous-employés ou au chômage, et 800 000 d’entre eux chercheraient activement un emploi. Pour relever ce défi, le projet intègre la création d’emplois et l’autonomisation des jeunes dans ses principales stratégies. D’ici la fin des cinq ans et demi de durée de vie du projet, quelque 27 000 nouveaux emplois devraient être créés pour les jeunes en Sierra Leone.

À un an et demi de son terme, le projet a été exécuté dans tout le Grand Freetown par la Guma Valley Water Company et des agences partenaires.

La réhabilitation des systèmes d’approvisionnement en eau des villes d’Angola et de Babadorie, dans l’ouest du pays, a commencé. La modernisation du barrage de Kongo/Tacuyama devrait commencer dès que possible.

D’autres activités comprennent la livraison de matériel sanitaire et le recrutement de stagiaires diplômés déployés dans le cadre du projet de gestion intégrée des ressources en eau et d’amélioration des moyens de subsistance.

Le projet a permis de former des jeunes à la plomberie et à la gestion d’entreprise. Cette formation a été dispensée dans le cadre d’un contrat de fourniture et d’installation de compteurs d’eau. Cela leur a permis de créer de petites entreprises pour réaliser des travaux d’installation de compteurs dans la capitale, Freetown.

Sylvia Temple, habitante d’Aberdeen, est une bénéficiaire de la formation. « C’était une excellente occasion pour les jeunes chômeurs de générer un revenu », a-t-elle déclaré, ajoutant : « La formation à l’entrepreneuriat m’a équipée pour gérer du personnel et résoudre des problèmes liés à des problématiques diverses. »

Salamatu Kamara, another training beneficiary, also lauded the program's benefits, describing it as good and sustainable. She said: “My group was certified and contracted by GVWC [Guma Valley Water Company] for the meter installation, and I am currently serving as the [enterprise’s] business manager.”

Salamatu Kamara, une autre bénéficiaire de la formation, a également salué les avantages du programme, le décrivant comme étant bon et durable. Elle a déclaré : « Mon groupe a été certifié et engagé par la GVWC [Guma Valley Water Company] pour l’installation de compteurs, et je suis actuellement directrice commerciale [de l’entreprise]. »

« Elle peut être durable si la GVWC continue à installer des compteurs pour tous les ménages. Cela nous permettra de fournir un service d’entretien régulier des compteurs et de participer à leur remplacement ultérieur. Cela nous a également permis de créer nos propres entreprises privées. Les bénéfices financiers m’ont permis de subvenir aux besoins de mon ménage. À ce jour, nous avons installé 100 compteurs ».

Le projet devrait permettre d’augmenter de 15 % l’accès à l’eau potable et de 7 % l’accès à des installations sanitaires améliorées en Sierra Leone. Le coût total du projet s’élève à 189,17 millions de dollars. Ce montant comprend 14 millions de dollars provenant du Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels pour les pays à faible revenu du Groupe de la Banque africaine de développement.

Quelque 1,4 million de personnes (dont 51 % de femmes) bénéficient directement du projet. Il fournit un accès à l’eau potable, avec notamment de nouvelles installations pour 1 million de personnes et le rétablissement d’un service d’eau quotidien régulier pour 400 000 personnes. Grâce à lui, les conditions sanitaires environnementales sont améliorées. Cela inclut les habitudes d’hygiène et d’assainissement d’au moins 200 000 personnes dans les communautés vulnérables du Grand Freetown.

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Au terme d'une visite, le jeudi 02 février 2023, du chantier du Parc d'Exposition d'Abidjan (PEA), le Premier Ministre, Patrick Achi, s'est dit rassuré, émerveillé et extrêmement heureux de ce nouvel édifice bâti sur 16 hectares et dont les travaux sont avancés à environ 97%.
 
Situé dans la commune de Port-Bouët, sur la route de l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny, le Parc d'Exposition d'Abidjan pourra abriter les grandes rencontres internationales, les meetings, les grands évènements culturels comme les concerts, les expositions, etc.
 
''Nous sommes rassurés que tous les réglages sont faits et nous repartons rassurés, fiers et heureux que ce nouvel édifice vienne s'ajouter à de nombreux autres qu'Abidjan a déjà pour contribuer au rayonnement du pays et récompenser tous les efforts faits depuis plus d'une décennie pour les populations ivoiriennes. Nous sommes tous émerveillés et extrêmement heureux'', s'est félicité Patrick Achi. 
 
Et d'ajouter : ''Jusqu'à aujourd'hui, la Côte d'Ivoire était en manque d'un tel parc. Dans quelques mois, Abidjan va être davantage une des plaques tournantes de l'Afrique de l'Ouest en matière d'événementiels. Ce parc va attirer des évènements à caractères mondiaux compte tenu du nombre de places qu'il offre, soit plus de 5 000 places assises, et bien d'autres facilités. C'est un objet de fierté. C'est plus un bijou, une œuvre d'art qu'un centre''.
 
L'activité de l'évènementiel est devenue aujourd'hui l'un des secteurs porteurs de croissance, créateur les plus importants au monde, a expliqué le Chef du Gouvernement. D'où la nécessité pour ''un pays digne de ce nom d'être capable d'accueillir les évènements de toutes natures (culturel, commercial, agricole, etc.) dans un espace qui est en adéquation avec les besoins du monde".
 
Il a ajouté que ''cet ouvrage va créer de nombreux emplois, de nombreuses PME, va générer des revenus extrêmement importants et contribuer à la croissance de l'économie ivoirienne qui est déjà l'une des plus importantes''.
 
Le Premier Ministre était accompagné de plusieurs ministres dont le ministre du Commerce de l'Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, tutelle de l'ouvrage en construction.
 
Ce Parc d'Exposition d'Abidjan dont les travaux ont débuté le 20 juin, devrait s'achever en fin avril et sera certainement l'un des centres les plus visités, les plus occupés de la sous-région ouest-africaine.
 
km

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