Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Dans la soirée du 7 janvier, les 46 militaires ivoiriens retenus à Bamako ont été accueillis comme des « héros » par le Président Alassane Ouattara, de nombreux ministres d’États et leurs familles. A cette occasion, le Président a salué le courage et le patriotisme des 49 soldats qui ont fait preuve de résilience et ont honoré le pays. Ce retour met fin au différend diplomatique entamé le 10 juillet 2022, date à laquelle où le contingent de 49 soldats ivoiriens a été arrêté au Mali.

Tout au long de la crise, les pays frères et les institutions de la sous-région ont joué un rôle essentiel dans la médiation et la résolution de cette crise. Plusieurs chefs d’État, en premier lieu le Togolais Faure Gnassingbé en charge de la médiation officielle mais aussi le Bissau-Guinéen, Embalo Sissoko et le Sénégalais Macky Sall se sont impliqués dans les médiations entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Plusieurs missions de médiation ont eu lieu pour tenter de trouver une issue à la crise, notamment une mission de haut niveau dépêchée au Mali par la Cédéao en septembre, pour rencontrer le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta. Après des mois de blocage, la médiation menée par les autorités togolaises a finalement abouti le 22 décembre à la signature d’un « mémorandum d’accord » qui servirait de base à la libération des soldats ivoiriens.

Personnellement engagé dans les négociations, le Président Alassane Ouattara a démontré sa capacité à négocier et à mobiliser ses partenaires internationaux. Suite à ses échanges avec le secrétaire de l’ONU, ce dernier avait appelé à la « libération immédiate » des 46 soldats le 26 septembre soulignant la « profonde appréciation de la contribution de la Côte d'Ivoire aux opérations de maintien de la paix de l'ONU et à la Minusma en particulier". Le 28 septembre, le ministre français de l’Intérieur, Gérard Darmanin, alors en visite à Abidjan, qualifiait personnellement la situation de « prise d’otage ».

Ces prises de position ont mis en évidence les bonnes relations entretenues par Alassane Ouattara avec ses partenaires internationaux et sa volonté de toujours entretenir des relations de bon voisinage avec les pays de la sous-région. Les autorités ivoiriennes ont donc fait preuve de retenue et de mesure pour protéger ses ressortissants et conserver une relation apaisée avec ses voisins. C’est fidèle à cet esprit d’apaisement et de réconciliation que le Président Alassane Ouattara s’est engagé à renouer des relations normales avec le Mali, un « pays frère », après une parenthèse qu’il qualifie de « terrible incompréhension ».

Une Contribution

 

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Des équipements médicaux d’un coût global de 10 milliards de FCFA offerts par AME International ont été réceptionnés par le ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba, le 24 janvier 2023, à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (ICA), situé au sein du CHU de Treichville.

Ces équipements permettront à l’Institut de prendre en charge, de façon effective et efficace, les patients souffrant des maladies cardiovasculaires venant de partout en Côte d’Ivoire.

AME International est une entreprise autrichienne spécialisée dans les équipements médicaux et solutions clés en main, dans le conseil et l’ingénierie hospitalière, ainsi que dans les solutions de santé numérique.

km

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En réaction à l’arrestation et la détention de l’un des responsables du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), Samira Daoud, Directrice du bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale déclare : 

« Mamadou Billo Bah, responsable de la mobilisation du FNDC, a été placé sous mandat de dépôt le 24 janvier et poursuivi notamment pour « participation délictueuse à un attroupement, complicité de destruction d’édifices publics et privés, coups et blessures volontaires, incendie volontaire, pillage » simplement pour s’être mobilisé pour le retour à l’ordre constitutionnel. Les mêmes accusations ont été portées contre Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Ibrahima Diallo, également membres du FNDC, en détention préventive depuis le 1er août 2022.

Selon l’un de ses avocats, les forces de sécurité ont utilisé la force d’une manière excessive pour procéder à l’arrestation de Mamadou Billo Bah nécessitant un suivi dans un centre hospitalier, comme attesté par un certificat médical. Il a cependant été placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Coronthie (Conakry) ce lundi 24 janvier.

« L’arrestation et la détention arbitraire de Mamadou Billo Bah constituent une violation des droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique. Amnesty International demande sa libération immédiate ainsi que celle des autres membres du FNDC détenus pour les mêmes faits depuis bientôt six mois. »

« Les autorités guinéennes doivent également mettre un terme aux restrictions disproportionnées aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique et respecter le droit des Guinéens à exprimer librement leurs opinions, droits consacrés par le droit international et la charte de la transition. »

Complément d’informations

À la suite des manifestations de juillet 2022 conduites par le FNDC pour dénoncer « la gestion unilatérale de la transition », plusieurs de ses leaders ont été arrêtés et emprisonnés. Les autorités ont ensuite dissous ladite organisation, l’accusant de s’être « toujours illustrée par la voie de la violence sur les personnes, la dégradation et la destruction des biens publics et privés, des actes d’incitations à la haine ».

Depuis le 13 mai 2022, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) a interdit  « toutes manifestations sur la voie publique de nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités contenues dans le chronogramme, (…) pour l’instant jusqu’aux périodes de campagnes électorales ».

Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies et la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples ont dénoncé ces mesures contraires aux libertés d’expression et de réunion pacifique.  

hn

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En prélude à l’ouverture officielle de la Direction régionale de la réconciliation et de la cohésion nationale du Poro, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB, a rendu ses civilités, vendredi, à sa Majesté Coulibaly Issa Chef de Canton de Korhogo, en compagnie de son collègue de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly et du Préfet de région, André Ekponon.

"Pour ceux qui  connaissent l'histoire de notre pays, Korhogo a toujours été un bastion, une source de paix. Et c'est cette terre qui est aux mains du Chef de Canton qui veille quotidiennement sur la Région....L'histoire nous enseigne que le Grand Patriarche Peleforo Gbon Coulibaly qui sans avoir mis les pieds à l'école a permis  dans les années écoulées qu'un Baoulé soit candidat et Député de Korhogo’’, a confié à la presse, le ministre Kouadio Konan Bertin, après une heure et trente minutes d’entretien avec le Chef de canton, Coulibaly Issa.

C’est pourquoi, a-t-il souligné, ‘’l’ouverture de la Direction Régionale de mon ministère ne pouvait se faire sans au préalable venir le saluer et pourquoi pas pour lui confier ce jeune cadre qu'on va y installer", a-t-il ajouté.

Selon lui, la future représentation de son ministère à Korhogo sera un instrument de paix à la disposition du Chef de canton Coulibaly Issa, par ailleurs, 1er vice-président de la Chambre  nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.

"Il s'agira pour nous de coordonner toutes  les activités et initiatives allant dans le sens de la recherche de la réconciliation et de la cohésion nationale et surtout de la Paix en vue d’obtenir, dans l'efficacité, les objectifs et les défis pour lesquels le Président de la République nous a responsabilisés’’, a expliqué KKB.

Pour le ministre de la Communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly, il y a lieu de soutenir le ministère dans sa mission de réconciliation. "Quand on parle de réconciliation, c’est qu'il y a deux clans. Il est difficile de se réconcilier avec soi-même.’’, a-t-il indiqué.

 

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L’expert, Noudégbessi Armand, de l’entreprise chinoise, Huawei Côte d’Ivoire, a estimé, vendredi à Abidjan que le numérique est un nouveau pôle économique qui n’attend que d’être d’exploité.

Il s'exprimait ainsi à l'occasion du lancement de la 3è Semaine de l'Innovation de l'Ecole supérieure africaine des technologies de l'information et de la communication (Esatic), dont le thème est " l'Afrique à l'ère de la quatrième révolution industrielle".

Sur ce thème, M. Noudégbessi a indiqué que l'Esatic est totalement "en phase" avec Huawei car "la trame de notre métier, c'est l'innovation accélérée", ajoutant que ‘’le numérique est un gisement nouveau, un nouveau pôle économique qui n'attend que d'être exploité’’.

Pour lui, aucune organisation aujourd’hui ne peut se payer le luxe de se soustraire à la digitalisation de son système. ‘’Soit vous innovez soit vous êtes dépassés ’’, a-t-il fait remarquer .

Il a salué l’engagement et la détermination des dirigeants de l’Esatic, ‘’partenaire qui ne cesse d’œuvrer avec détermination pour une meilleure qualité de la formation des étudiants’’.

"Huawei, c'est plus de 600 milliards de dollars d'investissement pour le compte de l'innovation dans le monde avec plus de 100 000 employés en recherche et développement, soit 54% de l’effectif et 36 centres d'innovation en Côte d'Ivoire", a précisé Noudégbessi Armand.

Avant lui, Mme Yoboué Pamela, Secrétaire générale de l'Esatic, a fait savoir qu'après 10 ans d'existence, cet établissement supérieur se positionne comme le pôle de référence de la formation en TIC (Technologies de l'information et de la communication) dans la sous-région et veut conquérir le continent tout entier.

"Aussi, la semaine de l'innovation donne l’opportunité à la jeunesse estudiantine et scolaire de faire montre de son savoir et savoir-faire devant les cadres du secteur des TIC", a-t-elle conclu.

La semaine de l’Innovation  se tiendra du 26 au 30 janvier 2023. Elle est dédiée à la réalisation de plusieurs activités, à savoir un Salon de l’innovation, le Technovore-Hackathon et la Journée de l’étudiant en technologie de l’information et de la communication (JETIC), ainsi qu’une exposition et des panels thématiques.

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Pour l’année 2023, décrétée "Année de la jeunesse" par le Président de la République Alassane Ouattara, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA), Koffi N’Guessan, a annoncé que des travaux complémentaires seront effectués dans les structures du ministère et que des équipements nouveaux renforceront le dispositif actuel. Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de présentation du bilan 2022 et des perspectives 2023, le lundi 23 janvier à Abidjan-Cocody.

« Notre ministère devra susciter les espérances légitimes qu’attendent les jeunes, en synergie avec les autres départements ministériels et les partenaires. L’ambition est d’accroître les capacités d’accueil de nos établissements en vue de recruter le maximum d’apprenants », a dit le ministre.

Et d’ajouter que de nombreux autres projets sont en cours d’élaboration en vue d’avoir un impact significatif sur cet ensemble de personnes, « car notre objectif est de faire désormais de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, le socle du développement de notre pays ».

Koffi N’Guessan a également annoncé la construction, dès 2023, d’un internat de plus de 2 000 lits au Lycée technique d’Abidjan.

Dans le même temps, a-t-il poursuivi, le recrutement et la formation des formateurs, ainsi que des personnels d’encadrement devront se renforcer. « L’exemple des 33 formateurs en Pâtisserie, Boulangerie, Art de la Table et en Hôtellerie à Ferrandi Paris et Dijon, sera poursuivi en 2023, dans d’autres filières de formation », a-t-il annoncé.

Le secteur de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage ne regroupe que 5% des effectifs, a-t-il déploré. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, « il est envisagé de faire passer cet effectif à 15% en 2025 et probablement 25 à 30% en 2030 grâce aux constructions des lycées techniques et professionnels ».

Notre vision pour l’avenir du secteur, a-t-il rappelé, repose sur deux programmes majeurs, notamment, l’École de la Deuxième Chance (E2C), un programme destiné aux diplômés sans emploi, aux déscolarisés, aux non-scolarisés qui ont besoin d’être formés à un métier de sorte à leur donner une seconde chance d’insertion en professionnelle, et l’Académie des Talents, un programme visant à former un nouveau type d’Ivoirien compétent, apte à embrasser tous les métiers des secteurs socio-économique et culturel de notre pays.

À en croire le ministre, les autres projets tels que le Garage-École, les Champs-Écoles, la Grande Distribution, ainsi que les partenariats signés avec les entreprises, visent également à offrir des possibilités de formation en vue d’une insertion rapide des formés.

En termes d’acquis en 2022, l’on peut citer, entre autres, la formation de 35 jeunes dans les métiers du BTP à l’École spéciale des Travaux publics (ESTP) de Egletons, en France, le baptême de 125 diplômés de la première cohorte formée aux métiers de la grande distribution, la construction et la rénovation d’établissements de formation, l’acquisition de matériels roulants et d’équipements, etc.

km

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L’état-major des armées ivoirienne a procédé, le mardi 24 janvier 2023 à Abidjan, à la décoration de 852 soldats du contingent engagés au Mali dans le cadre de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA).

Déployés sur le territoire malien depuis plus de deux ans pour certains, un an pour d’autres et six mois pour quelques-uns, ces soldats ont été décorés dans l’ordre national et dans les deux grades de l’ordre du mérite et la médaille militaire.

« C’est un chef heureux et fier qui se tient aujourd’hui devant vous, à l’occasion de cette cérémonie de décoration de 852 valeureux soldats ivoiriens, récemment engagés au Mali dans le cadre de la MINUSMA. Bravo pour avoir exporté la vision des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) à Tombouctou, Mopti, Kidal, Gao et Bamako. Bravo pour avoir érigé le soldat ivoirien en label, reconnu à l’ONU, et apprécié des Etats-Majors de Force », a déclaré le chef d’état-major général des armées, Lassina Doumbia.

Le chef d’état-major a salué les militaires de la 8ème National Support Element (NSE) pour la dignité et le sens de l’honneur dont ils ont fait preuve pendant toute la durée de leur détention. Grâce au leadership du Président de la République, Chef Suprême des Armées, cette situation a connu un dénouement heureux. « Les 49 soldats détenus depuis six mois ont regagné définitivement la mère patrie », s’est-il réjoui.

Le Général de Corps d’Armée a félicité les autres soldats pour ’’avoir continué de servir avec une qualité égale, empreinte presque de stoïcisme, continuant de payer le prix du sang sur une terre où leurs frères d’armes étaient injustement détenus pour des raisons autres qu’une infraction à une disposition quelconque’’.

Lassina Doumbia a rassuré tous les soldats, que la République ne saurait les abandonner. Elle mettra toujours, tout en œuvre, pour leur garantir protection et sécurité.

Le Porte-parole des soldats, le colonel Kouassi Bi Eustache, a remercié toute la nation ivoirienne pour l’élan de solidarité tissé autour de leurs familles durant leur absence. « Nous voyons en ces décorations, le témoignage de la reconnaissance de la nation à ses soldats et les percevons désormais comme une exigence d’excellence », a-t-il souligné.

Notons que les 49 soldats de la 8ème NSE ont été décorés dans l’ordre national. Le plus gros contingent de récipiendaires dans les deux grades de l’ordre du mérite et la médaille militaire.  

KM

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La 7è édition du Chan a livré, mardi, son tableau des quarts de finale qui débuteront, vendredi 27 janvier avec des matchs explosifs en perspectives dont un certain Algérie-Côte d’Ivoire.

En ouverture de ces quarts, les Fennecs de l’Algérie croiseront le fer avec des Eléphants de Côte d’Ivoire qui montent en puissance au fil de la compétition. Devant son public à Baraki, l’Algérie part avec la faveur des pronostics. Mais un match Algérie-Côte d’Ivoire n’est jamais gagné d’avance.

Tout comme le deuxième quart de finale de la journée de vendredi à Annaba, Mauritanie-Sénégal ne manquera pas de piment.

 Dernier pays qualifié pour ce deuxième tour, le Mena du Niger a créé, mardi soir, la sensation en sortant le Cameroun (1-0) pour s’offrir l’unique ticket qualificatif du groupe E, réduit à trois.

En quart de finale, le Niger affrontera, samedi, le Ghana, en nocturne, à Oran. Auparavant, à Constantine, les deux grosses surprises du tournoi que sont le Madagascar et le Mozambique se livreront à un duel épique pour une place dans le dernier carré.

Le tableau des quarts de finale

27 janvier : Algérie-Côte d'Ivoire, 16h à Baraki / Sénégal-Mauritanie, 19h à Annaba

28 janvier : Madagascar-Mozambique, 16h à Constantine / Niger-Ghana, 19h à Oran

Nb : les horaires sont en GMT
 

Top News Africa

 

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La France a procédé, mardi 24 Janvier 2023, à une nouvelle opération de retour sur le territoire national d’enfants français et de mères qui se trouvaient dans les camps djihadistes du nord-est de la Syrie, ont annoncé le ministère des Affaires étrangères et le Parquet national anti-terroriste (PNAT).

Cette opération a permis précisément le retour de 32 enfants et de 15 femmes, ont précisé les mêmes sources dans des communiqués.

Les mineurs ont été remis aux services chargés de l’aide à l’enfance et feront l’objet d’un suivi médico-social, alors que les femmes ont été remises aux autorités judiciaires compétentes, note la diplomatie française.

Les 15 femmes sont âgées de 19 à 56 ans, précise le PNAT de son côté, ajoutant que 7 parmi elles font l’objet d’un mandat d’arrêt et seront présentées à un magistrat instructeur dans la journée.

Les autres huit femmes ont été placées en garde-à-vue en exécution d’un mandat de recherche.

Il s’agit de la troisième opération de rapatriement d’ampleur après celle du 5 juillet 2022 quand la France a rapatrié 16 mères et 35 mineurs et celle d’octobre qui avait permis le retour de 15 femmes et 40 enfants.

hn

 
 

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Une hausse inquiétante du nombre d’infections au paludisme continue d’être observée au sud de la Zambie, en raison de la présence de nombreux cours d’eau infectés, a indiqué lundi un responsable régional.

«Le paludisme continue de tuer en Zambie, alors même que la maladie peut être traitée en cas de diagnostic rapide», a déclaré le directeur de la santé du district de Zimba (sud), Chimuka Hankombo, lors d’une rencontre sur les efforts du gouvernement pour faire face à ce fléau.

Signalant que la région de Chiidi est particulièrement affectée par cette épidémie, il a noté que la lutte contre le paludisme ne peut pas atteindre ses objectifs si les citoyens continuent d’utiliser les méthodes curatives et préventives traditionnelles.

À cet égard, M. Hankombo a souligné que le ministère de la Santé s’est engagé à éliminer la maladie d’ici 2030 en pulvérisant des insecticides dans les zones endémiques, en fournissant des moustiquaires imprégnées d’insecticides et en augmentant le dépistage et le traitement du paludisme dans les points chauds.

De même, le responsable a exhorté les femmes enceintes à se rendre aux établissement communautaires de santé afin d’obtenir l’aide et les conseils utiles pour se protéger contre cette maladie mortelle.

Il a, par ailleurs, rappelé que transmission du paludisme est saisonnière, les cas commençant à augmenter en octobre, culminant en janvier et février et diminuant vers mai.

Selon des chiffres officiels, ce pays d’Afrique australe a enregistré 2,9 millions de cas de paludisme en 2021, contre 7,6 millions de cas en 2020.

En revanche, le directeur de la santé de la province de Lusaka, Consity Mwale, a relevé qu’en dépit de la baisse significative des cas constatée durant les dernières années, quatre personnes meurent chaque jour à cause de cette maladie, soit plus de 1.500 décès par an.

mc

 
 

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