Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le taux de croissance du Sénégal devrait atteindre “un niveau sans précédent de 10% en 2023”, avec le début d’exploitation des ressources pétrolières et gazières du pays, a indiqué, samedi, le président sénéglaais, Macky Sall.

“Cette année, notre déficit budgétaire s’est rétréci. Notre taux de croissance, établi à 4,8 %, devrait atteindre un niveau sans précédent de 10% en 2023, avec le début d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières”, a-t-il dit dans son discours à la nation, à l’occasion du nouvel an.

De 2014 à 2016, d’importantes gisements de pétrole et de gaz ont été découverts au Sénégal, notamment Sangomar situé à 100 km au sud de Dakar, Grand Tortue/ Hamelin (GTA) à la frontière sénégalo-mauritanienne et Yakaar-Teranga au large de Cayar. L’exploitation de ces ressources pétrolières et gazières est attendue en 2023 pour les deux premiers gisements.

Parlant de la mobilisation des ressources, le chef de l’État a affirmé que les recettes intérieures “ont augmenté de 23% au cours de l’année 2022”, grâce à la bonne performance des régies financières, relevant que ces dernières “ont réussi un taux de recouvrement plus que satisfaisant de 90% par rapport à l’objectif fixé”.

“Ces efforts nous ont donné plus d’autonomie budgétaire, en permettant de couvrir 85% des dépenses publiques internes de l’Etat”, a souligné Macky Sall.

Le chef de l’Etat, s’est félicité de la résilience dont a fait preuve l’économie sénégalaise en 2022, malgré l’impact de la pandémie de COVID-19 et les conséquences de la guerre en Ukraine.

“L’année 2022 s’achève comme elle a commencé. L’impact de la pandémie et d’une guerre majeure continue en effet de bouleverser toutes les prévisions et de maintenir l’économie dans sa pire récession depuis la Seconde guerre mondiale”, a-t-il noté, estimant que malgré “cette situation difficile, où nombre de pays sont en stagnation ou récession, notre économie reste résiliente”.

Le président de la République a fait savoir que “le classement de World Economics, qui fait autorité en matière de données statistiques, reconnait en effet le Sénégal comme pays à la croissance la plus régulière sur la décennie 2011-2021”.

Par ailleurs, il a indiqué que les nouveaux aménagements agricoles en cours au Sénégal permettront au pays de faire “encore mieux” dans ce domaine, en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire qui demeure “un objectif de premier plan”.

“Le combat pour la souveraineté alimentaire reste un objectif de premier plan”, a-t-il assuré, précisant qu’en trois ans, le budget de la campagne agricole a doublé, passant de 40 milliards de FCFA en 2019 à plus de 80 milliards en 2022, pour soutenir les producteurs en semences, engrais et matériels agricoles.

“Cette année encore, grâce à l’intensification de nos efforts et une pluviométrie abondante, les récoltes sont satisfaisantes, avec plus de 3,6 millions de tonnes pour les céréales et 1,5 million respectivement pour l’arachide et les produits horticoles”, s’est félicité le président sénégalais.

“Nous ferons encore mieux avec les nouveaux aménagements hydro-agricoles en cours, une meilleure maîtrise de l’eau et le développement progressif des Agropoles, des Domaines agricoles communautaires et des fermes Naatangué et Waar-Wi”, a-t-il assuré.

Il a annoncé, dans le cadre de la modernisation du secteur agricole, “l’acquisition prochaine de plusieurs matériels et équipements, dont des tracteurs, moissonneuses-batteuses, kits d’irrigation, magasins de stockage et chambres froides”.

Concernant la gestion financière du fonds de riposte contre les effets de la pandémie de Covid-19, Macky Sall, a affirmé que l’exploitation du rapport de la Cour des comptes va suivre son cours conformément aux dispositions de la loi.

“Dans le même esprit de bonne gouvernance des affaires publiques, l’exploitation du rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière de la pandémie de Covid-19 suivra son cours conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière”, a-t-il dit.

Des fautes de gestion et autres manquements ont été révélés par un rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière de la pandémie de Covid-19 récemment rendu public.

Le gouvernement, par la voix du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a assuré de son engagement à donner suite aux recommandations des auditeurs, tout en précisant que le montant total des manquements incriminés s’élevait à 6, 6 milliards de francs CFA, correspondant à 0, 7 % des 1000 milliards injectés dans le Programme de résilience économique et sociale (PRESS).

Des dizaines de personnes ont participé vendredi à un rassemblement de protestation contre les manquements notés dans la gestion de ce fonds de riposte contre la pandémie de Covid-19 et réclamé des poursuites judiciaires contre les responsables présumés.

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mardi, 03 janvier 2023 10:21

La Croatie intègre l’espace Schengen

La Croatie a adopté l’euro et intégré l’espace Schengen de libre circulation, deux étapes majeures pour ce pays des Balkans qui a rejoint l’Union européenne il y a près d’une décennie, rapportent des médias.

A minuit (23H00 GMT) samedi, la Croatie a dit adieu à sa monnaie, la kuna, pour devenir le vingtième membre de la zone euro.

Elle devient en même temps le 27e Etat à avoir rejoint l’espace Schengen, une vaste zone au sein de laquelle plus de 400 millions de personnes peuvent voyager librement, sans contrôles aux frontières intérieures.

Les journaux locaux ont salué samedi les deux événements, le quotidien Vecernji List les qualifiant de “couronnement de l’adhésion à l’UE” de la Croatie, où la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est attendue dimanche pour l’occasion.

Ce pays qui est dans l’Union européenne depuis juillet 2013 a proclamé son indépendance de la Yougoslavie en 1991 et le conflit qui a suivi (1991-1995) a fait quelque 20.000 morts.

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Les épidémies de Covid-19, de choléra et de variole du singe sont désormais sous contrôle au Cameroun, a indiqué le ministre camerounais de la Santé publique Manaouda Malachie.

Au 28 décembre 2022, a-t-il affirmé, ces trois maladies n’ont pas connu d’évolution particulière, la tendance étant plutôt à la maîtrise de la situation épidémique sur le terrain.

S’agissant de Covid-19, le ministre camerounais en a fait état de 122.223 cas pour 1.965 décès, soit le même nombre de morts enregistrés au 19 octobre dernier.

En ce qui concerne le choléra, aujourd’hui actif dans quatre régions sur les dix que compte le pays, M. Malachie a indiqué que ladite maladie, qui a réapparu voici deux années, avait fait 276 décès pour 15.085 cas au 27 décembre 2022.

Il a, par ailleurs, annoncé le lancement prochain d’une campagne de vaccination ciblée dans le pays.

Quant à la variole du singe, qui touche quatre régions, elle a jusqu’ici fait trois décès pour 113 cas depuis son apparition en octobre dernier dans le pays, a-t-il ajouté.

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L’Équateur, le Japon, Malte, le Mozambique et la Suisse ont pris leurs fonctions, mardi, en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Les cinq nouveaux membres, qui disposent d’un mandat de deux ans, remplacent l’Inde, l’Irlande, le Kenya, le Mexique et la Norvège dont le mandat est arrivé à terme le 31 décembre 2022.

Le Japon entame son mandat en assurant la présidence tournante du Conseil pour le mois de janvier.

Le Conseil de sécurité est l’organe exécutif des Nations-Unies en charge des questions de paix et de sécurité. Il se compose de cinq membres permanents (Chine, Etats-Unis, Russie, France et Royaume-Uni) et de dix membres non permanents élus pour une période de deux ans par l’Assemblée générale. Celle-ci procède chaque année à l’élection de cinq nouveaux membres non-permanents.

Outre les nouveaux membres élus en juin dernier, la composition de l’organe onusien comprend également en 2023 : l’Albanie, le Brésil, les Émirats arabes unis, le Gabon et le Ghana qui siègent déjà au sein du Conseil depuis le 1er janvier 2022.

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Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a annoncé l’organisation prochaine d’une concertation nationale entre l’opposition et la majorité pour traiter des questions relatives à la transparence électorale lors des élections générales (présidentielles, législatives, locales et sénatoriales) de 2023.

“J’ai entendu l’appel de mes compatriotes, notamment des acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, demandant l’organisation d’une rencontre pour définir ensemble les bases de la préparation des scrutins au lendemain apaisé”, a souligné le président gabonais.

“En tant que garant de la stabilité de notre pays, je peux vous assurer que cette rencontre aura lieu dans les meilleurs délais”, a-t-il précisé.

La date du scrutin présidentiel n’est pas encore connue. Le président gabonais n’est pas encore candidat à sa propre succession.

Tant attendue depuis bientôt deux ans, ladite tribune servira essentiellement de cadre de discussions au sein duquel, les uns et les autres devront s’accorder sur toutes les conditions de l’organisation des prochaines élections, notamment leur format, et la question de la révision des listes électorales.

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Le retrait des rebelles du M23 de Kibumba, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), annoncé le 23 décembre, n’est “pas effectif” dix jours plus tard, a-t-on indiqué lundi de sources locales.

Rébellion tutsi vaincue en 2013, le M23 (“Mouvement du 23 mars”) s’est emparé ces derniers mois d’une large portion du territoire au nord de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu. La position la plus avancée est à Kibumba (20 km de Goma).

Le 23 décembre, les rebelles et leurs chefs militaires avaient rencontré les commandants de la Force régionale de l’EAC (East African Community), en vu de leur retrait du groupement (ensemble des villages) de Kibumba.

Le lendemain, l’armée congolaise avait qualifié de “leurre” cette annonce de désengagement. Depuis, aucun mouvement de retrait effectif n’a été signalé.

“Ici dans le groupement de Kibumba et Buhumba, les M23 sont toujours avec nous”, tout comme les militaires de la Force est-africaine, a déclaré un habitant.

Cet homme a affirmé que les rebelles avaient plutôt abandonné leurs “positions de Kamahoro et +Trois antennes+”, à environ 3 km de Kibumba-centre. Là, la majorité de la population a fui, tandis que d’autres habitants reviennent, avant de repartir, a-t-il expliqué.

De retour lundi soir à Goma, deux agriculteurs qui ont séjourné depuis samedi à Kibumba-centre ont affirmé eux aussi que “les M23 sont encore là”, précisant qu’ils ont même construit un centre pour leurs soins médicaux. Un des deux hommes a affirmé avoir eu un bref échange avec les rebelles : “Ils m’ont demandé pourquoi je partais de Kibumba”.

Boniface Kagumyo, bourgmestre de la commune de Kibumba qui vit actuellement dans un camp de déplacés près de Goma, a déclaré avoir quitté sa juridiction, après un échange avec les commandants de la Force régionale.

“L’EAC nous a dit d’attendre, que peut-être ils (les M23) vont se retirer”, mais jusqu’à présent “les M23 sont toujours dans la zone, leur retrait n’a pas été effectif”, a-t-il regretté.

La RDC accusant le Rwanda de soutenir activement le M23 et de combattre à ses côtés, les relations entre les deux voisins sont exécrables.

Des initiatives diplomatiques ont été lancées pour tenter de résoudre cette crise, notamment le déploiement en cours de la Force régionale est-africaine, dirigée par le Kenya.

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Construite sur une superficie d’un hectare, l’usine de transformation de mangue de Sinématiali a été inaugurée le 10 août 2022 par le Premier Ministre Patrick Achi.

Cette unité industrielle, dotée d’une capacité annuelle de broyage de 3 840 tonnes, se présente également comme une source d’emplois et un levier pour le développement de la région du Poro.

L’usine génère 73 emplois directs et 143 indirects. Elle compte, en son sein, 23 employés permanents et 40 employés en saison. La population féminine représente 70% des employés.

L’inauguration de cette usine intègre la vision des autorités ivoiriennes de faire de la transformation structurelle de l’économie l’une des priorités de l’action gouvernementale. Elle répond également au besoin de développer et d’étendre le tissu industriel à l’intérieur du pays.

La construction de l’usine de transformation de mangues de Sinématiali est une véritable bouffée d’oxygène pour les acteurs de la filière mangue de cette région de la Côte d’Ivoire. « La production de mangues est l’une des principales activités agricoles de notre localité. Nous allons vendre sur place et nos revenus vont augmenter », se réjouit Coulibaly Métanhan, productrice de mangues.

L’unité industrielle de Sinématiali contribue hautement à la réduction des pertes post- récolte et la création de la valeur ajoutée, à travers la diversification des sous-produits et les dérivés de la mangue, notamment, la mangue séchée, la confiture de mangue, les chips de mangue, le jus de mangue, etc.

« Cette usine vient régler le problème de conservation de la mangue qui est une spéculation périssable. Ce qui va générer des revenus substantiels aux producteurs et améliorer leur qualité de vie », témoigne Séraphin Gbamélé, fils de la région.

« L’usine de Sinématiali valorise l’une des potentialités agricoles de la région et permet d’opérer la transition d’une économie agricole vers une économie industrielle », assure Charles Konan Koffi, ingénieur agronome.

Les produits conservés seront destinés à l’exportation. Chose qui encourage l’amélioration de la qualité de la production de mangue et accroît les investissements dans le secteur. 

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e mandat de la Cour pénale spéciale (CPS) en Centrafrique, créée il y a huit ans pour juger des accusés de crimes contre l’Humanité dans ce pays en guerre civile, a été renouvelé pour cinq ans par l’Assemblée nationale.

Le projet de loi portant prolongation du mandat de la CPS a été présenté par le ministre de la justice devant les députés mercredi, et a été adopté lors d’un vote par acclamation à l’issue d’un débat dans l’hémicycle.

Cette décision “marque la volonté du peuple centrafricain (…) de continuer à mener à jamais la lutte contre l’impunité”, a déclaré le ministre de la justice, Arnaud Djoubaye Abazene.

Il a également lancé un avertissement à ceux qui sont en train de comploter contre les institutions de la République, de perpétrer des violences et des atrocités sur de paisibles citoyens. Ils doivent savoir que la justice va les rattraper, a-t-il ajouté

La CPS a été créée en 2015 par le gouvernement centrafricain sous le parrainage de l’ONU mais ses premières enquêtes ont seulement été lancées en 2018.

Ce tribunal hybride, composé de magistrats locaux et internationaux, notamment de juges et de procureurs originaires de France, du Togo, et de la République démocratique du Congo (RDC), juge les crimes de guerre et contre l’Humanité commis depuis 2003 dans le pays.

Le premier procès de la CPS s’était ouvert en avril dernier avant un premier verdict rendu en novembre. La cour avait condamné trois membres d’un groupe armé centrafricain à des peines allant de vingt ans de réclusion à la perpétuité pour “crimes contre l’humanité”.

La CPS dispose d’un budget annuel de 12 millions d’euros, principalement fourni par l’ONU, l’UE et les Etats-Unis.

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jeudi, 29 décembre 2022 23:21

RDC: Trois ministres démissionnent

Trois ministres membres du parti de Moïse Katumbi, candidat à la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo, ont démissionné mercredi en “solidarité” avec leur mouvement politique en rupture avec la coalition au pouvoir, a annoncé la présidence congolaise.

Les ministres du Plan, Christian Mwando, du Transport et voies de communication, Chérubin Okende, et la vice-ministre de la Santé, Véronique Kilumba, “quittent le gouvernement”, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Leurs démissions ont eu lieu avant la tenue d’un conseil des ministres convoqué par le président de la République Félix Tshisekedi et auquel avait été convié le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde avec l’ensemble de son gouvernement.

Avant le début de la réunion, “le chef de l’État a reçu en aparté les cinq membres du gouvernement issus de +Ensemble pour la République+ afin de connaître leur position” après l’annonce de la candidature à la présidence de leur leader Katumbi.

MM. Mwando Nsimba et Okende ainsi que Mme Kilumba “ont fait part de leur solidarité avec leur regroupement politique tout en tirant toutes les conséquences politiques”, a détaillé la présidence congolaise.

En RDC, la présidentielle à un seul tour est prévue pour le 20 décembre 2023. Le président Tshisekedi a déjà fait part de son intention de se représenter.

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Au moins sept personnes ont été tuées et 29 autres blessées après qu’une voiture a foncé mardi dans la foule lors d’un carnaval dans l’Etat de Cross River, dans le sud du Nigeria, a indiqué Maikano Hassan, chef du Corps fédéral de sécurité routière dans l’Etat de Cross River.

L’incident s’est produit pendant le carnaval annuel de la capitale de l’Etat, Calabar, lorsque le chauffeur d’une voiture a perdu le contrôle de son véhicule et a percuté la foule des spectateurs, a précisé M. Hassan.

Sept personnes sont décédées sur place, tandis que les blessés ont été emmenés dans un hôpital local pour y être soignés, a-t-il poursuivi, ajoutant que les activités du carnaval pour la journée ont été suspendues après l’incident.

Le gouverneur de l’Etat, Ben Ayade, a exprimé sa tristesse au sujet de l’incident, affirmant avoir ordonné une enquête immédiate sur l’incident et demandé aux agences de sécurité d’appréhender le chauffeur qui est actuellement en fuite.

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