Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, a remis, le 20 décembre 2022 à Abidjan, les clés de deux véhicules d’intervention à la Brigade de la communication publicitaire (BCP), en vue de renforcer sa capacité de déploiement et de mobilité.
 
« Votre capacité de déploiement et de mobilité s’accroît par la remise de ces deux véhicules de patrouille complémentaires. Votre devoir est de veiller à l’amenuisement des infractions aux dispositions de la réglementation en matière de communication publicitaire », a affirmé Amadou Coulibaly. 
 
Cette remise de moyens roulant à la Brigade de la communication publicitaire s’inscrit, a-t-il relevé, dans la continuité des actions qui consacrent la mise en œuvre de dispositions nouvelles pour faire de la réorganisation de tout l’écosystème de la communication publicitaire en Côte d’Ivoire.
 
Le ministre a indiqué que de nouvelles règles et procédures en matière d’affichage publicitaire sont définies. « Les responsabilités de chaque acteur de l’écosystème de l’affichage publicitaire ont été identifiées, désormais, il ne sera donc plus toléré de manquements », a-t-il prévenu. 
 
En effet, avec la réorganisation de 53 axes d’intérêt dans le district autonome d’Abidjan et de Grand-Bassam qui rentrera dans sa phase opérationnelle dès janvier 2023, les activités aussi bien ordinaires (patrouilles de contrôle) que spécifiques (démantèlement ou saisies de dispositifs publicitaires) de la Brigade de la communication Publicitaire connaîtront une hausse importante.
 
Après avoir salué les efforts du gouvernement pour le renforcement des capacités opérationnelles de la Brigade, le chef de la Brigade de la Communication publicitaire, le Lieutenant-colonel Athanase Attoumbré, a indiqué que sa structure est désormais outillée. Elle est, à l’en croire, en mesure d’assurer, en plus de ses activités spécifiques, ses patrouilles quotidiennes restées en souffrance dans le district Autonome d’Abidjan et se projeter également à l’intérieur du pays pour des missions de vérification.
 
km

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mercredi, 21 décembre 2022 16:55

Le président ukrainien attendu à Washington

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu ce mercredi à Washington où il devrait s’adresser au Congrès et rencontrer son homologue américain à la Maison Blanche, rapporte le New York Times qui cite quatre personnes au fait des préparatifs.

La présidente de la Chambre des représentants a adressé un courrier mardi aux législateurs leur demandant d’être présents mercredi soir pour une session “tout particulièrement consacrée à la démocratie”.

Si elle se confirme, cette visite, rapportée en premier lieu par Punchbowl News, intervient alors que les congressmen américains s’apprêtent à voter une nouvelle enveloppe d’aide massive à l’Ukraine en conflit armé avec la Russie.

Selon le New York Times, M. Zelensky devrait rejoindre M. Biden à la Maison Blanche pour une annonce mercredi d’une nouvelle assistance militaire américaine en faveur de l’Ukraine.

ng

 
 

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L’ancien Premier ministre tunisien et vice-président du parti “Ennahdha”, Ali Larayedh, a été arrêté dans le cadre de l’affaire de l’envoi de jihadistes tunisiens vers les zones de conflit en Syrie et Irak.

Selon un communiqué du parti, l’ex-ministre de l’Intérieur puis chef du gouvernement, entre 2011 et début 2014, a été entendu pendant plusieurs heures au pôle judiciaire antiterroriste avant d’être écroué.

L’enquête sur les responsabilités d’anciens dirigeants tunisiens dans le transfert de ces jeunes jihadistes a été ouverte après le coup de force du 25 juillet 2011 du président Kais Saied, qui avait gelé le Parlement et limogé son Premier ministre.

Des partis de gauche ont accusé Ennahdha et ses plus hauts dirigeants comme M. Larayedh, vice-président du parti, d’avoir facilité le départ des jihadistes, ce que le mouvement, dont le chef Rached Ghannouchi fait aussi l’objet de poursuites, dément catégoriquement.

Fin novembre, le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a comparu devant un juge d’instruction antiterroriste, dans le cadre de cette affaire.

Dans cette affaire dite de “l’expédition de jihadistes”, qui a refait surface ces dernières semaines, plusieurs responsables d’Ennahdha et des politiciens proches du mouvement sont poursuivis.

Le parti Ennahdha, pilier des gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis 2011, est soupçonné par ses détracteurs et une partie de la classe politique d’avoir facilité le départ de ces jihadistes vers les zones de conflit, notamment, la Syrie et l’Irak.

Selon une source judiciaire, le dossier de l’affaire de l’envoi des jeunes tunisiens dans les zones de conflit concerne plus de 800 suspects.

hn

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, mardi 20 decembre 2022, une résolution prorogeant d’une année le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Adoptée à l’unanimité des 15 membres du Conseil, la résolution prolonge jusqu’au 20 décembre 2023, le mandat de la Mission, tout en rappelant que la priorité “est accordée à la protection des populations civiles” menacées de violences physiques, une “protection efficace, rapide, dynamique et intégrée” qui doit être assurée par “toutes les mesures nécessaires”.

Selon le texte, la MONUSCO doit prévenir, dissuader et empêcher les groupes armés et les milices locales de se livrer à des violences contre la population et mener des offensives “ciblées et énergiques” en vue de les neutraliser.

La Mission onusienne devra aussi maintenir un déploiement préventif et une présence “mobile, flexible, robuste et efficace”, notamment en organisant des patrouilles actives, “pédestres et motorisées”, en particulier dans les zones à haut risque.

Le Conseil de sécurité a, par ailleurs, réaffirmé son “ferme” attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, en soulignant qu’il faut de toute urgence que les principes de non-ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale soient pleinement respectés.

En vertu de la même résolution, l’organe onusien a supprimé l’obligation de notification prévue par le régime de sanctions applicables en République démocratique du Congo s’agissant de l’envoi d’armes et de matériel militaire.

hn

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La prochaine Coupe du monde verra très grand après une édition resserrée dans le temps et l’espace au Qatar: rendez-vous en 2026 pour un Mondial à l’échelle du continent nord-américain, entre Canada, Etats-Unis et Mexique, avec pour la première fois 48 équipes.

La 22e édition à peine refermée dimanche, la 23e se profile déjà dans trois ans et demi en Amérique du Nord et elle accueillera près d’un quart des 211 nations affiliées à la Fédération internationale (Fifa), au bout de trois décennies de Coupes du monde disputées à 32 sélections.

Après une première édition à 13 en 1930, puis 16 jusqu’en 1978, puis 24 jusqu’en 1994, cette nouvelle inflation concrétise la première grande réforme du président de la Fifa Gianni Infantino, adoptée en 2017 peu après son avènement… Au risque de poser des problèmes inédits en terme de format et de logistique, avec potentiellement un total de plus de 100 matches à programmer, au lieu des 64 rencontres habituelles depuis 1998.

Et de belles promenades en perspective, avec notamment parmi les villes hôtes, Vancouver et Toronto au Canada, Mexico et Guadalajara au Mexique ou encore Miami, Los Angeles, New York, Dallas, Kansas City aux Etats-Unis.

Mais, aux yeux des nations les plus modestes, c’est l’occasion rêvée de pouvoir s’inviter au grand rendez-vous planétaire.

“Pour nous les Africains, cela tombe du ciel”, s’est récemment réjoui l’ancien international nigérian Sunday Oliseh. “J’ai toujours pensé que nous devrions avoir plus de représentants. Plus on peut la jouer, meilleures seront nos chances.”

La nouvelle répartition par confédération fait la part belle à l’Afrique et à l’Asie: 9 billets (contre 5 auparavant) pour les Africains, 8 (contre 4,5) pour les Asiatiques, et un pour l’Océanie (qui ne qualifiait auparavant qu’un barragiste).

Vu le calibre des sélections africaines éliminés aux portes du Mondial-2022 (Egypte, Algérie, Nigeria…), le plateau de 2026 s’annonce particulièrement alléchant.

L’Europe, elle, passe de 13 à 16 tickets, l’Amérique du Sud de 4,5 qualifiés à 6 qualifiés, et l’Amérique du Nord, qui qualifiera les trois pays hôtes du prochain Mondial, aura au total 6 représentants en 2026 (contre 3,5 aujourd’hui). Deux billets additionnels seront attribués via des barrages.

Reste encore à déterminer la question du format: au départ, la Fifa envisageait 16 groupes de trois équipes, deux qualifiés par poule puis des 16e de finale. Ce qui permettait de garder le même nombre de matches pour chaque équipe (7 pour les finalistes), avec un total de 80 rencontres, mais faisait courir le risque d’une entente implicite entre deux équipes lors de leur troisième match de poule.

Vendredi, Gianni Infantino a confirmé vouloir revisiter ce format dans les “prochaines semaines”.

“Ici (au Qatar), les groupes de quatre ont été absolument incroyables jusqu’à la dernière minute de chaque match. Nous devons reconsidérer cela, au moins rediscuter le format, si c’est 16 groupes de trois, ou 12 groupes de quatre”, a-t-il dit.

Si l’option de 12 groupes de quatre est retenue, on atteindrait potentiellement plus de 100 matches.

Le nombre de villes hôtes, lui, va doubler, avec 16 stades en 2026 contre huit enceintes au Qatar, et le casse-tête économique et environnemental de larges distances à parcourir.

Et les revenus vont gonfler en conséquence: la Fifa, qui tire l’immense majorité de ses ressources du Mondial, a annoncé anticiper un budget record de 11 milliards de dollars (10,3 millions d’euros) sur son prochain cycle quadriennal 2023-2026, contre 7,5 milliards de dollars (7,2 milliards d’euros) sur le cycle actuel avec une Coupe du monde à 32 sélections.

Reste à savoir si l’irruption de nations plus modestes pèsera sur le niveau de jeu.

Sunday Oliseh, membre du groupe d’étude technique (TSG) de la Fifa, n’y croit pas, s’appuyant sur l’exemple du Mondial qatari où les suprises ont été nombreuses: “Je ne pense pas que la qualité (de jeu) va en pâtir. C’est tout l’inverse, on a vu l’Arabie saoudite jouer son premier match (2-1 contre l’Argentine) et c’était waouh!”

Le Brésilien Ronaldo, double champion du monde (1994 et 2002), se dit lui aussi “favorable” à cet élargissement.

“Je trouve que ce format, qui donne l’opportunité à d’autres pays de participer à cette grande fête, est honorable”, a fait valoir l’ancien avant-centre. “Cela ne pèsera pas sur le niveau technique des prochaines éditions, cela ne fait qu’augmenter le nombre de convives.”

Mape

 
 

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mardi, 20 décembre 2022 11:59

Sénégal-Japon: coopération bilatérale

Le président sénégalais, Macky Sall et le Premier ministre japonais, Kishida Fumio, ont affirmé lundi 19 decembre 2022 à Tokyo, leur volonté de renforcer la coopération entre le Sénégal et le Japon ”en tant que partenaires stratégiquement importants, qui partagent des valeurs et principes fondamentaux tels que la liberté, la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance’’.

Selon un communiqué conjoint, relayé par l’agence de presse sénégalaise (APS) “les deux dirigeants ont eu un entretien au sommet qui leur a permis d’examiner les voies et moyens de renforcer le partenariat entre le Japon et le Sénégal’’.

Ils “ont confirmé que les deux pays renforceront davantage leur coopération aussi bien bilatérale que multilatérale, en tant que partenaires stratégiquement importants, qui partagent des valeurs et principes fondamentaux tels que la liberté, la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance et qui coopèrent en vue de maintenir et renforcer un ordre international fondé sur ces valeurs et principes”, ajoute la même source.

Macky Sall, qui effectue une visite officielle au Japon du 17 au 20 décembre, et Kishida Fumio ‘’se sont accordés sur la nécessité de faire avancer davantage leur coopération non seulement en matière de développement mais aussi dans des domaines divers, compte tenu des rôles croissants des pays africains au sein de la communauté internationale d’aujourd’hui’’, poursuit le communiqué.

Pour le ‘’renforcement des relations bilatérales’’, dans un contexte marqué par ‘’la volonté résolue du Sénégal de se placer durablement sur une trajectoire d’émergence’’, Macky Sall et Kishida Fumio ‘’ont convenu d’œuvrer au renforcement soutenu de leur coopération, en la diversifiant et en l’amplifiant, notamment dans les domaines du développement, de la promotion des affaires et des échanges humains’’, indique l’APS.

Le chef de l’Etat sénégalais ‘’a hautement apprécié le soutien que le Japon apporte depuis longtemps au Sénégal, en mettant en valeur +l’investissement sur le peuple+, à travers le soutien au Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon (CFPT), le programme de masters et de stages dans le secteur des affaires en faveur des jeunes africains (Initiative ABE) et la formation d’agents administratifs, entre autres’’, selon le communiqué.

A ce propos, souligne le communiqué conjoint, les deux dirigeants ‘’se sont félicités de la signature des échanges de notes relatifs à un nouveau prêt de 10 milliards de yen japonais pour le +Programme de politique de développement du secteur de l’éducation+’’.

Macky Sall ‘’a remercié le Japon pour son soutien au développement du Sénégal, notamment pour la réalisation de la Couverture sanitaire universelle (CSU)’’ tandis que le Premier ministre Kishida ‘’a renouvelé sa haute appréciation pour les efforts déployés par le Sénégal afin de parvenir à la CSU en Afrique’’.

Ils ‘’se sont félicités des progrès significatifs et des perspectives de renforcement de leur coopération dans le domaine des infrastructures, illustrés par le démarrage du +Projet de construction de l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles+, l’achèvement des travaux pour le +Projet de réhabilitation du Môle 3 du Port de Dakar+ et le lancement du +Projet d’élaboration du schéma directeur du port multifonction de Ndayane+’’.

A Tokyo, Macky Sall ‘’a hautement apprécié l’appui conséquent du Japon au renforcement de la sécurité alimentaire du Sénégal, par un soutien au secteur agricole et au secteur de l’aquaculture’’, selon l’APS.

Les deux dirigeants ‘’ont réaffirmé l’importance de la lutte contre la Pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) et de la sécurité maritime’’ et ‘’se sont félicités de la signature des échanges de notes relatifs à une contribution financière non remboursable d’environ 1,5 milliard de yen japonais pour le +Projet de construction d’un laboratoire national d’analyse des produits de la pêche et de l’aquaculture+.

Macky Sall et Kishida Fumio ‘’se sont réjouis du démarrage de l’exploitation du pétrole et du gaz naturel au Sénégal prévu en 2023’’.

Les deux dirigeants ‘’ont convenu de soutenir les activités menées par les entreprises japonaises au Sénégal, notamment concernant l’exploitation des ressources naturelles y compris le pétrole, le gaz naturel et les ressources minières, ainsi que le renforcement de la sécurité alimentaire’’.

Ils ont également ‘’positivement apprécié la poursuite des efforts visant à améliorer l’environnement des affaires entre les deux pays à travers le Comité économique pour la promotion de l’investissement des entreprises japonaises au Sénégal (Comité économique Japon-Sénégal)’’.

A propos de la ‘’coopération sur la scène internationale’’, le président Sall ‘’a positivement apprécié l’annonce faite lors de la TICAD 8 par le Premier ministre Kishida de mobiliser un financement public et privé de 30 milliards de dollars US, au cours des trois prochaines années, pour renforcer le partenariat entre le Japon et l’Afrique’’.

Les deux dirigeants ‘’ont salué l’importante annonce faite par le Japon, d’une contribution financière à hauteur de 1,08 milliard de dollars US au Fonds mondial de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme et pour le renforcement des systèmes de santé en Afrique, ainsi que d’une aide de 300 millions de dollars US pour renforcer la production alimentaire en coordination avec la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de la Banque africaine de développement’’.

Par ailleurs, Macky Sall, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, ‘’a sollicité le soutien du Japon à l’adhésion de l’Union africaine (UA) au G20’’, rapporte le communiqué, soulignant que le Premier ministre Kishida ‘’a exprimé son soutien, compte tenu des rôles croissants des pays africains au sein de la communauté internationale d’aujourd’hui’’.

hn

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Les chefs d’état-major des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont réunis lundi 19 decembre 2022 en Guinée-Bissau, pour discuter des moyens de lutter contre le terrorisme dans la sous-région.

La réponse à la menace terroriste qui s’étend dans la sous-région, frappant notamment le Bénin et le Togo dernièrement, sera au cœur des échanges, comme elle l’a été lors de la réunion des chefs de services de renseignement dimanche.

La mutualisation des forces et le partage des renseignements seront les thématiques centrales des échanges vu que le fléau qui frappe depuis une décennie le Sahel – du Mali au nord du Nigeria – se déplace vers le Sud, comme en témoignent les attaques dans le nord du Bénin et du Togo ces derniers mois.

Les chefs des armées se retrouvent en effet pour examiner la situation, comme l’ont fait ceux des services de renseignement ouest-africains.

Le constat partagé est que les États seuls sont dépassés et qu’une réponse sous-régionale s’impose. Des initiatives collectives sont attendues à l’issue de cette réunion.

hn

 
 

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lundi, 19 décembre 2022 14:37

Maroc- Turquie : Une relation positive

Les relations entre la Turquie et le Maroc ont été marquées, au cours de l’année qui tire à sa fin, par la poursuite de leur dynamique positive dans les différents domaines, tout particulièrement politique et économique.

Ainsi, les deux pays ont œuvré à inscrire dans la durée leurs excellentes relations bilatérales et leurs consultations sur les questions d’ordre régional et international, en capitalisant sur des liens “solides” et “historiques”, à la faveur de liens profondément enracinés et des traditions communes.

Dans une approche gagnant-gagnant, les deux pays ont procédé en 2022 au lancement de plusieurs projets industriels conjoints, visant à renforcer leur partenariat économique et à tirer profit des opportunités offertes par leur accord de libre-échange. Et sur le plan politique, le Maroc et la Turquie ont poursuivi leurs consultations bilatérales de haut niveau.

Ainsi, fidèle à ses positions historiques en faveur de l’intégrité territoriale des Etats et contre tout projet séparatiste, Ankara a réaffirmé, à maintes reprises au cours de 2022, son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume.

Ainsi, en mai dernier, le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, a réitéré, à Marrakech, “la position de principe de la Turquie en faveur de l’intégrité territoriale et la souveraineté des pays, et réaffirmé le soutien de la Turquie à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Maroc frère”.

S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens tenus en marge de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, M. Cavusoglu a souligné la convergence des points de vue des deux pays sur nombre de questions régionales.

De son côté, M. Bourita a, quant à lui, affirmé que le Maroc “apprécie la position de la Turquie sur la question du Sahara”, ajoutant que le Royaume “à son tour, soutient la Turquie dans ses questions fondamentales”.

Pour sa part, l’ambassadeur de Turquie à Rabat a relevé que le différend autour du Sahara marocain est “un conflit purement artificiel”, soulignant dans un entretien à l’hebdomadaire “Maroc Hebdo” que “le problème du Sahara nous fait de la peine car, en Turquie, nous avons un problème similaire, et s’il y a quelqu’un qui comprend bien le sentiment des autorités et du peuple marocains, ça ne peut être que le peuple et les autorités turcs”.

Sur le plan économique, l’année qui tire à sa fin s’est déroulée sous le signe du renforcement de la coopération entre les deux pays, avec l’inauguration, par de grands groupes turcs, de trois unités industrielles couvrant différents secteurs d’activité, tels que les équipements automobiles, le papier tissu et les chaussures.

Il s’agit notamment de l’équipementier automobile “Martur Fompak International” qui a inauguré, en mars dernier, une usine industrielle, à Tanger Automotive City, sur la plateforme industrielle Tanger Med, pour un investissement de plus de 340 millions de dirhams.

Construite sur un terrain de 38.487 m², cette usine, spécialisée dans la production d’équipements intérieurs (couvertures, appui-têtes, accoudoirs, etc.) et de sièges automobiles, permettra la création de 1.150 emplois dans le but de répondre au besoin croissant des constructeurs automobiles implantés au Maroc, principalement Renault.

Dans le même sillage, la société marocaine Shoeleven, spécialisée dans la fabrication de chaussures, a inauguré une nouvelle unité industrielle à Casablanca, en partenariat avec le leader turc de chaussures Flo Group.

Le nouveau projet d’un coût total de 20 millions de dirhams a pour objectif de créer 500 emplois directs et de stimuler la production industrielle pour répondre aux besoins locaux ainsi qu’à l’exportation vers les marchés étrangers, y compris celui de la Turquie.

Début novembre, la société turque eczacibasi Consumer Products, connue pour la commercialisation des marques de papier tissu Selpak et Solo, a inauguré sa première usine marocaine à Casablanca, à travers laquelle elle devient la première et seule entreprise internationale à fabriquer et à commercialiser du papier tissu au Maroc.

Erigée pour un investissement de 25 millions d’euros, cette usine par laquelle le groupe entend renforcer sa présence sur les marchés marocain et africain, peut fabriquer plus de 50 types différents de produits en papier tissu sous les marques Solo et Selpak, notamment des serviettes en papier.

Ainsi, le Maroc et la Turquie ont inauguré une nouvelle étape dans leur relation bilatérale dans la perspective de renforcer leurs liens politiques et hisser leurs échanges économiques, particulièrement dans le sillage de l’entrée en vigueur de la révision de l’accord de libre-échange entre les deux pays.

ng

 
 

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Les ports d’Abidjan et de San Pedro sont deux leviers essentiels qui accompagnent la croissance de l’économie nationale et contribuent au rayonnement du pays. Depuis 2012, d’importants investissements ont été consentis dans le secteur portuaire. L’objectif du gouvernement ivoirien est de faire de la Côte d’Ivoire un hub logistique du sous-continent.

Les ports ivoiriens se positionnent comme des plateformes de premier choix sur la façade atlantique de l’Afrique. L’Etat a entrepris une série d’investissements massifs pour assurer une efficience opérationnelle des infrastructures portuaires ivoiriennes.

Au Port autonome d’Abidjan (PAA), l’inauguration du deuxième Terminal à Conteneurs (TC2), le 02 décembre 2022 s’inscrit dans la continuité des projets majeurs déjà réalisés. Ce nouveau Terminal à Conteneurs est bâti sur une superficie de 37,5 ha pour un investissement global de 596 milliards de FCFA.

« Ce projet présente à la fois un intérêt économique majeur du point de vue de sa contribution à la croissance de l’économie nationale, mais aussi de portée sociale en tant que pourvoyeur de nombreux emplois directs et indirects. », a dit le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné.

Selon le Directeur général du PAA, Hien Yacouba Sié, le deuxième terminal à conteneurs peut traiter annuellement 2,5 millions de conteneurs et employer en permanence environ 450 personnes. Il a rappelé que depuis 2012, ce sont 1 100 milliards de FCFA que le gouvernement a investis dans les activités portuaires.

Le Port autonome d’Abidjan, inauguré en février 1951, a assuré 76% des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’extérieur en 2021. Avec 30 millions de tonnes de marchandises par an, le PAA concentre 50% des unités industrielles les plus importantes de la Côte d’Ivoire et génère environ 55 000 emplois directs et indirects. Il est considéré comme le poumon de l’économie ivoirienne.

Situé à 350 Km de la capitale économique, dans le Sud-Ouest, le port autonome de San Pedro connaît le même dynamisme. En effet, en 2012, la direction générale du port s’est dotée d’un schéma directeur de développement à l’horizon 2035. Il tourne autour de sept projets structurants qui se déroulent en deux phases. La réalisation de ces grands chantiers a pour objectif d’accroître l’offre et la qualité des services portuaires et renforcer la compétitivité de ce port.

Le 14 septembre 2022, le Premier Ministre Patrick Achi, a inauguré le Terminal industriel polyvalent de San Pedro (TIPSP), d’une capacité de 11 millions de tonnes/an.
Ce terminal industriel est doté de deux quais, dont l’un a une longueur de 220 mètres et est fondé à 14 mètres de profondeur dans l’eau et l’autre, long de 270 mètres est fondé à 15 mètres de profondeur.

La réalisation de cet ouvrage a coûté 130 milliards de FCFA. Il va renforcer le positionnement de ce deuxième port et en faire un véritable pôle de développement géostratégique de la Côte d’Ivoire et un moteur de l’intégration régionale. Avec cette nouvelle infrastructure, le port facilitera l’accès des régions sans littoral à des services de transport fiables, à des coûts et dans des délais de transit performants.

Les travaux d’extension prévus permettront d’améliorer de façon significative les performances du Port de San Pedro, premier port d’exportation de cacao dans le monde avec plus d’un million de tonnes par an. Ainsi le trafic passera de 6 à 100 millions de tonnes avec la création de 50 000 nouveaux emplois et la hausse de la contribution aux recettes douanières qui passera de 300 à 1500 milliards de FCFA.

Toutes ces réalisations confirment l’ambition de la Côte d’Ivoire qui se positionne comme le hub majeur de la côte ouest africaine, avec de vastes plateformes portuaires modernes fonctionnelles et compétitives qui soutiennent l’économie nationale.

km

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 Les dirigeants africains et le gouvernement américain ont souligné, en marge du Sommet États-Unis Afrique (13-15 décembre), la nécessité d’accroître les investissements dans le domaine de la nutrition et d’en faire une priorité sur le continent africain.

La Banque africaine de développement, par l’intermédiaire des African Leaders for Nutrition (Dirigeants africains pour la nutrition), le Nutrition CEO Council et la Commission de l’Union africaine, a organisé une discussion de haut niveau le 12 décembre, en marge du Sommet des dirigeants américains et africains.

Les dirigeants africains ont appelé le gouvernement américain et la communauté internationale à donner la priorité à la nutrition dans les cadres et les politiques à l’échelle mondiale, et à augmenter les investissements dans la nutrition en Afrique. Ils ont souligné les possibilités de collaboration entre les États-Unis et les pays africains afin de relever les défis de la nutrition sur le continent.

Le Premier ministre du Lesotho, Ntsokoane Matekane, a réaffirmé que l’Année africaine de la nutrition était l’occasion de mesurer les progrès accomplis et de définir les mesures supplémentaires à mettre en œuvre pour lutter contre la malnutrition infantile.

« Plusieurs engagements régionaux ont été pris dans le cadre de l’Année africaine de la nutrition, qui a récemment abouti à la Déclaration d’Abidjan, adoptée le 8 décembre 2022 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cette déclaration appelle à l’accélération des investissements, de la mise en œuvre et de la coordination pour améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire en Afrique », a-t-il déclaré.

« Avec des ressources ciblées suffisantes et des interventions simples et fondées sur des données probantes, cette crise [de la malnutrition] est non seulement traitable, mais évitable, a déclaré Isobel Coleman, administratrice adjointe de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Rien que l’année dernière, l’USAID a soutenu des programmes de nutrition qui ont permis d’atteindre plus de 25 millions d’enfants grâce à des interventions spécifiques à la nutrition dans 21 pays africains. »

« Grâce au soutien bipartisan du Congrès, le gouvernement américain s’engage à verser 760 millions de dollars pour élargir et intensifier les programmes agricoles qui soutiennent les agriculteurs et les communautés dans le monde entier secoués par la hausse des prix des denrées alimentaires, du carburant et des engrais », a-t-elle poursuivi. « Alors que le Covid-19, les changements climatiques et la guerre de Vladimir Poutine contre le peuple ukrainien continuent de miner les systèmes alimentaires, il nous appartient, à tous, de poursuivre nos efforts pour nourrir le monde », a-t-elle ajouté.

Mme Beth Dunford, vice-présidente chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social qui représentait la Banque africaine de développement, a souligné l’urgence de garantir « des denrées alimentaires abordables, sûres et nutritives pour faire face à la crise de la faim, de la malnutrition et de la famine que connaissent de nombreuses régions du continent africain ». « Des systèmes de santé solides, capables de soutenir les personnes les plus vulnérables à la malnutrition - femmes, adolescents et enfants - sont également essentiels », a-t-elle ajouté.

Ont pris part à l’événement des ambassadeurs et des hauts fonctionnaires de pays africains, de la Commission de l’Union africaine, des organisations non gouvernementales internationales, et notamment des membres du Nutrition CEO Council, ainsi que des représentants d’agences gouvernementales américaines dont l’USAID et le Département d’État. Le ministre de la Santé du Rwanda, Sabin Nsanzimana, et le ministre d’État éthiopien des Finances, Eyob Tekalign, étaient également présents.

La Banque africaine de développement a augmenté ses ressources consacrées à la lutte contre les problèmes liés à la malnutrition en Afrique : au cours des quatre dernières années, elle a réaffecté 2,8 milliards de dollars de son portefeuille d’investissements à des initiatives « intelligentes sur le plan nutritionnel », ce qui signifie que les projets qu’elle finance auront un ou plusieurs objectifs liés à la nutrition, une activité ou une intervention en rapport avec la nutrition, et un indicateur de résultat ou d’impact lié à la nutrition.

Cette réaffectation marque une augmentation significative par rapport à une base de référence de 700 millions de dollars en 2018.

hn

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