Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a présidé samedi 18 décembre 2022, la cérémonie officielle de la célébration du 64ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger, en décorant ce matin à la Place Toumo de Niamey, plusieurs personnalités nigériennes et étrangères dont le Président de Guinée Bissau, SEM Umaro Sissoco Embalo, Président en exercice de la CEDEAO, élevé à la Dignité de Grand Croix de l’Ordre National du Niger.

Cette distinction lui a été décernée par le Président Mohamed Bazoum pour sa contribution au renforcement des relations bilatérales entre le Niger et la Guinée Bissau et pour ses efforts de promotion de l’intégration économique et sociale, de la paix et de la sécurité dans l’espace de la CEDEAO.

Des personnalités nigérianes notamment des gouverneurs, des opérateurs économiques et des anciens diplomates ont également été décorées par le Chef de l’Etat, Grand Maître des Ordres Nationaux, pour leur contribution active au renforcement des relations dans divers domaines entre le Niger et le Nigeria.

Outre les personnes physiques, SEM Mohamed Bazoum a également décoré des institutions qui ont marqué la vie du Niger notamment les Lycées, Collèges, Ecoles dont les Ecoles Normales, Université de Niamey, Hôpitaux, Instituts et Centres de formation professionnelle et technique.

Peu après cette cérémonie le Président Mohamed Bazoum en compagnie de son homologue de Guinée Bissau, s’était rendu à la Représentation de l’ASECNA, au quartier Aéroport, où il a présidé la cérémonie d’inauguration du Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA), un outil d’intégration et de coopération sud-sud, qui couvre une partie des espaces de plusieurs pays dont le Niger, le Burkina Faso et le Mali.

Cette cérémonie a été marquée par le discours du Ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma et celui du Directeur Général de l’ASECNA, M. Mohamed Moussa.

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé, le 17 décembre 2022, à l'inauguration de l'Hôtel communal de Boundiali, un joyau architectural, multifonctionnel, de plus de 780 millions de FCFA. 
 
« Notre cérémonie de ce jour n'est pas simplement l'inauguration de cette maison des citoyens qu'est l'Hôtel communal de Boundiali, mais bien au-delà. Elle est le symbole de la transformation accélérée de Boundiali et de la Bagoué », a dit le Premier Ministre 
 
Pour le Chef du gouvernement, cette transformation de Boundiali et de la Région de la Bagoué est matérialisée par les grands chantiers en cours, notamment le futur Centre Hospitalier Régional (CHR) et tous les projets prévus dans le deuxième Programme Social du Gouvernement (#Psgouv2), pour renforcer les infrastructures scolaires, hydrauliques, routières, sanitaires et la centrale solaire qui va alimenter plus de 30 mille foyers. 
 
Il a surtout insisté sur le projet majeur que constitue l'agropole. « Boundiali a été choisi pour abriter l'un des cinq projets de pôles agro-industriels du Nord. Dans ce cadre, la Région bénéficiera de la réhabilitation de routes rurales, de la construction de barrages pour l'irrigation, de services d'encadrement et de mécanisation pour les agriculteurs, en vue de les former aux nouvelles techniques agro-pastorales, notamment pour les spéculations comme la mangue, l'anacarde, le karité, le riz, le maïs, les cultures maraîchères et dans le domaine de l'aquaculture... », a-t-il révélé. 

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Patrick Achi a salué et félicité le député maire de Boundiali, Mariatou Koné, pour le travail considérable qu'elle abat, non seulement au niveau national, mais également au niveau régional, pour répondre aux attentes fortes des populations. 
 
Dans son intervention, la ministre Mariatou Koné a rendu hommage au Président de la République Alassane Ouattara qui est l'inspirateur de la métamorphose de sa cité et de la Région. Pour elle, le soutien au développement de Boundiali, dans le cadre de la continuité de l'action gouvernementale, n'a pas discontinué depuis les défunts Premiers Ministres Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, jusqu'à Patrick Achi, l'actuel locataire de la Primature. 
 
« Monsieur le Premier Ministre, l'inauguration de l'Hôtel communal de Boundiali est un prétexte pour magnifier le Président Alassane Ouattara et différents chefs d'orchestre pour les actions de développement réalisées dans notre commune, dans notre département et dans la Bagoué », a-t-elle indiqué au Chef du gouvernement ivoirien. 
 
Pour Mariatou Koné, l'érection de cet édifice est le symbole de la volonté d'émergence d'une cité de rêve ; et pour la municipalité, la quête d'offrir le meilleur à ses habitants. 
 
L'infrastructure d'un coût total de 784 550 000 FCFA, comprend un bâtiment administratif, un bloc de collecte indépendant, deux parkings, etc. En outre, l'Hôtel communal est doté de deux salles de cérémonie, dont la salle de mariage, d'une capacité de de 300 à 500 places. Elle porte l'illustre nom de la Première Dame Dominique Ouattara.
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Le Premier Ministre Patrick Achi, lancera officiellement, le lundi 19 décembre 2022 à l'auditorium de la Primature à Abidjan-Plateau, le Guichet Unique de Développement des Entreprises de Côte d’Ivoire (GUDE-PME) afin de favoriser le développement d’un secteur privé dynamique.
 
Intervenant en appui des politiques publiques conduites par l’Etat, les Régions et les Communes, l’action du GUDE-PME) est orientée en priorité vers les entreprenants, les très petites entreprises, les Petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire.
 
Le GUDE-PME est un établissement public, de type particulier, chargé de soutenir la croissance durable, la compétitivité de l’économie et l’emploi.
 
Il vise également à favoriser l’innovation, l’amorçage, le développement et la conquête des marchés extérieurs, en contribuant à l’accompagnement des entreprises, à la facilitation de leur accès au financement et à l’obtention de garanties.
 
Pour rappel, le secteur privé est le premier employeur et le principal contributeur avec 80% aux recettes de l'Etat. Et le gouvernement ivoirien est décidé à en faire l’acteur privilégié de la croissance économique
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Le président américain, Joe Biden, a souligné, mercredi 14 decembre 2022 à Washington, la volonté de son pays de renforcer son engagement envers l’Afrique, tout en annonçant de nouveaux investissements américains dans le continent.

“Ensemble, nous voulons construire un avenir d’opportunités où personne, personne, n’est laissé pour compte,” a-t-il dit lors d’un Forum des affaires organisé dans le cadre du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique.

Le président américain s’est engagé à soutenir les pays africains pour promouvoir les énergies renouvelables ainsi que l’économie numérique.

M. Biden a affirmé que l’objectif est de “stimuler un succès partagé”. “Parce que quand l’Afrique réussit, les États-Unis réussissent”, a-t-il déclaré.

Rappelant que les États-Unis ont livré 231 millions de vaccins à 49 pays africains, il a fait savoir que son pays compte investir 350 millions de dollars pour soutenir le passage des pays africains à l’économie numérique.

Il a également annoncé 800 millions de dollars de nouveaux contrats pour Cisco Systems et l’entreprise Cybastion afin de “protéger les pays africains contre les cybermenaces”.

“Visa s’engage à investir plus d’un milliard de dollars en Afrique au cours des cinq prochaines années pour étendre davantage ses opérations sur le continent, notamment en fournissant des services de paiement mobile à davantage de micro, petites et moyennes entreprises à travers l’Afrique”, a-t-il ajouté.

“General Electric et Standard Bank fourniront ensemble 80 millions de dollars pour améliorer les services de santé et donner accès à des équipements de santé de pointe,” a indiqué le président américain.

Le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique réunit les représentants de près d’une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l’administration américaine et de la Commission de l’Union africaine.

Les participants à cette rencontre de trois jours discutent de plusieurs questions allant de la pandémie du Covid-19 aux changements climatiques, en passant par les répercussions de la guerre en Ukraine, la démocratie, la gouvernance, la sécurité, le commerce, les investissements et le développement des partenariats entre les pays africains et les Etats Unis.

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La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a promis de travailler avec les acteurs politiques et les parties prenantes du Nigeria pour s’assurer que les élections générales de février 2023 soient pacifiques et équitables.

Selon un communiqué de la commission de la CEDEAO, le cadre de prévention des conflits de la CEDEAO est une indication de l’engagement et de la préférence de l’organisation économique ouest-africaine pour l’utilisation du dialogue et de la médiation dans la résolution des conflits électoraux et de la violence dans la région.

Les différends électoraux sont devenus une source majeure de conflit en Afrique de l’Ouest et le favoritisme politique ainsi que les tensions entre communautés provoquent ou aggravent souvent cette violence.

Le Nigeria organisera des élections générales le 25 février 2023 pour élire le président du pays et les membres de son Assemblée nationale.

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vendredi, 16 décembre 2022 14:27

Un siège pour l’Afrique au sein du G20

Le président américain Joe Biden a exprimé, jeudi 15 decembre 2022 à Washington, son soutien à un siège pour l’Afrique au sein du G20, faisant savoir qu’il se rendra bientôt en Afrique.

“Les voix africaines, le leadership africain, l’innovation africaine” sont nécessaires pour relever une multitude de défis mondiaux, a-t-il dit lors du Sommet des dirigeants États Unis-Afrique.

“L’Afrique a sa place à la table de chaque pièce, dans chaque pièce où les défis mondiaux sont discutés et dans chaque institution où des discussions ont lieu”, a affirmé M. Biden, exprimant son soutien à un siège pour l’Afrique à la fois au G20 et au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le président américain a mis l’accent sur la volonté des États-Unis de travailler ensemble avec l’Afrique au lieu de simplement envoyer de l’aide et de l’assistance.

“Au cours des trois prochaines années, et en étroite collaboration avec le Congrès américain, nous prévoyons d’engager 55 milliards de dollars en Afrique pour faire avancer les priorités que nous partageons et pour soutenir l’Agenda 2063,” a-t-il indiqué.

“Ce chiffre représente un engagement global des États-Unis à investir dans les populations africaines, les infrastructures africaines, l’agriculture africaine, le système de santé africain, la sécurité africaine, etc,” a ajouté M. Biden.

Il a aussi indiqué qu’il effectuera une tournée en Afrique, ajoutant que plusieurs responsables américains vont se rendre au continent.

“Je suis impatient de visiter votre continent”, a déclaré Biden devant près de 50 dirigeants participant au Sommet.

Le Sommet des dirigeants USA-Afrique réunit les représentants de près d’une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l’administration américaine et de la Commission de l’Union africaine.

Les participants à ce conclave de trois jours discutent de plusieurs questions allant de la pandémie du Covid-19 aux changements climatiques, en passant par la démocratie, la gouvernance, la sécurité, le commerce, les investissements et le développement des partenariats entre les pays africains et les Etats Unis.

 

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Le Fonds africain de développement a donné son feu vert, mardi à Abidjan, à l’octroi d’un don de 21,51 millions de dollars américains au Tchad, pour mettre en œuvre le Projet d’appui au secteur de l’énergie électrique (PASET).

Le projet est cofinancé par plusieurs dons: 19,6 millions de dollars du Fonds africain de développement, le guichet de prêts à taux préférentiel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), 1,6 million de dollars du Fonds vert pour le climat (FVC) dans le cadre de la Facilité de financement «Desert to Power» G5 Sahel, et 292.000 dollars de l’initiative Power Africa des États-Unis.

La Société nationale tchadienne d’électricité assume un financement à hauteur de 138 602 de dollars, précise un communiqué de la BAD.

Le projet entre dans le cadre de l’initiative «Desert to Power» dont la feuille de route nationale a été validée par le Tchad. Cette initiative couvre 11 pays du Sahel (Burkina Faso, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad) avec un objectif d’accélérer le développement économique dans la région du Sahel à travers le déploiement à grande échelle de technologies solaires, souligne-t-on.

Le projet a pour objectif d’améliorer l’accès à l’électricité et la qualité de l’énergie fournie. Pour répondre à la demande croissante d’électricité (environ 5% par an), il va aider à augmenter la capacité de production d’énergie électrique propre et durable, notamment dans les zones défavorisées du pays, de réduire les coûts de production dans certaines localités et de contribuer à améliorer les performances techniques, financières et commerciales de la Société nationale d’électricité (SNE), l’entreprise publique chargée de la production, du transport et de la distribution de l’électricité au Tchad.

Le projet permettra notamment à la SNE d’acquérir et de poser 45.000 compteurs à prépaiement, pour réduire les pertes d’électricité non techniques, d’aménager et d’équiper des postes moyenne et basse tension et de renforcer certains tronçons du réseau de distribution pour réduire les pertes techniques, améliorer le taux d’accès ainsi que la qualité de service.

Le projet va aussi permettre l’hybridation de trois centres de production d’électricité situés à Bongor (250 km de Ndjamena), à Bol (300 km de Ndjamena) et à Biltine (1 000 km), pour réduire les consommations de carburant et, de facto, les coûts de production.

Il va permettre par ailleurs d’acquérir et d’installer des équipements informatiques pour la gestion à distance de la distribution et interconnecter douze centres secondaires de production d’électricité pour améliorer la qualité de la facturation et du recouvrement ; et de renforcer les capacités de la SNE et des autres acteurs du secteur énergétique (agence de régulation, ministère de l’énergie).

Le projet devrait aussi contribuer à améliorer la compétitivité des entreprises formelles et du secteur informel, réduire le délai de paiement des clients grâce aux compteurs prépayés, améliorer les délais de paiement des fournisseurs de la SNE, augmenter le nombre de ses clients ainsi que ses effectifs, outre accroître l’offre d’énergie dans les centres de production visés.

Le projet cible directement 15.000 nouveaux abonnés qui bénéficieront, grâce aux nouveaux compteurs à prépaiement, d’un meilleur accès à l’électricité et suivi de leur consommation énergétique, mais il profitera à toute la population tchadienne. Par ailleurs, l’amélioration de la qualité de service touchera l’ensemble de la clientèle.

Le Tchad a un objectif ambitieux de porter son taux d’accès à l’électricité de 38% en 2023, contre 6,4 % en 2020.

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À l’initiative du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, les jeunesses des partis politiques (FPI, RHDP, PPA-CI, COJEP, etc) et de la société civile ivoirienne ont signé, le mardi 13 décembre 2022 à Abidjan, une charte et ont engagé leur responsabilité citoyenne pour un climat de paix en Côte d’Ivoire.

Ce document dit ‘’Charte des jeunes pour la responsabilité citoyenne’’ vise à promouvoir les comportements civiques et citoyens à l’égard de la communauté et de la nation en vue de favoriser un climat de paix et de cohésion sociale.

Par ailleurs, la signature de cette charte intervient après un atelier de renforcement des capacités de ces jeunes des partis politiques sur la citoyenneté qui s’est tenu récemment à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.

‘’Merci d’avoir accepté d’adhérer à cette initiative de notre ministère. Vous avez pris une belle initiative pour définir ensemble une charte. Cela dénote de votre volonté d’accompagner l’État et créer un environnement de paix’’, a dit aux jeunes, Anderson Assui , le directeur de cabinet adjoint du ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique.

‘’Nous voulons compter sur vous pour faire le relais auprès de vos jeunesses respectives’’, a-t-il exhorté.

Avant lui, Georgette Kouassi, la directrice du Civisme et de la Citoyenneté, a rappelé que la signature de cette charte s’inscrit dans le prolongement de l’atelier des jeunes leaders des partis politiques qui s’est tenu récemment à Yamoussoukro sur leur responsabilité citoyenne.

‘’Cette charte est le fruit de toutes les opinions et les intelligences. Les jeunes ont pu s’accorder sur la nécessité d’être des promoteurs du civisme’’, s’est félicitée Georgette Kouassi.

De son côté, Lia Ferdinand, le président de la jeunesse du Front Populaire Ivoirien ( FPI), par ailleurs, porte-parole de la jeunesse des partis politiques signataires de ce document, a promis que les organisations de jeunesses vont "accompagner la direction de la Citoyenneté dans sa quête de l’Ivoirien nouveau".

Selon Lia Ferdinand, si la jeunesse veut aujourd’hui que la Côte d’Ivoire change, elle doit s’engager. "Nous sommes là ce matin pour entériner notre décision de Yamoussoukro", a-t-il fait savoir.

La charte des jeunes pour la responsabilité citoyenne, qui vise la promotion des comportements civiques chez les jeunes, contient six articles. 

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a révélé que l’État ivoirien a procédé au recrutement de 4 870 enseignants chercheurs depuis 2011, soit 406 enseignants-chercheurs par an. Cette information a été donnée lors de la 15ème édition du Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI), le jeudi 15 décembre 2022 à Abidjan.

Selon le ministre, le recrutement annuel des 406 *enseignants-chercheurs représente une masse salariale de plus de 4, 3 milliards de FCFA. Il a précisé qu’en 2022, ce sont 651 enseignants-chercheurs qui ont été recrutés contre 606 en 2021.

Évoquant les efforts du gouvernement en termes de décentralisation et de modernisation des universités publiques, le Adama Diawara a rappelé la réhabilitation de toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire, notamment, celles de Cocody, d’Abobo-Adjamé et de Bouaké. Il a également présenté les ouvertures des universités de Man, San Pedro, ainsi que celle de l’Unité virtuelle de Côte d’Ivoire.

Le conférencier a affirmé que son département ministériel a renforcé les capacités d’accueil desdites universités, à travers la construction d’amphithéâtres, de salles de travaux dirigés (TD) et l’équipement des laboratoires. De même, la majorité des résidences universitaires ont été rénovées, quand de nouvelles ont été construites à Korhogo et à Daloa avec 1 200 lits. Des restaurants ont également été construits à Daloa et à San Pedro avec respectivement 600 et 1.500 places.

Par ailleurs, sur le plan social, Adama Diawara est revenu sur l’assistance aux étudiants démunis dont les tickets de restaurant et les logements sont pris en charge par le gouvernement. « Pour mettre fin au phénomène des étudiants squatteurs, 103 étudiants de l’université d’Abobo-Adjamé sur 113 ont été logés à la cité de Williamsville et 20 sur 300 de l’université de Cocody ont été récemment logés dans les cités de Port-Bouët 1 et 2 », a-t-il assuré.

Convaincu qu’en dépit de tous ces efforts, d’énormes défis restent à relever, notamment la faiblesse du rendement interne et externe, le ministre de l’Enseignement supérieur a dégagé des perspectives en vue de de redynamiser le secteur. « Le gouvernement va agir sur deux grands segments : il s’agira de continuer à investir dans les infrastructures et d’engager des réformes du système », a-t-il indiqué.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique a aussi annoncé l’ouverture de l’université de Bondoukou en 2023 et la construction prochaine des universités d’Adiaké, d’Odienné, de Dabou, de Daoukro et d’Abengourou.

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Indifférence générale est la caractéristique dominante de la campagne électorale qui a démarré le 25 novembre dernier pour les élections législatives anticipées du 17 décembre en Tunisie.

En témoignent, des candidats inconnus, des partis politiques exclus et un scrutin de liste contesté. Dans certaines circonscriptions, faute de candidats, il n’y aura pas même d’élections.

Les quelques personnes qui ont réussi à se présenter figureront d’office dans le futur parlement. Enfin et, non des moindres, l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), qui aura à piloter ce rendez-vous, est pointée du doigt par la majorité des composantes de la société civile, pour son inféodation au Président de la république et sa perte de son indépendance.

Manifestement, en l’absence d’une campagne électorale digne de ce nom, ce qui retient plutôt l’attention d’une opinion publique, gagnée par le scepticisme, à une semaine de ce scrutin, ce sont les manifestations anti-pouvoir du samedi dernier.

Des centaines de Tunisiens ont manifesté à Tunis à l’appel du Front de salut national, pour exiger le départ du président Kaïs Saïed et ce, dans un contexte de crise économique, marquée ces derniers mois par des pénuries récurrentes de denrées de base et une forte inflation.

Dans un climat de tiédeur, le scrutin du 17 décembre s’annonce différent de tous ceux qui l’ont précédé.

D’après les observateurs, il doit déboucher sur un nouveau Parlement sans véritables pouvoirs et marquera une nouvelle étape dans le processus de mise en place d’un système ultra-présidentialiste qui actera un mode de gouvernance par la base, tel que conçu et voulu par le président Saïed.

Partant, la campagne électorale a été on n’en peut plus atone, incolore et inodore.

Les quelque 1.055 candidats en course pour les 161 sièges, aux profils très divers avec le système de scrutin uninominal à deux tours, n’ont pas réussi à attirer l’attention, ni par leurs discours, ni par le programme qu’ils proposent et encore moins par leur attitude parfois un peu loufoque.

Hormis les réactions de dépit exprimées par de nombreux citoyens sur leur capacité à apporter quelque chose au pays dans le contexte difficile actuel ou sur leur propension à fournir des réponses à des milliers de jeunes qui végètent dans le chômage, les analystes déplorent surtout, à travers leur passage dans les médias audiovisuels, leur discours complètement déconnecté des réalités et parfois même hilarant.

Les candidats, en majorité apprentis politiciens, sans aucun encadrement, ont provoqué, lors de leur passage à la télévision ou dans les contacts directs qu’ils ont effectué dans les régions, railleries et questionnements.

Pour s’en convaincre, il y a lieu de noter que sur les 1.055 candidats, 190 sont sans activité, 94 sont des chefs d’entreprises, 284 sont issus de l’enseignement, 22 sont des avocats et quatre huissiers notaires.

On est bien loin, constatent certains observateurs, de la prééminence de juristes, de médecins et autres représentants des professions libérales qui constituaient le plus gros du contingent des anciens hémicycles.

Résultat : le discours des nouveaux candidats a autant surpris que déçu. Certains ont plaidé, dans une sorte de cacophonie générale, dans leurs programmes, leur volonté de décriminaliser l’usage des drogues douces, d’autres réclament, à tout va, de l’emploi, des hôpitaux et même la création de nouveaux pôles universitaires.

Sur les réseaux sociaux, certains ont réussi à faire le buzz, par leur comportement on ne peut plus singulier. Tel fut le cas d’un candidat qui a sillonné la Marsa (banlieue nord de Tunis) vêtu de l’habit traditionnel des cavaliers du “Zlass”. Son camouflage n’est pas passé inaperçu, puisque les habitants ont réussi à identifier l’huissier qui, en 2012, avait été derrière la fermeture d’une exposition d’arts plastiques au palais Abdallia, jugée contraire à la morale islamique.

Tel fut également le cas de ce candidat de Béja (nord-ouest) qui a choisi de saluer la foule depuis une limousine à toit ouvrant, à la manière du leader Bourguiba.

En attendant le jour J, organisations et associations ont pointé la mauvaise gestion, par l’ISIE, du processus électoral tant dans la conception du calendrier que dans sa mise en œuvre.

L’ISIE avait décidé de faire cavalier seul et de surveiller elle-même les médias pendant la campagne électorale. Une décision totalement rejetée par la HAICA (autorité de l’audiovisuel) qui a fait part de son intention de déposer une plainte près du Tribunal administratif que par le syndicat des journalistes qui l’avait jugée “hâtive” et “capricieuse” considérant qu’elle s’inscrit dans une série d’erreurs graves commises par l’instance électorale.

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