Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le président américain Joe Biden se rend mardi dans l'Arizona pour célébrer l'investissement massif du groupe taïwanais TSMC dans une usine de semi-conducteurs et montrer que les États-Unis sont sur le point de rompre leur dépendance aux composants fabriqués à l'étranger.

 

TSMC a annoncé mardi que le site qu'il construit dans cet Etat du sud-ouest des Etats-Unis sera plus grand que prévu initialement.

Il y aura deux usines au lieu d'une seule, triplant le montant de son investissement, le faisant passer de 12 milliards à 40 milliards de dollars. La production est censée y démarrer d'ici à 2024 pour la première, d'ici à 2026 pour la deuxième.

Au total, l'entreprise taïwanaise compte créer "10.000 emplois bien rémunérés dans la haute technologie", dont 4.500 directement chez TMSC. Une fois opérationnelles, les deux usines produiront plus de 600.000 plaquettes par an ("wafers" en jargon technique).

Cette "étape majeure" est "le plus grand investissement direct étranger de l'histoire de l'Arizona et c'est l'un des plus importants de l'histoire des États-Unis", a déclaré à la presse Brian Deese, conseiller de la Maison Blanche pour les questions économiques.

Joe Biden prendra la parole sur le site de TSMC, accompagné de personnalités politiques de haut rang et de dirigeants de grandes entreprises, dont le directeur général d'Apple Tim Cook, le fondateur de TSMC Morris Chang et le patron de Micron Sanjay Mehrotra.

Le président démocrate vantera les mérites de son plan pour les semi-conducteurs, le CHIPS Act, qui prévoit près de 53 milliards de dollars pour les subventions et la recherche dans le secteur des puces électroniques.

Ce message est crucial en Arizona, un État longtemps dominé par les républicains mais devenu un champ de bataille où les démocrates regagnent du terrain.

L'annonce initiale, par TSMC, de la construction d'une usine dans l'Arizona, remonte à mai 2020, sous la présidence du républicain Donald Trump.

Réduire la dépendance

La majeure partie de l'approvisionnement des Etats-Unis en semi-conducteurs vient d'entreprises situées dans des pays alliés en Asie mais l'éloignement des producteurs, ainsi que les tensions géopolitiques autour de Taïwan, poussent Washington à réduire sa dépendance.

"Pratiquement toutes les grandes entreprises technologiques, y compris les entreprises automobiles et toutes les entreprises qui utilisent des technologies, craignent que quelque chose ne se passe entre Taïwan et la Chine", note l'analyste Rob Enderle.

"Il y a donc une ruée massive pour déplacer la fabrication hors de ces deux pays", ajoute-t-il.

La construction d'un site de semi-conducteurs prend plusieurs années. Mais une fois que les deux usines de TSMC seront en activité, elles "pourraient répondre à l'ensemble de la demande américaine pour les puces les plus avancées", a estimé Ronnie Chatterji, directeur adjoint du Conseil économique national pour la politique industrielle.

 

"C'est la définition de la résilience de la chaîne d'approvisionnement", a-t-il poursuivi.

M. Deese, l'un des conseillers les plus expérimentés de Joe Biden, a lui déclaré que la Maison Blanche axait son message autour de la renaissance de la stratégie industrielle américaine.

Pendant près de quatre décennies, le gouvernement a joué un rôle de second plan, se contentant de réduire les impôts des grandes entreprises pour attirer leurs investissements, a affirmé M. Deese.

La politique de M. Biden – à la fois avec le CHIPS Act, et une loi sur la réduction de l'inflation – consiste à utiliser de l'argent public pour attirer des investissements privés. L'objectif n'est pas d'exclure "les entreprises privées, mais au contraire, d'encourager les investissements privés à des niveaux historiques", a défendu M. Deese.

Source: France 24

 
 

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La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, a réitéré l’ambition du gouvernement de faire de la Côte d’Ivoire, un pays prospère et rayonnant sur la scène internationale.

Elle s’exprimait à l’occasion de la première édition de la Journée de la Diplomatie Ivoirienne, le vendredi 09 décembre 2022 à Abidjan.

« Le thème de la cérémonie s’insère parfaitement dans la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, qui entend faire de la Côte d’Ivoire, un pays prospère et rayonnant sur la scène internationale », a souligné la ministre Kandia Camara.

Cela passe inéluctablement, selon elle, par la définition d’une politique étrangère hardie et une diplomatie plus conquérante.

Le Président de l’Union des diplomates de carrière de Côte d’Ivoire, Constantin Beugré, s’est dit heureux d’avoir pu organiser la première édition de cet événement tant désiré par l’ensemble des diplomates. Il leur permettra de « s’ouvrir au public, qui n’a toujours pas la bonne connaissance des ressorts de ce corps de métier. » a-t-il ajouté.

Placée sous le thème : « Développement socio-économique de la Côte d’Ivoire et rayonnement sur la scène internationale : quelle contribution de la diplomatie ivoirienne ? », cette activité a pour objectif de faire mieux connaître au public l’implication de la diplomatie ivoirienne dans le processus de développement national et dans le rayonnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.

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Malgré les confinements et la perturbation des voyages liés au Covid-19, 93 % des pays africains ont maintenu ou amélioré leur score par rapport à 2021 ; deux tiers des pays africains ont adopté des politiques de visa plus libérales qu’il y a six ans.

Télécharger le document : https://bit.ly/3BsBHDq

Le rapport de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique 2022 montre que les pays africains ont fait des progrès en matière de politiques de liberté de déplacement, dont la plupart avaient été fortement restreintes par la crise du Covid-19.

Cette publication annuelle, préparée par le Groupe de la Banque africaine de développement en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, en est à sa 7e édition et a été lancée dimanche en marge de la Conférence économique africaine 2022 à Maurice.

Le rapport recense les politiques de visas adoptées par les gouvernements africains en fonction de trois critères principaux : l’exemption de visa pour les citoyens d’autres pays africains, la possibilité d’obtenir un visa à l’arrivée et l’obligation pour les voyageurs d’obtenir un visa avant de se rendre dans d’autres pays africains.

Le rapport de cette année souligne l’impact de la pandémie de Covid-19 au cours des deux dernières années (2020 et 2021), pendant lesquelles la plupart des pays ont restreint les déplacements, tant au niveau national qu’international. Les restrictions sur les voyages internationaux allaient de la fermeture complète des frontières aux quarantaines, en passant par les mesures de dépistage et l’interdiction des visiteurs en provenance de pays jugés « à haut risque ».

Les restrictions nationales comprenaient toute une série de mesures telles que l’interdiction de se déplacer d’une région à l’autre, l’interdiction des déplacements non essentiels, les couvre-feux et des règles limitant les rassemblements.

Le rapport 2022 fait état de nouveaux signes de progrès : 10 pays ont amélioré leur score d’ouverture sur les visas au cours de l’année écoulée, et l’ouverture sur les visas du continent dépasse désormais celle enregistrée au cours de l’année précédant la pandémie de Covid-19 et s’aligne sur le score maximal atteint en 2020.

Des politiques progressistes en matière de visas, permettant d’augmenter le nombre d’entrées sans visa ou de passer à des politiques de visa à l’arrivée, garantiront la poursuite de cette tendance positive. L’utilisation de la technologie et une plus grande adoption des systèmes de visas électroniques contribueront à accélérer la facilité avec laquelle les voyageurs peuvent traverser les frontières.

Faits saillants de l’indice d’ouverture sur les visas en Afrique 2022

Les voyages en Afrique sont devenus plus ouverts aux citoyens africains en 2022, avec moins de restrictions dans l’ensemble. Il y a maintenant une répartition égale entre les voyages sans visa et les voyages pour lesquels un visa peut être obtenu à l’arrivée dans le pays de destination.

  • Trois pays — le Bénin, la Gambie et les Seychelles — offrent une entrée sans visa aux Africains de tous les autres pays. En 2016 et 2017, un seul pays le faisait.
  • 24 pays africains proposent un e-Visa, soit 5 de plus qu’il y a cinq ans.
  • 36 pays ont amélioré ou maintenu leur score d’indice d’ouverture sur les visas depuis 2016.
  • 50 pays ont maintenu ou amélioré leur score d’indice d’ouverture sur les visas par rapport à 2021, généralement après avoir supprimé certaines des restrictions en matière de politique des visas mises en place pendant la pandémie.
  • 48 pays sur 54 — la grande majorité des pays africains — permettent désormais de voyager sans visa aux ressortissants d’au moins un autre pays africain.
  • 42 pays offrent une exemption de visa aux ressortissants d’au moins 5 autres pays africains.

Fait intéressant, les pays à faible revenu représentent une part importante du top 20 du classement des pays ayant une politique de visa libérale en 2022 : 45 % des pays figurant dans le top 20 de l’indice sont classés comme des pays à faible revenu, et 45 % sont figurent parmi la frange inférieure des pays à revenu intermédiaire.

Les E-visas permettent aux voyageurs potentiels de demander un visa depuis le confort de leur domicile ou de leur lieu de travail avant leur voyage, de rationaliser le processus de demande, de réduire le temps passé aux frontières, de fournir un plus grand degré de certitude avant le voyage, de réduire la nécessité de soumettre un passeport pour traitement aux bureaux consulaires, et de rendre le voyage plus sûr et plus sécurisé.

La vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, Monique Nsanzabaganwa, analyse ainsi l’importance du rapport : « Cette édition établit un lien entre la libre circulation et le développement des chaînes de valeur régionales, les investissements, le commerce des services et la ZLECAf. Il est de plus en plus reconnu que la mobilité des personnes est essentielle aux efforts d’intégration de l’Afrique. »

La vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement chargée du développement régional, de l’intégration et de la prestation de services , Marie-Laure Akin-Olugbade, a pour sa part indiqué : « L’indice d’ouverture sur les visas en Afrique assure un suivi de l’ouverture sur les visas en tant que mesure de la liberté de mouvement depuis 2016. L’édition de cette année — la septième — montre que de nombreux pays africains ont considérablement simplifié leur régime de visas au cours de l’année écoulée. »

L’édition 2022 du rapport met en avant les trois pays qui ont le plus progressé dans leur ouverture sur les visas, en l’occurrence le Burundi, Djibouti et l’Éthiopie. L’Éthiopie, en particulier, a gagné plusieurs places dans l’indice pour retrouver sa position parmi les 20 plus performants du continent après avoir supprimé les mesures temporaires instituées en 2021.

Le rapport innove en proposant une analyse de la libre circulation des personnes au niveau des communautés économiques régionales en Afrique. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté d’Afrique de l’Est sont les communautés les plus ouvertes, la CEDEAO accueillant huit des dix premiers pays.

S’exprimant à propos du rapport, le directeur par intérim du Bureau de coordination de l’intégration régionale, Jean-Guy Afrika, a déclaré : « L’indice d’ouverture sur les visas en Afrique a suivi l’évolution des régimes de visas sur le continent africain, d’avant la pandémie à aujourd’hui. Comme le montre le rapport 2022, les pays africains sont en train de démanteler bon nombre des mesures imposées pendant la pandémie. En effet, dans l’ensemble, le continent est revenu à un niveau d’ouverture sur les visas qui n’avait observé pour la dernière fois que juste avant le début de la pandémie. »

Quelques statistiques clés :

  • Pour 27 % des voyages intra-africains*, les citoyens africains n’ont pas besoin de visa, contre 25 % en 2021.
  • Pour 27 % des voyages intra-africains*, les citoyens africains peuvent obtenir un visa à l’arrivée, contre 24 % en 2021.
  • Pour 47 % des voyages intra-africains*, les citoyens africains doivent encore obtenir un visa avant d’entreprendre leur voyage, ce qui représente une amélioration par rapport aux 51 % de 2021.
  • Les voyages intra-africains sont des voyages effectués par des citoyens africains d’un pays africain à un autre.

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, accompagné de la délégation qu’il conduit, a rencontré dans la journée du lundi 12 décembre 2022 à Washington (USA), le Directeur Général de la Société américaine de financement du développement international, en anglais US International Development Finance Corporation (DFC), Scott Nathan. La rencontre a eu lieu en marge du Sommet des leaders Etats-Unis-Afrique.

Au terme de la réunion, le Chef du gouvernement a indiqué « avoir présenté toutes les opportunités » qu’offre la Côte d’Ivoire, ainsi que « la Vision du Président et les secteurs clés dans lesquels les investissements sont attendus ».

Dispositif clé de l’aide au développement de l’administration américaine, la DFC soutient les pays à revenus de la tranche basse et moyenne. Selon Scott Nathan, cette rencontre avec la délégation ivoirienne augure de belles perspectives de collaboration.

« Nous avons parlé des possibilités d’investir dans de nombreux secteurs de l’économie. Nous avons parlé d’infrastructures, de santé, de routes, d’investissement dans les PME et de l’autonomisation des femmes. Une réunion vraiment productive, le Premier Ministre a bien présenté le cas de la Côte d’Ivoire », a-t-il dit.

Directeur Général de DFC depuis février 2022, Scott Nathan est également convaincu du potentiel de l’Afrique. La structure américaine prévoit dans ce sens, consacrer une grande partie de son appui au continent.

« Il y’a tellement d’endroits formidables, où investir sur tout le continent. Je pense que les opportunités sont vastes et nous sommes intéressés par l’expansion de nos activités », a-t-il ajouté.

Créée en décembre 2019, l’agence indépendante du gouvernement américain a déjà investi 9 milliards de dollars en Afrique, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’appui à l’autonomisation des femmes, de l’agriculture, de la santé ou encore du changement climatique.

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La Côte d’Ivoire est dans le top 3 en termes de dépôt de titres au niveau de l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI), a relevé le directeur général de l’Office Ivoirien de la Propriété Intellectuelle (OIPI), Assandé Koffi Paul, le mardi 13 décembre 2022 à Abidjan-Plateau, lors de la conférence de presse hebdomadaire ‘’Tout Savoir sur’’ du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).

« La propriété intellectuelle désigne tout concept de création, d’innovation et d’invention. L’OIPI travaille sur différents axes d’intervention de sorte à positionner la propriété intellectuelle comme un levier déterminant dans la politique visant la transformation structurelle de l’économie », a souligné Assandé Koffi Paul. Et d’ajouter que la Côte d’Ivoire est classée dans le top 3 en termes de dépôt de titres dans l’espace de l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI), constitué de 17 pays.

Ces différents axes sont, selon lui, la structuration des filières et de la valorisation des produits agricoles et artisanaux, la promotion de l’innovation par le transfert de la technologie, permettre aux créateurs de mieux exploiter les titres déjà protégés, etc.

Il a indiqué qu’il existe plusieurs titres de propriétés intellectuelles composés de marques, de brevets, de dessins qui sont délivrés par l’OIPI.

Par ailleurs, Assandé Koffi Paul a fait savoir qu’en 2022, ce sont 15 millions de dépôts de marques, qui ont été faits à travers le monde, contre 1,5 million pour les inventions et les brevets et 1,5 million pour les dessins et modèles industriels.

En Côte d’Ivoire, les marques sont les titres les plus protégés. De 2017 à 2021, ce sont environ 600 marques qui ont été déposées annuellement.
En termes d’innovation, Assandé Koffi Paul a indiqué qu’au niveau mondial, la Côte d’Ivoire est classée au 112è rang sur 131 pays. En Afrique subsaharienne, la Côte d’Ivoire est 12ème sur 26 pays.

Évoquant la question de la contrefaçon, le conférencier a indiqué que l’Etat a pris des mesures vigoureuses visant à lutter contre ce fléau. A l’en croire, les marques déposées permettent d’éviter la contrefaçon.

Il a, pour finir, fait remarquer que tout citoyen peut faire enregistrer sa création à l’OIPI. Il a invité les inventeurs à avoir le réflexe de venir vers l’OIPI, non seulement pour protéger leurs droits mais revaloriser leurs créations. « Une marque protégée permet de mobiliser facilement des finances au niveau des banques », a-t-il dit.

CICG

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La ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, Catherine Colonna, a entamé une visite de travail à Abidjan, ce vendredi 9 décembre 2022. Elle a été reçue par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, à son cabinet.
 
La Cheffe de la diplomatie ivoirienne s’est réjouie de la visite de son homologue de France et s’est félicitée de l’excellence des relations entre les deux États. 
 
La ministre Catherine Colonna, quant à elle, a remercié les autorités ivoiriennes pour l’accueil chaleureux. Elle a salué la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire, notamment dans les domaines de la sécurité et des investissements : « Nous avons des défis communs à relever, main dans la main, nous y arriverons. » a-t-elle ajoutée.  
 
Notons que la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères conduisait une délégation composée de Eva Nguyen Bin, présidente de l’Institut français, de Nadia Fanton, conseillère Afrique au Ministère français des Affaires étrangères, de Christophe Bigot, directeur Afrique et Océan indien au Ministère français des Affaires étrangères, de Jean Christophe Belliard, ambassadeur de la République française en Côte d’Ivoire, de Hadrien Ghomi, Député français, de Christophe Guilhou, directeur du Développement au Ministère français des Affaires étrangères, et de Monsieur Rémy Rioux, directeur général de l’AFD.
 
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Conduisant une mission d'appui en Côte d'Ivoire du 09 au 10 décembre 2022, Edith Cresson, promotrice de l'École de la deuxième Chance (E2C) de France et présidente de la Fondation portant son nom, s'est félicitée du dispositif national ivoirien de l'E2C et s'est engagée à y apporter son appui.
 
C'était, le vendredi 09 décembre 2022 à Abidjan-Plateau, au cours d'une rencontre au cours de laquelle le ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Koffi N'Guessan, a présenté le programme national de l'École de la deuxième Chance (E2C), à l'E2C Lorraine et à la Fondation Edith Cresson.
 
"La Côte d’Ivoire a très bien compris le projet de l'E2C. Toutes les explications du ministre m’ont montré combien ce projet était quelque chose de bien compris par les autorités ivoiriennes. Je voudrais m’en féliciter. Je trouve magnifique la façon dont vous avez compris la nécessité de ces écoles et la façon de les développer. Nous allons continuer, comme nous le faisons excellemment à Lorraine, de vous appuyer et je suis tout à fait prête à m’associer à votre projet", a déclaré Edith Cresson. 
 
Ex-Premier Ministre de France, Edith Cresson a profité de cette occasion pour partager son expérience, surtout les raisons qui l'ont motivée à créer l'E2C de France. Pour elle, laisser pour compte les jeunes qui n’avaient ni diplôme ni travail était une injustice. C'est pourquoi, quand elle était Maire de Châtellerault, elle a commencé son initiative par des groupes de travail pendant l'été : des révisions de programmes scolaires, des initiations à des activités culturelles (théâtre, musique, etc.). 
 
"En étant Commissaire à Bruxelles, j’étais chargée de l’Éducation. J’avais un projet que j’ai fait voter par le Parlement européen pour que les États européens puissent se doter d’une École de la deuxième chance avec un budget qui est voté par le Parlement européen pour faire le prototype dans chacun des pays de l’UE. Ça a été voté. J’ai cherché un maire pour implanter gratuitement le projet. Et le maire de Marseille s'est prêté au jeu. Puis un grand nombre d’écoles s’est créé. C’est comme cela que j’ai mis en place cette initiative", a-t-elle ajouté.
 
Selon elle, l’E2C correspond au besoin de toute une catégorie de la population qui n’a pas la chance de comprendre ce qu’on lui explique à l’école et le rôle des dirigeants politiques est de donner à chacun sa deuxième chance parce que tout le monde est différent. 
 
Le ministre N'Guessan a salué la présence et l'appui d'Édith Cresson et de toute sa délégation: "Ainsi le dispositif de l’E2C que nous venons de vous présenter est le fruit d’une collaboration étroite entre le secteur privé et l’administration publique, afin d’apporter une solution concrète à plusieurs défis auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée. Le modèle E2C en cours d’exécution en Côte d’Ivoire s’est largement inspiré du modèle français. Je voudrais donc saluer le soutien et l’assistance apportée par l’E2C Lorraine aux équipes ivoiriennes, lors des différentes étapes de la mise en œuvre du cadre réglementaire. La présence distinguée de Madame Edith Cresson illustre éloquemment cet appui. Rappelons qu’elle est l’initiatrice de l’E2C en France depuis 1995".
 
Et d'ajouter : "L’École de la Deuxième Chance consiste au déploiement de formations qualifiantes de masse et de courte durée pour résorber l’important stock de près de quatre millions (4 000 000) de jeunes en quête de qualification et d’accompagnement dans un projet d’insertion décente et durable. Nous devons former, par le biais de l’E2C, plus d’un million de jeunes, d’ici à 2030". a-t-il soutenu.
 
Depuis 1995, 46 écoles de la deuxième chance, avec 110 sites de formation, ont vu le jour sous l'impulsion d'Édith Cresson. La mission qu'elle conduit s'inscrit dans ans le cadre de la mise en œuvre de l'École de la deuxième Chance (E2C) en Côte d'Ivoire, à travers le deuxième Programme social du Gouvernement (Psgouv 2022-2024) qui découle de la Vision 2030 du Président Alassane Ouattara dénommée "Une Côte d'Ivoire solidaire".
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L’Africa Finance Corporation (AFC) (www.AfricaFC.org), le principal fournisseur de solutions d'infrastructure sur le continent, annonce une augmentation de ses capitaux propres suite à une injection combinée de 38 millions de dollars américains de la part du gouvernement de la Côte d'Ivoire, par le biais du ministère de l'Économie et des Finances, du gouvernement de Maurice, par le biais du National Pension Fund (NPF) et du National Savings Fund (NSF), et de l'Africa Reinsurance Corporation (AfricaRe).

Cette toute nouvelle injection de capitaux témoigne de la façon dont les gouvernements, les fonds de pension et les assureurs intensifient leurs investissements en Afrique, en ouvrant une réserve de plusieurs milliards de dollars d'actifs de trésorerie, de retraite et d'assurance pour aider à répondre aux besoins du continent en matière d'infrastructures et de développement industriel.

Côte d’Ivoire

La Côte d'Ivoire a bénéficié des investissements de plus de 700 millions d'euros de l'AFC dans des projets transformateurs, notamment le pont Henri Konan Bédié, un pont à péage à six voies de 1,5 km, et 6,6 km de routes d'accès, qui ont amélioré la circulation dans la ville d'Abidjan. La Corporation est également un partenaire financier de la Société ivoirienne de Raffinage (SIR), la raffinerie opérationnelle la plus grande et la plus sophistiquée d'Afrique de l'Ouest, agissant en tant que seul arrangeur principal mandaté d'une facilité de financement par emprunt de 577 millions d'euros dans le cadre du plan de restructuration à long terme réussi de la SIR. D'autres financements de l'AFC sont consacrés à la construction de la centrale hydroélectrique de Singrobo (44 MW), un projet visant à accroître la capacité énergétique globale de la Côte d'Ivoire, à réduire les coûts de production et à faire progresser le mix énergétique renouvelable. L'AFC est également l'un des principaux investisseurs dans la Plate-forme industrielle intégrée (PII) de Côte d'Ivoire, une plate-forme industrielle axée sur l'agroalimentaire, notamment le cacao, le coton et la noix de cajou, en partenariat avec Arise IIP (une société d'investissement de l'AFC) et le gouvernement ivoirien.

« Le niveau significatif d'investissement dans notre pays est la preuve que l'AFC est à la hauteur de sa réputation en tant que l'un des principaux fournisseurs de solutions d'infrastructure sur le continent », a déclaré l'honorable Adama Coulibaly, ministre de l'Économie et des Finances. "Devenir actionnaire est l'une des nombreuses étapes pour renforcer et solidifier la relation entre le gouvernement de la Côte d'Ivoire et l'AFC. Nous sommes heureux d'investir dans l'AFC, car la Corporation a fait ses preuves en tant qu'organisation africaine passionnée par le développement des infrastructures, comme en témoigne le niveau de ses investissements dans notre pays. Nous sommes heureux d'être associés à cette histoire de réussite panafricaine. »

Maurice

La prise de participation du Fonds national de retraite et du Fonds national d'épargne mauriciens s'inscrit dans la volonté de l'AFC d'attirer des capitaux d'investisseurs institutionnels, notamment des fonds de pension, des fonds nationaux de sécurité sociale et des fonds souverains, qui joueront un rôle majeur pour combler le déficit de financement des infrastructures du continent. L'investissement s'appuie sur les liens existants entre l'AFC et Maurice, où ses filiales, l'AFC Equity Investment Limited et l'AFC Capital Partners, sont domiciliées. En 2021, l'AFC Equity Investment Limited détenait plus de 900 millions de dollars US des investissements en actions de la Corporation, tandis que l'AFC Capital Partners est la société de gestion d'actifs de la Corporation, axée sur les investissements dans les infrastructures et les investissements résilients au changement climatique, avec une taille de fonds initiale cible de 500 millions de dollars US.

« En tant que fonds de pension qui cherche à se diversifier en s'éloignant des investissements traditionnels et en recherchant des partenariats pour des investissements à long terme dans les infrastructures en tant que classe d'actifs, l'AFC présente la bonne plateforme pour pouvoir y parvenir. Nous sommes heureux de rejoindre l'actionnariat de la Corporation », a déclaré la direction des fonds mauriciens dans un communiqué.

AfricaRe

AfricaRe, qui est devenue la première institution financière multilatérale à investir dans l'AFC, a revu à la hausse son investissement initial réalisé en 2018. AfricaRe, la plus grande institution panafricaine de réassurance, a été créée par 36 États africains en 1976 pour développer l'industrie de l'assurance et de la réassurance en augmentant la capacité de souscription et de rétention.

Corneille Karkezi, directeur général et chef de la direction du groupe AfricaRe, a déclaré : « Avec ses antécédents, et un retour constant sur notre investissement initial, l'augmentation du capital est la prochaine étape logique pour nous à AfricaRe. »

« Cette augmentation de notre capital social renforce le mandat de l'AFC qui consiste à fournir des solutions africaines aux défis africains, financées par des capitaux africains », a déclaré Samaila Zubairu, président et chef de la direction de l'AFC. « Notre objectif est de faire travailler les actifs africains pour combler le déficit d'infrastructures auquel le continent est confronté. Les prises de participation confirment le rôle de la Corporation en tant que l'un des partenaires au développement les plus importants, en favorisant un impact transformateur sur le continent tout en offrant des rendements concurrentiels. »

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Le ministre d'État, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a présidé la 3ème édition de la foire dénommée « Au carrefour du Terroir » (ACAT), le lundi 12 décembre 2022 à Abidjan-Plateau.
 
Placée cette année sous le thème de "La problématique de l'accès aux équipements", l'ACAT 2022 a pour objectif d'offrir un cadre de promotion des produits locaux, de favoriser les échanges et de créer des opportunités d'affaires entre les opérateurs afin d'accroître le taux de transformation.
 
« Cet événement est en soi une vitrine pour le monde agricole et permet de mettre en lumière la richesse et la diversité d’une communauté agricole plurielle, fière du fruit de ses mains. L’ACAT est, en effet, un autre cadre de valorisation du dur labeur de nos braves paysans », a affirmé Kobenan Kouassi Adjoumani.
 
Il a rappelé que dans la grande Vision du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire, un pays à croissance économique soutenue et forte, la transformation agricole est inscrite au rang de ses priorités.
 
Á cette occasion, il a rendu un hommage particulier aux dynamiques femmes, pour leur bravoure et pour leur engagement au profit du développement de notre agriculture et du rayonnement de notre production locale au-delà même de nos frontières.
 
Le ministre d'État a également invité l’ensemble de la population à la consommation des produits locaux transformés, qui sont des produits de qualité dont la consommation permettra de réduire les coûts des produits concurrentiels sur les marchés.
 
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, qui a révélé que les femmes représentent 70% de la main d’œuvre agricole ivoirienne, a souhaité la décentralisation de la célébration de l’ACAT et qu’on en fasse une célébration nationale.
 
Yolande Kouakou est transformatrice de produits agricoles depuis 2018, notamment du manioc en plusieurs dérivés : le placali déshydraté en poudre et le placali séché à l’ombre (kôgôdé) pour qu’ils soient plus exportables.
 
« Je suis venue à cette foire pour montrer aussi que nous pouvons transformer nos produits locaux et viser l’exportation car nos produits sont prisés à l’extérieur. Je suis venue aussi pour avoir des débouchés, surtout à l’extérieur. Ces produits sont conservables sur deux ans. Un sachet pèse 500 grammes et peut nourrir cinq personnes », a dit Yolande Kouakou.
 
La Société Coopérative Socofé, forte de 72 femmes membres, est spécialisée dans la production, la transformation et la commercialisation des produits maraîchers. Depuis 2014, elle fait de la purée de piment, de tomate, de gombo, d’aubergine.
 
« Aujourd’hui, nous sommes venues exposer notre savoir-faire en matière de vivriers. Nous avons notre propre unité de transformation et nos produits sont vendus dans les supermarchés et supérettes. Et comme nos produits sont des produits du terroir, nous venons pour encourager les Ivoiriens à consommer nos produits locaux transformés. Les femmes membres ont toutes un compte à la COOPEC et ont la possibilité d’avoir des prêts scolaires. La transformation des produits locaux est également une solution aux pertes post-récoltes », a indiqué Sonia Patience, présidente de ladite coopérative.
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La basketteuse américaine Brittney Griner a été libérée par la Russie dans un échange de prisonniers entre Washington et Moscou, a indiqué jeudi 8 decembre 2022 le président Joe Biden.

En échange de Griner, les États-Unis ont libéré le marchand d’armes russe Viktor Bout, selon plusieurs médias.

“Il y a quelques instants, j’ai parlé à Brittney Griner. Elle est en sécurité. Elle est dans un avion. Elle est sur le chemin du retour”, a tweeté Biden.

Griner a été arrêtée en février dernier dans un aéroport de Moscou après que les autorités russes ont déclaré avoir trouvé en possession d’une vapoteuse contenant du liquide à base de cannabis dans ses bagages. Elle a plaidé coupable début juillet, mais a affirmé qu’elle n’avait “aucune intention” d’enfreindre la loi.

La basketteuse a été condamnée à neuf ans de prison.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a indiqué fin juillet que les États-Unis avaient fait une “proposition substantielle” au Kremlin pour obtenir la libération de Griner et de l’ancien Marine Paul Whelan. Il a déclaré que les deux personnes étaient “détenues à tort”.

Griner a été changée contre le trafiquant d’armes russe Viktor Bout, qui purgeait une peine de 25 ans de prison aux États-Unis.

L’accord annoncé jeudi n’inclut pas d’échange pour Whelan, détenu en Russie depuis 2018.

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