Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a prêté serment, jeudi 8 decembre 2022, pour un sixième mandat de sept ans.

La cérémonie d’investiture s’est déroulée à Malabo devant de nombreux invités dont le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, qui représente SM le Roi Mohammed VI.

Ont également été présents, notamment, les présidents du Congo, du Burundi, de Sao Tome-et-Principe, du Zimbabwe et de Centrafrique.

“Je ne suis pas le président d’un groupe tribal ou ethnique ou d’une croyance particulière, j’ai été élu par tout le peuple de Guinée équatoriale (…), je suis et serai toujours le président de tous les Equato-guinéens”, a-t-il lancé, après son serment devant les juges du Tribunal constitutionnel et les parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, au sein desquels son parti a remporté la totalité des sièges lors du scrutin du 20 novembre.

Puis le chef de l’Etat et ses homologues ont assisté au défilé de plus de 5.000 militaires et policiers, selon les chiffres fournis par le ministère de la Défense.

M. Obiang a été réélu avec plus de 90% des suffrages, cette fois contre un candidat du seul parti d’opposition qui ne soit pas interdit et un autre issu d’un mouvement jusqu’alors allié au parti du président.

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Le gouvernement de transition au Burkina Faso a décidé d’octroyer le permis d’exploitation d’une nouvelle mine d’or à la société russe Nordgold, a-t-on indiqué de source officielle à Ouagadougou.

Selon un compte rendu du Conseil des ministres publié jeudi 8 decembre 2022, ce permis d’exploitation prévu pour une durée de quatre ans sur le site de Yimiougou (région du Centre nord) couvrant une superficie de 31,44 km2, permettra une production totale estimée à 2,53 tonnes d’or.

La contribution directe de cette production au budget de l’Etat est estimée à 5,3 milliards de francs CFA (8,1 millions d’euros) et 648 millions de francs CFA (environ 1 million d’euros) au profit du fonds minier de développement local.

Le groupe russe Nordgold, à travers ses deux filiales, la société des mines de Taparko (Somita) et Bissa gold, exploite déjà trois gisements dans le nord du Burkina Faso, en proie à des actes terroristes depuis 2015, perpétrés par des mouvements affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.

En avril, Nordgold avait annoncé l’arrêt pour “raisons de sécurité” de la mine de Taparko.

Au Burkina Faso, avec environ 70 tonnes par an, et 17 mines industrielles, la production d’or est devenue en une douzaine d’années le premier produit d’exportation du pays, devant le coton.

Le Burkina Faso n’exclut pas de réexaminer ses “rapports” avec la Russie, avait déclaré le Premier ministre burkinabè, Appolinaire Kyélem de Tembela.

“Nous essaierons, autant que possible, de diversifier nos relations de partenariat jusqu’à trouver la bonne formule pour les intérêts du Burkina Faso. Mais il ne sera pas question de nous laisser dominer par un partenaire, quel qu’il soit”, avait-il assuré le 19 novembre.

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Au moment où l’Afrique enregistre son plus bas niveau de nouveaux cas de COVID-19 depuis le début de la pandémie, une récente augmentation de quatre semaines souligne l’importance de la vigilance à l’approche des fêtes de fin d’année. Il s’agit de la première augmentation soutenue de ce type en quatre mois.

Cette hausse de cas a été enregistrée jusqu'au 20 novembre, mais le nombre de nouveaux cas a légèrement diminué au cours des deux dernières semaines se terminant le 2 décembre, rompant ainsi la tendance à la hausse. Toutefois, les nouveaux cas signalés fin novembre représentent moins de 10 % des cas enregistrés à la même période en 2021 et 2020. Bien que les décès liés à la pandémie ont augmenté de 14 % au cours de la semaine se terminant le 27 novembre par rapport à la semaine précédente, ils sont restés faibles (53), soit environ 4 % des décès enregistrés au cours de la même période en 2021 et 2020. Le nombre actuel de cas de COVID-19 n'exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible.

« Malgré la récente résurgence, il y a de l’espoir que l’Afrique sera épargnée des difficultés qu’elle a connues ces deux dernières années, lorsque la hausse des cas et des décès avait réduit à néant tout espoir de vie normale et engendré de profondes désolations. Même si les tendances actuelles permettent de maîtriser la pandémie, nous suivons de près l’évolution de la situation. Nous devons rester vigilants, continuer à accroître la couverture vaccinale et être prêts à adopter des mesures de prévention plus strictes, si cela s’avère nécessaire », a indiqué la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Les investissements réalisés ces trois dernières années dans la lutte contre la COVID-19 portent leurs fruits. La Région est mieux outillée pour faire face au virus et ses systèmes d’intervention d’urgence sanitaire ont été renforcés. »

En 2022, la réduction globale de la charge pandémique en Afrique allège la pression sur les ressources nationales de santé publique, ce qui donne l’occasion aux pays de renforcer les services de santé perturbés et de porter plus d’efforts sur d’autres priorités de santé publique telles que la vaccination de routine, la surveillance des maladies et la riposte à d’autres épidémies.

Grâce à une surveillance renforcée, cette année la Région a signalé jusqu’à présent 106 épidémies et situations d’urgence sanitaire liées à des crises humanitaires, soit près de 17 % de plus qu’en 2021 et presque autant qu’en 2019 avant l’apparition de la pandémie de COVID-19. Environ 25 épidémies de maladies évitables par la vaccination ont aussi été signalées en 2022. Selon un décompte de l’OMS, treize épidémies ont été signalées en 2020 et 19 en 2021.

La riposte à la pandémie de COVID-19 en Afrique a aidé les pays à renforcer les principales mesures de riposte aux urgences de santé publique, notamment le diagnostic et le dépistage, les soins intensifs et la lutte anti-infectieuse. Ces améliorations peuvent aider le continent à faire face non seulement à la COVID-19, mais aussi à d’autres épidémies.

Au début de la pandémie, le nombre moyen de lits en unité de soins intensifs était d’environ trois lits pour 100 000 personnes, en deçà de la recommandation de l’OMS qui préconise un minimum de cinq lits pour 100 000 personnes. Avec l’appui de l’OMS et des partenaires, 70 % des pays de la Région se sont conformés aux normes en matière de lits en unité de soins intensifs.

La production d’oxygène médical a également été renforcée. Le continent comptait 2600 concentrateurs d’oxygène en 2019 et en compte désormais 6901. En outre, l’OMS a apporté son appui à neuf pays pour qu’ils puissent créer et entretenir des unités de production d’oxygène, ce qui a accru la production de la Région de 7,9 millions de litres d’oxygène par jour, une quantité suffisante pour traiter chaque jour 1130 patients en situation de soins critiques. S’il est vrai que la prise en charge des patients gravement malades de la COVID-19 s’est améliorée, force est de reconnaître que les pays doivent encore renforcer leurs capacités à faire face à une hausse soudaine des cas déclenchés par un nouveau variant mortel et transmissible.

Une évaluation de l’OMS portant sur plus de 5100 structures de santé dans 18 pays et sur 14 indicateurs de lutte anti-infectieuse (tels que le dépistage de la COVID-19 à l’entrée des établissements, l’isolement des cas suspects et l’utilisation d’équipements de protection individuelle) a révélé une amélioration notable, avec un score de 67 % en novembre 2022, en hausse par rapport aux 54 % de juillet 2020. L’OMS recommande que ces structures obtiennent un score supérieur à 75 % et cela est possible en 2023 si des efforts soutenus sont consentis pour atteindre cet objectif. Une lutte anti-infectieuse solide dans les structures de santé est essentielle pour prévenir la propagation d’une série d’agents pathogènes infectieux tels que Ebola et la COVID-19.

L’Afrique a enregistré des avancées considérables concernant le séquençage génomique. Environ 105 000 séquences ont été produites en 2022, contre 58 610 séquences en 2021.

Le dépistage et le séquençage génomique ont baissé dû au faible nombre de nouveaux cas notifiés ces derniers mois. Dans le cadre de sa démarche qui vise à intégrer la lutte contre la COVID-19 dans les services de santé courants, l’OMS recommande aux pays d’adopter des stratégies de dépistage axées sur la détection des nouveaux cas, en particulier au sein des groupes vulnérables tels que les personnes âgées ou celles qui présentent des comorbidités, afin de réduire la gravité de la maladie, et de détecter les nouveaux cas pour limiter la transmission et de surveiller l’épidémiologie virale et son évolution.

Seuls 26 % des Africains sont entièrement vaccinés contre la COVID-19. Au moment où des pays tels que le Cameroun continuent de mener des campagnes de vaccination de masse, d’autres ont commencé à intégrer la vaccination contre la COVID-19 dans la vaccination de routine et dans les services de soins de santé primaires.

« À l’approche de 2023, il est temps de sortir la COVID-19 du mode d’action d’urgence et de l’intégrer dans les soins de santé courants », a souligné la Dre Moeti. « Nous voyons déjà des pays comme le Ghana et le Nigéria prendre l’initiative à cet égard, et j’encourage d’autres pays à en faire de même. La COVID-19 est là pour durer. »

L'OMS a tenu aujourd'hui une conférence de presse dirigée par la Dre Moeti. Elle était accompagnée de la Dre Jane Ruth Aceng Ocero, Ministre de la santé de l’Ouganda, et du Dr Ahmadou Lamin Samateh, Ministre de la santé de la Gambie.

Étaient aussi présents, pour répondre aux questions, les experts du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique suivants : la Dre Miriam Nanyunja, Conseillère régionale pour la gestion des risques associés aux situations d’urgence, la Dre Dorothy Fosah-Achu, Cheffe de l’équipe Maladies tropicales et maladies à transmission vectorielle, et le Dr Thierno Baldé, Responsable des opérations de réponse à la COVID-19.

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La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, a indiqué que les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre sont une opportunité pour un appel à l’action, en vue d’accroître la sensibilisation.

« La campagne est une opportunité d’un appel à l’action pour accroître la sensibilisation et galvaniser le plaidoyer, les efforts et partager les connaissances et les innovations pour mettre fin une fois pour toutes aux violences faites aux femmes et aux filles », a fait savoir la ministre Nassénéba Touré.

Au regard du sombre tableau d’incidences des cas de violences basées sur le genre (VBG) en Côte d’Ivoire, la campagne les 16 jours d’activisme est devenue aujourd’hui, à l’en croire, un évènement mobilisant toutes les parties prenantes et est tout aussi bien l’affaire des institutions publiques nationales.

Selon la ministre, les principaux types de VBG sont entre autres, le viol, l’agression sexuelle, l’agression physique, le mariage forcé, le déni de ressources, d’opportunité et de service, la maltraitance psychologique et émotionnelle. La prise en charge est holistique et constitue la politique de prise en charge des cas de VBG.

Les dispositifs de dénonciation et de prise en charge des VGB sont, notamment, le numéro vert 1308 et la saisine des structures de base (centre sociaux et complexes sociaux éducatifs).

Sur le plan national le thème développé est : « Tous activistes, Tous solidaires pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des filles ».

Pour Nassénéba Touré , cette campagne vise à inviter tout le monde à être un militant dans la prévention de la VBG en prenant publiquement position, en portant la couleur orange, à mobiliser tous les partenaires et parties prenantes pour qu’ils s’engagent dans l’activisme pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles et pour résister au recul des droits des femmes, à accroitre le financement à long terme, durable et flexible de l’États, du secteur privé, des fondations et d’autres donateurs pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles dans toute leur diversité, etc.

Seize jours d’activisme contre la violence basée sur le genre est une campagne annuelle qui commence le 25 novembre et se poursuit jusqu’au 10 décembre.

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Par Charleine Mbuyi Lusamba, responsable de projet & Hoda Tarek, experte en genre et développement

Le 21 octobre 2022, la Banque africaine de développement et le secrétariat de l’Union du fleuve Mano ont procédé au lancement du Projet de création d’écosystèmes commerciaux inclusifs pour la stabilisation et la transformation de l’Union du fleuve Mano (BI-BEST), à Freetown, en Sierra Leone.

Lors du lancement du projet, d’une valeur de 4,25 millions de dollars, la ministre sierra-léonaise chargée du Genre et de l’Enfance, Manty Tarawalli, a salué la Banque africaine de développement pour ce qu’elle a appelé une initiative « bien pensée », qui encourage l’autonomisation économique des femmes.

Elle a indiqué que ce projet permettrait d’autonomiser les femmes commerçantes transfrontalières et de favoriser le développement économique et l’intégration régionale au sein de l’Union du fleuve Mano.

La ministre Tarawalli a fait remarquer que le projet arrivait à point nommé, puisqu’il soutiendra le Libéria et la Sierra Leone dans leurs efforts pour atténuer l’impact sur leurs populations des défis économiques mondiaux actuels.

Isata Kamara, vice-ministre du Commerce et de l’Industrie de la Sierra Leone et un représentant du ministère du Genre et de la Protection sociale du Libéria assistaient à l’événement. Parmi les autres participants, figuraient des représentants des partenaires au développement, des unités conjointes de sécurité frontalière, du Réseau des femmes du fleuve Mano pour la paix et des commerçantes transfrontalières.

Le projet BI-BEST devrait avoir un impact positif sur près de 1 500 commerçantes aux deux postes-frontières de Koindu-Foya au Libéria et de Jendema-Bo Waterside en Sierra Leone. Le projet, qui va se dérouler jusqu’en 2025, offrira aux commerçantes transfrontalières un renforcement des capacités prenant en compte la dimension de genre, un accès au financement et une assistance pour se connecter à des marchés plus rentables. Selon les prévisions, au moins 1 200 commerçantes devraient bénéficier de nouvelles ou de meilleures opportunités à même d’accroître leurs revenus et d’améliorer la qualité de leurs emplois.

Le projet renforcera également la capacité institutionnelle du secrétariat de l’Union du fleuve Mano et des organisations de soutien aux entreprises, afin de donner davantage de moyens aux commerçantes pour promouvoir des économies résilientes et des communautés pacifiques.

Le secrétaire général de l’Union du fleuve Mano, l’ambassadrice Medina Wesseh, et la cheffe de bureau pays pour la Sierra Leone de la Banque africaine de développement, Halima Hashi, ont salué le pouvoir fédérateur de la Banque, qui permet d’établir des partenariats solides et de financer des initiatives sur les imbrications entre égalité des genres, renforcement de la résilience et développement de l’entrepreneuriat.

Mme Hashi a insisté sur la nécessité de limiter les retards pendant la phase de mise en œuvre, afin de garantir un maximum d’avantages aux femmes : « Les retards dans les projets entraînent une hausse des coûts et repoussent le moment où le groupe cible peut en bénéficier », a-t-elle souligné.

Le projet BI-BEST est géré par la Division du genre et de l’autonomisation des femmes de la Banque africaine de développement.

Cliquez ici (bit.ly/3FaeYNn) pour obtenir de plus amples informations sur le projet.

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mercredi, 07 décembre 2022 23:22

Cristina Kirchner condamnée à 6 ans de prison

La justice argentine a condamné, mardi 6 decembre 2022, la vice-présidente Cristina Kirchner à 6 ans de prison pour “fraude” dans l’adjudication de marchés publics.

La vice-présidente (69 ans), qui est aussi présidente du Sénat, a été également condamnée à une interdiction à vie d’exercer une fonction publique.

Toutefois, Cristina Kirchner ne sera pas emprisonnée avant d’avoir épuisé toutes les voies de recours stipulées dans le code pénal argentin, ce qui pourrait tarder plusieurs années.

C’est la première fois dans l’histoire récente de l’Argentine qu’un ancien chef de l’Etat, qui plus est vice-président en exercice, est condamné par la justice dans une affaire de fraude.

Cristina Kirchner est la principale accusée, aux côtés de 12 autres personnes, dans cette affaire connue sous le nom de “Voirie”. Elle est poursuivie notamment pour constitution d’une “association illicite”, fraude, prévarication et détournement de fonds destinés à des travaux publics.

La justice l’a acquittée pour le chef d’accusation de constitution d’une “association illicite”.

Les autres co-accusés ont écopé de peines allant de 3 à 6 ans de prison.

La sentence a été prononcée par un tribunal fédéral qui siège depuis plus de trois ans, mais le procès a dû être suspendu à cause de la pandémie.

Le procès portait sur des soupçons de corruption et de détournement relatifs à une cinquantaine de marchés publics portant sur la construction de routes dans le sud du pays au moment où Cristina Kirchner était présidente d’Argentine (2007-2015). Le préjudice pour l’Etat a été évalué par le parquet à environ 5 milliards de pesos (quelque 30 millions de dollars au cours actuel).

En août dernier, le procureur avait requis contre la vice-présidente, une peine de 12 ans de prison et une interdiction à vie d’exercer une fonction publique.

Selon le parquet, les mis en cause dans cette affaire, a leur tête la vice-présidente, sont accusés de participation à une gigantesque opération frauduleuse en relation avec des travaux publics de voirie réalisés dans la province de Santa Cruz (sud).

La vice-présidente s’est défendue tout au long du procès contre les accusations qui pesaient contre elle, estimant qu’il s’agit d’une machination politique, montée par le pouvoir judiciaire et l’opposition politique, afin de la faire condamner.

Au dernier jour de son procès la semaine dernière, elle a notamment affirmé qu’elle se sentait face à un “peloton d’exécution” prêt à appuyer sur la gâchette, ajoutant que ses détracteurs la veulent “morte ou emprisonnée”.

La sentence prononcée ce mardi ne sera pas immédiatement applicable. Des recours sont prévus de la part aussi bien de la défense que de l’accusation, et c’est la Cour suprême qui aura le dernier mot pour rendre une sentence définitive.

hn

 
 

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L’opérateur mobile panafricain MTN ayant pour objectif stratégique de "développer des solutions numériques pour faire progresser l'Afrique" a lancé une application de diffusion de sports en direct.

« Nous comptons 285 millions de clients sur 19 marchés et sommes inspirés par notre conviction que chacun mérite d'avoir accès à une vie moderne et connectée. Nous lançons ainsi en permanence de nouveaux services digitaux sur les marchés », explique l’opérateur dans une note transmise à l’agence de presse Top News Africa, mercredi. 

Alors que la plupart des fans de football regardent les matchs à la télévision, de plus en plus de personnes les regardent en direct sur des appareils mobiles. New World TV a signé un accord de diffusion en direct avec le groupe MTN, qui inclut la Côte d'Ivoire et d'autres pays d’Afrique francophone.

 Vikash Barath, directeur des solutions numériques et des nouvelles activités chez MTN Group Digital, a déclaré que "nous sommes heureux de participer au lancement de la plateforme de diffusion en direct MTN sport- la plateforme de diffusion en direct dédiée à nos clients dans plusieurs pays d'Afrique francophone ». 

« Cela vient renforcer le plan d’action stratégique de MTN "Ambition 2025", ayant pour objectif de développer des solutions numériques pour le progrès de l'Afrique », ajoute la note, ajoutant que «donner à nos clients la possibilité de regarder les matchs leur offre cette opportunité de faire partie des spectateurs internationaux de l'événement sportif le plus regardé au monde, profitant ainsi des avantages d’une vie connectée et moderne ».

L'essor des plateformes de diffusion en direct nécessite le soutien des technologies de cloud. Huawei Cloud fournit ainsi à MTN Sport un support technique comprenant des cloud hosts, des moteurs cloud container, une bande passante de réseau public, un CDN et une protection de sécurité. 

Grâce à une architecture système stable et à des capacités d'expansion élastiques, Huawei Cloud peut répondre au déploiement rapide des exigences de la plateforme de diffusion en direct et s'étendre rapidement pour répondre à la forte augmentation du nombre de clients. 

Fort de ses 30 ans d'expérience dans le secteur des TIC et de ses atouts en matière de fiabilité, de performance, de concurrence et de sécurité, Huawei Cloud a su gagner la confiance de ses partenaires dans divers secteurs.

 En 2022, Huawei Cloud a été répertorié dans le Magic Quadrant de Gartner pour ses services d'infrastructure et de plateforme cloud au niveau mondial. 

Huawei Cloud est une entreprise tournée vers l’avenir, et continuera d’accélérer l’innovation et d’aider MTN à atteindre ses objectifs grâce à des technologies toujours plus innovantes.

Source: Top News Africa

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À l’ouverture de la 23ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le lundi 05 décembre 2022 à Sofitel Abidjan hôtel ivoire, le Président de la République, Alassane Ouattara, a une fois de plus rappelé la nécessité de la préservation de la paix et de la stabilité dans l’espace UEMOA.

« Je voudrais saisir l’occasion de ce sommet pour une fois de plus appeler à la nécessité de la préservation de la paix et de la stabilité dans notre Union », a exhorté Alassane Ouattara, également Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’UEMOA.

Sur le plan sécuritaire, le Chef de l’État ivoirien a déploré que malgré les efforts des huit pays respectifs de l’UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), la situation demeure préoccupante et contraigne les États à accroître les investissements dans le domaine de la défense et de la sécurité. Ces Efforts doivent toucher la santé et l’éducation.

« Les attaques terroristes perpétrées contre les populations se multiplient et continuent d’endeuiller nos populations. Je voudrais présenter nos condoléances aux familles éplorées et exprimer la solidarité à l’endroit de toutes les victimes du terrorisme dans le monde », a dit le Président ivoirien.

S’agissant du processus d’intégration de l’Union, a-t-il poursuivi, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la mise en œuvre des réformes communautaires.

« C’est le lieu de féliciter chacun des Chefs d’État et de saluer la contribution efficace des responsables des organes de l’Union dans la mise en œuvre des réformes communautaires et l’approfondissement du processus d’intégration de notre espace », a-t-il dit.

Selon Alassane Ouattara, les États de l’UEMOA sont confrontés aux conséquences de la guerre en Ukraine qui se traduisent par des difficultés d’approvisionnement et la flambée des prix des denrées alimentaires et énergétiques. Cependant, il a fait savoir que les mesures courageuses prises par les gouvernements ont permis d’atténuer les effets néfastes de cette crise dans l’Union.

Sur le plan économique, s’est-il félicité, les économies sont demeurées résilientes, malgré le taux d’inflation passé de 3,6% en 2021 à 7,5% en 2022. Mais, l’on note plus de 10% en Europe, plus de 20% dans plusieurs pays africains, a-t-il comparé.

Avant d’annoncer que les perspectives économiques pour 2023 au niveau de la sous-région sont favorables avec un taux de croissance de 7,3% envisagé.  

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Les autorités russes ont signifié, lundi 5 decembre 2022, leur rejet du plafonnement des prix du pétrole russe, adopté par l’Union Européenne (UE), les pays du G7 et l’Australie, promettant une “réponse” à cette mesure.

“Une chose est sûre, nous ne reconnaitrons aucun plafond de prix”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes à Moscou, qualifiant cette mesure de “pas vers la déstabilisation des marchés mondiaux de l’énergie”.

Interrogé sur une éventuelle réponse de la part de Moscou au plafonnement des prix du pétrole, le responsable a relevé qu’une décision à ce sujet est “en cours de préparation”.

Les propos de Peskov viennent en écho aux déclarations de plusieurs responsables russes qui avaient assuré, la semaine dernière, que Moscou ne fournira pas de pétrole aux pays dans des conditions de plafonnement des prix, même si cela était plus rentable.

“Nous travaillerons selon les prix du marché”, avait affirmé, mardi dernier, le vice-premier ministre russe en charge de l’Énergie, Alexandre Novak.

“Moscou n’envisage pas d’assouplir sa position sur la question”, avait-t-il dit, notant que les livraisons seraient interrompues même si le plafonnement des prix rendait les exportations plus rentables.

Le plafonnement des prix du pétrole russe vise à restreindre les revenus de la Russie tout en s’assurant qu’elle continue à alimenter le marché mondial.

Le mécanisme prévoit que seul le pétrole vendu à un prix égal ou inférieur à 60 dollars le baril pourra continuer à être livré, et qu’au-delà, il sera interdit pour les entreprises basées dans les pays de l’UE, du G7 et en Australie de fournir les services permettant le transport maritime du brut.

L’activation d’un plafonnement coïncide avec l’entrée en vigueur d’un embargo de l’UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime, plusieurs mois après une mesure similaire décidée par les États-Unis et le Canada.

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres s’est félicité, lundi 5 decembre 2022, de la signature d’un accord-cadre politique entre les parties prenantes au Soudan pour mettre fin à la crise actuelle dans le pays.

Dans un communiqué publié par son porte-parole, le chef de l’ONU a dit espérer que cet accord “permettra d’ouvrir la voie au retour à une transition menée par les civils dans le pays”.

M. Guterres a appelé toutes les parties prenantes soudanaises à travailler sans délai sur la prochaine étape du processus de transition pour régler les questions en suspens en vue de parvenir à un règlement politique durable et sans exclusive.

Il a, par ailleurs, indiqué que Les Nations Unies, par le biais du mécanisme trilatéral composé de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), de l’Union africaine (UA) et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), restent déterminées à soutenir le processus à venir.

Le Secrétaire général a en outre réaffirmé que les Nations Unies continueront d’appuyer les aspirations du peuple soudanais à la démocratie, à la paix et au développement durable.

Des dirigeants militaires et civils au Soudan ont signé lundi un premier accord visant à mettre fin à la profonde crise politique dans le pays.

hn

 
 

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