Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres s’est félicité, lundi 5 decembre 2022, de la signature d’un accord-cadre politique entre les parties prenantes au Soudan pour mettre fin à la crise actuelle dans le pays.

Dans un communiqué publié par son porte-parole, le chef de l’ONU a dit espérer que cet accord “permettra d’ouvrir la voie au retour à une transition menée par les civils dans le pays”.

M. Guterres a appelé toutes les parties prenantes soudanaises à travailler sans délai sur la prochaine étape du processus de transition pour régler les questions en suspens en vue de parvenir à un règlement politique durable et sans exclusive.

Il a, par ailleurs, indiqué que Les Nations Unies, par le biais du mécanisme trilatéral composé de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), de l’Union africaine (UA) et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), restent déterminées à soutenir le processus à venir.

Le Secrétaire général a en outre réaffirmé que les Nations Unies continueront d’appuyer les aspirations du peuple soudanais à la démocratie, à la paix et au développement durable.

Des dirigeants militaires et civils au Soudan ont signé lundi un premier accord visant à mettre fin à la profonde crise politique dans le pays.

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Le stock de médicaments dans la plupart des pharmacies privées en Tunisie “ne dépasse pas trois jours”, a alerté, lundi 5 decembre 2022, la secrétaire générale du Syndicat tunisien des propriétaires de pharmacies privées, Thouraya Naifer.

Réagissant à la décision de suspension des activités des grossistes des médicaments en Tunisie, Naifer a mis en garde contre les “répercussions désastreuses” de l’arrêt de l’activité sur le citoyen en termes de sécurité et de fourniture de médicaments, en particulier pour les personnes atteintes de maladies chroniques.

Les répercussions de la suspension de l’activité “ouvriront la porte au commerce parallèle des médicaments”, a-t-elle déclaré aux médias.

De son côté, le conseil national de l’ordre des Pharmaciens de Tunisie (CNOPT) a exprimé, sa forte inquiétude quant à l’impact de la suspension des activités des grossistes des médicaments sur le droit des malades à l’accès aux médicaments.

Cité par le média, le CNOPT explique que “l’arrêt de l’activité des pharmaciens grossistes impactera directement le stock des médicaments dans les pharmacies et leur capacité à satisfaire les besoins des malades”.

La Chambre syndicale nationale des pharmaciens grossistes-répartiteurs (CSPGR) avait annoncé, vendredi dernier, la suspension de l’activité de distribution de médicaments sur tout le territoire tunisien, à partir de ce lundi.

Cette décision intervient suite au non renouvellement, par les autorités, de l’attestation d’exonération de la retenue à la source sur les ventes des médicaments au titre de l’année 2022, ce qui a “impacté les charges financières des grossistes-répartiteurs”.

Cet arrêt d’activité se poursuivra jusqu’à ce que des solutions concrètes soient trouvées pour sauver le secteur, assurer la distribution des médicaments dans le pays et garantir le droit des malades à l’accès aux médicaments, précise la Chambre.

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La 3ème édition d’Africa Santé Expo placée sous le thème « Santé, Beauté, Bien-être : des solutions nouvelles adaptées à l’Afrique », a été officiellement ouverte par le ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N’Gou Dimba, le vendredi 02 décembre 2022 à Abidjan Sofitel hôtel ivoire.

Ce grand évènement qui a rassemblé du 1er au 03 décembre, sur un même site les acteurs de la santé que sont les spécialistes de la médecine moderne, de la pharmacie, de la médecine traditionnelle, de la beauté et du bien-être, est une plateforme d’échanges d’expériences et de capitalisation des bonnes pratiques.

Selon la Commissaire générale d’Africa Santé Expo, Dr Linda Bouboutou Kaboré, les participants bénéficient des formations, des informations sur différents aspects du secteur et des opportunités d’investissements liées à l’augmentation des budgets Santé, la réforme hospitalière, la Couverture Maladie universelle (CMU). Ils pourront aussi tisser de nouveaux partenariats.

Pour cette édition, l’Algérie était le pays d’honneur et le Nigéria, le pays invité.

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A l’occasion de la 3ème édition du Forum Économique des Coopératives Agricoles de Côte d’Ivoire (FECOOP-CI), initié par l’Association nationales des Coopératives agricoles de Côte d’Ivoire (ANACACI), le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a salué, le samedi 03 décembre 2022 à Daloa, les actions et l’implication de l’ANACACI dans la politique de modernisation de l’agriculture.

« Je voudrais vous saluer et vous dire merci pour cette grande mobilisation. La modernisation de notre agriculture passe d’abord par cette initiative de l’ANACACI, l’organisatrice de ce forum qui permet de poser les problèmes réels de l’agriculture et de faire des propositions au gouvernement », a indiqué Kobenan Kouassi Adjoumani.

Le ministre de l’Agriculture a fait savoir que ce forum a permis de poser l’un des véritables problèmes de l’agriculture au niveau mondial, à savoir le réchauffement climatique.

Il a par ailleurs indiqué que ce sont les agriculteurs qui font vivre la Côte d’Ivoire. « C’est donc à juste titre que le Président de la République Alassane Ouattara est le véritable défenseur de notre agriculture », a-t-il soutenu.

Au cours de ce Forum, 12 sociétés coopératives et 10 personnalités ont été distinguées à travers un Award des sociétés coopératives et des institutions agricoles. Tout comme une visite des stands a permis aux officiels d’apprécier les différents produits, le matériel et les prestations proposés par la trentaine de structures exposantes qui ont fait confiance à l’ANACACI.

Après les deux premières éditions tenues à Yamoussoukro en 2018 et 2020, l’édition 2022 du FECOOP-CI s’est déroulée à Daloa du 1er au 3 décembre 2022, autour du thème : « Agriculture cause et victime du réchauffement climatique, quelles solutions ? ».  

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Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Koné, a lancé, le vendredi 2 décembre 2022 à Bingerville, la deuxième édition de la caravane d’information et de sensibilisation couplée de Journées Portes Ouvertes dénommées "Opération tiroirs vides" dans six communes du Grand-Abidjan (Bingerville, Cocody, Koumassi, Port-Bouët, Grand-Bassam, et Bonoua).

La caravane vise à renforcer la crédibilité des Services du ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU) dans le district d’Abidjan, à accélérer la délivrance des actes disponibles, à informer et sensibiliser les populations sur l’ACD, les nouvelles réformes, le Permis de Construire et le Contrat sécurisé de bail à usage d’habitation.

Cette deuxième édition, qui se tiendra du 02 au 17 décembre 2022, offrira, une fois de plus, un cadre privilégié d’échanges avec les populations. Elle donnera l’occasion au MCLU de parcourir les communes de Bingerville, Cocody, Koumassi, Port-Bouët, Grand-Bassam, et Bonoua, à l’effet de donner la bonne information aux usagers-clients, de répondre à leurs préoccupations et de renforcer la synergie d’actions entre les acteurs de la chaîne foncière.

Au cours de cette cérémonie, le ministre Bruno Koné a expliqué aux populations, les actions et réformes entreprises par son département ministériel.

Après l’étape de la commune de Bingerville, qui a pris fin ce samedi 03 décembre, le ministre Bruno Koné et son équipe mettront le cap, du 05 au 06 décembre 2022, sur la commune de Cocody.

Une cérémonie de clôture viendra ponctuée cette 2ème édition de la caravane lors de la dernière étape dans la commune de Grand-Bassam.  

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Un atelier pour le renforcement des capacités des hommes de media sur les techniques du journalisme  d’investigation, organisé par le Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption (MPBGLC) et en partenariat avec l’Agence allemande pour la coopération technique (Giz) s’est tenu du jeudi 01 au samedi 03 décembre 2022 à Grand-Bassam suivi de cas pratiques. 

L’objectif de cet atelier était de renforcer les capacités des journalistes aux techniques d’investigation sur la corruption et les flux financiers illicites. Ainsi, pendant 3 jours de formation, ce sont 30 journalistes qui ont été formés.

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« La plateforme des journalistes que nous avons voulu mettre en place obéit à l’application de l’ordonnance 660 du 19 septembre 2013, qui fait obligation aux organisations de la société civile et aux médias de leur rôle de détection, de prévention et de sensibilisation dans la lutte contre la corruption. Les articles 23 et 24 disent clairement que les professionnels de médias ont un rôle très important à jouer dans la prévention, la sensibilisation et la lutte contre la corruption », a déclaré Fousseny Touré, Directeur de communication du ministère.

De plus, il a réitéré toute la gratitude du ministre à l’égard des experts-formateurs dont Jérôme William Bationo, Elie Kaboré, Arnaud Ouédraogo et Anderson Diedri.

A l’issue de cette formation, un concours du journalisme d’investigation sera lancé au mois de juillet 2023 à l’occasion de la journée de la lutte contre la corruption, a fait savoir Monsieur Gnamien Kadjo, Directeur de cabinet Adjoint du Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption.

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Quant à Philippe Wiederspahn, chef de projets à la Giz, s’est dit très heureux de voir les hommes de médias se former sur le journalisme d’investigation, la corruption et les flux financiers. Car, Pour lui, est un fait social et tout le monde doit jouer son rôle, notamment la société civile et les médias y compris les organes étatiques en charge  de la bonne gouvernance.

A noter qu’au cours de cet atelier, les journalistes ont été formés sur différents modules. A savoir l’éthique du travail journalistique, l’investigation ou l’enquête, la sécurité numérique du journalisme, crimes économiques etc… 

Mohamed Compaoré

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a apporté, ce jeudi 1er décembre 2022 à Abidjan, le soutien du gouvernement au développement de l’industrie cinématographique en Côte d’Ivoire. C’était à l’occasion du lancement du tournage, du long métrage intitulé " La Colline parfumée " du cinéaste et réalisateur mauritanien, Abderrahmane Sissako.

« Le développement de l’industrie créative dans le monde, son caractère création d’emplois et le potentiel qu’elle a en Afrique sont les raisons pour lesquelles l’Etat s’est impliqué dans l’évolution de ce secteur, à travers la stratégie Côte d’Ivoire 2030 du Président Alassane Ouattara », a dit Patrick Achi.

Et d’ajouter : « Nous sommes venus marquer notre soutien au réalisateur, mais également à tous les acteurs ivoiriens qui tournent sur ce film, dont actrice principale Nina Mélo, a qui nous avons demandé de donner le meilleur d’elle-même. Un film, au travers duquel elle va être une ambassadrice de la Côte d’Ivoire ».

Le réalisateur explique le choix d’Abidjan non seulement par l’évolution que connaît le cinéma en Afrique de l’Ouest, mais également du fait que : « Abidjan commence à devenir la capitale du cinéma. Le cinéma s’y impose de plus en plus. Donc faire un film ici avec des jeunes ivoiriens est pour moi, en tant que cinéaste africain, ma façon d’apporter ma contribution ».

Le tournage du film "La Colline parfumée", un drame romantique, a débuté à Blokauss dans la commune de Cocody (Côte d’Ivoire) et se poursuivra au Cap-Vert et à Guangzhou en Chine.

En France, Abderrahmane Sissako a remporté sept César, dont celui du meilleur réalisateur, du meilleur film et du meilleur scénario original.

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Le Premier Ministre Patrick Achi a procédé, ce jeudi 1er décembre 2022 à Abidjan-Marcory, à la pose de la première pierre du complexe hôtelier et immobilier "Akwaba". La réalisation de cet ensemble urbain attractif et mixte comprenant un hôtel, des bureaux et des commerces implantés, porte sur un coût global de 60 milliards de FCFA.

Le projet est porté par la Société de Patrimoine et de Gestion Akwaba (SPG Akwaba), une entreprise ivoirienne dirigée par Sinohn Kouadio-Kafana, et PN Holding Group (PNHG), un groupe espagnol présidé par Mikel Ortiz.

« Ce projet est en effet symbolique de cette nation de l’hospitalité à plus d’un titre. Il l’est d’abord par le montant de son investissement qui indique l’ambition qualitative de ses promoteurs. Il l’est ensuite par le rôle que jouera la nouvelle infrastructure dans la croissance de l’offre hôtelière premium, d’affaires et de loisirs de la capitale économique de notre pays », a déclaré Patrick Achi.

Le Chef du gouvernement s’est réjoui de ce projet majeur qui est conduit par une Société anonyme de droit ivoirien. « C’est un projet d’ambition, porté par des nationaux, épousant le dynamisme et l’optimisme du pays dans une adéquation parfaite avec la vision 2030 du Président de la République (…), de faire émerger des champions nationaux dans une douzaine de secteurs stratégiques pour le pays, dont le tourisme », a-t-il relaté.

L’hôtel du complexe Akwaba, dénommé Golden Tulip, appartient à Louvre Hôtels Group. C’est une infrastructure de 16 étages, avec 205 chambres, qui regroupe des commerces et un centre de conférences.

La directrice générale de SPG Akwaba a indiqué que le projet hôtelier Golden Tulip Akwaba, financé par les banques locales, représente un investissement de 30 milliards de FCFA, soit 50% du coût global de réalisation du complexe Akwaba. Il contribuera à la création de 2 000 emplois directs en phase d’exploitation.

Pour Alain Sebah, président de Golden Tulip Afrique, Louvre Hôtels Group a une présence importante dans la région et l’ouverture de son premier hôtel en Côte d’Ivoire est une nouvelle étape dans le renforcement de son leadership en introduisant sa marque principale, Golden Tulip.

Le PDG de PNHG a exprimé la volonté de son groupe d’accompagner le gouvernement dans la production de logements de qualité.

Le site du projet se situe derrière le boulevard Valéry Giscard d’Estaing, route principale reliant l’aéroport d’Abidjan au quartier de Marcory.

Avec près de 4 400 hôtels et 66 000 chambres, l’hôtellerie en Côte d’Ivoire a connu un doublement de ses capacités, de 2015 à 2021.  

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Rejetées par leur famille et leur communauté, de nombreuses femmes porteuses de fistule obstétricale s’isolent. Elles sombrent dans la pauvreté et la dépression et se meurent dans le silence. Face à ce drame, le gouvernement ivoirien a décidé, en 2020, d’introduire la prise en charge de la fistule obstétricale en routine dans le Paquet minimum d’activité (Pma) des hôpitaux. Le pays est également engagé pour l’élimination de cette maladie honteuse d’ici à 2030.

La santé de la mère et de l’enfant est au cœur des priorités gouvernementales. C’est fort de cet engagement que la Côte d’Ivoire s’est engagée pour l’élimination de la fistule obstétricale à l’horizon 2030. La fistule a des conséquences dramatiques aussi bien sur la femme que sur son bébé.

« Il est temps de passer à l’action et d’opérationnaliser les initiatives de mobilisation de ressources pour l’investissement dans la prévention, la réparation et la réinsertion des survivantes de fistule », a indiqué la Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, lors de la conférence internationale organisée du 13 au 15 septembre 2022 à Abidjan, autour du thème « Partenariat Sud-Sud et triangulaire en vue d’éliminer la fistule à l’horizon 2030 ».

Elle réaffirmait ainsi la détermination de la Côte d’Ivoire et de ses partenaires à réparer les femmes porteuses de fistule et à leur redonner leur dignité.

La fistule obstétricale est une grave lésion provoquée par l’accouchement. C’est une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum, due à un arrêt prolongé du travail en l’absence de soins obstétricaux. Elle provoque une fuite d’urine et/ou de matières fécales par le vagin. En Côte d’Ivoire, une enquête menée en 2020 estime à 44.602 le nombre de femmes et filles vivant avec la fistule avec 250 nouveaux cas enregistrés chaque année.

Depuis 2012, la lutte contre les fistules obstétricales est organisée en Côte d’Ivoire à travers un accord entre le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, le Fonds des Nations unies pour les Population (UNFPA) et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA).

Selon le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle des progrès considérables ont été réalisés dans la lutte contre cette maladie en Côte d’Ivoire. A en croire le ministre de la Santé, Pierre Dimba, ce sont plus de 12 milliards de FCFA qui ont permis, entre autres, de renforcer le plateau technique du système de santé, de renforcer les capacités des prestataires de santé, de traiter environ 3000 porteuses de fistules obstétricales dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet de lutte contre ces lésions graves contractées lors des accouchements.

Cet appui technique et financier a permis de réinsérer sur le plan socio-économique, 1 062 ex-porteuses de fistules obstétricales, de créer et rendre fonctionnels neuf centres de prévention et de prise en charge les localités de Bondoukou, San Pedro, Séguéla, Man, Bouna, Korhogo, Bouaké, Gagnoa, Tiassalé.

Des missions sont régulièrement organisées pour prendre en charge les malades et pour former des praticiens ivoiriens à cette chirurgie très technique.

Une mission internationale opératoire a eu lieu du 20 août au 10 septembre 2022. Elle a vu la participation des experts du Bénin, du Burkina Faso, de la Gambie, de la Guinée, du Liberia, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, du Togo et du Tchad. Ils ont travaillé conjointement avec ceux de la Côte d’Ivoire pour opérer près de 200 cas complexes de fistule obstétricale à l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, au CHU de Bouaké, au CHR de Séguéla, à l’Hôpital Général de Bouna et à l’Hôpital Saint-Jean Baptiste de Bodo.

On estime que 2 millions de femmes vivent avec cette lésion en Afrique subsaharienne, en Asie, au Moyen Orient ainsi qu’en Amérique latine et aux Caraïbes, et qu’environ 50 000 à 100 000 nouveaux cas surviennent chaque année.

La Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale est célébrée le 23 mai.

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 Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a donné son feu vert, mercredi 30 novembre à Abidjan, pour la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de développement du Burkina Faso.

Le Document de stratégie-pays intérimaire constitue la nouvelle stratégie d’assistance de la Banque pour le Burkina Faso de 2022 à 2025. Il est aligné sur le référentiel national de développement du pays, principalement le Plan national de développement économique et social (PNDES, 2021-2025) et le Plan d’action de la transition (PAT, 2022-2025).

Le Document de stratégie-pays intérimaire a été élaboré dans un contexte d’extrême fragilité du pays. Le Burkina Faso est en effet confronté depuis 2015 à une dégradation continue de sa situation sécuritaire, une crise humanitaire et une crise sociopolitique. Le pays a enregistré au cours de l’année 2022, deux coups d'État. L’instabilité socio-politique qui en a résulté, conjuguée avec la dégradation de l’environnement sécuritaire, et à la guerre russo-ukrainienne, affecte négativement les perspectives économiques. Ainsi, l’activité économique devrait enregistrer une décélération de son rythme de croissance en 2022 et 2023.  

L’objectif principal visé par la Banque à travers ce Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025) est de contribuer à réduire la fragilité multidimensionnelle du pays, à renforcer la résilience des populations vulnérables affectées par l’insécurité et à soutenir la transformation structurelle de l’économie, pour une croissance robuste et stable.

Pour atteindre cet objectif, la nouvelle stratégie de la Banque repose sur deux domaines prioritaires : renforcer les infrastructures durables pour une croissance inclusive et verte et, soutenir les chaînes de valeur agricoles afin de renforcer la résilience de l’économie.

Dans le cadre du premier domaine prioritaire, la Banque soutiendra la mise en place d’infrastructures durables et résilientes aux changements climatiques dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et l’assainissement pour favoriser la compétitivité de l’économie. Le second domaine prioritaire va permettre d’accompagner le gouvernement dans ses actions de soutien au monde rural pour accélérer le développement des chaînes de valeur agro-industrielles, renforcer la résilience des ménages agro-sylvo-pastoraux et apporter une réponse durable à l’insécurité alimentaire.

« Le Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025) de la Banque pour le Burkina Faso a la particularité de répondre aux défis de moyen et long terme auxquels le pays est confronté, tout en apportant une assistance urgente aux différentes crises que connaît le pays », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade, la directrice générale du Groupe de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest et vice-présidente par intérim chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services. « La Banque va mettre un accent particulier sur les questions de fragilité, de renforcement de la résilience des populations affectées par l’insécurité, d’assistance humanitaire et de réponses à la crise alimentaire. »

Les questions climatiques, de genre, d’inclusion, de développement du capital humain et de gouvernance seront traitées de façon transversale et seront systématiquement intégrées dans toutes les opérations. La dimension genre dans les opérations de la Banque au Burkina Faso sera renforcée avec l’utilisation systématique du système des marqueurs de genre de la Banque « Gender marker system ».

La Banque va soutenir également le Burkina Faso dans la mobilisation des financements climatiques et la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale afin de renforcer les capacités nationales en matière de résilience climatique et d’atténuation des effets des changements climatiques. La stratégie intérimaire 2022-2025 va aussi continuer à appuyer la gouvernance des différents secteurs en s’assurant de la mise en place d’un cadre institutionnel favorable à la gestion durable des infrastructures socio-économiques.

Le coût des opérations (privé et public) du Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025), estimé à 626,76 millions d’euros, sera soutenu par les ressources du Fonds africain de développement et de la Facilité d’appui à la transition. « La Banque va aussi renforcer ses actions pour mobiliser davantage de cofinancement avec les partenaires techniques et financiers du Burkina », a déclaré Daniel Ndoye, responsable pays de la Banque pour le Burkina Faso.  « En outre, la Banque va recourir aux fonds fiduciaires pour appuyer le pays dans les réformes, les études et l’assistance technique. Un effort important sera fait pour impliquer davantage le secteur privé ».

Le Document de stratégie-pays intérimaire 2022-2025 mettra l’accent sur un changement du mode opératoire et la prise en compte systématique du volet sécuritaire dans la préparation, l’exécution et le suivi des projets.

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