Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement du continent ont tenu, le vendredi 25 novembre dernier à Niamey, le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique et celui sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). A l’issue des travaux, les dirigeants africains se sont engagés à accélérer la mise en œuvre des priorités du continent pour stimuler le développement et l’inclusion économique.

A la fin des travaux de Niamey, les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont adopté le projet de déclaration et de décisions du sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique africaine. Les autres points forts de la rencontre des décideurs africains étaient la présentation tant attendue du rapport sur la Zone de libre-échange continentale africaine de l’ancien Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, et la présentation du projet de rapport sur la première session extraordinaire du conseil des ministres du commerce suivie de l’adoption, par les Chefs d’Etat et de Gouvernement,  du projet de décision de la session extraordinaire de la ZLECAf.

Pour le Président de République, SE. Mohamed Bazoum, les textes adoptés par les leaders africains à l’issue des travaux de Niamey, sont une base pour l’avenir de l’industrialisation du continent africain, ainsi que du commerce entre les Etats africains « pourvu que nous soyons attentifs à la mise en œuvre de l’ensemble des mesures qui sont préconisées dans ces textes». L’hôte du sommet s’est félicité du travail accompli à Niamey et a témoigné sa gratitude aux nombreuses personnalités qui ont fait le déplacement pour assister au sommet.

Plutôt dans la matinée, dans le discours qu’il a prononcé  à l’ouverture des travaux du sommet, le Président Mohamed Bazoum a souligné les domaines prioritaires qui doivent soutenir l’effort d’industrialisation en Afrique et de diversification de l’économie. Il a appelé, non seulement à libérer ‘‘les énergies’’ des entrepreneurs africains, mais aussi à assouplir les règles d’accès aux crédits et à investir massivement dans l’enseignement pour disposer d’une main d’œuvre qualifiée à même de garantir l’atteinte des ambitions que le continent s’est librement assigné.

Les dirigeants africains ont rendu un hommage appuyé au champion de la ZLECAf, l’ancien président Issoufou Mahamadou du Niger, pour son investissement continu dans l’aboutissement du projet de zone de libre-échange continental africaine. Ce dernier a présenté son dernier rapport, à huis- clos, aux Chefs d’Etat et de Gouvernement et a réaffirmé sa disponibilité à travailler à l’aboutissement de ce rêve en passe de devenir une réalité. Pour l’heure, 44 pays sur les 53 membres de l’Union Africaine, l’ont ratifié, selon la ministre des affaires étrangères du Sénégal dont le pays assure la présidence tournante de l’UA, les traités de la ZLECAF.

ng

Comment

Inauguré le 9 juillet 2021 par le Premier Ministre, Patrick Achi, l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) de Yamoussoukro compte en son sein quatre écoles, à savoir : l’École des Greffes, l’École de la Magistrature, l’École de la Protection Judiciaire, de la Jeunesse et de l’Enfance et l’École de l’Administration Pénitentiaire.

La réalisation de cet ouvrage, lancée le 16 février 2018, a coûté 11 milliards. L’établissement épouse l’ambition du Président Alassane Ouattara de moderniser le système judiciaire et de promouvoir une justice plus indépendante et impartiale. L’INFJ vise, in fine, à doter la Côte d’Ivoire d’institutions fortes et crédibles.

Construit sur 5 hectares, ce joyau architectural comprend un bloc administratif, 2 amphithéâtres, 22 salles d’enseignement, une mini salle d’audience et une infirmerie.

L’institut peut accueillir 500 étudiants en formation initiale. Pour la formation continue, v2 030 *auditeurs sont visés par an.

« L’ouverture d’une nouvelle école d’excellence dans la capitale politique est une bonne nouvelle. La construction de cet ordre de formation à Yamoussoukro reflète la vision des autorités ivoiriennes de décongestionner la ville d’Abidjan », témoigne Maférima Diaby, enseignante à Yamoussoukro.

L’INFJ va fortement contribuer au processus continu de construction d’un système judiciaire de qualité, fondé en particulier sur des personnels bien formés.

« L’INFJ constitue un cadre digne pour le caractère prestigieux des curricula dispensés. Les apprenants qui y sortiront seront plus aptes à exercer une profession qui exige des qualifications plus élargies » Iris Bekanty, cadre de Yamoussoukro.

L’Institut permettra, à coup sûr, de renforcer l’État de droit et d’assurer le rétablissement du lien de confiance avec la justice.

Il contribuera également à l’amélioration de l’accès à la justice et de la promotion et protection des droits de l’homme.

aaa

Comment

La Commission européenne a recommandé, lundi 28 novembre 2022, aux États membres de reconnaitre la Covid19 comme maladie professionnelle dans certains secteurs.

Dans sa recommandation actualisée sur les maladies professionnelles, l’Exécutif invite les 27 à reconnaître la Covid-19 comme une maladie professionnelle si elle est contractée par des travailleurs de la prévention des maladies, de la santé et de l’aide sociale, de l’assistance à domicile ou – lors d’une pandémie – d’autres secteurs où il y a une épidémie et où un risque d’infection a été prouvé.

La Commission souligne également l’importance de soutenir les travailleurs infectés par la Covid-19 et les familles qui ont perdu des membres en raison de l’exposition professionnelle à la maladie. Elle vise ainsi à ‘’renforcer la protection des travailleurs et à encourager une approche cohérente’’ dans l’ensemble de l’UE.

Il appartiendra aux États membres de donner suite à cette recommandation et d’en définir les détails dans la législation nationale.

La recommandation fait suite à un accord tripartite conclu en mai 2022 par les États membres, les travailleurs et les employeurs au sein du Comité consultatif pour la sécurité et la santé au travail (CCSS) sur la nécessité de reconnaître la Covid19 comme une maladie professionnelle.

La reconnaissance et l’indemnisation des maladies professionnelles est une compétence nationale. Alors que la plupart des États membres reconnaissent déjà la Covid19 comme une maladie professionnelle ou un accident du travail, la mise à jour d’aujourd’hui vise à encourager davantage la convergence et la reconnaissance de la Covid19 comme maladie professionnelle dans l’ensemble de l’UE.

mc

 
 

Comment

La Chine a réitéré, lundi 28 novembre 2022, son attachement au maintien de relations « saines et stables » avec le Japon voisin, soulignant que le renforcement des relations entre les deux pays sert les intérêts des deux peuples.

Les deux pays ont des intérêts communs et de vastes possibilités de coopération, a dit le Premier ministre chinois, Li Keqiang, dans une allocution à l’occasion du huitième dialogue des dirigeants commerciaux et des anciens responsables gouvernementaux de haut niveau Chine-Japon.

Maintenir le développement « sain et stable » des relations sino-japonaises est conforme aux intérêts des deux parties et favorise le bien-être des deux peuples, ainsi que la paix, la stabilité et le développement dans la région et dans le monde, a dit le responsable chinois, relevant que les deux parties devaient s’engager en faveur de la coexistence et maintenir un environnement de voisinage stable.

M. Li a appelé les deux parties à mettre pleinement en valeur leurs avantages complémentaires et à continuer de faire avancer la coopération économique et les échanges commerciaux compte tenu des besoins de développement des deux pays.

La Chine souhaite renforcer le dialogue et la coopération avec le Japon sur l’économie numérique, le développement vert, la finance, les soins médicaux et les soins pour les personnes âgées, tout en maintenant la stabilité et la fluidité des chaînes industrielle et d’approvisionnement afin de parvenir à des résultats gagnant-gagnant, a encore dit le Premier ministre chinois.

Il a, d’autre part, exprimé la volonté de la Chine à renforcer l’ouverture sur les compagnies japonaises. La Chine est depuis toujours un grand marché pour le monde et une destination pour les investissements étrangers et invite les entreprises de tous les pays, dont le Japon, à continuer à élargir la coopération avec la Chine et à profiter des opportunités de développement qu’elle offre, a-t-il dit.

hn

 
 

Comment

L’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA) tiendra à Dakar du 11 au 13 décembre prochain sa 54e Assemblée générale dont l’objectif est «d’établir une feuille de route pour une aviation africaine durable».

Quelque 500 délégués et une centaine d’experts aéronautiques de divers horizons prendront part à cette rencontre, selon les organisateurs.

Cette Assemblée générale visait à «mieux préparer les parties prenantes à poursuivre la reconstruction de l’aviation civile africaine afin de rendre l’écosystème du voyage plus résilient et plus viable», ont indiqué les organisateurs.

La rencontre sera «un forum essentiel pour nous permettre de créer l’environnement favorable nécessaire à la prospérité du transport aérien et à sa contribution au développement du continent», avait déclaré le secrétaire générale de l’AFRAA, Abderakhmane Berthé, lors d’une rencontre tenue dernièrement à Dakar.

Il a ajouté que «l’Association envisage une industrie du transport aérien durable, interconnectée et abordable en Afrique où les compagnies aériennes deviennent des acteurs clés et des moteurs du développement économique africain».

L’AFRA regroupe 44 compagnies africaines qui représentent 85% du trafic aérien au niveau du continent. Elle accueille également une trentaine de partenaires de l’industrie aéronautique qui sont des constructeurs d’avions, des équipementiers et des sociétés ayant avec le transport aérien.

“Notre vision, avait dit le SG de l’AFRA, c’est d’avoir un transport aérien durable et de pouvoir faire une interconnexion du continent africain”.

La mission de l’Association est donc de «promouvoir les compagnies par trois modes d’action notamment le plaidoyer par rapport aux défis posés par le transport aérien, de mettre en place des projets communs et de promouvoir la coopération entre les compagnies aériennes et de mettre en place des données et des études sur le transport aérien en Afrique», a-t-il fait savoir.

Beaucoup impactées par la crise sanitaire avec la pandémie de Covid-19 avec une baisse importante du trafic, les compagnies aériennes africaines ont perdu en 2020 en termes de revenus plus de 10 milliards de dollars, en 2021, plus de 8 milliards de dollars et pour 2022 les pertes sont estimées à 3,5 milliards de dollars, a-t-il fait noter.

L’Assemblée de l’AFRAA réunira les présidents et directeurs généraux des compagnies aériennes africaines, de l’OACI, de l’IATA, de l’AFCAC, des autorités de l’aviation civile, des sociétés aéroportuaires, des fournisseurs de services de navigation aérienne ainsi que des fabricants d’avions et de moteurs, des fournisseurs de composants et de nombreux autres prestataires de services.

Fondée à Accra en avril 1968 et ayant son siège à Nairobi, l’AFRAA a pour mission de promouvoir et de servir les compagnies aériennes africaines et de défendre l’industrie aérienne africaine.

L’Association a la vision d’un secteur du transport aérien durable, interconnecté et abordable en Afrique, où les compagnies aériennes africaines deviennent des acteurs clés et des moteurs du développement économique africain.

hn

 
 

Comment

La deuxième exposition du concours international de photographie d'actualité "Istanbul Photo Awards 2022" organisé par l'Agence Anadolu (AA) sera visible du public à Ankara le 29 novembre.

L'exposition, composée des œuvres de 19 photographes récompensés dans le cadre du concours, sera visible jusqu'au 19 décembre au CSO Ada Ankara, appelé l'île de la culture et de l'art de la capitale.

Les visiteurs auront l'occasion d'examiner de près les images impressionnantes sur les conflits en Afghanistan, les courses de Formule 1, les meetings américains, la mort d'oiseaux dans les zones humides iraniennes, ainsi que des histoires humaines de différentes géographies, des enfants thaïlandais aux mères du Daghestan.

Un grand nombre de photographes seront présents à l'ouverture de l'exposition, qui se déroulera en présence du Directeur général de l'AA, Serdar Karagoz.

Organisé avec les contributions du ministère de la Culture et du Tourisme et de CSO Ada Ankara, le concours est sponsorisé par Canon, la Turkish Airlines (THY) et de l'Agence turque de coopération et de coordination (TIKA).

Plus de 16 mille photo ont été envoyés au concours, dans les domaines de l'actualité, du sport, de l'environnement, du portrait et de la vie quotidienne.

Les photographes qui souhaitent participer à l’édition 2023 du concours, ont jusqu'au 15 janvier pour partager leur photos via le site "www.istanbulphotoawards.com".

Source: Anadolu Agency

Comment

La valeur des exportations turques d'huile d'olive pour la saison 2021-2022 a augmenté par rapport à la saison précédente, atteignant 201 687 000 dollars.

Selon les informations recueillies par le correspondant de l'Agence Anadolu, à partir des données de l'Union des exportateurs de la mer Égée, la Turquie a poursuivi ses échanges avec plus de 120 pays au cours de la saison d'exportation d'huile d'olive 2021-2022, qui s'est terminée le 31 octobre.

Selon les mêmes informations, les exportations d'huile d'olive sont passées de 44 000 tonnes à 58 000 tonnes, soit une augmentation de 32% par rapport à la saison précédente, et ont augmenté en valeur de 134 877 000 dollars à 201 687 000 dollars.

Les États-Unis d'Amérique figuraient en tête sur la liste des pays importateurs d'huile d'olive turque pour une valeur de 75 millions de dollars, suivis de l'Espagne avec 24 millions de dollars, du Japon avec 17 millions de dollars, de l'Arabie saoudite avec 10 millions de dollars et des Émirats arabes unis avec 5 millions de dollars.

Source: Anadolu Agency

Comment

MMV et Shin Poong Pharm. Co., Ltd. se félicitent de l'inclusion officielle de Pyramax® (pyronaridine-artésunate) dans les lignes directrices unifiées de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur le paludisme à la suite d'un processus de révision approfondi.

Les lignes directrices de l'OMS sur le paludisme sont la principale référence qui guide les politiques nationales de prise en charge du paludisme. La recommandation de nouveaux médicaments repose sur une analyse approfondie et complète des éléments de preuve selon le processus GRADE, qui fournit une approche systématique en vue de formuler des recommandations sur la pratique clinique. À l’issue de cet revue  qui comprenait l'une des plus larges études cliniques visant à évaluer la sécurité et l'efficacité d'un antipaludique en vie réelle - le Comité d’examen des directives a recommandé l'inclusion officielle de Pyramax dans les lignes directrices avec une recommandation "FORTE" - le plus haut niveau d’évidence.

Pyramax est une combinaison thérapeutique à base d'artémisinine (CTA) à dose fixe et la seule à être indiquée pour le traitement au stade sanguin des deux espèces dominantes de parasites du paludisme : P. falciparum et P. vivax. Le médicament est également disponible dans une formulation de granules adaptée aux enfants pour garantir la palpabilité et donc le dosage correct pour cette population vulnérable.

Les comprimés et les granules Pyramax ont reçu des avis scientifiques positifs du comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence Européenne des Médicaments (EMA) au titre de l'article 58, sur la base d'un programme de développement robuste ; A ce jour, plus de 2,9 millions de patients atteints de paludisme ont été traités avec ce médicament, y compris des enfants de moins de 1 an.

Les deux formulations sont actuellement enregistrées pour le traitement du paludisme simple dans 29 pays d'Afrique et d'Asie.

Suite aux avis scientifiques positifs d'utilisation, une vaste étude de suivi des événements de cohorte a été mise en œuvre dans 5 pays africains  sous la supervision du réseau CANTAM pour évaluer l'innocuité et l'efficacité de Pyramax dans des conditions similaires à la pratique clinique quotidienne. Cette étude, qui a fait état d'une efficacité élevée (taux de guérison ajusté par PCR à J28 de 98,6 %), a inclus plus de 8.500 épisodes de paludisme chez 7.154 patients, et a récemment été publiée dans PLoS Medicine .

Pyramax a été inclus dans la liste des médicaments pré-qualifiés de l'OMS en 2012, et sur les listes modèles des médicaments essentiels de l'OMS pour les adultes et les enfants en 2017. Pyramax a par la suite fait l'objet d'un examen positif par le comité consultatif de l'OMS sur la sécurité des produits médicaux en 2019, qui comprenait un examen des données intermédiaires de l'étude CANTAM.

À la suite de cet examen en octobre 2019, et dans l'attente de la prochaine révision de leurs lignes directrices sur le paludisme, l'OMS a publié une note d'information soutenant l'utilisation de Pyramax au niveau des pays, déclarant que « l'artésunate-pyronaridine peut être considéré comme une CTA sûre et efficace pour le traitement du paludisme non compliqué chez l’adulte et l’enfant pesant 5 kg et plus dans toutes les zones d'endémie palustre. Les pays peuvent envisager d'inclure ce médicament dans leurs lignes directrices nationales sur les traitements du paludisme… ».

« L'ajout de Pyramax aux lignes directrices de l'OMS sur le paludisme est une réalisation que nous sommes fiers d'avoir atteint avec notre partenaire de longue date Shin Poong Pharm. Co., Ltd. », a déclaré le Dr David Reddy, PDG de MMV. « Nous nous sommes aventurés dans le projet Pyramax pour aider à sauver des vies d'adultes et d'enfants atteints de paludisme. Par conséquent, nous continuerons à travailler avec Shin Poong pour enregistrer à la fois les comprimés et les granules de Pyramax dans davantage de pays où le paludisme est endémique, facilitant ainsi l’accès équitable de ce nouvel outil important pour le traitement tu paludisme. »

« L'inclusion officielle de Pyramax dans les lignes directrices de l'OMS sur le paludisme est une étape cruciale permettant aux pays endémiques de choisir Pyramax comme CTA de première intention en toute confiance. La décision de la direction de lancer le projet Pyramax était basée sur les valeurs fondamentales et les politiques de l'entreprise Shin Poong, qui nous ont guidés pendant plus d'un demi-siècle. Nous continuerons à fabriquer des produits qualifiés pour fournir un traitement puissant, fiable et simple aux patients », a déclaré Shin Poong Pharm. Co., Ltd.

Mohamed Compaoré

Comment

Du 28 Novembre au 03 Décembre 2022, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) (http://www.UCLGA.org) à travers son Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) et ses Partenaires organisent la 6ème édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales (FAMI 6_2022).

Cette rencontre marque la contribution de CGLU Afrique à la Décennie de l’Action des Nations Unies et se tient à Agadir, au Centre de Formation de la Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Ibn Zohr.

Le FAMI 6_2022 est organisé en Partenariat avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Intérieur du Maroc, la Région de Souss-Massa, le Conseil Préfectoral d’Agadir-Ida Outanane, le Conseil Communal d’Agadir, le Conseil Provincial de Tiznit ainsi que l’Université IBN ZOHR, outre l’appui des différentes Associations Nationales des Collectivités Territoriales du Maroc (ARM, AMPCPP, AMPCC), et le Réseau des Partenaires de CGLU Afrique.

Organisé une semaine après la clôture des travaux et des négociations de la COP 27, le thème retenu pour cette 6ème édition est : « Le défi de la formation et du renforcement des capacités des Elus Locaux et du Personnel des Collectivités Territoriales en Afrique dans l’Action Climatique ».

Cette 6ème édition sera l’occasion de présenter, de débattre et d’apporter des réponses aux différentes problématiques liées aux défis de la formation et du renforcement des capacités des élus locaux/élues locales et des Cadres territoriaux des Collectivités Territoriales en Afrique en matière d’actions climatiques.

Si les impacts du changement climatique concernent et interpellent toute la Planète, et s’ils peuvent être très différents d’une région à une autre, chacun sur cette Planète a un rôle à jouer dans l’action Climatique (Etats, Gouvernements, Collectivités Territoriales, Secteur privé, Société civile, Organisations Non Gouvernementales ONG, bailleurs de fonds…etc). S’agissant plus particulièrement du Continent africain, la vulnérabilité du Continent au changement climatique, aggravée par une urbanisation galopante, est due à une série de facteurs, notamment une faible capacité d’adaptation, une forte dépendance aux biens des écosystèmes pour les moyens de subsistance et des systèmes de production agricole moins développés.

L’adaptation est également une question essentiellement territoriale et locale. La Territorialisation des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) est donc essentielle pour garantir à ce que les mesures d’adaptation aient un impact sur le terrain, bénéficiant aux populations et aux territoires.  À cet égard, les Gouvernements infranationaux et locaux devraient être reconnus comme des acteurs incontournables dans la conception et la mise en œuvre de mesures d’adaptation aux changements climatiques. Ils devraient également être les principaux bénéficiaires des ressources financières allouées aux plans d’action pour l’adaptation.

Dans ce cadre, CGLU Afrique s’est engagée avec la Région de Souss-Massa et la Commune d’Agadir du Maroc dans un Programme pilote ambitieux de territorialisation des contributions déterminées au niveau national du Maroc, objet d’un financement Readiness du Fonds Vert Climat, en cours d’exécution. Le FAMI 6 sera une occasion pour mettre en exergue cette bonne pratique et pouvoir ainsi la partager avec les autres Collectivités Territoriales africaines qui seront mobilisées pour participer au Forum.

km

Comment

Trente-sept des cinquante-deux pays africains ont vu leur niveau d’industrialisation s’accroître au cours des onze dernières années, selon un nouveau rapport publié par la Banque africaine de développement, l’Union africaine et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

Le rapport sur l’Indice de l’industrialisation en Afrique (AII) fournit une évaluation à l’échelle nationale des progrès réalisés par les 52 pays africains sur la base de 19 indicateurs clés. Le rapport permettra aux gouvernements africains d’identifier des pays de référence afin de mieux évaluer leurs propres performances industrielles et d’identifier plus efficacement les meilleures pratiques.

La Banque africaine de développement, l’Union africaine et l’ONUDI ont lancé conjointement la première édition du rapport en marge du Sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique qui s’est tenu à Niamey, au Niger.  

Evaluation de l'industrialisation sur la base d'une série de paramètres

Les 19 indicateurs de l’indice couvrent les performances manufacturières, le capital, la main-d’œuvre, l’environnement des affaires, les infrastructures et la stabilité macroéconomique. L’indice établit également un classement du niveau d’industrialisation des pays africains selon trois axes : les performances, les déterminants directs et indirects. Les déterminants directs comprennent les dotations en capital et en main-d’œuvre et la manière dont elles sont déployées pour stimuler le développement industriel. Les déterminants indirects comprennent les conditions environnementales favorables telles que la stabilité macroéconomique, des institutions et des infrastructures solides.

L’Afrique du Sud a conservé un classement très élevé tout au long de la période 2010-2021, suivie de près par le Maroc, qui occupait la deuxième place en 2022. L’Égypte, la Tunisie, Maurice et Eswatini complètent le top six sur la période.

Abdu Mukhtar, directeur du Développement de l’industrie et du commerce à la Banque africaine de développement, représentait l’institution lors de l’événement de lancement. Il a déclaré que si l’Afrique a fait des progrès encourageants en matière d’industrialisation au cours de la période 2010-2022, la pandémie de Covid-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont freiné ses efforts et mis en évidence des lacunes dans les systèmes de production. « Le continent a une occasion unique de remédier à cette dépendance en renforçant davantage son intégration et en conquérant ses propres marchés émergents. »

« La Zone de libre-échange continentale africaine constitue une opportunité inédite de créer un marché unique de 1,3 milliard de personnes et de générer des dépenses cumulées des consommateurs et des entreprises pouvant atteindre 4 000 milliards de dollars, ce qui offre la possibilité de renforcer leurs liens commerciaux et de production et de tirer enfin parti de la compétitivité industrielle de l’intégration régionale, comme l’ont fait d’autres régions. », a-t-il ajouté.

La Banque africaine de développement a investi jusqu’à 8 milliards de dollars au cours des cinq dernières années dans le cadre de sa priorité stratégique « High-5 » dénommée « Industrialiser l’Afrique ». « Rien que dans le secteur pharmaceutique, nous avons l’intention de dépenser au moins 3 milliards de dollars d’ici 2030 », a déclaré M. Mukhtar. 

La construction d’une industrie productive fera partie intégrante du développement de l’Afrique, offrant une voie vers une transformation structurelle accélérée, la création d’emplois formels à grande échelle et une croissance inclusive. Toutefois, la part de l’Afrique dans l’industrie manufacturière mondiale a diminué pour atteindre le niveau actuel de moins de 2 %. Des politiques industrielles plus proactives sont jugées essentielles pour inverser la tendance, mais elles nécessitent des connaissances approfondies et une compréhension détaillée des contraintes et des opportunités auxquelles chaque pays est confronté.

La création de valeur ajoutée par le biais de l'industrie manufacturière est plus importante que la taille de l'économie

Voici quelques-unes des autres conclusions clés du rapport :

– Au cours de la période couverte, Djibouti, le Bénin, le Mozambique, le Sénégal, l’Éthiopie, la Guinée, le Rwanda, la Tanzanie, le Ghana et l’Ouganda ont tous progressé de cinq places ou plus dans le classement. 

– Les pays les plus performants ne sont pas nécessairement ceux dont l’économie est la plus importante, mais ceux qui génèrent la plus forte valeur ajoutée manufacturière par habitant, avec une proportion importante de produits manufacturés destinés à l’exportation ;

– L’Afrique du Nord reste la région africaine la plus avancée en matière de développement industriel, suivie par l’Afrique australe, l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est.

Synergies avec l'Observatoire africain de l'industrie

L’Indice de l’industrialisation en Afrique était l’un des deux nouveaux outils présentés lors de l’événement. Le second — qui vient en complément du premier - est l’Observatoire africain de l’industrie, dévoilé par l’ONUDI et l’Union africaine. Il servira de plateforme centrale de connaissances en ligne pour collecter, analyser et consolider les données quantitatives nécessaires aux analyses qualitatives des tendances, prévisions et comparaisons industrielles nationales, régionales et pancontinentales. 

Chiza Charles Chiumya, directeur par intérim de l’Industrie, des minéraux, de l’entrepreneuriat et du tourisme de la Commission de l’Union africaine, a déclaré : « Ces outils vont considérablement améliorer nos processus d’élaboration de politiques industrielles et contribuer à mettre l’accent sur les besoins de l’industrialisation, tant de la part des décideurs que du secteur privé, qui pourront désormais identifier clairement les opportunités du continent ». M. Chiumya représentait le commissaire chargé du Commerce et de l’industrie de l’UA, Albert Muchanga.

« L’Observatoire africain de l’industrie et l’Indice de l’industrialisation en Afrique contribueront à consolider la coopération interinstitutionnelle, à renforcer l’influence de chaque institution en matière de dialogue politique pour accélérer le développement industriel et à améliorer la connaissance de la dynamique du développement industriel », a déclaré Victor Djemba, chef de la division Afrique de l’ONUDI.

Le Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique et la Session extraordinaire de l’Union africaine sur la Zone de libre-échange continentale africaine se tiennent actuellement à Niamey, au Niger, jusqu’au 25 novembre 2022. Le thème du sommet est « Industrialiser l’Afrique : un engagement renouvelé pour une industrialisation et une diversification économique inclusives et durables ».

km

Comment