Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a annoncé lundi le limogeage du secrétaire d’Etat aux Finances visé par des accusations de corruption dans un documentaire sur l’exploitation illégale d’or.

Le président a “mis fin à la nomination du secrétaire d’État au ministère des Finances, M. Charles Adu Boahen, avec effet immédiat”, selon un communiqué de la présidence.

M. Akufo-Addo a pris sa décision après avoir été “mis au courant des accusations” contre M. Boahen dans le documentaire “Galamsey Economy” dont la diffusion est prévue lundi et pour deux jours à Accra, la capitale.

Quelques extraits ont déjà fuité et l’un d’entre eux en particulier a provoqué la polémique. Selon le documentaire, M. Adu Boahen réclame près de 200.000 dollars à des investisseurs pour les remettre au vice-président.

Le président a également annoncé l’ouverture d’une enquête.

Peu avant l’annonce du limogeage, le vice-président ghanéen a indiqué avoir vu l’extrait dans lequel M. Adu Boahen essaie de “collecter de l’argent auprès de supposés investisseurs” en son nom, ajoutant ne pas être au courant de cette rencontre.

“Je tiens à préciser que si ce que M. Boahen est censé avoir dit est fidèlement enregistré dans la vidéo, sa position en tant que secrétaire d’État est intenable. Il devrait être renvoyé et faire l’objet d’une enquête”, a écrit Mahamudu Bawumia sur Facebook.

“Mon atout le plus précieux dans la vie est mon intégrité et je ne permettrai à personne d’utiliser mon nom pour se livrer à de la corruption”, a-t-il ajouté.

Au Ghana, les “Galamsey” sont des mineurs d’or illégaux qui revendent leurs butins à des intermédiaires qui se tournent ensuite vers l’exportation.

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Le président chinois, Xi Jinping, a exprimé, mardi 15 novembre 2022, le soutien de la Chine à l’adhésion de l’Union africaine (UA) au Groupe des 20 (G20).

« La Chine soutient l’adhésion de l’Union africaine au G20 », a dit M. Xi dans un discours prononcé à l’occasion du 17è sommet du G20, qui s’est ouvert à Bali, en Indonésie.

Il a, dans ce contexte, appelé à faire en sorte que le développement mondial « profite à tous », notant que le développement « n’est réel que lorsque tous les pays se développent ensemble ».

Les grands pays doivent assumer leurs responsabilités et faire de leur mieux pour la cause du développement mondial, a encore dit le président chinois.

Il a, d’autre part, mis l’accent sur la nécessité de rendre l’économie mondiale « plus résiliente ». La globalisation économique fait face à des défis et l’économie mondiale est affrontée au risque de récession, a-t-il fait observer.

« Tout le monde traverse une période difficile, mais les pays en développement en supportent le fardeau », a encore indiqué le chef d’État chinois, soulignant qu’il est plus que jamais impératif de concentrer les efforts sur la question du développement.

Il a appelé à mettre en place les fondements d’un partenariat mondial pour la reprise économique, donner la priorité au développement et garder à l’esprit les difficultés rencontrées par les pays en développement et répondre à leurs préoccupations.

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Le Président de la République, Alassane Ouattara s'est entretenu  lundi 14 novembre 2022 avec l’Ambassadeur de la République de l'Inde en Côte d'Ivoire, Sailas Thangal en fin de mission au cours d'une audience au palais présidentiel.

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Le  diplomate indien est venu faire ses adieux au Chef de l’Etat ivoirien. Il a saisi l’occasion pour remercier le Président Alassane Ouattara pour son soutien et son accompagnement dont il a bénéficié au cours de sa mission en Côte d'Ivoire.

Le Président Alassane Ouattara en retour, a salué le diplomate pour son importante contribution au renforcement des excellentes relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et son pays.

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Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin (KKB) a communié avec les populations de Duékoué ce dimanche 13 novembre 2022 à l’occasion d’une messe à la Paroisse Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la ville.

Cette visite du ministre Kouadio Bertin Bertin dans cette localité de l’Ouest du pays se situe en prélude à la Journée nationale de la paix (JNP) célébrée chaque année le 15 novembre.

Dans son l’homélie, Monseigneur Kobiaca Thomas a porté sur le thème,  "Pardonner à son frère". Le représentant de l'Evêque Beby Gnekpa Gaspard, dans sa prédication a invité tout un chacun à la culture de la paix.

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« Si nous nous permettons de rendre le mal par le mal, nous périrons tous », a-t-il averti.

S’inscrivant dans la logique du célébrant, le ministre KKB a encouragé les populations à plus d’humanisme et de fair-play pour aider à la consolidation de la cohésion sociale.

« Nous devons oublier ces moments de crises que nous avons connus. Prions pour que chaque jour, nous puissions travailler au renforcement de la paix », a-t-il exhorté.  

Cette journée a été également marquée par une procession, suivie de la pose de gerbe de fleurs à la place des Morts de Duékoué à la mémoire des victimes de la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de trois mille morts dans le pays.

A noter que cette partie de l’Ouest du pays a souffert le martyr.

SY envoyé special à Duekoué 

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L’alliance vise à lever jusqu’à 500 millions de dollars de capitaux pour la préparation et le développement de projets à un stade précoce. Objectif : renforcer la bancabilité des projets et générer jusqu’à 10 milliards de dollars d’opportunités d’investissement pour le secteur privé.

L’Union africaine, le Groupe de la Banque africaine de développement et Africa50 en partenariat avec plusieurs partenaires mondiaux ont lancé l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique (AGIA), une initiative qui vise à accroître et à accélérer le financement de projets d’infrastructures vertes en Afrique.

Y figurent comme partenaires : l’Agence de développement de l’Union africaine, la Banque européenne d’investissement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, l’Agence française de développement, la Fondation Rockefeller, l’Agence américaine pour le commerce et le développement, le Centre mondial pour l’adaptation, le Private Infrastructure Development Group et le Forum africain des investisseurs souverains.

La cérémonie de lancement a eu lieu mercredi 9 novembre 2022, en marge de la 27e Conférence annuelle des parties sur les changements climatiques (COP27) qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh, en Égypte.

L’Alliance vise à lever d’importants capitaux pour accélérer la transition juste et équitable de l’Afrique vers zéro émission nette. Elle a deux objectifs stratégiques : générer une solide réserve de projets transformateurs bancables et catalyser un financement rapide et à grande échelle pour les infrastructures africaines.

Après l’annonce de la création de l’Alliance lors du 6e sommet Union européenne-Union africaine à Bruxelles en février dernier, les partenaires ont commencé leur travail de collaboration et ont identifié quatre piliers d’action collective :

Préparation et développement de projets – Ce pilier soutient la transformation de projets, de la conception à des propositions bancables. Il permet également de développer une solide réserve de projets d’infrastructures vertes bancables.

Notation des projets – Ce pilier définit des critères écologiques d’éligibilité des projets et des lignes directrices pour la notation des projets d’infrastructure. Il fournit également une assistance technique pour renforcer les capacités du secteur public.

Cofinancement et dérisquage – Ce pilier fournit les instruments de dérisquage nécessaires pour faciliter les investissements et développer un cadre clair pour mobiliser le financement par capitaux propres et par emprunt pour les infrastructures vertes auprès des membres de l’AGIA et d’autres sources.

Investisseurs institutionnels – Le pilier investisseurs institutionnels facilite la mobilisation de fonds auprès des investisseurs institutionnels africains et mondiaux et permet de tirer parti des marchés de capitaux africains et internationaux pour stimuler les émissions d’obligations vertes et le financement des projets.

L’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique compte lever jusqu’à 500 millions de dollars pour fournir des capitaux de développement à des projets en phase de démarrage. Ce capital permettra de constituer une solide réserve de projets bancables, depuis la phase de préfaisabilité jusqu’à la clôture commerciale et financière. Il est prévu de générer jusqu’à 10 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures vertes. Ce montant sera mobilisé grâce à une combinaison de co-investissements, de cofinancements, d’atténuation des risques et de financements mixtes fournis par les membres de l’Alliance. Ce capital proviendra également d’autres institutions financières et des fondations, d’investisseurs institutionnels publics et privés africains et mondiaux, de promoteurs de projets, d’opérations souveraines de banques multilatérales de développement et de bailleurs de fonds bilatéraux du G20.

Les secteurs prioritaires de l’Alliance sont l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement, les infrastructures de santé, les infrastructures à haut débit, les infrastructures urbaines et rurales. L’Alliance soutiendra des programmes de grande envergure, tels que des mégaprojets solaires ou des projets d’hydrogène vert, ainsi que des initiatives de capital-risque plus modestes, comme des projets de technologies propres, de stockage de l’énergie ou de solutions d’e-mobilité.

Dans son discours d’introduction, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a déclaré : « L’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique (AGIA), est une nouvelle plateforme qui est parfaitement alignée avec l’appel mondial lancé par les dirigeants du G7 en juin dernier, lorsqu’ils ont appelé à un partenariat sur les infrastructures et les investissements mondiaux pour mobiliser 600 milliards de dollars en faveur des infrastructures d’ici 2027, en particulier pour soutenir des infrastructures durables, de qualité et résilientes aux changements climatiques. »

M. Adesina a ajouté : « Nous avons besoin de vous tous, car les besoins en Afrique sont tout simplement énormes. Ce n’est qu’en travaillant ensemble et en mettant en commun nos ressources que nous pourrons avoir un impact transformateur et engager l’Afrique sur une voie claire pour atteindre l’objectif de zéro émission nette et atténuer les effets des changements climatiques. Les besoins de financement pour les infrastructures en Afrique, se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an. Le déficit de financement s’élève jusqu’à 108 milliards de dollars par an. »

« Mais la plupart des infrastructures nécessaires à l’Afrique n’ont pas encore été construites. C’est donc l’occasion rêvée de faire les choses bien, en construisant des infrastructures vertes respectueuses du climat et résilientes au changement climatique », a souligné M. Adesina.

La commissaire de l’Union africaine chargée de l’Énergie et des Infrastructures, Amani Abou-Zeid, a déclaré : « En tant qu’institutions africaines, nous devons nous focaliser sur la préparation des projets à un stade précoce, sur les interventions de dérisquage et sur la création d’un environnement commercial solide pour attirer les investisseurs du monde entier. Nous voulons attirer les investissements autour de projets prioritaires qui conjuguent tous nos efforts pour aboutir. Nous devons maintenant intensifier nos efforts et agir plus vite et à plus grande échelle. »

« Je suis enthousiasmé par le mandat de l’AGIA, a déclaré Alain Ebobissé, le directeur général d’Africa50. Il s’agit d’une initiative axée sur les résultats, qui permet de faire passer rapidement des projets du stade de la conception à celui de la bancabilité. Je me réjouis de m’associer à davantage d’institutions de développement et d’acteurs du secteur privé en Afrique et dans le monde, afin de mobiliser des ressources supplémentaires et de déployer les 10 milliards de dollars que nous avons fixés comme objectif pour les investissements dans les infrastructures vertes et durables de l’AGIA. »

Organisée au Pavillon Afrique de la COP27, à Charm el-Cheikh, la cérémonie a réuni des dirigeants du monde entier, des responsables d’institutions de financement du développement et des représentants d’entreprises du secteur privé. Elle comportait une table ronde sur le thème « L’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique : la voie vers une accélération de la transition des pays africains vers le net zéro. »

Le panel était composé d’Amani Abou-Zeid, commissaire de l’Union africaine, d’Alain Ebobissé, directeur général d’Africa50, d’Obaid Amrane, directeur général d’Ithmar Capital et président du Forum africain des investisseurs souverains, de Patrick Verkooijen, PDG du Centre mondial pour l’adaptation, de Rajiv J. Shah, président de la Fondation Rockefeller, d’Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement, et de Tony Blair, ancien Premier ministre britannique.

« La préparation de projets et l’accès aux financements figurent parmi les principaux obstacles qui empêchent de rendre les infrastructures africaines vertes et résilientes au changement climatique, a souligné, le vice-président de la Banque européenne d’investissement, Ambroise Fayolle. L’annonce faite aujourd’hui de la mise en place de l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique marque une étape importante dans l’accélération et le renforcement des financements provenant de sources publiques et privées. La Banque européenne d’investissement est ravie de rejoindre l’Alliance et de travailler en étroite collaboration avec l’Union africaine, la Banque africaine de développement, Africa50 et ses partenaires pour faire de cette nouvelle initiative un succès. »

Rajiv Shah, de la Fondation Rockefeller, a déclaré : « L’Afrique est en première ligne des crises climatique, énergétique et alimentaire mondiales, et pourtant c’est elle qui a le moins contribué à ces crises. Le continent n’est responsable que d’environ 3 % des émissions historiques de gaz à effet de serre. Grâce à des initiatives innovantes comme l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique, les Africains peuvent mener une révolution énergétique propre qui permettra d’éviter une catastrophe climatique et d’étendre l’accès à l’électricité et aux opportunités économiques à l’ensemble du continent. »

Pour Obaid Amrane, d’Ithmar Capital, « l’AGIA est là pour apporter des solutions. Je suis convaincu que nous pouvons rendre l’Afrique plus verte, tant pour la production d’électricité que pour aider l’Europe à rendre son industrie plus verte. C’est aussi l’occasion de créer des emplois pour les jeunes. »

« Ce qui nous plaît dans cette initiative, c’est qu’elle touche à deux choses primordiales : la possibilité de dynamiser la préparation de projets et d’apporter des capitaux privés. Nous serions heureux d’apporter les capitaux nécessaires à la réussite de ces projets. Le climat est une priorité essentielle pour la Banque européenne d’investissement et l’Union européenne, a déclaré Ambroise Fayolle. Notre mandat consiste à nous assurer que nous soutenons des projets verts en Afrique. L’Afrique représente déjà près de la moitié de notre portefeuille. L’approche pragmatique de cette alliance me rend optimiste. Nous devons apporter des choses qui sont reproductibles et que nous pourrons reproduire dans des projets menés dans différentes régions d’Afrique. Ce qui comptera, c’est que nous soyons capables de réaliser ces projets rapidement. »

Clôturant la session, Tony Blair a déclaré : « Nous ne résoudrons ce problème qu’en prenant des mesures fortes qui reposent sur des plans et une mise en œuvre pratiques. Il est important que les gouvernements se développent de manière durable. La question n’est pas seulement de savoir comment nous réussissons à obtenir des financements et des investissements pour l’Afrique, mais aussi comment les gouvernements eux-mêmes se préparent à accueillir ces financements ; c’est l’autre côté de l’équation, et c’est pourquoi la préparation de projets est si importante. »

« C’est toujours un partenariat », a ajouté M. Blair avant de poursuivre : « Je ne pense pas que le problème soit un manque de volonté ou de désir de la part des populations africaines ou de leurs gouvernements. C’est une question d’organisation, de mise en place des bons éléments pour que la vision devienne réalité. Et s’il y a une chose que j’ai apprise au sein d’un gouvernement, c’est que le plus difficile est de faire bouger les choses. Nous pouvons rédiger des rapports et avoir de grandes visions. Mais en fin de compte, c’est la mise en œuvre qui compte. »

La COP27, encore appelée « COP africaine », est l’occasion de mettre en lumière les besoins, les particularités et les opportunités du continent africain.

La Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et l’Agence de développement de l’Union africaine sont les hôtes du Pavillon Afrique de la conférence.

Le Pavillon Afrique offre un espace où l’Afrique peut se rencontrer et élaborer des stratégies pour défendre ses positions et ses intérêts communs lors de la COP27. Il offre une plateforme pour renforcer des partenariats stratégiques afin de mobiliser de nouvelles ressources financières et de façonner le discours mondial de la COP27 sur des questions essentielles telles que la transition énergétique juste, les solutions fondées sur la nature, le financement de l’adaptation et les pertes et dommages.

mc

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La troisième édition du Cyber Africa Forum (CAF) se tiendra à Abidjan, les 24 et 25 avril 2023, sous le thème Enjeux, acteurs et partenariats : quelles solutions pour sécuriser la transformation digitale de l’Afrique ? ».

Organisé cette année en partenariat avec le Forum International de la Cybersécurité (FIC), le Cyber Africa Forum, plateforme de référence sur la sécurité et la confiance numérique en Afrique, rassemblera l’ensemble des acteurs qui font la cybersécurité africaine (secteurs public, privé et sociétés civiles).

Cette troisième édition du CAF permettra d’aborder la nécessité d’adopter une approche transversale et holistique de la sécurité numérique. Le CAF souhaite encourager et contribuer à l’augmentation du nombre de partenariats public-privé constitués en la matière et mobiliser l’ensemble des acteurs de ce secteur vers l’objectif commun, qui est de renforcer la sécurité numérique du continent africain.

Selon le commissaire général du Cyber Africa, Franck Kié, la volonté du Cyber Africa Forum est de se positionner en facilitateur de partenariats, et en agrégateur de solutions.

”Plusieurs sous-thématiques seront abordées lors du forum. Il s’agit notamment de la régulation du cyberespace et les sanctions appliquées à la cybercriminalité, de la coopération internationale dans un contexte de polarisation de la scène géopolitique, de la question de la souveraineté des données numériques et de l’essor du cloud, des cyber-menaces liés à la démocratisation des crypto-actifs et de la technologie Blockchain, avec son appropriation par les États.

”Plus de 1 500 participants sont attendus sur un espace d’exposition de 160m2, qui accueillera également un salon où seront représentés plus de 40 entreprises et organisations qui font la sécurité numérique en Afrique.

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La Slovénie a choisi dimanche 13 novembre 2022 pour présidente l’avocate Natasa Pirc Musar, qui devient la première femme à prendre la tête du pays, selon les résultats publiés par la Commission électorale.

La candidate indépendante de 54 ans a recueilli près de 54% des intentions de vote.

Elle distance son rival conservateur Anze Logar (46%), ancien ministre des Affaires étrangères et vainqueur du premier tour le 23 octobre.

Natasa Pirc Musar a appelé à “s’unir” et à tourner la page des “disputes”.

“Ma première action sera d’inviter au palais présidentiel l’ensemble des dirigeants des partis politiques”, a-t-elle déclaré dimanche soir devant des centaines de partisans réunis dans les environs de la capitale Ljubljana.

Pendant la campagne, la candidate, qui se définit comme “libérale”, a mis en avant sa volonté de donner plus de substance à ce poste essentiellement protocolaire.

Ex-présentatrice de télévision, Natasa Pirc Musar s’est fait connaître en dirigeant dans les années 2000 l’Autorité slovène de protection des données.

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Le Premier ministre britannique a salué lundi 14 novembre 2022 la conclusion d’un nouveau pacte de sécurité de plusieurs millions de livres sterling entre le Royaume-Uni et la France visant à endiguer le nombre record de traversées illégales de la Manche.

M. Sunak a indiqué que cet accord était essentiel pour “maîtriser l’immigration illégale par petits bateaux” et a souligné qu’il en avait fait une priorité lors de ses entretiens avec le président français, Emmanuel Macron, au début du mois.

Le leader conservateur a ajouté qu’il espérait que la coopération serait “encore plus grande dans les mois à venir” et qu’un nouvel accord serait envisagé l’année prochaine.

Selon la presse locale, cet accord prévoit une augmentation de 40% des forces de sécurité françaises (350 policiers et gendarmes supplémentaires dont des réservistes) sur les plages d’où partent les migrants à destination du Royaume-Uni, en contrepartie de quelque 72,2 millions d’euros que versera Londres à l’Hexagone en 2022-2023.

L’accord signé ce matin lors d’une réunion à Paris entre la ministre britannique de l’Intérieur, Suella Braverman, et son homologue français, prévoit également que des officiers britanniques soient postés dans les salles de contrôle françaises et partagent des informations en direct pour la première fois.

Cette annonce intervient alors que le ministère britannique de la Défense a affirmé dimanche que plus de 40.000 personnes avaient traversé la Manche depuis le début de l’année, dont 972 pour la seule journée de samedi.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 203 personnes sont mortes ou ont été portées disparues en tentant de rejoindre l’Angleterre au départ du littoral nord de la France depuis 2014, dont 27 en une seule journée fin 2021 dans un naufrage.

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La jeune femme interpellée et accusée d’avoir posé la bombe qui a fait six morts dimanche 13 novembre 2022 à Istanbul est de nationalité syrienne et a reconnu les faits, a annoncé la police turque citée par des médias locaux.

Selon la police, la femme a reconnu avoir agi sur ordre du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et reçu des directives à Kobané dans le Nord-Est de la Syrie.

La jeune femme a été interpellée avec plusieurs autres suspects dans un appartement à Kucukcekmece, dans la banlieue d’Istanbul.

Le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a annoncé que 46 personnes ont été arrêtées désormais, au lendemain de cet attentat qui a frappé la rue Istiklal, l’une des artères les plus fréquentées d’Istanbul, en plein après-midi dimanche.

La dernière explosion à Istanbul remonte à 2017.

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Seulement quelques semaines après la réouverture du Bureau économique de Taipei à Abidjan en septembre 2022, la capitale économique ivoirienne n’a pas attendu longtemps pour accueillir la première cohorte d’investisseurs taiwanais.

Du mardi 9 au vendredi 11 novembre 2022, ce sont une dizaine de grands patrons de cette métropole qui sont venus à la conquête du marché ivoirien, avec à la clé, plusieurs rencontres d’affaires avec des opérateurs économiques ivoiriens. Infrastructures, industries pharmaceutiques, biens et services…

Focus sur un coup d’essai de la Chinese International Economic Coorporation Association (CIECA), qui a valu un véritable coup de maître.

Mission « purement d’ordre économique et commerciale »

Le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), dans sa mission d’attirer les investisseurs étrangers a reçu la Chinese International Economic Coorporation Association (CIECA) venue de Taipei mercredi 9 novembre 2022 à Abidjan pour des opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire.

Cette mission de prospection, « purement d’ordre économique et commerciale » était conduite par Jeff Sun qui s’est dit heureux de conduire cette mission.

Selon lui, il s’agit de traduire la volonté de Taipei à renforcer les échanges commerciaux et la coopération avec la Côte d’Ivoire dans différents secteurs.

Pour donner un nouvel élan à cette coopération économique entre Abidjan et Taipei, le CIECA, à travers le Bureau de Représentation de Taïpei Côte d’Ivoire (BRTCI), entend ainsi faciliter les démarches auprès de nombreux hommes d’affaires et commerçants de Taipei désireux de se rendre régulièrement en Côte d’Ivoire.

Représentant du Bureau et FIPME

Le Représentant du Bureau et le président de la FIPME

 

Côte d’Ivoire, terre d’opportunités

La directrice Générale du CEPICI, Solange Amichia, s’est pour sa part dit honorée de recevoir cette délégation d’hommes, auxquels elle a présenté les potentialités économiques de son pays.

 « La Côte d’Ivoire est le meilleur endroit pour investir de par sa position stratégique en Afrique de l’Ouest avec de fortes performances qui font d’elle la locomotive de la zone de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) », a-t-elle dit. Non sans mentionner les facilités qu’offrent la Côte d’Ivoire aux investisseurs.

Le CEPICI entend aller plus loin en initiant des activités d’opportunités d’affaires, notamment des voyages, salons et forums d’affaires.

Vers la signature d’un mémorandum avec la Chambre de commerce et d’industrie

La délégation Taiwanaise n’a pas chômé. Dans leur quête d’opportunités, Monsieur Jeff Sun et ses concitoyens ont eu une rencontre très fructueuse dans la soirée avec la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), représentée à cette occasion par son président Faman Touré.

Ce dernier a marqué l’intérêt de la Chambre à faire affaires avec Taipei. Et de demander par ailleurs, une sensibilisation sur les activités du bureau économique de Taipei à Abidjan. « Nous sommes très satisfait de la réouverture de ce Bureau », a-t-il signifié.

Port Taiwanais

Le président de la CCI-CI a rassuré les membres de la délégation sur la disposition de son organe consulaire à les mettre en relation avec les entreprises du secteur privé de la Cote d’Ivoire.

« Nous vous considérons comme membres de notre Chambre puisque vous opérez déjà en Côte d’Ivoire. Et nous n’avons pas de complexe à signer un MOU (Mémorandum d’entente) avec Taipei », a fait savoir M. Touré.

Et de conclure que les entreprises du secteur privé ivoirien ont besoin de partenaires solides comme les entreprises Taiwanaises, dont celles présentes à cette rencontre ont eu l’opportunité d’avoir des échanges B to B avec des opérateurs économiques ivoiriens.

Dans la matinée du jeudi 10 novembre 2022, la mission conduite par Jeff Sun a rencontré la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises (FIPME), faitière des PME en Côte d’Ivoire qui compte plusieurs organisations et associations du secteur privé.                 

Le Chef de la mission, à cette rencontre est resté constant et a traduit la volonté de Taipei à coopérer avec le secteur privé ivoirien à travers le Bureau de Représentation de Taïpei Côte d’Ivoire (BRTCI).

Prenant la parole, Dr Ouattara Kanigui Hyacinthe, président de la FIPME, tout en saluant cette démarche, a fait savoir que l’Etat demande au secteur privé de prendre toute sa place pour attirer les investisseurs afin de faire avancer l’économie du pays.

A cet effet, il a défini cinq secteurs prioritaires selon le Plan National du Développement (PND) soutenir par l’Etat de Côte d’Ivoire qui sont le tourisme, la communication, l’industrie, la finance et les ressources humaines.

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« La FIPME est partie prenante pour cette collaboration »

« La coopération entre la Côte d’Ivoire et Taipei permettra à nos PME d’être structurées, fortes pour attaquer le marché du Zlecaf qui est un marché unique », a-t-il soutenu. 

Apres cette rencontre, cap est mis le Port Autonome d’Abidjan (PAA) et de la direction générale des Douanes ivoiriennes, deux entités clés de l’économie ivoirienne.

Avec un PIB de 800 milliards de dollars, Taïwan constitue le 7ème partenaire des USA après le Japon et 2ème fabricant mondial de machines industrielles après l’Allemagne. Une réelle opportunité pour la Côte d’Ivoire.

Mohamed COMPAORE

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