Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Responsable du bureau de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté en Côte d'Ivoire, Magloire N'dehi est un analyste politique reconnu. Dans cet entretien, il analyse le processus de révision de la liste électorale, expose les fondements du libéralisme et plaide pour une véritable éducation civique et formation politique des populations ivoiriennes.

Le Patriote : À onze mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025, l'heure est à la révision de la liste électorale. Quelle est l'importance d'un tel processus ?

Magloire N'dehi : La Côte d'Ivoire a fait le choix dans sa Constitution, depuis 1960 jusqu'à aujourd'hui, de la démocratie comme système politique. La démocratie, c'est le pouvoir du peuple qui l'exerce lui-même ou par ses représentants choisis. Le peuple, juridiquement, est constitué de ceux qui remplissent certaines conditions comme la nationalité, l'âge, la jouissance des droits civiques et politiques. Ce peuple doit, à des moments clés de la vie de la Nation, désigner des dirigeants qui seront ses représentants, puisqu'il ne peut pas gouverner directement au quotidien. C'est ce que nous appelons l'élection, qui est un moment de sélection des dirigeants dans une société. Pour pouvoir choisir, il faut être inscrit sur la liste électorale. La révision de cette liste vise donc à actualiser le registre de ceux qui ont le droit et le devoir civique de participer à la sélection de leurs dirigeants. Il est donc important pour un citoyen de s'y faire enregistrer afin de participer au choix de ceux qui auront la responsabilité de conduire la destinée de la Nation, de faire des choix de développement et d'orienter la vie de tous. Si vous ne participez pas à ce choix, vous subirez les décisions prises par d'autres.

LP : À cinq jours de la fin de l'opération, il n'y avait qu'un peu plus de 500 000 inscrits, alors que 4 millions de nouveaux électeurs sont recherchés. Comment expliquez-vous ce faible engouement des Ivoiriens pour une opération aussi importante ?

MN : Je pense qu'il y a deux problèmes majeurs. Le premier est d’ordre psychologique au niveau des populations elles-mêmes. Un travail d'analyse est nécessaire pour comprendre l'impact de la crise militaro-politique de 2010 sur la conscience collective. Cette année-là avait été marquée par une grande mobilisation, avec plus de 80% de participation lors des deux tours de l'élection présidentielle. Malheureusement, les violences qui ont suivi ont découragé de nombreux citoyens et brisé la confiance dans le vote. Depuis la crise postélectorale de 2010-2011, nous constatons une baisse continue du taux de participation. Mes échanges avec certains citoyens ayant vécu cette période révèlent un désintérêt croissant, justifié par une perte de confiance dans le processus électoral. Si le choix des dirigeants doit engendrer des conflits, beaucoup estiment que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Un travail de reconstruction de la confiance dans les institutions et leurs représentants est nécessaire pour que les populations retrouvent l'envie de participer au processus démocratique. Il y a aussi dans cet ordre une déconnexion préoccupante chez les jeunes de 16 à 25 ans, ceux qu'on appelle la "génération biama ou maimouna". Leurs préoccupations sont ailleurs. Cette génération, née avec les réseaux sociaux et marquée par la crise post-électorale de 2010-2011, manifeste un profond désintérêt pour les institutions traditionnelles. Le terme "biama" ou "maimouna", issu du nouchi ivoirien, caractérise leur attitude "désinvolte" face aux enjeux classiques de la société. Ils privilégient l'instantané, le divertissement, et sont plus attirés par les influenceurs que par les politiciens. Ces jeunes ont développé leurs propres codes et voies de réussite, souvent en marge des parcours conventionnels. Leur désengagement politique n'est pas tant de l'apathie que l'expression d'une rupture générationnelle profonde. Ils ne rejettent pas nécessairement la participation citoyenne, mais la réinventent à travers des canaux numériques et des formes d'engagement plus personnelles et immédiates. C'est un défi majeur pour nos institutions qui doivent apprendre à parler leur langage et à comprendre leurs aspirations si nous voulons les réintégrer dans le processus démocratique. Il nous faut "réinventer" la politique avec eux, par eux et pour eux. Le second problème est d'ordre administratif. L'inscription sur la liste électorale ressemble souvent à un parcours du combattant, avec des documents administratifs difficiles à obtenir. C'est pourquoi nous avons proposé que l'État de Côte d'Ivoire envisage un versement systématique sur le listing électoral de tous les Ivoiriens en âge de voter, en s'appuyant sur la base de données de l'ONECI (Office national de l'état-civil) et en effectuant des croisements avec les fichiers des établissements scolaires et universitaires.

LP : Ce faible engouement n'est-il pas aussi l'échec des partis politiques ?

MN : Les partis politiques sont certes bénéficiaires de cette opération, mais la responsabilité première de l'inscription des citoyens incombe à l'État. C'est un document étatique, et l'État a la responsabilité de connaître son peuple. Les partis politiques et les organisations de la société civile peuvent contribuer à la mobilisation, mais nous avons choisi la démocratie (pouvoir du peuple) et non la "partitocratie" (pouvoir des partis politiques). C’est d’abord à l’Etat de faciliter les choses, et ensuite les parties prenantes comme les formations politiques, les acteurs de la société civile et des médias peuvent accompagner la dynamique. Aussi, je peux comprendre que cette démotivation peut être liée au manque d'innovation et d'offres politiques attractives. J'évoquais tantôt le manque de confiance envers les institutions, mais il faut élargir cette analyse au-delà des seules institutions de la République. De plus en plus, nous observons une érosion inquiétante de la confiance des populations envers les partis politiques. Les citoyens ne perçoivent plus clairement leur utilité ni leur capacité à porter de réelles transformations sociétales. Il y a un sentiment profond de stagnation politique, où les mêmes visages, les mêmes discours et les mêmes pratiques se perpétuent. Les partis politiques peinent à se renouveler, à proposer des projets innovants qui répondent aux préoccupations actuelles des citoyens, particulièrement des jeunes. Cette absence de renouvellement, tant dans les idées, les acteurs que dans les méthodes, nourrit un cercle vicieux de désengagement citoyen. Les gens se disent : 'À quoi bon participer si rien ne change vraiment ?' C'est un défi majeur pour notre démocratie qui nécessite une refonte en profondeur de notre façon de faire de la politique.

LP : En tant que chef du bureau de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, pouvez-vous nous expliquer les fondements du libéralisme ?

MN : Le libéralisme est avant tout une philosophie, une façon de concevoir et d'organiser la vie en société. Les libéraux considèrent que les êtres humains naissent en tant qu'individus, dotés de libertés fondamentales : penser, circuler, croire, commercer. Pour les libéraux, la vie humaine est sacrée et doit être protégée de toute forme de torture ou d'agression. Le libéralisme reconnaît également le droit de propriété comme fondamental. Même sans biens physiques, notre intelligence est un capital qui peut générer de la valeur, comme les droits d'auteur. Ainsi, l'objectif libéral est de faciliter l'initiative individuelle dans l'intérêt du bien commun. Cette philosophie ou cette façon de penser les choses correspond profondément à l'histoire africaine. Avant le découpage colonial, l'Afrique fonctionnait selon un système remarquablement ouvert. Les grandes routes commerciales transsahariennes reliaient l'Afrique subsaharienne à l'Afrique du Nord, donnant naissance à des empires prospères comme le Mali, le Ghana et le Songhaï. Des villes comme Tombouctou et Gao sont devenues des centres commerciaux majeurs grâce à cette liberté d'entreprendre et d'échanger. Dans les sociétés traditionnelles africaines, l'esprit d'entreprise était profondément ancré en chacun. Chaque famille gérait ses propres activités économiques : agriculture, artisanat, commerce. Les marchés traditionnels permettaient à chacun de vendre le fruit de son travail sans entraves administratives. Il n'existait pas cette bureaucratie lourde qui, aujourd'hui, peut étouffer l'initiative privée et l'innovation. Cette organisation reposait sur des principes qui résonnent avec le libéralisme moderne : liberté d'entreprendre, respect de la propriété privée, libre circulation des biens et des personnes, autorégulation des marchés. Même la gouvernance était participative, avec des décisions importantes prises après consultation sous l'arbre à palabres. C'est cette vision du libéralisme que nous devons retrouver : une société où chacun peut librement penser, entreprendre, commercer et jouir des fruits de ses efforts. Ces principes ne sont pas étrangers à l'Afrique ; ils sont au contraire profondément enracinés dans son histoire et ses traditions.

LP : Comment concevoir un libéralisme adapté à l'Afrique, où une politique sans dimension sociale est souvent mal perçue ?

MN : C'est un préjugé courant sur le libéralisme. Les libéraux n'ont jamais rejeté la dimension sociale. Au contraire, le libéralisme est le plus grand courant de pensée sociale qui soit. Le véritable social n'est pas l'assistanat, mais l'amélioration des conditions de vie et de travail des individus. La pensée libérale n'exclut pas la solidarité, bien au contraire. Adam Smith lui-même, dans son œuvre 'Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations', défend une vision équilibrée du rôle de l'État. Il affirme que celui-ci a le devoir de soutenir temporairement les plus vulnérables, non pas dans une logique d'assistanat permanent, mais dans l'objectif de les conduire vers l'autonomie. Cette approche s'inspire d'ailleurs des mécanismes de solidarité traditionnelle africaine. Au village, la solidarité n'est pas imposée mais naturelle et consentie. Elle s'organise autour d'une valeur fondamentale : le travail comme source de dignité. Les libéraux préconisent ainsi une prise en charge communautaire ciblée, notamment dans les domaines essentiels comme la santé et l'éducation pour les plus démunis. L'État a donc une double responsabilité : d'une part, soutenir temporairement les plus vulnérables vers l'autonomie, et d'autre part, créer un environnement favorable à l'initiative privée. Il doit faciliter la création de richesses en supprimant les obstacles administratifs et les conditions qui découragent l'entrepreneuriat, plutôt que d'étouffer les initiatives par une bureaucratie excessive.

LP : Comment analysez-vous l'évolution des relations internationales avec l'émergence des BRICS ?

MN : Je ne parlerai pas de bipolarisation mais plutôt de multilatéralisme qui est une bonne chose. Cette diversité d'acteurs permet à chacun de développer des partenariats variés, dans l'intérêt mutuel. Toutefois, ce multilatéralisme doit respecter les droits humains et l’état de droit. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a réussi à diversifier ses partenariats et ses dix premiers partenaires commerciaux sont désormais les Pays-Bas, la Suisse, le Mali, les États-Unis, le Vietnam, la Malaisie, la France, le Burkina Faso, l'Allemagne et la Chine. Il faut donc voir le côté positif de ce multilatéralisme qui permet aux Etats d'avoir beaucoup plus d’opportunités. Cette concurrence permet aux États de mieux négocier leurs accords. Les BRICS apportent de nouvelles options de coopération, comme d’autres Etats d’ailleurs. Mais l'Afrique ne doit pas se contenter d'être un simple objet de convoitise. Elle doit devenir une puissance compétitive dans l'économie mondiale. Et surtout les jeunes doivent comprendre dans ces jeux géopolitiques qu’il ne s'agit pas de remplacer une dépendance par une autre, mais de développer des partenariats équilibrés et bénéfiques.

LP : Pourquoi les jeunes Africains semblent-ils moins s'engager en politique aujourd'hui ?

MN : Je pense qu’il faut analyser l'engagement politique des jeunes sous deux angles, particulièrement depuis l'avènement du numérique. D'une part, nous observons l'engagement traditionnel à travers la société civile qui fait du lobbying ou du plaidoyer pour défendre des causes et les partis politiques classiques où les jeunes tentent de briguer des postes électifs. Cette forme d'engagement, bien qu'en déclin, reste essentielle car c'est au niveau des instances de gouvernance que se prennent les décisions qui transforment concrètement les conditions de vie de nos populations. D'autre part, nous assistons à l'émergence de nouvelles formes d'engagement politique, portées par la révolution numérique. Les jeunes, même s'ils sont moins présents dans les structures traditionnelles (associations et partis politiques), ne sont pas pour autant désengagés. Internet et les réseaux sociaux ont profondément transformé leur rapport au pouvoir et à la citoyenneté. Désormais, un jeune peut, depuis son smartphone, s'exprimer sur les enjeux de société, dénoncer des dysfonctionnements et influencer l'opinion publique, parfois avec plus d'impact qu'un canal traditionnel. Face à cette évolution, nos institutions doivent s'adapter. Les ministères, les différentes institutions publiques et les collectivités locales devraient créer des espaces de dialogue citoyen utilisant au mieux ces nouveaux canaux de communication. L'enjeu est double : valoriser ces nouvelles formes d'engagement tout en encourageant les jeunes à s'impliquer davantage dans les instances décisionnelles. Car si l'activisme digital est important, la participation aux organes de gouvernance reste l’ultime moyen de transformer durablement la société.

LP : L'éducation politique n'est-elle pas la clé ?

MN : Absolument, oui ! C'est même une urgence de salut public. Friedrich Naumann, qui était un homme politique allemand visionnaire, disait : « Il ne peut y avoir de démocratie fonctionnelle sans participation politique et il ne peut y avoir de participation politique sans éducation civique ». Cette pensée est fondamentale car elle établit un lien direct entre éducation civique et vitalité démocratique. L'éducation civique est la clé qui donne aux citoyens les aptitudes et les connaissances nécessaires pour participer activement à la gestion de la cité. Sans cette participation éclairée des citoyens, la démocratie ne peut être véritablement fonctionnelle. Sur ce plan, la Côte d'Ivoire accuse un retard considérable, notamment par rapport au Ghana voisin. Le Ghana nous offre un modèle intéressant qui peut nous inspirer. Depuis 1992, ce pays a institutionnalisé l'éducation civique à travers la « National Commission for Civic Education (NCCE) », créée par l'article 231 de sa Constitution. Cette commission, bien structurée avec un bureau central à Accra, 16 bureaux régionaux et 263 bureaux locaux, assure une présence jusqu'dans les villages les plus reculés. Elle enseigne aux populations les fondamentaux de la démocratie : qu'est-ce qu'une Constitution et pourquoi la protéger ? Qu'est-ce que l'État, la République, la démocratie, les élections ? Les résultats de cette politique sont aujourd'hui visibles dans la maturité démocratique ghanéenne. Car il faut bien comprendre cette évidence : on ne peut être démocrate sans comprendre la démocratie, ni républicain sans savoir ce qu’est la République. Je plaide donc pour que la Côte d'Ivoire crée rapidement une véritable agence d'éducation civique et de formation politique. Si chacun est libre de gérer sa vie privée comme il l'entend, la vie publique, elle, obéit à des règles et des principes qu'il est essentiel de comprendre et de transmettre. C'est à travers l'éducation civique que nous pourrons former des citoyens conscients et engagés, capables de participer pleinement à la vie démocratique de notre nation.

Source Le Patriote

 

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Le Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine (REIAC), sous la présidence de Christ Aymet Loua Yoro a inauguré officiellement samedi 2 novembre 2024, six nouveaux clubs d'élèves amis de la Chine dédiés à l’apprentissage du mandarin dans le but d’apporter une nouvelle dynamique au paysage éducatif de Bouaké.

Ces clubs, installés dans six établissements scolaires de la direction régionale de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) de Bouaké, visent plusieurs objectifs essentiels.

« L’apprentissage du mandarin devient ainsi plus accessible et attractif pour les jeunes, avec l’ambition de développer une meilleure compréhension de la culture chinoise et de renforcer les relations entre la Côte d’Ivoire et la Chine », a expliqué le président du REIAC, M. Yoro.

Les établissements concernés par l’initiative sont : le Lycée classique 1, le Lycée Djibo, le Lycée Martin Luther King, le Collège Privé Bambi, le Lycée Nimbo et le Lycée TSF. Un autre club existe déjà au Lycée des jeunes filles de Bouaké, portant ainsi à sept le nombre total de clubs impliqués dans cette initiative.

L’objectif est d’offrir aux élèves l’opportunité d’approfondir leurs connaissances en mandarin, tout en découvrant la culture chinoise et en échangeant avec des étudiants chinois.

M. Yoro a souligné que cette ouverture à la langue et à la culture chinoises répond à une demande croissante, notamment due aux investissements et aux échanges commerciaux en plein essor entre la Chine et la Côte d’Ivoire.

« L’apprentissage du mandarin offre aux jeunes de Bouaké de nouvelles perspectives d’études et de carrières, aussi bien en Chine que dans les entreprises chinoises établies en Côte d’Ivoire. De plus, la culture chinoise, d’une richesse millénaire, suscite un vif intérêt chez les jeunes, et leur permettre de l'appréhender à travers la langue devient un atout majeur dans un monde de plus en plus globalisé », a ajouté M. Yoro.

De son côté, le secrétaire général de la DRENA de Bouaké 1, Kouakou Kouadio Gabriel a salué cette initiative en soulignant qu’elle contribuerait à renforcer les liens culturels entre la Côte d’Ivoire et la Chine, tout en offrant aux élèves de la région de nouvelles perspectives professionnelles.

À travers cette démarche, le REIAC permet aux jeunes de Bouaké de se doter d'une compétence précieuse qui pourrait devenir un levier de développement pour la Côte d'Ivoire tout entière, en favorisant la réussite éducative et professionnelle dans un contexte mondial de plus en plus interconnecté.

mc

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L’économie sociale et solidaire s’impose comme un puissant levier pour promouvoir un développement inclusif et durable dans une Afrique qui fait face à des défis complexes tels que la forte réduction de la pauvreté et des inégalités, dans un contexte marqué par l’impact de plus en plus présent des changements climatiques, a indiqué le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé.

Il présidait la cérémonie d’ouverture du premier Colloque scientifique organisé par Africa Perspectives Institute (API) sur le thème : "Économie sociale et solidaire et développement des pays africains : état des lieux, défis et perspectives", le lundi 04 novembre 2024 à Abidjan-Plateau.

Ces assises de deux jours ont enregistré la présence du ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, par ailleurs président du Conseil d’Administration de l’API, de la ministre en charge de la Solidarité, Myss Belmonde Dogo et du ministre sénégalais de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Alioune Badara Diop.

« Contrairement au modèle économique classique, l’économie sociale et solidaire incarne une vision alternative du développement fondée sur des valeurs de solidarité, de participation et de durabilité. Ainsi notre continent, en raison de sa longue tradition de pratique économique communautaire et solidaire, est davantage prédisposé à tirer le meilleur parti de ce paradigme économique, pour peu qu’il soit davantage formalisé », a souligné le Premier Ministre.

Pour lui, l’économie sociale et solidaire qui est un outil et un modèle fondé sur les principes de solidarité, vient soutenir les efforts du gouvernement en matière de planification des actions visant le développement durable et inclusif.

Il a rappelé qu’en Côte d’Ivoire, d’importants résultats ont été obtenus en l’espace d’une décennie : « Le taux de croissance moyen de notre pays depuis 2012 se situe entre 7 et 8%. Il a été de 0,7% en 2020 à cause du Covid-19, mais les perspectives de croissance d’ici à 2027 restent favorables et varieront entre 6,1% et 7% ».

Du point de vue de l’évolution sociale, a-t-il poursuivi, le revenu moyen par habitant a doublé en Côte d’Ivoire en moins de dix ans, plus de la moitié de la population est inscrite à la Couverture Maladie universelle (CMU) et le taux de pauvreté est passé de 55% en 2011 à 37,5% en 2021. L’objectif, à l’horizon 2030, avec le plan stratégique ‘’Côte d’Ivoire solidaire’’ du Président Ouattara, est de ramener le taux de pauvreté à 20%.  

Source : CICG

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Tout comme le brossage des dents ou le lavage des mains régulier, l'hygiène numérique devrait être une seconde nature pour la plupart d'entre nous - sauf que ce n'est pas le cas. Ce que la plupart des gens pensent être suffisant ne vous protégera guère contre la nature avancée de la cybercriminalité, une menace en constante évolution.

L'hygiène numérique consiste à cultiver des habitudes qui maintiennent votre vie numérique saine et sécurisée. Dans notre monde hautement connecté, vous voulez avoir l'esprit tranquille afin de pouvoir prévenir ou détecter rapidement et résoudre les problèmes avec vos appareils. L'hygiène numérique est cruciale pour les individus et les organisations car elle constitue la première ligne de défense contre une large gamme de menaces cyber, y compris les fuites de données, les logiciels malveillants et les attaques par hameçonnage.

Tout comme l'hygiène personnelle aide à prévenir les maladies, les bonnes pratiques d'hygiène numérique empêchent l'exploitation des vulnérabilités de sécurité. Pour les organisations, ces habitudes réduisent les risques de perturbations opérationnelles, de dommages à la réputation et de pertes financières dus aux cyberattaques.

Des menaces en évolution nécessitent de meilleures défenses

Malheureusement, ce qui fonctionnait auparavant n'est plus suffisant en raison de la complexité et de la sophistication croissantes des menaces cyber. Aux débuts d'Internet, un simple logiciel antivirus et la protection par mot de passe suffisaient souvent pour prévenir les cyberattaques. Cependant, le paysage numérique est maintenant rempli de menaces avancées telles que le rançongiciel, les deepfakes, le hameçonnage amélioré par l'IA et les exploits zero-day - ces derniers ne laissant aux fournisseurs aucun temps pour préparer des correctifs car les vulnérabilités sont exploitées dès leur découverte.

Alors que de plus en plus d'appareils se connectent et que le travail à distance se répand, les cybercriminels gagnent davantage de points d'entrée à exploiter. Cela rend essentiel pour les individus et les entreprises d'adopter des mesures de sécurité plus complètes et en couches, y compris l'authentification à plusieurs facteurs, les mises à jour logicielles régulières et la surveillance.

Ce qui constitue une bonne hygiène numérique

Une bonne hygiène numérique commence par un logiciel anti-malware et la mise à jour régulière de vos logiciels. Ensuite, vous devez utiliser des mots de passe forts et uniques. Soyez délibéré dans la création de mots de passe longs et uniques pour chaque compte et utilisez un gestionnaire de mots de passe pour les stocker en toute sécurité. (La plupart des gestionnaires de mots de passe généreront des mots de passe forts pour vous.)

Ensuite, activez l'authentification à plusieurs facteurs (MFA). La MFA traditionnelle nécessite généralement un mot de passe ainsi qu'un deuxième facteur, comme un code envoyé à votre téléphone par SMS ou généré par une application. Cependant, cette méthode est vulnérable aux attaques par hameçonnage, où quelqu'un vous trompe pour révéler votre code. La MFA résistante au hameçonnage offre une protection plus forte en utilisant des méthodes difficiles à intercepter ou à répliquer, comme les clés de sécurité physiques ou l'authentification biométrique (empreintes digitales ou reconnaissance faciale). Avec ces méthodes, seul vous pouvez vous connecter, même si quelqu'un a obtenu votre mot de passe.

Enfin, soyez prudent lorsque vous partagez des informations personnelles par téléphone ou en ligne, surtout sur les réseaux sociaux ou sur des sites Web inconnus. Associez cela à la sauvegarde régulière de vos fichiers importants sur un emplacement sécurisé, comme un disque dur externe ou un service cloud réputé, et votre hygiène numérique sera considérablement améliorée.

À quoi ressemble une mauvaise hygiène numérique ? L'une des habitudes les plus paresseuses que j'ai rencontrées est d'utiliser le même mot de passe pour tous les comptes - souvent quelque chose de prévisible comme le nom d'un animal de compagnie plus une année de naissance. Bien que cela puisse ne pas être crucial pour les sites Web d'actualités, c'est un risque majeur pour les comptes importants. Votre e-mail, vos réseaux sociaux, votre travail et vos comptes financiers nécessitent vraiment des mots de passe uniques et forts, associés à une authentification à plusieurs facteurs.

J'ai déjà entendu quelqu'un dire qu'il ne dérangeait pas que les cybercriminels piratent son compte e-mail parce qu'il "n'avait rien à cacher". Cela manque complètement le but. Non seulement votre e-mail peut être utilisé pour réinitialiser les mots de passe de vos autres comptes, mais les attaquants peuvent également l'exploiter pour répandre des logiciels malveillants et lancer des attaques contre les personnes de votre réseau qui vous font confiance.

Que peuvent faire les organisations ?

Les organisations peuvent favoriser une bonne hygiène numérique en cultivant une culture de sensibilisation à la sécurité par le biais de formations et de communications régulières. Les principales stratégies incluent une formation continue à la sensibilisation à la sécurité pour aider les employés à reconnaître les menaces comme le hameçonnage et l'ingénierie sociale, établir des politiques claires sur le comportement en ligne et la manipulation des données, et donner l'exemple grâce à l'adhésion des cadres aux pratiques de sécurité. Des exercices réguliers, comme le hameçonnage simulé, des incitations à la conformité et la personnalisation des avantages de la cybersécurité, encourageront davantage une participation forte et cohérente.

Par Anna Collard,

vice-présidente de la stratégie de contenu et évangéliste

chez KnowBe4 Afrique

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Le développement de la filière médicale du cannabis au Maroc prend de l'ampleur, améliorant déjà les revenus et stimulant l'activité des agriculteurs. Au cœur de cette dynamique se trouve Moroccocanna, un opérateur engagé dans cette filière strictement régulée. L'entreprise se positionne en tant que leader du secteur, dédiée à la production de produits cannabinoïdes de très haute qualité, cultivés et transformés au Maroc, tout en respectant les normes officielles.

Moroccocanna s’appuie sur un riche héritage marocain et une expertise pointue dans la culture du cannabis. En alliant traditions séculaires et techniques agricoles modernes, l’entreprise garantit la qualité et l'authenticité de ses produits tout au long de la chaîne de valeur, depuis la semence jusqu'à la récolte et la transformation.
La commercialisation des produits de Moroccocanna est déjà bien avancée auprès des professionnels du secteur.

Son offre comprend diverses huiles de CBD, résines, fleurs, biomasse isolée et autres dérivés du cannabis. Le catalogue est étendu et répond aux attentes des distributeurs, avec chaque produit rigoureusement testé selon les normes internationales pour assurer une expérience sûre et efficace aux clients.
Moroccocanna adhère à des pratiques agricoles durables et respectueuses de l'environnement. L'entreprise collabore étroitement avec les communautés locales et les agriculteurs pour promouvoir des systèmes de culture responsables, préservant ainsi les ressources naturelles.

Innovante et responsable, Moroccocanna investit dans la recherche et le développement pour améliorer constamment ses produits et ses procédés. Elle met également l'accent sur l'importance des communautés locales à travers des initiatives sociales et économiques, affirmant ainsi son engagement social et éthique.
Bien que la part de marché visée par Moroccocanna ne soit pas encore définie, l'entreprise se positionne comme un acteur clé de l'écosystème marocain. Elle s’efforce de tirer parti de l’émergence de ce marché prometteur, tant au niveau national qu’international.

L'ambition de Moroccocanna se reflète dans son programme d’investissement, qui s'élève à plus de 3 milliards de dirhams, témoignant de la dynamique prévue sur ce marché. À l’export, les principaux débouchés ciblés sont l’Europe et les États-Unis, deux régions majeures pour cette activité.
L'engagement socio-économique de Moroccocanna est également souligné par une Charte Éthique qui régit ses relations avec les producteurs.

« Nous souhaitons mettre en avant l'humain et la préservation de l'environnement. Notre cahier des charges et nos protocoles sont orientés vers la durabilité et le respect de chaque acteur de la chaîne de valeur. La traçabilité de nos produits ne se limite pas à un suivi, mais raconte une histoire. Chaque produit est lié à celle de l’agriculteur, permettant au consommateur de découvrir le visage et le parcours derrière ce qu'il consomme », explique la direction de Moroccocanna.

Avec cette approche, Moroccocanna se positionne non seulement comme un acteur clé du marché en pleine croissance, mais aussi comme un pionnier d'un avenir durable pour la filière médicale du cannabis au Maroc.

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Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a indiqué que les diplomaties marocaine et française, sous la conduite des chefs d'État des deux pays, vont s'inscrire dans l'esprit du partenariat exemplaire et d'exception renforcé, le mardi 29 octobre 2024 à Rabat.

S’exprimant lors d'un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, M. Bourita a relevé que les diplomaties des deux pays vont veiller à ce que cet état d'esprit, qui a prévalu dans les échanges entre SM le Roi Mohammed VI et le Président français, S.E.M. Emmanuel Macron, soit aussi décliné au quotidien dans les relations bilatérales, ainsi qu'au niveau des instances régionales, internationales et multilatérales.

Pour M. Bourita, il s’agit d’une nouvelle phase et d’une nouvelle étape pour cette relation si profonde et si riche, dans le sillage de cette nouvelle ère ouverte lundi par Sa Majesté le Roi et le Président français.

La Déclaration relative au "Partenariat d’exception renforcé" entre le Maroc et la France, signée lundi à Rabat par SM le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron, définit les principes qui vont guider cette nouvelle étape et précise la gouvernance et les secteurs clés de ce partenariat, outre le champ territorial d'application, a-t-il affirmé.

Aussi, cette Déclaration va orienter "notre action à l'avenir", a-t-il ajouté, faisant observer que malgré la différence de la culture diplomatique, le Maroc et la France, qui partagent les mêmes objectifs de stabilité et de développement, vont, grâce à ce nouveau partenariat, renforcer les mécanismes de concertation et de coordination.

Au sujet de la question du Sahara marocain, M. Bourita a souligné que, dans le cadre de l’impulsion donnée à la cause nationale par SM le Roi Mohammed VI, la carte officielle du Royaume du Maroc intégrant son Sahara a été publiée, mardi, sur le site officiel du Quai d’Orsay, faisant état également de l’élargissement de la circonscription consulaire française pour couvrir les provinces du Sud du Royaume.

"La France, de par son rôle au sein du Conseil de sécurité et sa connaissance de la genèse et de l'évolution de ce conflit, a un rôle important à jouer dans ce cadre", a-t-il conclu.

 

 

 Source MAP 

 

 

 

 

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La Côte d’Ivoire affirme son soutien à l'engagement de la Commission de l’Union africaine (UA) en faveur de la diplomatie préventive et de la médiation dans la résolution des conflits, a déclaré le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné.

Cette déclaration a été faite lors de l'ouverture de la 15ème Retraite de Haut Niveau sur la Promotion de la Paix, de la Sécurité et de la Stabilité en Afrique, organisée le 25 octobre 2024 à Abidjan, en collaboration avec le gouvernement ivoirien.

Représentant le Président Alassane Ouattara, le Vice-Président a souligné que cette retraite constitue une occasion précieuse pour approfondir les réflexions sur la consolidation de la paix, de la démocratie et du développement en Afrique.

"Il est crucial de réexaminer et d’adapter les instruments de l’architecture africaine de paix et de sécurité pour renforcer leur efficacité face aux défis actuels", a-t-il insisté.

Il a également évoqué la montée des conflits armés, l'expansion du terrorisme et les conséquences du réchauffement climatique, qui mettent en péril la paix, l’économie mondiale et la sécurité alimentaire.

M. Koné a souligné l'importance d'une gouvernance respectant les voies démocratiques pour tout changement de régime et a appelé à une appropriation des pactes de l’avenir et numérique mondial pour mieux prévenir les conflits.

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA a, quant à lui, exprimé le souhait d’amplifier les voix des femmes et des jeunes dans la diplomatie préventive des conflits.

À l'ouverture de ces travaux qui s’est poursuivi jusqu'au 26 octobre 2024, l'UA a honoré Moussa Faki Mahamat pour ses huit années de contribution à la paix en lui décernant un prix.

mc

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Le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, a reçu, ce vendredi 25 octobre 2024 à Abidjan, une délégation de China Energy Group, conduite par son Président, Song Hailiang, venue exprimer sa volonté de renforcer son partenariat avec la Côte d’Ivoire.

Cette rencontre a permis au Président de China Energy Group d’exposer les domaines de compétence de son groupe et les secteurs d’activités qui attirent leur attention. Il s’agit, notamment des secteurs des énergies renouvelables, des énergies à hydrogène vert, des transports et de l’assainissement.

Song Hailiang a, par ailleurs, rappelé quelques grands projets ivoiriens en cours de réalisation par son groupe. Il s’agit, entre autres, de la voie de contournement d’Abidjan - Y4, de la centrale biomasse de Bonoua et de la centrale thermique de Songon. Sans oublier que China Energy Group emploie plus de 1100 personnes en terre ivoirienne.

« Notre volonté est de renforcer nos investissements en Côte d’Ivoire, et notre capacité de production d’énergie pour soutenir les pays de la sous-région », a souligné le Président de China Energy Group.

Le Premier Ministre, pour sa part, a indiqué que la Côte d’Ivoire reste ouverte à tous les partenaires désireux d’ investir dans le pays, non sans oublier d’évoquer la richesse du marché ivoirien. Le Chef du gouvernement a également donné des orientations sur les cadres de collaboration possibles entre l’Etat et China Energy Group.

« Les domaines que vous avez cités comme étant ceux de vos compétences intéressent la Côte d’Ivoire, que ce soit l’énergie, les routes, l’aménagement (..) ce sont des domaines importants pour la Côte d’Ivoire. Nous allons développer la concertation avec vous pour envisager des possibilités de collaboration », a dit Beugré Mambé.

Le Chef du gouvernement qui a remercié le groupe pour le bon déroulement des projets déjà en cours, a encouragé les Chinois à s’intéresser à la transformation des plantes médicinales ivoiriennes.

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La ministre de la Culture et de la Francophonie de la Côte d’Ivoire, Françoise Remarck, a présidé, le vendredi 25 octobre 2024 à Ouagadougou, la réunion des ministres de la Culture des huit États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

Cette conférence qui témoigne de l’importance de l’harmonisation des politiques culturelles dans l’espace communautaire de l’UEMOA portait sur l’examen du document-cadre pour la création du « Fonds Crédit Culture-UEMOA », un fonds inédit au sein de l’UEMOA.

Le Fonds Crédit Culture-UEMOA est conçu pour répondre aux besoins spécifiques des industries culturelles et créatives en leur offrant un soutien financier structuré et durable. Plutôt que de s’appuyer sur des subventions, ce fonds d’investissement cible les initiatives à fort impact, encourageant ainsi la croissance des entrepreneurs et créateurs de la région.

Cet instrument innovant s’inscrit dans une vision à long terme pour renforcer les capacités locales, promouvoir l’émergence d’acteurs compétitifs et faciliter leur accès aux marchés régionaux et internationaux.

La Côte d’Ivoire, qui a déjà mis en œuvre plusieurs de ces initiatives, partagera son expérience et ses bonnes pratiques avec les autres pays membres. Grâce à son avancée dans la structuration des filières culturelles, notamment par le renforcement des droits des artistes et le soutien aux filières créatives, la Côte d’Ivoire constitue un modèle pour l’UEMOA en matière de développement culturel.

Notons que cette réunion a également inclus trois points d’information d’importance stratégique pour l’évolution des politiques culturelles de la région. Notamment, le renforcement des filières musique et audiovisuel, le statut de l’artiste, et la rémunération pour copie privée. 

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L'Afrique et la Chine devraient intensifier leur coopération et leurs investissements, notamment dans le domaine du développement vert, ont déclaré des diplomates africains lors d'un séminaire tenu lundi à Beijing en Chine.

Au cours de ce séminaire en matière de coopération sino-africaine dans les investissements, ils ont mis l'accent sur l'importance de renforcer la coopération pratique, le transfert de savoir-faire et la mobilisation d'investissements afin de soutenir la transition vert en Afrique.

Rahamtalla Mohamed Osman Elnor, représentant permanent de l'Union africaine auprès de la Chine, a affirmé que les dix actions de partenariat pour la modernisation, proposées par la Chine, avaient tracé une feuille de route pour l'Afrique, et en particulier, les actions dans des secteurs clés tels que le développement vert contribueraient à atteindre les objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union africaine.

"En se concentrant sur des domaines comme la fabrication verte (...), nous pouvons bâtir ensemble un écosystème où les entreprises chinoises prospèrent aux côtés des entreprises africaines", a-t-il estimé, notant que l'Afrique représente aujourd'hui et à l'avenir un marché de premier plan pour les possibilités de croissance vert à l'échelle mondiale.

Siyabonga Cyprian Cwele, ambassadeur d'Afrique du Sud en Chine, a salué le soutien de la Chine dans le cadre des investissements destinés à promouvoir l'énergie propre et la transformation vert des industries traditionnelles en Afrique du Sud, notamment sur fond de la promotion de la transition énergétique sud-africaine.

M. Cwele a exprimé sa confiance quant à l'émergence future de nouveaux projets de coopération bilatérale en énergie verte en Afrique du Sud.

Abdelkader El Ansari, ambassadeur du Maroc en Chine, a pour sa part souligné la coopération sino-marocaine dans la sphère des énergies nouvelles, tout en évoquant l'installation de sociétés chinoises au Maroc pour des projets bilatéraux liés à la production de véhicules électriques et de batteries.

Selon lui, le Maroc espère attirer davantage d'investissements de la part des entreprises chinoises en énergies renouvelables et mettre en œuvre des infrastructures énergétiques grâce à la coopération avec la Chine.

Le séminaire, ayant pour thème "Poursuivre la modernisation par la coopération des investissements de haut niveau entre la Chine et l'Afrique", a été organisé par le Fonds de développement sino-africain (CADFund) et l'Académie chinoise de la Coopération commerciale et économique internationale du ministère chinois du Commerce.

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