Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La Banque africaine de développement a signé avec la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire un protocole d’accord de don d’un montant de 400 000 dollars américains, mardi 27 septembre 2022, à Abidjan. Le but est d'accélérer l’opérationnalisation des interventions de la Caisse des dépôts et consignations en faveur des petites et moyennes entreprises ivoiriennes.

Le don provient du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés des capitaux, un fonds multi-donateurs, administré par la Banque africaine de développement.

Le Projet d’appui à la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire va l’aider à accompagner les petites et moyennes entreprises ivoiriennes dans le cadre de la relance post-Covid-19, et à promouvoir les initiatives entrepreneuriales, en faveur des femmes et des jeunes notamment. Le projet vise à renforcer les capacités de la Caisse des dépôts et consignations du pays, via – entre autres – l’élaboration d’un document de stratégie qui encadre ses interventions en faveur des petites et moyennes entreprises ; la préparation d’une étude de faisabilité pour identifier, préparer et valider les options de mise en œuvre de ladite stratégie ; l’accompagnement dans le cadre des diligences relatives à la préparation de premières interventions ; la mise à disposition d’outils pour faciliter l’opérationnalisation de cette stratégie ; et la formation des équipes de la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire.

« Nous nous réjouissons de cette première collaboration entre le Groupe de la Banque et la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire, a déclaré Ahmed Attout, chef de la Division du développement des marchés de capitaux du Groupe de la Banque africaine de développement. En renforçant les capacités de la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire, ce projet va contribuer à élargir la base d’investisseurs à long terme en Côte d’Ivoire et à diversifier les sources de financement des petites et moyennes entreprises ivoiriennes ». 

Le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire, Lassina Fofana, a déclaré, pour sa part : « Contribuer au financement des petites et moyennes entreprises fait partie des missions de la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire en sa qualité d’investisseur d’intérêt général. La Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire adresse ses vifs remerciements à la Banque africaine de développement pour cette marque de confiance et se réjouit de cette première collaboration qui va renforcer ses capacités, afin de soutenir davantage les petites et moyennes entreprises ivoiriennes. » « La Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire entend assurer une bonne mise en œuvre de ce projet, qui va permettre de développer des mécanismes de financement des petites et moyennes entreprises ivoiriennes, en synergie avec les secteurs bancaire et financier ivoiriens. Ainsi, la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire contribuera au développement d’entreprises créatrices de richesse et d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes », a ajouté M. Fofana.

mc

Comment

En marge de l’édition 2022 de la Semaine africaine du climat, une session intitulée « Limiter les pertes et les dommages par des mesures d’adaptation renforcées en Afrique » a donné lieu à des échanges animés et d’actualité sur une dimension du changement climatique à laquelle on prête généralement peu d’attention : identifier et évaluer les coûts et les dommages liés au changement climatique.  

L’événement, organisé par la Banque africaine de développement et la Fondation allemande Konrad Adenauer, était l’occasion de souligner l’importance de définir et d’évaluer les pertes et dommages que les catastrophes climatiques infligent aux biens, aux économies, aux vies et aux moyens de subsistance. Le constat est unanime : l’Afrique est le continent le plus vulnérable au changement climatique.

Olufunso Somorin, expert principal régional à la Banque africaine de développement, qui modérait les débats, a ouvert la session en soulignant combien il importe que les pays africains mesurent les pertes et les dommages liés au changement climatique, afin d’être en mesure de les quantifier et d’y répondre d’une façon juste et adaptée au contexte national spécifique à chacun des pays. Il est tout aussi important de prendre en compte les pertes qui surviennent même dans les cas où des actions préventives d’adaptation climatique ont été prises, a-t-il ajouté.

Fatten Agad, conseillère principale en diplomatie et géopolitique climatique à l’Africa Climate Foundation, a appelé à produire un rapport qui ferait office de guide de référence et de base pour l’évaluation des pertes et dommages liés au climat. « Il a déjà été prouvé que l’impact socio-économique de la pandémie de Covid-19 sur les pays africains a été très fort, et leur ajouter le fardeau du financement de quelque chose comme les pertes et les dommages serait injuste », a-t-elle déclaré.

Directrice de la Sécurité énergétique et du Changement climatique en Afrique à la fondation Konrad Adenauer, Anja Beretta a exhorté les pays africains à intégrer des dispositifs pour régler le problème des pertes et dommages dans leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN). Elle a également appelé à désigner des institutions et des structures fonctionnelles à même de garantir une utilisation efficiente et efficace des financements climatiques, afin de faire progresser le débat sur les flux financiers en matière de pertes et dommages.

Stéphane Bonamy, chef de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge au Cameroun a évoqué les pays confrontés à la fois à des conflits et aux effets du changement climatique et pour lesquels on doit impérativement mettre en place des mesures préventives suffisamment tôt pour réduire l’ampleur des pertes et dommages subis et alléger le fardeau qui pèse sur les communautés. Il a précisé que 14 des 25 pays les plus vulnérables aux impacts du changement climatique dans le monde sont aussi confrontés à une forme quelconque de conflit.

Olumide Abimbola, directeur exécutif de l’institut berlinois Africa Policy Research, a réaffirmé la nécessité d’intégrer davantage d’exemples africains en matière de pertes et dommages – passés et actuels – dans les manuels et les revues.

Tous étaient unanimes : il y a nécessité, pour l’Afrique, de donner la priorité à des mesures d’adaptation rapides, cohérentes et à grande échelle, pour éviter ou minimiser les pertes et dommages à venir.

Un autre consensus s’est dégagé : il faut, de toute urgence, accroître les flux financiers – de sources publiques et privées – pour financer les mesures d’adaptation climatique en Afrique. Entre autres projets exemplaires, a été cité le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique de la Banque africaine de développement, qu’elle mène avec le Centre mondial pour l’adaptation. Ce programme vise à mobiliser 25 milliards de dollars sur cinq ans, afin d’accélérer et d’intensifier les mesures d’adaptation climatique sur le continent.

Les participants ont également appelé à nouer de nouveaux partenariats stratégiques pour piloter les politiques, les plans et les investissements en matière d’adaptation en Afrique, via la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national et les synergies à développer avec des initiatives comme le programme de Financement des risques de catastrophes en Afrique.

ng

Comment

La présidence mauritanienne a annoncé, lundi 26 septembre 2022 soir, un remaniement ministériel partiel du gouvernement du Premier ministre Mohamed Ould Bilal.

Quatre portefeuilles ont été touchés par ce remaniement, ayant consacré la sortie du ministre de l’Education nationale et de la réforme du système éducatif, Adama Bocar Soko.

En vertu du remaniement, Brahim Vall Ould Mohamed Lemine a été nommé ministre de l’Education nationale et de la Réforme du système éducatif, Zeinebou Mint Hmednah, ministre de la fonction publique et de l’Emploi, Mohamed Ould Abdallahi Ould Outhmane, ministre de l’élevage et Lam Moctar Houssein, Secrétaire générale du Gouvernement.

Il s’agit du deuxième remaniement opéré en moins d’un mois par le président Ould Ghazouani sur le second attelage gouvernemental d’Ould Bilal, après celui intervenu le 6 septembre et qui avait touché plusieurs portefeuilles.

hn

 
 

Comment

Le Courant démocrate a annoncé, lundi 26 septembre 2022, sa décision de boycotter les élections législatives, prévues le 17 décembre prochain en Tunisie, s’alignant ainsi sur la position d’autres formations politiques du pays.

Cette décision intervient dans le sillage de la promulgation d’un nouveau décret-loi électoral, en prévision des prochaines législatives, basé sur le vote individuel et le redécoupage des circonscriptions électorales.

Ce nouveau texte a provoqué une vive polémique parmi la classe politique, qui critique une législation marginalisant le rôle des partis politiques et au détriment de la liberté de candidature.

Plusieurs formations politiques avaient annoncé leur boycott des élections, à l’instar du Front de salut national, du Parti travailliste, du Parti républicain, du Courant démocratique, d’al-Qotb et d’Ettakol.

hn

Comment

Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a appelé au renforcement de la coopération économique entre son pays et le Japon, exprimant la disposition de Beijing à travailler avec Tokyo en vue de mettre en place un partenariat gagnant-gagnant.

La Chine et le Japon, qui marquent cette année le 50è anniversaire de la normalisation de leurs relations diplomatiques, sont appelés à maintenir un développement « sain et stable » de leurs relations bilatérales pour mieux servir leurs intérêts, a dit M. Li lors d’une rencontre de dialogue de haut niveau, tenue jeudi par liaison vidéo, avec des représentants de la communauté des affaires japonaise.

La Chine et le Japon ont des avantages économiques complémentaires, et leur coopération fait preuve d’une grande résilience et d’un grand potentiel, a-t-il noté, ajoutant que son pays augmentera les vols directs avec le Japon d’une manière ordonnée dans le but de faciliter davantage les échanges tout en veillant au respect des mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19.

Par ailleurs, les représentants de la communauté d’affaires japonaise, cités par les médias chinois, ont mis en avant les avantages du partenariat entre la Chine et leur pays.

Ils se sont dits confiants quant aux perspectives de développement de la coopération entre les deux pays.

hn

 
 

Comment

La députée Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal, tête de liste lors des législatives de juillet dernier, a annoncé, dimanche 25 septembre 2022 à Dakar, qu’elle va saisir dès ce lundi le président de l’Assemblée nationale (parlement) pour lui notifier son désir de quitter le groupe parlementaire de la coalition présidentielle Benno Book Yakaar (Unis pour l’espoir), pour devenir députée non-inscrite lors de cette 14e législature.

“Comme le dit le règlement intérieur, je vais dès demain (lundi) adresser une lettre au Président de l’assemblée Nationale pour lui signifier ma décision de devenir députée non-inscrite”, a déclaré lors d’une conférence de presse Aminata Touré, qui était tête de liste de la coalition Benno Book Yakaar lors des élections législatives organisées le 31 juillet dernier au Sénégal.

“Je ne vais pas quitter l’Assemblée nationale. Je suis dans cet hémicycle pour défendre les intérêts des sénégalais. Je ne suis pas la députée de qui que ce soit. Je suis là pour le peuple”, a-t-elle dit lors d’une rencontre devant la presse sénégalaise et internationale.

“Je peux ne pas être d’accord avec mon groupe parlementaire, mais il faut que je prenne mon indépendance et je vais écrire au président de l’assemblée pour être un député non inscrit” , a ajouté Mme Aminata Touré qui prend ses distances désormais avec le camp du pouvoir.

Selon les analystes, l’ancienne Premier ministre n’a pas accepté la décision du Chef de l’Etat Macky Sall de choisir à sa place M. Amadou Mame Diop, comme candidat de la coalition de la majorité pour présider l’Assemblée nationale.

Avec un siège en moins, la coalition au pouvoir risque de perdre la majorité absolue dans l’hémicycle. Le groupe parlementaire BBY se retrouve avec 82 députés, le groupe parlementaire de l’opposition Yewwi Askan Wi, avec 56 députés, et le groupe Wallu Sénégal, avec 24 députés. Papa Djibril Fall et Thierno Alassane Sall sont déjà des députés non-inscrits. Ils seront désormais au nombre de trois si Aminaté Touré joint sa parole à l’acte lundi.

Répondant, par ailleurs, à la question de sa propre candidature à l’élection présidentielle de 2024, Mme Aminata Touré a répondu qu’elle y pense sérieusement. « J’irai au préalable à la rencontre des Sénégalaises et Sénégalais, pour prendre leur avis et leur soutien », a-t-elle dit.

A rappeler que Amadou Mame Diop, candidat de la coalition de la majorité Benno Bok Yakaar avait été élu, le 12 septembre, président de la nouvelle Assemblée nationale issue des élections législatives du 31 juillet.

hn

Comment

L'Ambassade de l'Inde en Côte d’Ivoire a organisé vendredi 23 septembre 2022  la Journée de la coopération technique et économique indienne (ITEC Day) 2022. L'événement a réuni des fonctionnaires ivoiriens, des anciens bénéficiaires du programme et des représentants des médias.

Dans son allocution, le Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, N’guessan Koffi a souligné l'importance du programme ITEC pour le renforcement des capacités des universitaires.

Car, selon lui est axée sur la gouvernance des structures publiques, le traitement des déchets électroniques et la technologie du recyclage et des systèmes énergétiques, les objectifs de développement durable. Et d’ajouter que : « désormais, les différentes opportunités seront saisies et mises à la disposition de nos populations, notamment les jeunes dans le but de renforcer leurs aptitudes professionnelles », a-t-il annoncé. 

L’Ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire, Sailas Thangal, a saisi cette occasion pour exprimer sa satisfaction quant à l’intérêt grandissant du gouvernement ivoirien pour les différents programmes ITEC offerts par les institutions indiennes. 

Le Diplomate a également précisé que : « cette Journée a pour objectif de permettre aux anciens étudiants qui ont bénéficié du programme ITEC, de présenter leurs expériences et d’amener ainsi d’autres jeunes à s’intéresser à ces différentes formations ».

IMG 20220924 WA0161

Il a par ailleurs, indiqué que dans le cadre de ce programme de formation, l’Inde offre à la Côte d’Ivoire, 100 bourses dans différents domaines, à savoir le développement rural, le management, l’entreprenariat et l’informatique pour l’année 2022-2023 entièrement financé par le gouvernement de l’Inde.

ITEC est un programme bilatéral d'assistance du gouvernement indien qui permet aux candidats internationaux des pays en développement de participer à des cours de formation, des stages ou des formations de renforcement de capacité professionnelle. C’est le programme phare de développement des compétences lancé par l’Inde en 1964. Il repose sur la conviction qu’une croissance et une prospérité communes peuvent être atteintes en partageant les connaissances et les ressources avec les pays partenaires.

Un court métrage sur l'ITEC a été projeté lors de l'événement, dans lequel il ressort que la coopération au développement de l'Inde est un élément clé sa la politique étrangère. Et une présentation des différentes formations et les informations sur le programme ITEC

Au cours de la cérémonie, les anciens élèves ITEC  ont partagé leurs expériences mémorables lors de la formation ITEC en Inde, soulignant qu'ils ont utilisé les connaissances et les compétences acquises au cours de la formation ITEC dans leurs domaines de travail respectifs.

Notons que ce programme permettra de mieux faire connaître l’Inde pour une coopération gagnante entre les pays partenaires.

mc

Comment

Orange Côte d’ivoire inaugure son Orange 5G Lab, dédié aux entreprises, aux start-ups et aux professionnels du numérique. Cette cérémonie s’est tenue ce mardi 20 septembre au Smart Store des Deux Plateaux (Cocody, Abidjan) en présence de Monsieur Amadou Coulibaly, Ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Porte-parole du gouvernement, Madame Christel Heydemann, Directrice Générale du groupe Orange ; de Monsieur Alioune Ndiaye Président d’Orange Afrique et Moyen-orient ; de Monsieur Jérôme Hénique, Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient, et de Monsieur Mamadou Bamba, Directeur Général d’Orange Côte d’Ivoire.

Alors que le déploiement du réseau 5G est annoncé pour l’année 2023 sur l’ensemble du territoire ivoirien, Orange Côte d’Ivoire anticipe en mettant à disposition des entreprises ivoiriennes un nouvel espace collaboratif totalement équipé et dédié à sa mise en application concrète. L’Orange 5G Lab Abidjan est une offre de service et d’accompagnement pour les acteurs économiques qui a été conçue avec des partenaires experts tels que Huawei, Nokia, Ericsson ou encore ZTE. Le dispositif Orange 5G Lab, gratuit et construit sur mesure, s’articule autour de 2 axes :

  • Faire découvrir aux acteurs économiques les nouveaux usages permis par la 5G et la façon dont elle pourra impacter positivement leurs activités.
  • Accompagner, avec nos experts 5G, les entreprises innovantes qui souhaitent expérimenter le potentiel de la 5G pour leur produit ou service.

Ce site accueillera un espace de démonstrations de cas d’usages 5G de différents secteurs d’activité, des conférences, des formations, des séances de co-working, de co-innovation et des sessions de mises en application pratiques de la 5G.

« Nous sommes conscients que la 5G constitue une nouvelle opportunité pour les entreprises souhaitant diversifier, optimiser ou dynamiser leur activité. Pour les accompagner, il est primordial que cet espace offre des outils clé en main et permette d’évaluer de façon pratique les résultats de ces expérimentations. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de notre engagement historique en faveur de l’inclusion numérique. Encourager l’innovation et participer à la création de valeur au sein de l’écosystème local, tels sont nos objectifs » affirme Mamadou Bamba, Directeur Général Orange Côte d’Ivoire.

Jérôme Hénique, Directeur Général d'Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA) explique : « A l’instar de l’Orange Digital Center inauguré il y a un an, l’Orange 5G Lab va permettre d’accélérer la pénétration de cette technologie auprès des entreprises en Côte d’Ivoire. Elles vont non seulement pouvoir bénéficier de l’expertise et des outils mis en place ici, à Abidjan, mais elles auront également accès aux retours d’expérience des plus de 1500 entreprises et collectivités qui ont eu accès à un Orange 5G Lab dans le monde – dont 127 ont d’ores et déjà pu mettre en œuvre une expérimentation autour de leurs propres cas pratiques ».

Pour Christel Heydemann, Directrice Générale du Groupe Orange: « En tant que leader du secteur des télécommunications et du numérique, l’innovation est clé pour notre entreprise. C’est pourquoi je me réjouis de l’inauguration de ce nouvel Orange 5G Lab, le quinzième du Groupe Orange et le deuxième en Afrique de l’Ouest ! Nous continuerons par ailleurs d’étendre ce dispositif dans les pays où Orange opère, car il confirme notre ancrage local ainsi que notre engagement en faveur de l’inclusion numérique partout où nous sommes présents. »

aaa

Comment

Le Comité de pilotage du projet d’Implication des Médias numériques pour la Prévention Active des Conflits et des Tensions (IMPACT) a fait, mardi, à Conakry le point de la mise en œuvre de ce projet en Guinée et en Côte d’Ivoire.

Cette première réunion du Comité de pilotage (COPIL) s’est déroulée en présentiel au bureau d’Avocats Sans Frontières France à Conakry et par visioconférence avec la participation des différentes parties prenantes.

Elle a permis de partager les leçons apprises de l’approche innovante utilisée depuis le démarrage du projet en mars 2022 afin de permettre aux décideurs et autres acteurs clés d’avoir une vision critique des actions menées, de les évaluer et de contribuer à la levée d’éventuels blocages rencontrés.

Les autorités guinéennes, ivoiriennes ainsi que les partenaires techniques et financiers ont été informés de la mise en œuvre du projet à travers une présentation des activités principales faite par le coordonnateur du projet, Ahmed Sékou Touré. 

Ouvrant les travaux, Mme Nialé Kouyaté, Conseillère technique au ministère de la Communication et de l’information de la Guinée s’est félicitée de l’avènement de ce projet. Au nom de la ministre Aminata Kaba, elle a rassuré sur la disponibilité de la Guinée à accompagner la mise en œuvre de ce projet. 

Au titre des actions déjà menées figurent notamment le lancement officiel du projet en Guinée et en Côte d’Ivoire, la réalisation de l’identité visuelle du projet et la sélection d’un consultant pour la réalisation d’une étude qui constituera la porte d’entrée pour la mise en oeuvre des activités inscrites au projet. 

A l’issue des échanges, des recommandations ont été formulées pour améliorer l’atteinte des résultats et l’impact du projet auprès des bénéficiaires. 

La prochaine étape du projet est l'étude sur l’état des lieux et des normes applicables qui est en cours de réalisation en Guinée et en Côte d’Ivoire. 

Les résultats de cette étude seront présentés en octobre prochain au cours d’un atelier de restitution en Côte d’Ivoire. Une plateforme de lutte contre les fausses informations (fake news) est également en cours de conception. 

Le projet d'Implication des médias numériques pour une prévention active des conflits et des tensions (IMPACT) en Guinée et en Côte d’Ivoire, d’un montant de 1,1 million d'euros (environ 727 534 000 FCFA), est financé par la délégation de l’Union européenne auprès du Sénégal. 

Il s’exécutera sur deux ans dans plusieurs régions ivoiriennes et guinéennes à travers des sessions de formation, des campagnes de sensibilisation et des financements de projets innovants. 

Son objectif est de contribuer à consolider une paix durable en Afrique de l’Ouest et, plus spécifiquement, entend se concentrer sur le rôle positif que peut jouer la société civile, en particulier les médias numériques dans la prévention et la réduction des conflits et tensions. 

Il s’agira spécifiquement d'analyser le rôle des médias dans le cadre de la couverture des conflits et favoriser la création des synergies pour soutenir l’échange et l’expérience, de renforcer les capacités des médias en les dotant d’outils pour maximiser leur potentiel, et de mobiliser les médias et acteurs de la société civile contre les discours haineux et en faveur des processus de dialogue.

Le projet est mené par un consortium d'organisations mené par Avocats Sans Frontières France (ASF France), comprenant l’association française Danaïdes, la Ligue africaine des blogueurs et cyber-activistes pour la démocratie dénommée AfricTivistes, l’Association des blogueurs de Guinée (ABLOGUI) et le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).
 

Source: Top News Africa

Comment

Le monde entier célèbre ce 21 septembre 2022, la journée internationale de la paix. En Côte d’Ivoire, sous l’initiative du ministère de la réconciliation nationale et la cohésion sociale, la cérémonie officielle s’est déroulée à l’hôtel de ville du district d’Abidjan en présence du ministre de l’agriculture et du développent durable, Kouassi Kobenan Adjoumani, représentant le Premier ministre Patrick Achi, haut patron de cette cérémonie.

Le thème choisi cette année pour la commémoration de la journée de la paix « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix ». À travers ce thème, le représentant du Premier ministre a invité les Ivoiriens à œuvrer au renforcement de la paix.

« En Côte d’Ivoire, ce thème appelle chacun de nous à œuvrer au renforcement de la paix. Chaque occasion pour consolider la paix doit mobiliser tous les acteurs socio-politiques, car la réconciliation est une victoire à consolider constamment que nous avons ensemble acquis par des sacrifices importants », a exhorté le ministre.

Le ministre de l’agriculture, représentant le Premier Ministre a, par ailleurs fait savoir que tous, nous avons un rôle important à jouer pour la paix et la cohésion sociale. Et appelle les dirigeants quels qu’ils soient à assumer leur part de responsabilité.

« Nous avons tous et toutes un rôle à jouer pour mettre un terme à la polarisation qui afflige bon nombre de sociétés contemporaines. Face à la montée du terrorisme, de l’antisémitisme, des actes antireligieux, du racisme et la xénophobie nous devons défendre notre humanité commune », a-t-il lancé.

Quant au ministre de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Kouadio Konan Bertin, a appelé les ivoiriens à promouvoir la paix sans relâche.

« Cette Journée de célébration est l’occasion pour moi de vous exhorter tous et toutes à promouvoir la paix sans relâche dans votre quotidien. La liberté, le bonheur, l’égalité, rien n’est accessible sans la paix », a-t-il conseillé.

Il a également fait comprendre que tout doit être fait pour éradiquer la division. La haine des cœurs doit être remplacée par le respect de l’autre même dans la différence.

photo 1663841869

Depuis qu’il a été appelé aux côtés du Président de la République Alassane Ouattara, le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale ne ménage aucun effort pour instaurer la paix et la cohésion entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire. Non sans oublier de saluer l’engagement du président qui œuvre à consolider  au quotidien la paix. L’ancien député de Port-Bouet a appelé tous à suivre cette voie.

« Depuis que Son Excellence, Alassane Ouattara, Président de la République m’a appelé à ses côtés, en me confiant la tâche du ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, je n’ai eu de cesse de parcourir le pays, d’aller à la rencontre des peuples de toutes conditions, des plus haut placés aux plus modestes. J’ai rencontré les forces vives de la nation, les organisations syndicales, religieuses et associatives  et les chefs traditionnels », a-t-il fait savoir.

Il a sollicité les ivoiriens à installer durablement la paix et la cohésion seule richesse de ceux qui n’en ont aucune.

« Ensemble, battons-nous pour que la Côte d’Ivoire soit chaque jour un peu plus que la veille un pays où l’empathie et le respect l’emportent sur la suspicion et la haine », a souhaité le patron de la réconciliation en Côte d’Ivoire.

Philippe Poinsot, coordonnateur résident du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a pour sa part saluer les efforts de la Côte d’Ivoire pour la consolidation de la paix à travers le dialogue politique et intercommunautaire.

M. Poinsot a expliqué l’attachement des Nations Unies à tout ce qui touche à la paix.

Pour le diplomate onusien, faire avancer la cause de la paix est la mission première des Nations Unies. Mais la tâche de construire la paix appartient à chacun.

A noter que cette cérémonie a enregistré la participation des partis politiques, la société civile, des ambassadeurs et les partenaires aux développements.

mc

Comment