Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le président de la transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a limogé lundi 12 septembre 2022 soir son ministre de la Défense et des anciens combattants et le remplace lui-même à ce poste.

Un premier décret, lu à la télévision nationale, fait état du remplacement du général Barthélémy Simporé, titulaire du poste depuis juin 2021.

Le second indique que M. Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch le 24 janvier dernier, “assume les fonctions de ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants”.

Ce poste ministériel était occupé par le colonel-major Barthélémy Simporé qui avait occupé ce même poste sous Roch Marc Christian Kaboré jusqu’à sa chute en janvier 2022.

Par ailleurs, le colonel-major Silas Kéïta, élevé lundi au grade de général de brigade, va désormais seconder le président Damiba, au ministère de la Défense et des anciens Combattants, chargé de la Défense.

Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), M. Keïta avait été nommé le 6 mai dernier, Secrétaire général du ministère en charge de la Défense.

Ce mini-remaniement intervient après une série d’attaques jihadistes meurtrières dans ce pays régulièrement endeuillé.

Lundi, deux soldats ont été tués et une “dizaine de terroristes neutralisés” lors d’une “attaque complexe” contre un détachement militaire dans la province de l’Oudalan (nord).

Le 5 septembre, au moins 35 civils dont des femmes et des enfants ont été tués par l’explosion d’un engin artisanal au passage d’un convoi de ravitaillement, entre Djibo et Bourzanga, dans le nord.

ng

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La Chine a appelé, lundi 12 septembre 2022 par la voix de son ministre des Affaires étrangères Wang Yi, à promouvoir des relations « saines et stables » avec le Japon.

« Le bon voisinage et l’amitié, ainsi que le développement et la revitalisation de l’Asie sont les destins, les aspirations et les responsabilités de la Chine et du Japon », a dit M. Wang dans une allocution par vidéo lors de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire commémorant le 50è anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques entre la Chine et le Japon.

Les deux pays sont appelés à promouvoir les relations bilatérales afin d’ouvrir de nouvelles voies aux nouvelles relations sino-japonaises dans le but de servir les intérêts des deux peuples et contribuer davantage à la paix mondiale, a dit le chef de la diplomatie chinoise.

Il a, dans ce contexte, proposé un plan en cinq points visant à construire des relations sino-japonaises répondant aux exigences de la nouvelle ère.

Le plan repose notamment sur la nécessité de garantir le développement régulier et à long terme des relations bilatérales, a dit le responsable chinois, relevant que les documents politiques conclus entre les deux pays doivent être respectés et les engagements qui ont été pris jusqu’à présent doivent être honorés.

Le consensus politique selon lequel les deux parties sont des partenaires et ne constituent pas une menace mutuelle devrait être intégré dans leurs politiques et mis en œuvre par des actions concrètes, a-t-il dit, notant que Beijing et Tokyo doivent traiter correctement les différends afin de garantir une évolution des relations dans le bon sens.

M. Wang a, d’autre part, appelé à renforcer la coopération et obtenir des résultats gagnant-gagnant à un niveau plus élevé, notant que les deux parties devraient former un sens fort du partenariat, défendre une perspective mondiale et maintenir des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales stables, ainsi qu’un environnement commercial et d’investissement équitable et ouvert.

Pour sa part, le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, a souligné que la Chine et le Japon doivent se concentrer sur les 50 prochaines années et travailler ensemble pour construire des relations « constructives » et « stables ».

hn

 
 

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Le décollage de la nouvelle méga-fusée de la Nasa vers la Lune, déjà perturbé à deux reprises en raison de problèmes techniques, aura lieu au plus tôt le 27 septembre, a annoncé lundi 12 septembre 2022 l’agence spatiale américaine.

Ce vol test très attendu de la mission Artémis 1, sans équipage à bord, doit tester en conditions réelles la fusée SLS (pour Space Launch System) et la capsule Orion à son sommet, où prendront place les astronautes à l’avenir.

Pour obtenir un feu vert, les équipes de la Nasa doivent parvenir à mener avec succès un test de remplissage des réservoirs de combustibles et obtenir une dérogation spéciale afin d’éviter de re-tester les batteries sur un système de destruction d’urgence de la fusée.

Si l’agence ne reçoit pas cette dérogation, la fusée devra retourner au bâtiment d’assemblage, ce qui repousserait le calendrier de plusieurs semaines.

La fenêtre de tir du 27 septembre s’ouvrira à 11H37 heure locale pour 70 minutes, avec une fin de mission prévue le 5 novembre. Une seconde fenêtre possible est prévue le 2 octobre, a précisé la Nasa dans un article de blog.

La semaine passée, la Nasa disait espérer pouvoir faire décoller SLS le 23 ou le 27 septembre.

Le lancement de la fusée avait été annulé le lundi 29 août, puis à nouveau le samedi 3 septembre, en raison de problèmes techniques, un contre-temps qui repousse le lancement effectif du programme américain de retour sur la Lune, Artémis.

La fusée orange et blanche SLS, qui n’a encore jamais volé, est en développement depuis plus d’une décennie.

Cinquante ans après la dernière mission Apollo, Artémis 1 doit permettre de vérifier que la capsule Orion, au sommet de la fusée, est sûre pour transporter à l’avenir des astronautes vers la Lune.

Pour cette première mission, Orion s’aventurera jusqu’à 64.000 kilomètres derrière la Lune, soit plus loin que tout autre vaisseau habitable jusqu’ici.

L’objectif principal est de tester son bouclier thermique, le plus grand jamais construit. A son retour dans l’atmosphère terrestre, il devra supporter une vitesse de 40.000 km/h et une température moitié aussi chaude que celle de la surface du Soleil.

mc

 
 

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Le Burkina Faso et le Mali, confrontés depuis plusieurs années au terrorisme, ont décidé de renforcer leur coopération dans le domaine militaire, a indiqué la Présidence burkinabé.

«Nous entendons, dans les jours à venir, mieux examiner et renforcer le partenariat militaire qui existe entre nous, pour davantage relever les défis sécuritaires auxquels les populations, nos peuples sont confrontés », a déclaré, samedi à Bamako, le président de transition du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Ces propos ont été rapportés par la Présidence du Faso, au terme d’une visite de travail à Bamako du président Damiba , et de ses entretiens avec son homologue malien, le colonel Assimi Goïta.

Le Burkina Faso et le Mali qui partagent près de 1400 km de frontière, subissent depuis plusieurs années, des attaques terroristes causant de pertes en vies humaines, des déplacements de populations, des destructions et la fermeture de services publics de bases (écoles, centres de santé…).

Selon la présidence du Faso, les deux chefs d’Etatont justifié en partie, leurs prises de pouvoir dans leurs pays respectifs par la détérioration de la situation sécuritaire.

Le Président Damiba a indiqué à la fin de sa visite que “les défis auxquels les Transitions dans ces deux pays sont confrontées étaient au cœur des discussions avec la partie malienne”, indique un communiqué de la Présidence malienne publié sur sa page Facebook.

« Nous avons effectué une visite d’amitié ce jour au Mali dans le cadre de la coopération qui existe entre le Mali et le Burkina Faso », a dit le Président Damiba à la presse. Selon lui, le Burkina Faso “entend surtout renforcer ses liens avec le Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Nous entendons dans les jours à venir mieux renforcer les partenariats militaires qui existent entre nous [le Burkina Faso et le Mali] en vue de relever davantage les défis sécuritaires auxquels nos peuples sont confrontés », a-t-il ajouté.

Après le Mali, le président Damiba doit se rendre lundi en Côte d’Ivoire, dans ses premiers déplacements officiels à l’étranger depuis son accession au pouvoir par un putsch en janvier dernier.

Le Burkina et la Côte d’Ivoire partagent une frontière de près de 600 kilomètres et des milliers de réfugiés burkinabè ont fui ces dernières années les attaques de groupes armés qui touchent leur pays pour trouver refuge dans le nord de la Côte d’Ivoire.

Depuis son arrivée au pouvoir, lors d’un putsch le 24 janvier, le lieutenant-colonel Damiba n’a pas fait de déplacement à l’étranger.

Le Burkina Faso, où les autorités ont promis de faire de la lutte contre le terrorisme leur priorité, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelque deux millions de déplacés.

Plus de 40% du territoire du Burkina est hors du contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.

De son côté, le Mali fait face depuis 2012 à des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

NG

 
 

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Le premier vaccin Covid-19 inhalé au monde a été approuvé par l’Administration nationale des produits médicaux de Chine (NMPA) pour être utilisé comme dose de rappel, a indiqué dimanche 4 septembre 2022 la firme CanSino Biologics.

Le vaccin, baptisé « Convidecia Air », est la version inhalée du vaccin à vecteur adénoviral de la société Convidecia, basée à Tianjin.

Il « offre une option non invasive » pour les personnes qui préfèrent ne pas prendre de piqûre, a dit la société, ajoutant que le nouveau vaccin peut établir une immunité contre le Covid-19 après « une seule prise ».

La société a indiqué que les résultats de la phase III, publiés dans la revue médicale The Lancet, montent que le nouveau vaccin peut induire une forte immunité pour obtenir une triple protection et contenir efficacement l’infection et la propagation du virus.

mc

 
 

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Pour clôturer triomphalement la conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2022 (https://bit.ly/3a4fuRb) , le dernier panel ministériel de la conférence s'est réuni sur le thème "L'avenir de l'énergie en Afrique : COP27 et la route à suivre", présentant une position africaine unifiée sur l'autonomie et la sécurité énergétiques avant la 27e Conférence des Parties de la CCNUCC à Sharm El-Sheikh, en Égypte, à la fin de l'année.

Parmi les intervenants figuraient S.E. Sophie Gladima, ministre du pétrole et des énergies de la République du Sénégal ; S.E. Dr Omar Farouk Ibrahim, secrétaire général de l'Organisation des producteurs de pétrole africains ; S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des mines et des hydrocarbures de la République de Guinée équatoriale ; S.E. Bruno Jean-Richard Itoua, président de l'OPEP et ministre des Hydrocarbures de la République du Congo ; l'honorable Tom Alweendo, ministre des Mines et de l'Énergie de la République de Namibie ; et Milton Catelin, secrétaire général de l'Union internationale du gaz. NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie, a animé la session. 

Au cours du panel ministériel, les intervenants ont souligné que jusqu'à présent, les politiques en matière de changement climatique ont été largement dictées par les organisations occidentales et environnementales, organisations qui n'ont pas pris en compte la crise énergétique de l'Afrique.

"Une transition juste n'a rien de différent de ce qui figure déjà dans l'accord de Paris. Il y a un principe sur l'équité et la capacité des pays à faire la transition dans l'accord. Les pays développés ont fini par l'accepter. Ils n'ont pas aimé, mais ils l'ont accepté. Parlons de ce que nous pouvons faire. que nous ne devons pas être contraints de faire ce qui détruira notre avenir et nos enfants. Nous avons besoin de l'énergie pour soutenir notre génération future. Ceux qui sont responsables du gâchis que nous voyons aujourd'hui devraient être responsables du changement", a déclaré S.E. Dr Ibrahim.

‘’Quand quelqu'un est malade, vous devez diagnostiquer ce qui ne va pas. Si vous faites un mauvais diagnostic, vous ne pourrez jamais le guérir. Je pense que l'accord de Paris n'était pas un bon diagnostic", a déclaré S.E. le ministre Lima, ajoutant : "Je ne suis pas en faveur des combustibles fossiles, je suis en faveur des combustibles fossiles pour l'Afrique. Les nations développées ont profité de la ressource, elles ont contaminé le monde, ce sont elles qui devraient changer leur mode de vie. Il est injuste de dire à l'Afrique d'arrêter les combustibles fossiles. Je suis en faveur des combustibles fossiles pour l'Afrique afin que nous puissions nous développer."

En tant que telle, l'Afrique a besoin d'une approche propre à elle-même pour atténuer le changement climatique tout en éradiquant la pauvreté énergétique.

"Seul le potentiel hydroélectrique de l'Afrique nous permettra de couvrir les besoins des populations africaines. Si l'on considère le solaire, dont personne ne peut calculer la quantité, et si l'on ajoute le gaz et l'éolien, l'Afrique est en excès d'énergie. Lorsque vous regardez les politiques de l'Afrique en termes de développement, l'énergie n'a jamais été une priorité en Afrique. Nous n'avons jamais été capables de faire de l'énergie une priorité au niveau national. La différence aujourd'hui est que le discours que nous tenons est que l'Afrique doit être une priorité. C'est la première fois que les gens parlent de cela. Il ne s'agit pas de l'accord de Paris ou de la transition énergétique, mais de s'assurer que le potentiel énergétique de l'Afrique est mis à la disposition du continent", a déclaré S.E. Itoua.

Selon Hon. Alweendo, "la Namibie développe l'hydrogène vert simplement parce que nous avons les ressources naturelles pour pouvoir l'exploiter. L'hydrogène vert n'est pas susceptible d'être la source d'électricité. Il est surtout destiné aux industries difficiles à maîtriser, aux industries manufacturières et minières. Il sert davantage à la circulation et au transport qu'à fournir de l'électricité à la population. Par conséquent, la conversion du gaz en électricité reste une partie de la solution."

L'importance cruciale de l'alignement des récits africains sur les questions d'énergie et de climat a été soulignée à la suite de la déclaration conjointe de Dakar approuvée hier par les ministres, qui doit maintenant être transmise aux sommets du G7 et du G20 avant d'arriver à la COP27.

"Les gens parlent de transition énergétique, mais avant d'en parler, il faut avoir l'énergie. La voix de l'Afrique doit être entendue. Nous devons exploiter nos ressources. Oui, nous devons penser à protéger la planète, mais nous devons penser à l'humanité sur ce continent. Le gaz a la possibilité de fournir des engrais pour nourrir l'Afrique, devrions-nous le refuser ? Nous devons travailler main dans la main afin d'exploiter nos ressources. Pour la COP27, la voix de l'Afrique doit être entendue. Là où les décisions sont prises, l'Afrique doit être présente", a déclaré S.E. Gladima.

"L'Afrique est l'avenir du monde. L'Afrique est l'espoir du monde. Elle offre des solutions et des considérations pratiques autour des problèmes mondiaux. Ce continent apporte une approche pratique des défis auxquels nous sommes confrontés, comme le changement climatique. Si vous ne disposez pas d'une économie saine et en pleine croissance, vous n'avez pas l'envie, les ressources ou le temps de vous consacrer à la gestion de l'environnement. Les arguments les plus solides concernant l'environnement sont avancés par les pays riches qui ont des économies développées. Les énergies renouvelables ont un rôle important à jouer au niveau mondial, mais le gaz a un rôle important à jouer au niveau mondial et local. Les énergies renouvelables jouent un rôle important, mais elles ne sont possibles que dans une économie développée. Quant à l'hydrogène, il fera partie de la panoplie mondiale et sera une partie de la solution, mais la question de savoir si c'est une solution pour l'Afrique est différente. C'est une question à laquelle l'Afrique doit répondre", a déclaré M. Catelin.

hn

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La deuxième journée de la conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2022 , qui s'est tenue à Dakar le 2 septembre, a été marquée par une présentation de Rita Madeira, responsable du programme Afrique à l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui a donné son point de vue sur l'avenir du marché du gaz naturel en Afrique.

Exposant un "scénario pour une Afrique durable" et en explorant les voies d'évolution du système énergétique africain vers la réalisation des objectifs de développement de l'Afrique, notamment l'accès universel à des services énergétiques modernes et abordables d'ici 2030, Mme. Madeira a partagé des données sur les tendances mondiales et les projections sur les marchés mondiaux du gaz tirées du rapport Africa Energy Outlook 2022 de l'AIE.

"Bien que les énergies renouvelables devraient représenter 80 % de la capacité ajoutée du continent d'ici 2030, nous comprenons que l'industrialisation du continent africain reposera également sur une utilisation étendue du gaz naturel, notre scénario suggérant que la demande de gaz naturel devrait augmenter de manière exponentielle", a déclaré Mme. Madeira.

Madeira a souligné le potentiel de l'Afrique à offrir des contributions modestes à la croissance de la demande mondiale de gaz, qui sera principalement alimentée par le développement des récentes découvertes de gaz en Mauritanie, au Sénégal et en Namibie.

Il a été noté que la production africaine de gaz naturel devrait atteindre environ 290 milliards de mètres cubes d'ici 2025, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 2,7 %.

Cependant, malgré une récente poussée de l'exploration et de la production de GNL, la capacité de liquéfaction est sur le point de ralentir de manière significative, principalement en raison de plans d'investissement déficients et de la lenteur du développement des projets d'infrastructure de liquéfaction.

"Les gouvernements africains et le secteur privé devront prendre des décisions pour développer ou non ces ressources", a déclaré Mme. Madeira, poursuivant toutefois en affirmant que "le marché le plus sûr pour l'Afrique est l'Afrique. Là où vous avez des marchés internationaux volatils, ce qui est un risque pour les projets dont l'exploitation peut prendre beaucoup de temps, car le monde réduit la demande de gaz naturel, ces projets continueront à trouver extrêmement difficile de rembourser leurs coûts initiaux."

Soulignant l'importance des capitaux privés, Mme. Madeira a indiqué que l'avenir énergétique de l'Afrique, qui continuera à dépendre fortement du gaz naturel, nécessitera une mobilisation internationale accrue.

Mme Madeira a conclu sa présentation en soulignant que, dans le sillage de la transition énergétique mondiale, la prochaine décennie sera non seulement cruciale pour l'action en faveur du climat, mais aussi pour le développement de l'Afrique, qui aura besoin de développer son gaz naturel pour donner au continent la possibilité de s'industrialiser davantage.

hn

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 La célébration officielle de la Journée internationale de l’Alphabétisation aura lieu les 08 et 09 septembre 2022, à Abidjan, autour du thème « Transformer les espaces d’apprentissage d’alphabétisation ». Au-delà de la célébration, cette journée vient souligner les efforts du gouvernement pour faire de l’alphabétisation une réalité partout en Côte d’Ivoire.

En Côte d’Ivoire, le taux d’analphabétisme général qui était de 51% en 2002 est passé à 43,8% en 2015, pour se situer à 43,70% en 2019.

Cette baisse est le résultat de la volonté manifeste du gouvernement ivoirien de faire de l’alphabétisation une priorité nationale.

Sur le terrain, les initiatives sont nombreuses. Les collectivités locales, les organisations de la société civile mènent des actions avec le soutien du gouvernement et des partenaires au développement. En 2021, le pays comptait 3578 centres d’alphabétisation et 78 258 apprenants.

L’ONG ivoirienne Groupement des alphabétiseurs par les Technologies de l’information et de la communication (GA-TIC) a remporté, en 2021, le prix international d’alphabétisation, initié par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Cette ONG a été récompensée pour son projet d’alphabétisation fonctionnel des commerçants des marchés d’Abidjan, grâce à une application numérique d’alphabétisation sur téléphone portable. Le programme vise, non seulement à améliorer les compétences pour l’alphabétisation, mais également à acquérir des connaissances en matière de santé, de nutrition, de droits des femmes et d’entrepreneuriat, afin de leur permettre de mieux gérer leurs activités génératrices de revenus.

Le projet de GA-TIC, au moment de cette distinction, avait déjà permis d’alphabétiser 1360 commerçantes sur les marchés d’Abidjan.

Les villes de l’intérieur ne sont pas en reste de la dynamique. En 2021, la région du Sud-Comoé comptait 77 centres d’alphabétisation. Bouaké, dans le Centre du pays, a réussi à intégrer le réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO. Cette commune compte 86 promoteurs de centres d’alphabétisation et 164 centres. Pour l’année scolaire 2021-2022, ces centres ont accueilli 2091 apprenants dont 1270 femmes.

L’alphabétisation figure au nombre des activités de la phase 2 du Programme social du gouvernement (PsGouv 2022-2024). L’objectif est d’améliorer le niveau d’éducation des populations. Le PsGouv 2 a prévu le recrutement de 200 alphabétiseurs chaque année sur trois ans. Soit au total 600 alphabétiseurs. Ceux-ci vont mettre en place un programme d’alphabétisation de 18 000 adultes dont 6000 chaque année de 2022 à 2024.

Deux approches sont retenues, notamment l’alphabétisation classique et l’alphabétisation via le mobile. Ainsi sur les 6 000 personnes à alphabétiser chaque année, 5 000 bénéficieront de l’approche classique et les 1 000 autres apprendront à lire, écrire et calculer grâce à l’approche numérique.

Les localités concernées sont : Abengourou, Adzopé, Agboville, Bondoukou, Bouna, Bouaké, Boundiali, Daloa, Daoukro, Divo, Duékoué, Ferké, Gagnoa, Issia, Katiola, Korhogo, Man, Odienné, San-Pedro, Sassandra, Soubré et Touba.

Dans le cadre du projet pour l’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel (Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend Project -SWEDD), 15 000 jeunes filles identifiées dans les espaces sûrs communautaires en vue de favoriser leur autonomisation, bénéficieront également de programme d’alphabétisation (5000 chaque année du PSGouv 2).

Toutes ces initiatives réaffirment l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire à veiller à ce que d’ici à 2030 tous les jeunes et une proportion considérable d’adultes (hommes et femmes) sachent lire, écrire et compter. Afin d’atteindre l’objectif 4 des Objectifs de Développement Durable (ODD), à savoir « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».

Gouv.ci

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vendredi, 02 septembre 2022 14:53

Sénégal: Débat sur les ressources gazières

Le débat autour des ressources énergétiques doit être “serein et informé”, au lieu d’être “parasité par des préjugés et des jugements de valeur sans contact avec la réalité”, a affirmé, jeudi 1 septembre 2022, le président de la République du Sénégal, Macky Sall.

“Au-delà de débats techniques entre experts, les rencontres sur le pétrole et le gaz et leur exploitation doivent servir à informer le grand public sur les enjeux, les conditions et les modalités d’exploitation de nos ressources gazières et pétrolières”, a déclaré le chef de l’Etat sénégalais, dans son discours, à l’ouverture à Diamniadio, 30 km de Dakar, de la 2ème conférence-exhibition MSGBC Oil, Gas and Power 2022.

’’Ce qu’on fait est transparent, on n’a rien à cacher et il faut que cela soit accessible à tous nos compatriotes. C’est un minimum d’exigence”, a lancé Macky Sall devant les participants à la conférence.

Il a ajouté que le Sénégal a atteint “un score très élevé dans la mise en œuvre” de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), selon les conclusions du conseil d’administration de ladite initiative, rendues publiques en octobre 2021.

“Au cours des trois dernières années, le Sénégal a mis en ligne des informations toujours plus nombreuses sur le secteur de l’extraction. L’ITIE Sénégal a contribué à l’amélioration des systèmes de gestion de l’information du gouvernement et de l’échange de données inter-agences”, a-t-il révélé.

Le président Macky Sall, note que le secteur minier, tout comme le secteur pétrolier et gazier, dispose de registres accessibles en ligne pour le public. De même, les contrats miniers, pétroliers et gaziers sont publiés sur le site de l’ITIE, qui donne également un aperçu de tous les contrats et de leur statut de publication, note-t-il.

“Tout est clair. On doit arrêter ce débat malsain sur la gouvernance des ressources (…)”, a-t-il souligné.

“Ce qui compte finalement, c’est que l’exploitation de nos ressources se fasse dans les meilleures conditions de transparence et d’efficacité, pour améliorer les conditions de vie de nos populations et augmenter le progrès de nos pays”, a-t-il ajouté.

D’autre part, Macky Sall a souligné, dans son discours, “la nécessité pour les Africains d’être unis et l’importance de créer des partenariats solides sur le continent et dans le monde”.

Il a noté que “l’Afrique ne peut pas être un objet de la géopolitique mondiale, elle doit être un acteur conscient, un concurrent et un collaborateur avec des partenariats gagnant-gagnant qui font avancer le secteur”.

Le président sénégalais a mis l’accent sur la nécessité d’avoir des ressources humaines compétentes sur toute la chaine d’exploitation du gaz et du pétrole. Une mise en œuvre nécessite un savoir et un savoir-faire dans le domaine « si complexe des hydrocarbures », a-t-il dit, en rappelant dans ce cadre le rôle essentiel des fiscalistes et des experts des contrats.

« On nous oppose toujours nos contrats. Au moment de signer, on a des volontaires qui sont prompts à voyager, aller à l’extérieur et revenir sans aucune mesure d’accompagnement pour mesurer les intérêts de leur pays. Et, ils engagent l’Afrique sur des décennies », a-t-il fait remarquer.

Les fiscalistes et les experts des contrats doivent « s’entourer de toutes les garanties » car la signature des contrats d’exploitation du pétrole et du gaz engage « les intérêts vitaux des pays », a-t-il déclaré.

Le Sommet “MSGBC Oil, Gas & Power”, organisé par Energy Capital & Power (Ecp), une plateforme d’investissement en Afrique pour le secteur de l’énergie, est tenu sous le thème “l’avenir du gaz naturel: la croissance par l’investissement stratégique et l’élaboration de politiques”, avec la participation de représentants de pays africains dont le Maroc.

Le Maroc est représenté à cette rencontre de deux jours par Mme Amina Benkhadra, Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et M. Abdelali Lefdaoui, directeur des Mines et des hydrocarbures au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

hn

 
 

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vendredi, 02 septembre 2022 14:51

La Chine: Ouverture du commerce des services

La capitale chinoise, Beijing, abrite actuellement sa foire internationale annuelle du commerce des services (CIFTIS-2022), l’occasion pour le pays d’évaluer les pas franchis sur la voie de renforcement de l’ouverture de ce secteur, devenu une véritable force motrice dans le cadre de la politique de développement du géant asiatique.

Organisée au centre d’expositions du Shougang Park de la capitale, l’exposition est marquée par la participation des plus grandes entreprises opérant dans le secteur du commerce des services, venues présenter leurs réalisations et leurs plans d’action pour l’avenir.

Le commerce des services ne cesse de se renforcer dans le pays, bénéficiant d’une importante taille de marché. Selon des chiffres publiés à l’occasion de l’exposition, la valeur des importations du secteur a dépassé 4 trillions de dollars durant la dernière décennie.

Dans un message aux participants à la foire, le président chinois, Xi Jinping, a indiqué que son pays demeure déterminé à promouvoir un développement de haute qualité à travers une ouverture de haut niveau, en élargissant l’accès au marché dans le secteur des services, facilitant l’ouverture dans le commerce des services transfrontaliers, étendant la fonction des plateformes d’ouverture, et s’efforçant d’établir un système d’ouverture de haut niveau pour le secteur des services.

Il a noté que la Chine est disposée à travailler avec les autres pays pour promouvoir « le vrai multilatéralisme », l’inclusivité et la coopération gagnant-gagnant et encourager conjointement une économie des services ouverte et partagée afin de donner une impulsion à la reprise de l’économie mondiale.

Des données publiées par le ministère chinois du Commerce ont montré que le commerce des services de la Chine a atteint un sommet historique de 800 milliards de dollars pour la première fois en 2021, soit une augmentation de 21,4% sur un an. Plus de 200 pays et régions ont des échanges commerciaux de services avec la Chine, selon le ministère.

Dans le cadre de la politique de développement du commerce des services du pays, la capitale Beijing occupe une place de choix, affirment les responsables chinois.

Le président chinois avait, dans ce contexte, souligné que Beijing est désigné comme acteur clé pour renforcer l’ouverture et conduire le développement innovant du commerce des services avec des réformes institutionnelles.

A cet effet, la bourse de Beijing, créée en 2021, s’est vite imposée comme accélérateur de la croissance du commerce des services, avec notamment l’encouragement de la création de petites et moyennes entreprises axées sur l’innovation.

Au total, 105 entreprises ont été cotées à la bourse de la capitale, les petites et moyennes entreprises représentant 77%. La bourse a levé un total de 22,7 milliards de yuans (3,3 milliards de dollars), un chiffre qui illustre, selon les analystes, la place de plus en plus importante que ce marché financier joue dans l’activité économique du pays.

La capitale a également reçu l’approbation du Conseil d’État, plus haute instance administrative du pays, pour étendre l’ouverture dans le secteur des services.

Environ 70 politiques ont été déployées en deux ans pour s’aligner sur les règles du commerce international et plus de 80 projets phares ont été lancés dans la métropole.

Par ailleurs, le ministère chinois du Commerce a indiqué que la Chine envisage d’augmenter le niveau de numérisation des secteurs traditionnels du commerce des services.

Tenue sous le thème « coopérer pour un meilleur développement, innover pour un avenir plus vert », le CIFTIS-2022 est marqué, cette année, par une internationalisation de plus en plus remarquée avec la participation de quelque 400 entreprises du Global Fortune 500 et des entreprises mondiales leaders du secteur.

Le CIFTIS-2022, qui se poursuivra jusqu’au 5 septembre, comprend un sommet sur le commerce mondial des services avec sept forums, 128 forums thématiques, une exposition générale et neuf expositions thématiques et cinq événements parallèles.

Quelque 71 organisations et pays participent à cette exposition, de même que plus de 1.400 entreprises.

hn

 
 

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