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C’est fait. La 4e édition du festival des 3 A de Jacqueville a été lancée ce mercredi 10 août 2022, à la place Dirabou de la cité balnéaire. C’était en présence des guides religieux, des autorités administratives, coutumières et traditionnelles de ladite ville située à environ 61 kilomètres d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Evènement le plus attendu de cette ville touristique, le Festival des 3 A de Jacqueville a officiellement ouvert ses portes ce mercredi 10 août 2022.
Pour la première journée plusieurs activités se sont déroulées, à savoir le début du tournoi de Maracana, dont 16 équipes issues de 16 villages sur les 46 que compte Jacqueville sont en compétition, l’installation des bazars et stands, le concert des champs religieux, etc.
« A Jacqueville, nous avons trois peuples que sont les Alladjan, les Ahizi et les Akouri (les 3A) qui vivent ensemble en parfaite harmonie et sans histoire, et personne ne connait leur culture. Il fallait donc créer quelque chose pour montrer aux yeux du monde la culture de ces trois peuples sans bruit, sans palabre qui s’aiment beaucoup.
Pour cette 4e édition du festival des 3 A, je constate la mobilisation de toutes les 18 générations qui compose notre belle cité. Et cette année, je sens vraiment l’engouement autour de l’évènement, cela est à saluer », a déclaré Dagry Geneviève, commissaire générale du Festival des 3 A de Jacqueville, lors de la cérémonie de lancement.
« S’unir pour développer », tel est la thématique autour de laquelle les activités et les réflexions vont tourner au cours de cette 4e édition du Festival des 3 A de Jacqueville, placée sous le parrainage du ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé.
« Ce thème a été choisi pour inciter les uns et les autres à œuvrer pour le développement de Jacqueville. On manque de beaucoup de choses ici donc, si on se met ensemble pour pouvoir développer notre cité, nous aurons une belle vie ici. Le festival se veut alors être le moteur de développement de Jacqueville. Et comme j’ai l’habitude de le dire, la culture est une arme de paix et de développement », a expliqué madame la commissaire générale.
Procédant à l’ouverture solennelle des festivités, le président du comité d’organisation, Anem Adolphe a tenu à remercier tous les partenaires qui ont bien voulu associer leur image pour la réussite de l’évènement.
Il a aussi déballé le programme de l’édition 4 du festival des 3 A de Jacqueville, tout en rappelant les objectifs visés par les organisateurs à travers la mise sur pied de ce grand rendez-vous culturel dans la région des Grands Ponts.
« Nous organisons chaque année ce festival pour que les fils et filles des 3 peules (les 3 A) puissent se retrouver dans un même lieu et autour d’un même idéal qu’est le développement de Jacqueville.
Ce festival a aussi pour but de sauvegarder nos us et coutumes qui sont en train de disparaître à cause de la modernisation. Cela va permettre également à nos futures générations de connaître ce que nous avons comme culture.
A travers ce festival, nous voulons en outre, faire la promotion de nos danses traditionnelles, nos us et coutumes pour ne pas faillir », a-t-il indiqué.
Prévu de se dérouler sur quatre jours, plusieurs activités ludiques et sportives vont meubler le calendrier de cette 4e édition du Festival des 3 A. Il s’agit entre autres, du tournoi de Maracana avec à la clé un grand match de gala le jour de la finale. Cette rencontre de football verra la participation des anciennes gloires du football ivoirien tel que Zezeto.
Le théâtre, l’humour, les passages des danses traditionnels, les expositions des costumes et objets artistiques de la région, les différents concours à savoir le concours de pirogues, de cuisine, de Mapouka, de miss Awoulaba, de la grande parade de toutes les communautés vivant à Jacqueville, ce sont autant d’autres activités qui vont tenir en haleine les festivaliers durant les festivités.
Il y aura également une Journée du déjeuner africain avec au menu des mets tels que le Placali (la purée de manioc) et l’APF (Attiéké Poisson Fumé), qui sera suivie d’un Zouglou show.
Pour l’apothéose, un concert géant aura lieu le samedi 13 jusqu’à l’aube du dimanche 14 août. Ayant placé la barre haute pour la présente édition, Mme Dagry Geneviève et son équipe promettent des moments inoubliables aux festivaliers qui effectueront le déplacement.
Correspondance particulière
Au niveau des nombreuses opportunités de travail que présente la ville de Man, un groupe de femme a décidé de se livrer au concassage de pierres qui jonchent la voie menant à Biankouma pour assurer le quotidien de leurs familles respectives. Entre pauvreté et besoins familiaux, elles s’arment de courage et d’abnégation pour donner un sens à leur vie. Une incursion dans leur quotidien met en lumière la pénibilité de ce métier et les conditions dangereuses dans lesquelles ces femmes travaillent.
Située dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, Man est une coquette ville où il fait bon vivre. Chef-lieu de la région du Tonkpi, elle s’étend sur une superficie de 4140,7 km2 avec une population estimée à 241 969 habitants, selon le dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021). La ville bénéficie d’une générosité de la nature qui fait d’elle, une destination particulière avec ces nombreuses potentialités touristiques et économiques. Malheureusement comme partout ailleurs en Côte d’Ivoire, cette commune a ses défavorisés de la société. Des femmes réduites à concasser des pierres pour s’assumer et prendre soins de leurs familles.
Chaque jour, par petits groupes et souvent en famille, des femmes concasseuses de cailloux investissent, dès les premières heures de la matinée, différents sites rocailleux disséminés dans la cité. Elles commencent le travail à 8 h pour terminer à 16 h, voire à 17 h pour d’autres.
Assises à même le sol, sous des hangars de fortunes ou sous des arbustes, foulards noués autour de la tête, vêtues d’un pantalon et de chaussettes pour certaines, elles concassent les pierres depuis plusieurs années.
Du quartier Grand-Gbapleu à Air France, ainsi qu’en bordure de la voie menant à la ville de Biankouma, à la sortie nord de Man, toutes ces braves femmes approchées n’ont qu’un seul refrain, la recherche du pain quotidien pour pouvoir nourrir la famille et assurer l’école de leurs progénitures.
A Air France, dans les encablures de chics bâtisses qui laissent entrevoir une vie de luxe pour les occupants, juste à côté, c’est le contraste. Des femmes et leurs enfants aidés parfois de quelques hommes, souffrent le martyr.
Retranchée sous des arbustes jonchés de roches pour concasser les pierres et en faire du gravier, dame Blon Thérèse, veuve et mère de famille, passe des journées harassantes sous le soleil, à répéter les mêmes gestes et au même endroit pour survivre comme toutes ses femmes autour d’elle.
A l’ombre des arbustes, elle tient un marteau de fabrication artisanale à main. Derrière un monticule de pierres, le visage bien marqué de rides, apparence d’une peau enfoncée et vieillissante, la quinquagénaire affiche plutôt fière allure comme en témoigne son attitude accueillante mise en relief.
« Je me débrouille ici et c’est grâce à cette activité que les enfants vont à l’école. Ce travail n’est pas pour les femmes, mais on ne sait même pas ce qu’on va faire, c’est pour cela on est venu casser les cailloux », a expliqué dame Blon.
Vu son frêle corps sur lequel dégouline un flot de sueur, tout porte à croire que la quinquagénaire vieillit chaque jour par l’endurance qu’exige ce travail.
A la sortie de la ville de Man en partance pour Biankouma, la forte colonie de ces femmes concasseuses de pierres est frappante. De part et d’autre de cette route internationale, le décor est assiégé de tas de gravier disposés çà et là.
« Chacun prend place sur le site et l’exploite selon ses forces, les propriétaires des lots nous permettent d’occuper l’espace pour juste éliminer les pierres sur leurs terrains afin qu’ils puissent construire sans difficultés », a fait savoir mademoiselle Mariam Doumbia, s’affairant tout autour de plusieurs monticules de graviers. Elle dit prêter main forte à sa génitrice pour subvenir aux besoins de la famille. Elle a dû abandonner son étalage pour embrasser le métier parce que son commerce bat de l’aile avec les incessants crédits. « Mon papa est malade, regarde ma maman là-bas, elle est fatiguée et il n’y a pas les sous », a-t-elle laissé entendre, la gorge nouée.
Pour cette autre dame de nationalité guinéenne, âgée d’environ 30 ans et qui a préféré taire son nom, se retrouver dans cette carrière est intimement lié à la défection de son conjoint. « Tu ne peux pas t’asseoir là comme ça et ne rien faire, sinon comment faire manger les enfants ? Je suis mariée, mon mari n’est pas là. Cela fait trois ans qu’il est en voyage, j’ai quatre enfants à ma charge, donc je suis venu me débrouiller ici », a-t-elle laissé entendre. Un peu plus loin, des enfants s’affairent à transporter quelques pierres de cailloux. D’autres s’adonnent au caillassage.
En effet, les enfants viennent en aide aux parents pour l’intérêt familial. Ces familles ont compris qu’il leur faut faire preuve de courage et d’abnégation pour donner un sens à leur existence.
Dans nos sociétés présentes où la solidarité a presque foutu le camp pour laisser peu à peu place au développement de l’individualisme, il reste à ces dames et leurs enfants concasseurs de cailloux, le courage pour survivre, de cette activité singulière devenue plus que vitale mais très avare.
Un travail difficile pour un revenu insignifiant
Alors que ce travail demande beaucoup d’efforts, les revenus qui en sont issus, eux, sont assez minimes. Mais pour ces femmes qui vivent dans une grande précarité, le caillassage de ces pierres est leur unique source de revenus pour subvenir aux besoins de leurs familles. « Par jour, si tu as la force, tu peux faire une brouette et demie ou deux brouettes. Et puis, une brouette on la vend à 1000 f, de fois 1250 f », a précisé dame Blon Thérèse.
Mais malgré les efforts, empocher quelques piécettes de cette activité devient un parcours du combattant. « Ça ne marche même pas, il y a des fois on peut faire trois ou quatre mois sans achat d’un tas de gravier », explique dame Blon. Une situation difficile qui pousse les femmes à se tourner vers les boutiquiers du quartier pour solliciter des prêts et nourrir leurs progénitures.
Si pour Mlle Mariam, la vente se fait en priorité par chargement à hauteur de 200 000 f la benne, elle soutient également que les clients se font rares et “l’attente est longue et pénible”.
A quelques mètres de là, Koné Fatoumata, une trentaine d’années, ménagère et mère de trois enfants, est vêtue d’une longue robe fleurie sur laquelle surmonte un tee-shirt manche longue rouge. Ces mains sont recouvertes de gants et des chaussettes aux pieds, sans nul doute pour se protéger contre les débris de cailloux.
Celle-ci explique que le prix du tas de gravier est fonction de la taille mais aussi de la qualité. « Ce tas de gravier rouge, je le fais à 3000 f et celui en blanc à 4500f », révèle-t-elle.
Tout comme les autres femmes préoccupées sous ce soleil ardent, une jeune dame commerçante de gravier, lance depuis sa position, comme pour marquer sa présence. « Monsieur, les acheteurs de gravier, ça ne court pas le long de la rue. On peut passer deux à trois mois avant de gagner un chargement, vous comprenez, l’argent est insignifiant mais aussi on n’a personne pour acheter », a-t-elle souligné.
Un tour fait auprès d’un bon nombre de ces dames assises le long de la route où, bruits des marteaux se mêlent au vacarme des véhicules, le refrain est le même, « ça ne marche pas ».
Et pourtant l’activité est une menace pour leur santé
Du quartier Grand-Gbapleu à Air France jusqu’à la grande carrière de concassage de cailloux située sur la route de Biankouma, toutes les femmes exploitantes de pierre admettent souffrir de certains malaises dont les plus évoqués sont la courbature, les maux de tête, les blessures soit au pied, soit au niveau des doigts et même des yeux.
« Le travail nous fatigue assez, on ressent des maux de tête, mal de hanche, mal aux jambes, et puis on ne dispose pas de moyens pour s’acheter des médicaments », fait savoir Mme Blon, soutenue par ses consœurs sur leur site de travail au quartier Air France.
Si elles arrivent à prendre des médicaments, ce ne sont autres que ceux vendus hors des officines, indiquent-elles.
« Souvent tu peux rester là taper cailloux jusqu’à voir le sang sortir par tes narines et quand tu n’es pas protégée aussi, les débris de cailloux peuvent te déchirer », renchérit dame Koné Fatoumata.
Le métier est risqué et ces dames en ont pleinement conscience. A la moindre erreur, on a les doigts ou les mains endommagés. Quelques fois surgissent les problèmes respiratoires.
Elles espèrent du soutien qui ne vient jamais
Elles se plaignent ne pas bénéficier de soutien, ni de la part des autorités, ni de tierces personnes. “Nous sommes livrées à nous-mêmes depuis que nous sommes ici”, insiste Mme Blon. « Même quand on apprend qu’il y a une opération d’aide financière pour les femmes, on s’y déporte, on fait tous les dossiers, on dépose, mais jamais on a bénéficié de quelques choses. Alors que pour les autres ça marche mais pour nous autres jamais », a ajouté la quinquagénaire. ”J’espère qu’un jour Dieu nous viendra en aide pour sortir de cette misère”, a répliqué une autre.
Entre temps, l’activité fait peser de graves menaces sur l’environnement
Selon le directeur régional de l’environnement et du développement durable du Tonkpi, Klé Blé Sébastien, l’activité de concassage des pierres a des impacts négatifs. « D’abord il y a dégradation du cadre de vie parce que ces femmes utilisent les pneus usés, les sachets plastiques pour brûler les pierres afin de les fissurer et pouvoir les casser. Et donc c’est une activité qui a des impacts au niveau de la pollution de l’air. Le second impact est que lorsque la roche est concassée et enlevée, elle laisse un trou. Ce trou peut recueillir de l’eau de pluie et constitué un nid d’implantations de moustiques, favorable au paludisme », a justifié M. Klé.
Il a précisé qu’avec l’action continue de ces femmes, il peut y avoir risque d’éboulement parce que les flancs des montagnes peuvent couler.
Pour lui, certes les femmes mènent cette activité pour subvenir à leurs besoins, mais faudra-t-il encore qu’elles tiennent compte de leur propre santé, en songeant se vêtir d’équipement de protection individuelle.
Par ailleurs, le directeur régional de l’environnement et du développement durable interpelle sur l’encadrement des femmes concasseuses de pierres au niveau de la ville de Man pour ne pas qu’elles détruisent l’environnement. « Il faudrait qu’elles se retrouvent dans une structure formelle respectueuse du cadre de l’environnement, de l’hygiène de la santé », a-t-il insisté.
Le phénomène du concassage des pierres est beaucoup développé à Man. L’activité gagne de plus en plus des familles qui y trouvent une solution pour faire face à la disette. Tout le monde le voit, tout le monde le sait, mais personne n’ose en parler et apporter des solutions. Aujourd’hui avec la dégradation des flancs des montagnes, des risques planent sur la ville.
(AIP)
Le Premier Ministre, Patrick Achi, a procédé, le mercredi 10 août 2022, à la pose de la première pierre de l’hôpital général de Ouangolodougou dont les travaux seront achevés dans seize mois pour une capacité de 80 lits.
Patrick Achi a relevé qu’il s’agit de la construction d’un hôpital moderne doté des dernières technologies qui vont apporter aux populations de cette partie du pays les plateaux techniques requis pour une prise en charge optimale des malades.
Le choix de Ouangolodougou, à l’extrême nord du pays, pour bâtir une infrastructure sanitaire aussi moderne, dotée de ces dernières technologies, est la traduction de la volonté du gouvernement d’offrir partout sur le territoire national le meilleur en ce qui concerne la santé, a-t-il souligné.
Selon le Premier Ministre, le positionnement du futur hôpital général dans une zone frontalière est d’une grande importance pour les populations de cette zone, mais également pour celles qui pourraient venir des pays voisins.
Patrick Achi a assuré aux femmes que dans seize mois, elles pourront accoucher dans de bonnes conditions et a ajouté que les habitants des autres circonscriptions pourront venir à Ouangolodougou pour se faire soigner.
Le ministre de la Santé, de L’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, Pierre Dimba, a annoncé que l’infrastructure sera bâtie sur 11 000 m2.
Il disposera d’un bloc clinique principal comprenant les urgences, le bloc opératoire de deux salles, la section des soins ambulatoires, l’imagerie médicale, le laboratoire et la pharmacie.
Il comprendra également un bloc d’hospitalisation composé de services de gynécologie-obstétrique, de médecine générale, de chirurgie et de pédiatrie.
Cet hôpital sera aussi doté d’un bloc obstétrical et néonatal complet avec les urgences de gynécologie et de pédiatrie, de salles d’accouchement, de services prénatals et de suites de couches.
Il comprendra également un bloc de services comprenant la déchetterie, la blanchisserie, la restauration, les services techniques, un logement d’astreinte et diverses commodités pour le personnel et la sécurité.
Gouv.ci
Quatre ministres en charge de l’Energie se réuniront le vendredi 12 août 2022 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, à l’occasion de la 3ème réunion du Comité directeur du projet d’interconnexion Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone et Guinée (CLSG), à l’initiative du Système d’échange d’électrique ouest africain (EEEOA).
Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, recevra ses homologues Gesler Murray du Liberia, Alhaji Kanja Sesay de la Sierra Leone et Ibrahima Abé Sylla de la Guinée.
A cette réunion de haut niveau, le secrétaire général de l’EEEOA, le président et les membres du Conseil d’administration de Transco CLSG ainsi que les directeurs généraux des sociétés nationales d’électricité dont CI-ENERGIES de la Côte d’Ivoire, Liberia Electricité Corporation (LEC) du Liberia, Electricité Distribution and Supply Authority (EDSA) de Sierra Leone et Electricité de Guinée (EDG) de Guinée prendront part à la rencontre.
En prélude de la réunion, se tient la 4ème réunion du comité de pilotage à Abidjan les mercredi 10 et jeudi 11 août à Abidjan.
AIP
Le président du front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan souhaite incarner la nouvelle génération pour la présidentielle de 2025, soulignant « qu’il y a un temps pour chaque génération ».
« Aujourd’hui, c’est le temps d’une nouvelle génération qui veut bâtir dans la voie de la paix et de la réconciliation, et moi je veux incarner cette nouvelle génération », a exprimé M. N’guessan, vendredi 05 août 2022, lors d’une rencontre avec les militants du FPI, à l’issue d’une messe d’action et de grâce organisée à l’honneur de deux prêtres à Hiango, un village de la sous-préfecture d’Assuéfry.
« Le temps d’Houphouet Boigny est fini. Celui des palabres également », a-t-il insisté exhortant les militants à opérer le choix de la paix et de la réconciliation qu’il dit incarner pour 2025.
Président du FPI depuis 2001, Pascal Affi N’guessan a terminé deuxième, le 25 octobre 2015, à l’élection présidentielle, avec 9,2% des voix. L’élection a été remportée au premier tour par le président sortant Alassane Ouattara.
Il s’était porté candidat pour la présidentielle du 31 octobre 2020 qu’il a finalement boycottée avec le président du parti démocratique de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié, pour, disent-ils, protester contre la candidature d’Alassane Ouattara.
AIP
L’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), s’est enquise des conditions de travail des femmes transformatrices du manioc réunies au sein de l’association villageoise d’épargne et de crédit (AVEC), d’Adessé (Jacqueville), lors d’une visite entreprise dans cette ville, a appris l’AIP dans un compte rendu d’activité reçu mardi 9 août 2022.
Cette rencontre, organisée entre une délégation de l’entité de professionnalisation des exploitants et les 68 femmes de l’AVEC- Enonkrouin, a été un moment de partage d’informations, de renforcement de capacité et de sensibilisation sur l’utilisation des bonnes pratiques culturales et de la transformation du manioc.
La coordinatrice nationale des filets et racines plantés de l’ANADER, Koulou Nazareth, a, au nom de sa structure, félicité les femmes pour leur contribution au développement économique de leur localité et du pays en général.
Mme Koulou a confié que depuis deux ans l’ANADER se tient aux côtés des femmes transformatrices de manioc pour savoir ce qu’elles font, mais surtout pour contribuer à améliorer leurs rendements.
“Nous rapprocher pour connaître également leurs besoins en termes de formation, d’équipements et d’aide pour améliorer la transformation et la commercialisation du produit fini est notre grande priorité”, a t-elle spécifié.
AIP