Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est confronté à des défis de sécurité humaine de plus en plus complexes, tels que l’extrémisme violent, les conflits, le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le changement climatique, les épidémies, la pauvreté, les inégalités et les changements de gouvernement anticonstitutionnels.

C’est ce qui ressort de l’allocution de la vice-présidente de la Commission de la Cedeao, Mme Damtien Larbli Tchintchibidja, le 23 octobre 2024, à Abuja, au Nigeria, à l’ouverture de l’atelier inaugural du Groupe de travail sur l’analyse conjointe et la planification de la réponse (JARP-WG).

Pour Mme Tchintchibidja, représentée par la directrice par intérim de l’Alerte précoce de ladite Commission, Dr Onyinye Onwuka, ces défis constituent des menaces de taille pour la paix et la stabilité régionales. « Relever ces défis en matière de sécurité humaine n’a jamais été aussi urgent, ce qui justifie l’importance cruciale de la mise en place du JARP-WG », a déclaré Dr Onyinye Onwuka.

L’atelier inaugural du JARP-WG, qui durera trois jours, réunit des directeurs des centres nationaux de coordination des mécanismes d’Alerte précoce et de réponse, des représentants de diverses directions de la Commission et d’autres institutions de la Cedeao, le Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix ou West Africa Network for Peacebuilding (WANEP), en anglais.

L’objectif principal de cette rencontre, qui lance l’opérationnalisation du JARP-WG, est double. D’abord, il sera question de renforcer la collaboration inter-directions, les synergies et la coordination avec les principales parties prenantes, y compris dans les Etats membres de la Cedeao, les structures nationales d’Alerte précoce et de réponse, les organisations de la société civile et les partenaires internationaux.

Le second objectif sera pour les participants d’étudier et d’adopter la stratégie du Groupe de travail qui inclut le format de la structure, la représentation et les responsabilités, les processus d’évaluation conjointe des besoins, de planification des réponses appropriées, de mobilisation et de répartition des ressources dans les situations d’urgence.

Dr Onyinye Onwuka a d’ailleurs souligné la nécessité pour les participants d’examiner les risques, les menaces et les causes profondes de l’instabilité dans la région, et de réfléchir sur la manière adéquate devant permettre de mieux anticiper et de résoudre ces problématiques grâce à une approche plus holistique. 

Les outils du JARP-WG ont été conçus pour faciliter ce type d’analyse collaborative approfondie, et c’est à nous de les utiliser pleinement, a-t-elle laissé entendre.   Ces outils ont été élaborés avec le soutien de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) dans le cadre du projet « Réagir aux données d’alerte précoce et de réponse en Afrique de l’Ouest » (REWARD II).

Le JARP-WG, faut-il l’indiquer, a été créé en mai 2022 et lancé officiellement en juillet 2022 par la Commission de Cedeao.

Il vise à renforcer les synergies et à améliorer la capacité de la région à prévenir, atténuer et répondre aux défis de la sécurité humaine, faciliter l’analyse conjointe, la planification et la mise en oeuvre des réponses et favoriser la collaboration entre la Cedeao et ses Etats membres.

Le Groupe de travail du JARP se penchera sur les questions liées aux cinq domaines thématiques de la sécurité humaine de l’Alerte précoce de la Cedeao, à savoir la sécurité, la criminalité, la santé, l’environnement et la gouvernance.

A noter qu’après la cérémonie d’ouverture de l’atelier, les participants ont suivi une série de présentations sur diverses problématiques relatives à l’alerte précoce dans l’espace Cedeao. Celles-ci ont été faites par Mme Nanténé Coulibaly ainsi que Marcel Bossou et Tunji Olonode, tous en service à la direction de l’Alerte précoce de la Commission de la Cedeao.

mc

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Une délégation d’Air Côte d’Ivoire, menée par le président du Conseil d'Administration (PCA), le Général Abdoulaye Coulibaly, a été reçue à Toulouse (France), au siège d’Airbus, le 23 octobre 2024. Cette visite avait pour but de s'informer de l'état d'avancement de la construction des deux Airbus A330, de nouvelle génération, commandés par la compagnie. 

Ces acquisitions s'inscrivent dans la volonté d'Air Côte d'Ivoire de se positionner sur le marché des vols longs courriers, tout en consolidant sa place de leader en Afrique de l'Ouest.

Créée il y a une dizaine d'années, Air Côte d'Ivoire est devenue un acteur clé du transport aérien en Afrique. La compagnie dessert actuellement une vingtaine de destinations régionales et domestiques. Le renforcement de sa flotte avec des avions long-courriers témoigne de son ambition de dépasser les frontières africaines et d'étendre son réseau international.

Le PCA a souligné que cela vise à faire de la Côte d'Ivoire un hub aérien régional tel que voulu par le président Alassane Ouattara.

"L'État ivoirien, actionnaire majoritaire et ses partenaires sont engagés à aller plus loin. Ce premier avion qui sera livré en mars, puis le second en avril 2025, va servir à faire Abidjan-Paris et va avoir un impact sur l'économie. aéroportuaire, tout en améliorant la rentabilité commerciale avec de meilleurs services" , a indiqué M. Coulibaly, précisant que la livraison des appareils va connaître un retard dû dans la production des sièges chez le meilleur prestataire en la matière. Ainsi, c'est à partir du premier trimestre 2025 que ces avions neufs vont fouler le tarmac de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny d'Abidjan, au lieu de décembre 2024, comme prévu.

Les Airbus A330 sont des appareils dernière génération avec un prix catalogue de près de 300 millions de dollars et dotés de technologies avancées pour moins de consommation et d'émissions de CO2, selon Airbus, le constructeur européen, leader actuel du marché.

Pour Hadi Akoum, Vice-Président chez Airbus, Air Côte d'Ivoire est un partenaire crédible qui progresse et s'assure un avenir dans le transport aérien africain avec une stratégie gagnante. Il a ajouté que les appareils seront aménagés selon la commande de la compagnie. Ces avions avec 242 sièges, seront aménagés des classes économiques (173 places), business (44 places), premium (21 places) et première (4 places) et doivent répondre aux besoins de confort des passagers avec de la connexion wifi. "Pour ces avions, nous allons utiliser la dernière technologie grâce à des satellites en bande Ka pour une meilleure connectivité" , a fait savoir Fofana Yacouba du Département Marketing et communication d'Air Côte d'Ivoire.

Laurent Loukou, directeur général d'Air Côte d'Ivoire, présent à Toulouse, a souligné que ces acquisitions sont adaptées aux besoins actuels et futurs de la compagnie pour permettre à Air Côte d'Ivoire de lancer des vols directs en dehors du continent africain. . "Notre ambition est de faire de notre compagnie un acteur incontournable du transport aérien sur le continent en Afrique" , a-t-il confié.

Pour lui, cette acquisition aura un impact direct et certain sur l'économie ivoirienne avec la création d'emplois et des investissements dans la formation du personnel, la maintenance des appareils et toute la chaîne logistique. Le développement de la compagnie devrait également booster le tourisme en renforçant l'attractivité du pays.

"On devrait pouvoir lancer la commande pour transporter un autre avion pour répondre à notre ambition de faire des vols directs vers les Etats-Unis avec le dessert de Washington et New York d'ici 2027" , a insisté le Directeur général.

 

Source RTI info

 

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Dans le cadre de la dynamique internationale impulsée par SM le Roi Mohammed VI en soutien au plan d’autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, la République d’Estonie affirme que l’initiative marocaine d’autonomie est "une bonne base sérieuse et crédible" pour une solution définitive à ce différend régional.

"L’Estonie considère le plan d’autonomie, présenté en avril 2007 par le Maroc au Secrétaire général de l’ONU, comme une bonne base sérieuse et crédible pour une solution" définitive à la question du Sahara marocain, lit-on dans la déclaration conjointe publiée à l’issue de la rencontre, lundi à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'Étranger, Nasser Bourita, et son homologue estonien, Margus Tsahkna.

A cet égard, le chef de la diplomatie estonienne a réitéré le soutien de son

Source: MAP

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Le 19 octobre, le 2e forum Chine-Europe-Afrique sur le développement des énergies vertes s’est tenu à Wenzhou, dans la province chinoise du Zhejiang, sur le thème « Collaborer sur les énergies vertes et se donner la main pour lutter contre le changement climatique mondial ».

Ce forum vise à promouvoir la coopération entre la Chine, l’Europe et l’Afrique dans le domaine du développement des énergies vertes et à aider les participants à découvrir de nouveaux potentiels dans ce secteur.

Cinq questions relatives à l’énergie verte ont été abordées, notamment les réalisations et les perspectives, les moteurs potentiels, les possibilités de coopération, les partenariats financiers verts et la chaîne industrielle.

« Le renforcement de la coopération entre la Chine, l’Europe et l’Afrique dans le domaine des énergies vertes est non seulement bénéfique pour lutter contre le changement climatique mondial et parvenir à un développement durable, mais aussi pour maintenir la stabilité mondiale », a déclaré Liu Qibao, vice-président du 13e comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et président de l’Association Chine-UE.

« Cette coopération peut être le meilleur exemple du XXIe siècle », a déclaré Jose Luis Rodriguez Zapatero, ancien premier ministre d’Espagne. « L’énergie verte peut stimuler l’économie mondiale, éliminer la pauvreté, réduire les inégalités sociales et même créer un modèle économique plus coopératif.

La Chine, l’Europe et l’Afrique disposent d’avantages uniques pour développer les énergies vertes dans de nombreux secteurs, telles que l’énergie solaire, l’énergie hydrogène et l’énergie éolienne.

“Dans le domaine de l’énergie photovoltaïque, nous pouvons combiner notre technologie sophistiquée et notre chaîne industrielle avec les abondantes ressources d’énergie solaire en Afrique et la riche expérience de la politique d’énergie verte, de l’innovation technologique et des mécanismes de marché en Europe”, a déclaré Nan Cunhui, vice-président de l’Association Chine-UE et président du CHINT.

“La Chine a signé plusieurs projets clés avec nous, car elle occupe une position de premier plan dans le domaine des nouvelles énergies, s’appuyant sur une technologie avancée et une vaste expérience en matière d’énergie éolienne et solaire”, a déclaré Salaheddine Mezouar, ancien ministre marocain des Affaires étrangères, “elle joue un rôle important dans le développement futur des énergies vertes pour le Maroc”.

Les experts et les universitaires ont également proposé que la finance verte et les chaînes industrielles soient d’une grande importance pour le développement durable de l’énergie verte.

Les participants du monde entier ont convenu que la coopération entre la Chine, l’Europe et l’Afrique dans le domaine de l’énergie verte ouvrira des perspectives de développement sans précédent.

Ce forum a été organisé conjointement par le CPAFFC, l’Association Chine-UE, le Conseil chinois de l’électricité et le groupe CHINT.

mc

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Dans le cadre de la dynamique internationale impulsée par SM le Roi Mohammed VI en soutien au plan d’autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, la République d’Estonie affirme que l’initiative marocaine d’autonomie est "une bonne base sérieuse et crédible" pour une solution définitive à ce différend régional.

 "L’Estonie considère le plan d’autonomie, présenté en avril 2007 par le Maroc au Secrétaire général de l’ONU, comme une bonne base sérieuse et crédible pour une solution" définitive à la question du Sahara marocain, lit-on dans la déclaration conjointe publiée à l’issue de la rencontre, lundi à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'Étranger, Nasser Bourita, et son homologue estonien, Margus Tsahkna.

 Le chef de la diplomatie estonienne a réitéré le soutien de son pays au processus mené sous les auspices des Nations Unies pour "une solution politique juste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable" à la question du Sahara marocain.

 "Le Maroc et l’Estonie conviennent de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et réaffirment leur soutien à la Résolution 2703 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis", souligne la déclaration conjointe.

 De même, les deux pays ont tenu à réaffirmer l’importance des principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies, notamment le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États.

Cette nouvelle position de l’Estonie emboîte le pas à la grande majorité des pays européens et s’inscrit dans la dynamique de soutien international à l'initiative marocaine d’autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Source : La MAP

 

 

 

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L’Office français de l’immigration et de l’intégration, établissement public sous tutelle du ministère de l’Intérieur est un opérateur de l’Etat français, chargé notamment de l’immigration familiale et professionnelle, de l’intégration des étrangers admis à séjourner en France, de l’accompagnement des demandeurs d’asile, de procédures liées à l’état de santé des étrangers en France et de l’aide au retour et à la réinsertion, a ouvert un bureau à Abidjan, depuis juillet 2023. 

Didier Leschi, préfet-directeur général de l’OFII, sera à Abidjan, afin d’inaugurer cette nouvelle représentation et signer la convention avec le ministère ivoirien des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, prévoyant les modalités d’installation et de reconnaissance par les autorités ivoiriennes de cette représentation en Côte d’Ivoire.

Cette inauguration aura lieu le jeudi 21 novembre 2024 à 11h00, Immeuble XL, 1er étage Plateau d’Abidjan,

En présence de M. Wautabouna Ouattara, ministre délégué des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, chargé de l’intégration africaine, et des ivoiriens de l’extérieur, de Jean-Christophe Belliard, Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, de Joëlle Soum, Sous-préfète Secrétaire générale de l’OFII et de Christophe Gontard, directeur de la représentation de l’OFII à Abidjan.

Depuis juillet 2024, l’OFII Abidjan a pris en charge la réinsertion de 230 migrants de retour volontaires au pays et a permis la création de 113 entreprises commerciales, 12 exploitations agricoles, 42 élevages et 51 entreprises de services avec un total de 1,21 millions d’euros d’aides directes au démarrage de l’entreprise. L’ensemble de ces entreprises sont accompagnées pendant 12 mois par un cabinet spécialisé pour des conseils, de la formation notamment.

Sur la partie immigration familiale, l’OFII Abidjan organise depuis mars 2024 la visite médicale obligatoire des ressortissants ivoiriens bénéficiaires du regroupement familial en France. 791 visites médicales ont été réalisées ce qui permet aux usagers de gagner du temps dans leur procédure de délivrance du visa avant de partir et en France pour la remise du titre de séjour.

L’OFII dispose de représentations à l’étranger dans plusieurs pays, et notamment en Côte d’Ivoire, pour gérer le dispositif d’aide au retour et à la réinsertion des étrangers en situation irrégulière en France, ainsi qu’organiser la visite médicale obligatoire des ressortissants ivoiriens ayant obtenu un droit au séjour en France.

 

Sourse : Sercom Ambassade

 

 

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Le Haut représentant de l'Union européenne-UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, a réaffirmé, le lundi 14 octobre 2024, l’’’immense valeur’’ que l’UE accorde au partenariat stratégique avec le Maroc.

'’Les 27 souhaitent approfondir le partenariat liant le Maroc et l’UE, qui est un partenariat de longue portée, de longue durée, très dense et approfondi’’, a déclaré le Haut représentant de l'UE, qui présentait, lors d’une conférence de presse, les conclusions du Conseil Affaires étrangères de l’UE, tenu à Luxembourg.

"Nous avons noué des relations amicales et une coopération à plusieurs facettes avec le Maroc, et nous souhaitons la poursuivre et la renforcer durant les mois à venir’’, a-t-il déclaré, ajoutant que les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont pris note des arrêts de la Cour de justice de l’UE sur les accords de pêche et agricole UE-Maroc.

En outre, le chef de la diplomatie de l’UE a réitéré à cet égard le contenu de la déclaration conjointe, avec la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ayant réaffirmé l’engagement du bloc européen en faveur davantage de préservation et de renforcement des relations étroites avec Rabat dans tous les domaines, conformément au principe "pacta sunt servanda".

‘’En étroite collaboration avec le Maroc, l’UE souhaite renforcer ces relations et préserver ce partenariat dans tous les domaines’’, a-t-il insisté.

 

 

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI a mis en relief, vendredi, la dynamique positive que connaît l'affaire du Sahara Marocain, considérée par tous les Marocains comme leur première cause nationale, et le soutien apporté à l'Initiative d'autonomie par plusieurs pays influents.

Une reconnaissance « salutaire » de la Marocanité du Sahara par la France

"Voilà donc la République Française qui soutient la souveraineté du Maroc sur l'ensemble du territoire du Sahara et qui appuie l'Initiative d'autonomie dans le cadre de l'intégrité territoriale marocaine, comme seule base pour le règlement de ce conflit régional artificiel", a affirmé Sa Majesté le Roi dans un discours adressé au parlement à l'occasion de l'ouverture de la première session de la 4ème année législative de la 11ème Législature.

Le Souverain a, à cette occasion, exprimé, en Son Nom personnel et au nom du peuple marocain, Ses plus vifs remerciements et Sa profonde gratitude à la France et à Son Excellence le Président Emmanuel Macron pour ce soutien franc à la Marocanité du Sahara.

Cette évolution positive qui fait prévaloir le bon droit et la légitimité par la reconnaissance des droits historiques du Maroc est portée par un grand pays, doté du statut de membre permanent au Conseil de Sécurité et reconnu comme un acteur influent de la scène internationale, a soutenu Sa Majesté le Roi.

"Bien plus, la France possède une connaissance pointue de la nature et des soubassements de ce conflit régional", a relevé le Souverain, notant que cette évolution vient appuyer les efforts déployés dans le cadre des Nations Unies pour asseoir les fondements d'un processus politique devant conduire à un règlement définitif de cette question dans le cadre de la souveraineté marocaine.

La position française s'inscrit dans l'esprit de la dynamique positive que connaît l'affaire du Sahara Marocain et qui a vocation à confirmer la souveraineté intangible du Maroc sur son territoire et à élargir le soutien apporté à l'Initiative d'autonomie, a souligné Sa Majesté le Roi.

La reconnaissance de la Marocanité du Sahara par d’autres pays influents, une illustration de la justesse et de la crédibilité de l’initiative du Royaume

Dans ce contexte, le Souverain s'est félicité de la reconnaissance de pays influents, également membres permanents au Conseil de sécurité comme les Etats-Unis d'Amérique et la France, ainsi que des positions des pays arabes et africains frères qui soutiennent de façon très claire et responsable l'intégrité territoriale du Royaume, et plus particulièrement ceux qui ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla.

En parallèle, l'Initiative d'autonomie, seule base pour parvenir à un règlement définitif du conflit dans le cadre de la souveraineté du Maroc, bénéficie du vaste soutien d'un nombre croissant de pays du monde entier, s’est réjoui le Souverain, citant l'Espagne amie qui connaît bien les ressorts cachés de cette affaire, et dont la position a une forte résonance politique et historique. "Il en va de même pour la plupart des pays de l'Union Européenne", a dit Sa Majesté le Roi.

Le Souverain a saisi cette occasion pour exprimer à tous ces amis et partenaires, "Notre considération pour leurs positions favorables à la première Cause du Maroc", tout en remerciant aussi tous les pays qui traitent, économiquement et sous forme d'investissements, avec les Provinces sud du Royaume comme partie intégrante du territoire national.

Ces pays accompagnent ainsi la dynamique de développement social, économique et culturel qui est à l’œuvre au Sahara marocain, et confortent sa position d'axe de communication et d'échange entre le Maroc et sa profondeur africaine, a précisé Sa Majesté le Roi.

"Ils placent aussi le Sahara marocain au cœur des initiatives continentales stratégiques que Nous avons lancées, comme le projet de gazoduc Maroc-Nigeria et le Processus des Etats Atlantiques Africains, ainsi que l'Initiative engagée pour favoriser l'accès des pays du Sahel à l'Océan Atlantique", a affirmé le Souverain.

Une diplomatie marocaine agissante et dynamique et une unanimité nationale autour de la question du Sahara

Sa Majesté le Roi a aussi souligné que les acquis réalisés dans la perspective de clore ce dossier et le développement socio-économique que connaissent les Provinces du Sud ont été rendus possibles grâce à l'élan de solidarité de l'ensemble des Marocains et à la faveur de leurs efforts concertés pour consolider l'unité nationale et l'intégrité territoriale.

A ce propos, le Souverain a salué les efforts déployés par la diplomatie nationale, les différentes institutions concernées, les forces vives de la Nation et par tous les Marocains au patriotisme sincère et authentique, à l'intérieur du pays comme à l'étranger, pour défendre les intérêts légitimes de leur Patrie et déjouer les machinations des ennemis.

Sa Majesté le Roi a adressé également Ses remerciements et l'expression de Sa considération "à nos fils du Sahara pour leur loyauté indéfectible à l'égard de leur patrie, leur attachement inébranlable à leurs symboles sacrés, religieux et nationaux et pour leurs sacrifices en vue de préserver l'intégrité territoriale du Royaume et sa stabilité".

Appel à davantage de mobilisation et de vigilance pour conforter durablement la position du Royaume sur la question du Sahara marocain

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a, de même, appelé à un surcroît de mobilisation et de vigilance pour conforter durablement la position du Royaume sur la question du Sahara marocain, soulignant l'impératif de continuer à plaider la justesse de la cause nationale et à contrecarrer les manœuvres des adversaires.

"La prochaine étape exige de tous un surcroît de mobilisation et de vigilance pour conforter durablement la position de notre pays, et il importe de continuer à plaider la justesse de notre Cause et à contrecarrer les manœuvres des adversaires", a affirmé le Souverain.

En effet, et dans le cadre de l’évolution positive que connaît la question du Sahara marocain, marquée par la reconnaissance des droits historiques du Maroc par des pays influents, pour ne citer que les Etats-Unis d’Amérique, la France, et l'Espagne, le Souverain a souligné que les fondamentaux de la position du Royaume sur cette question "doivent être expliqués au petit nombre de pays qui continuent de prendre à contre-pied la logique du droit et de dénier les faits de l'Histoire".

"Corrélativement, il faut s'employer à les convaincre de la légitimité de la Marocanité du Sahara à grand renfort de preuves et d'arguments juridiques, politiques, historiques et spirituels", a insisté Sa Majesté le Roi, rappelant qu'Il avait affirmé, dès Son Accession au Trône, Sa ferme intention de passer de la phase de gestion proprement dite à une dynamique de changement se déployant à l'intérieur comme à l'extérieur et couvrant tous les volets du dossier.

Cette démarche, a souligné le Souverain, "exige de mutualiser les efforts de toutes les institutions et les instances nationales officielles, partisanes et civiles et de renforcer leur coordination, de manière à conférer l'efficacité nécessaire à leur action et à leurs mobilisations".

Une approche pragmatique et sage pour faire prévaloir les droits historiques légitimes du Maroc sur son Sahara

Sa Majesté le Roi, qui a rappelé qu'Il avait également appelé à sortir de l’approche purement réactive en faveur d'une logique de prise d’initiative, de fermeté et de proactivité, a mis en exergue l'action déterminée et sereine menée pendant des années par tous les moyens disponibles, et en dépit d'un contexte international difficile et complexe, afin de mettre en évidence "la justesse de la position de notre pays et faire valoir nos droits historiques légitimes sur notre Sahara".

"Aujourd’hui, Dieu soit loué, la Vérité, qui finit toujours par supplanter toute autre considération, s'est révélée avec éclat car les Causes justes triomphent inévitablement", a soutenu le Souverain.

Sa Majesté le Roi a réaffirmé également que "le Maroc restera constamment ferme sur sa position et fidèle à l'esprit d'ouverture sur son environnement maghrébin et régional, contribuant ainsi au développement commun des peuples de la région, à leur sécurité et à leur stabilité".

Source : La MAP

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Le mardi 1er octobre 2024, S.E.M. Ibrahima Touré, l’Ambassadeur de Côte d'Ivoire aux États-Unis, a rencontré 25 étudiants de diverses universités américaines dans le cadre du programme « Lunch-and-Learn », organisé par The Impact Howard Group, au sein de la Chancellerie à Washington, DC.

Cette rencontre a permis d'aborder plusieurs thématiques, notamment l’économie, la diplomatie et la culture ivoirienne.

L’Ambassadeur a expliqué que, dès son indépendance, la Côte d’Ivoire a fait le choix stratégique de se concentrer sur le développement agricole, en misant sur des produits phares tels que le cacao et le café. Grâce à ce choix, le pays s’est affirmé comme le premier producteur mondial de cacao, garantissant une croissance économique durable et un développement socio-économique constant.

Cependant, S.E.M. Ibrahima Touré a également souligné les limites de cette stratégie, qui a exposé la Côte d'Ivoire aux fluctuations des prix mondiaux des produits agricoles. En réponse, le pays a entrepris de diversifier son économie, en se tournant vers des secteurs tels que les biens et services, les mines, l’énergie et les nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Les étudiants, curieux, ont demandé comment la Côte d'Ivoire gère ses relations avec les entreprises multinationales. L’Ambassadeur a précisé que le gouvernement ivoirien est ouvert au dialogue avec tous ses partenaires et veille à ce que les entreprises respectent les normes éthiques tout en protégeant les intérêts des producteurs locaux, notamment dans l’agriculture. Il a souligné l'importance d’un dialogue constructif pour créer un environnement favorable aux investissements, tout en préservant les intérêts de l'État.

L’Ambassadeur a également exprimé sa fierté pour les avancées économiques et sociales de son pays, attribuées au leadership du Président Alassane Ouattara, qui aspire à une Côte d'Ivoire pacifique, ouverte sur le monde et engagée dans le développement.

Concernant l’ouverture de la Côte d'Ivoire au monde, il a noté que près d'un quart de la population ivoirienne est d'origine étrangère, vivant en harmonie avec les Ivoiriens. Cette diversité contribue à l'hospitalité et à la richesse culturelle du pays, perceptible dans ses arts, sa gastronomie, ses langues et ses traditions.

Pour clore cet échange jugé enrichissant par les étudiants, l’Ambassadeur leur a offert un déjeuner comportant des spécialités ivoiriennes, telles que l’alloco, l’attiéké et le poisson braisé.

Source : Ambassade de Côte D'Ivoire aux Etats-Unis d'Amérique

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La désignation par l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) de Rabat "Capitale mondiale du livre" pour l’année 2026 vient consacrer l’engagement du Maroc en faveur de la promotion de la culture et de la démocratisation du savoir, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le Glorifie.

"Ville lumière, Capitale marocaine de la Culture, Rabat ajoutera à son palmarès de reconnaissances mondiales et régionales le titre de Capitale mondiale du livre", se félicite le ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication dans un communiqué, soulignant que cette désignation sera l'occasion de prôner une prise de conscience collective de l’importance du livre et de la lecture.

Pour le ministre, elle permettra par ailleurs de renforcer la synergie entre les instances publiques et les différentes composantes de la société civile afin de construire une société de lecteurs, inclusive et équitable, notamment parmi la jeunesse.

Le communiqué ajoute que ce choix stratégique est "une opportunité pour présenter la richesse de notre patrimoine culturel et pour organiser des événements innovants qui favoriseront le dialogue interculturel à travers le langage universel du livre".

Durant une année, la littéraire marocaine sera mise en valeur sous toutes ses formes : écriture, ateliers, débats, formations, salons expositions.

Afin de pérenniser la vocation de la ville de Rabat comme capitale du livre et de la lecture, de nouveaux projets à caractère permanent seront mis en œuvre, notamment à travers la mise en place de nouveaux espaces de création pour pérenniser cette consécration.

« A travers ce programme d’activités riche et diversifié, Rabat capitale mondiale du livre visera à consolider la place du Livre en tant que pilier des industries culturelles et créatives et à reconnaitre la lecture comme une des clés de réussite du Nouveau modèle de développement, tout en mettant en avant la diversité culturelle de notre pays », conclut le communiqué.

 

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