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Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a salué lundi "l'amitié ancienne" entre l'Afrique et son pays, qu'il a qualifié de "partenaire le plus fiable" du continent, lors d'une brève visite en Namibie, première étape d'une tournée africaine.
La Chine consacre traditionnellement sa première visite diplomatique de l'année à l'Afrique, a rappelé Wang Yi lors d'un point de presse à Windhoek, en présence de la prochaine présidente de la Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, élue en décembre.
"C'est devenu une belle tradition et un trait distinctif de la diplomatie chinoise depuis 35 ans d'affilée, sans aucun changement ou hésitation", a déclaré le ministre des Affaires étrangères. "Nous chérissons l'amitié ancienne entre la Chine et l'Afrique, qu'il s'agisse de l'époque extraordinaire des luttes pour l'indépendance (...) ou de la coopération mutuellement bénéfique que nous poursuivons", a-t-il ajouté.
Wang Yi devait se rendre ensuite au Congo, avant de visiter le Tchad et le Nigeria cette semaine. Pékin veut montrer, en respectant cette tradition de visite diplomatique, que la Chine est "le partenaire le plus fiable des pays africains dans la poursuite du développement", ainsi que "le plus fort soutien de l'Afrique sur la scène internationale", a souligné le ministre.
Le président américain Joe Biden s'était rendu en Angola début décembre pour afficher les ambitions de Washington en Afrique, face notamment à la Chine qui y investit très lourdement. Pékin est le premier partenaire commercial du continent africain, avec 167,8 milliards de dollars (151,8 milliards d'euros) d'échanges bilatéraux au premier semestre 2024, selon les médias officiels chinois.
Le géant asiatique a envoyé des centaines de milliers d'ouvriers et d'ingénieurs en Afrique et gagné un accès privilégié à ses vastes ressources naturelles, comme le cuivre, l'or et le lithium. Les prêts des banques publiques chinoises ont permis de financer la construction de nombreuses infrastructures indispensables à la croissance africaine. Ils ont aussi contribué à creuser l'endettement de certains pays.
Source : VOA
Le Groupe 3737, en partenariat avec la Banque Laurentienne a organisé du 4 au 8 novembre 2024 une mission commerciale exceptionnelle en Côte d'Ivoire, dédiée aux entrepreneurs issus de la diversité ethnoculturelle.
Cette initiative fait partie d'un effort plus large visant à faciliter l'intégration de ces entrepreneurs sur les marchés mondiaux et à les accompagner dans leur croissance à l'international.
Louis-Edgar Jean-François, PDG du Groupe 3737 a souligné que cette mission représentait un véritable privilège, offrant aux entrepreneurs des opportunités de développement au-delà des frontières nationales.
Selon lui, ces opportunités ne se limitaient pas uniquement au marché local ou national, mais s'étendaient également à l'international. Il a exprimé sa gratitude d'avoir été accueilli chaleureusement par l'ambassadeur du Canada en Côte d'Ivoire, Anderson Blanc, et son équipe.
Cette mission a offert une occasion unique aux entreprises participantes de découvrir de nouvelles perspectives de croissance et d'expansion à l'échelle internationale. Elle visait à diversifier les marchés des entrepreneurs et à établir des relations d'affaires solides et stratégiques avec des acteurs internationaux.
Grâce à cette initiative, les participants ont pu tisser des liens durables avec des partenaires en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays africains, ouvrant ainsi la voie à des partenariats internationaux.
Anderson Blanc a salué cette mission qui est une initiative louable.
« C'était un plaisir de recevoir le groupe 3737, un véritable écosystème pour faire éclore les jeunes entreprises. Ils offrent des opportunités non seulement sur le marché canadien, mais aussi dans les pays en développement. », a-t-il fait savoir.
Cette mission a été rendue possible grâce à un partenariat stratégique avec des acteurs clés tels que la Délégation générale du Québec à Abidjan, Grant Thornton, l’Ambassade du Canada en Côte d'Ivoire et au Libéria, ainsi que des entités locales comme Côte d'Ivoire Export et la Mairie d'Azaguié.
Le Groupe 3737 poursuit sa mission de soutenir les entrepreneurs issus de la diversité ethnoculturelle, en favorisant la création d’entreprises, d'emplois et de richesses au Canada, tout en ayant un impact social et économique durable tant au Canada qu’à l’international.
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La tenue réussie du Sommet de Beijing 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), de nouvelles initiatives annoncées telles que les dix actions de partenariat, une forte présence africaine à des expositions telle que l'Exposition internationale d'importation de la Chine (CIIE)...
L'année 2024 s'est affirmée comme une année charnière pour la coopération entre la Chine, le plus grand pays en développement, et l'Afrique, le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement.
Moment fort de l'année : lors du Sommet de Beijing 2024 du FCSA, l'événement diplomatique de la plus grande ampleur et du plus haut niveau organisé par la Chine en 2024, la Chine et l'Afrique ont porté leurs relations à une hauteur stratégique pour bâtir une communauté Chine-Afrique d'avenir partagé de tout temps à l'ère nouvelle, symbolisant un nouveau chapitre de la coopération sino-africaine vers une modernisation conjointe.
PARTAGE DES POSSIBILITES DE DEVELOPPEMENT
Herman Uwizeyimana, un pionnier rwandais dans la culture du piment, illustre parfaitement le potentiel croissant de la coopération sino-africaine. Son entreprise, Fisher Global, exporte aujourd'hui entre 200 et 300 tonnes de piment séché par an, principalement vers la Chine.
Avec l'ambition de multiplier par cinq ces exportations dans les prochaines années, M. Uwizeyimana s'appuie sur une récente politique mise en place par la Chine : à compter du 1er décembre 2024, la Chine a accordé à tous les pays les moins avancés (PMA) avec lesquels elle entretient des relations diplomatiques le traitement de tarif douanier zéro sur 100% des produits, y compris 33 pays africains.
Cette mesure s'inscrit dans un ensemble d'initiatives mises en œuvre par la Chine pour transformer son vaste marché intérieur en un moteur de croissance majeur pour les économies africaines.
Ces dernières années, grâce à des politiques préférentielles et à des plateformes commerciales, telles que les "voies vertes" facilitant l'accès des produits agricoles africains au marché chinois ou la participation africaine à des expositions de grande envergure telle que la CIIE, des produits africains comme le café rwandais, les avocats kenyans et les ananas du Bénin trouvent de plus en plus leur place sur les tables chinoises.
Lors des huit premiers mois de 2024, les importations chinoises de produits agricoles en provenance d'Afrique ont atteint 28,47 milliards de yuans (environ quatre milliards de dollars), soit une augmentation de 4,8% par rapport à la même période en 2023, selon les données publiées par l'Administration générale des douanes de Chine.
Au-delà de l'augmentation des volumes commerciaux, ces politiques préférentielles contribuent aussi à renforcer les chaînes de valeur sur le continent africain. Un exemple éloquent est les produits ovins de Madagascar, qui ont fait leurs débuts à la CIIE cette année, et la Chine en a importé en septembre 2024 pour la première fois.
"Avec la Chine, l'exportation de viande présente un avantage supplémentaire : les sous-produits restent à Madagascar et peuvent être valorisés localement", souligne Michel Anondraka, directeur général de l'agriculture et de l'élevage auprès du ministère malgache de l'Agriculture et de l'Elevage, qui estime que le marché énorme de la Chine qui s'ouvre à la viande de mouton et de chèvre de Madagascar devrait stimuler la croissance de production des éleveurs locaux et accélérer la modernisation agricole du pays africain.
ECHANGE D'EXPERIENCES DE MODERNISATION
En novembre 2024, le village de Manluanzhan, situé dans la province chinoise du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, a accueilli un groupe de 20 Africains issus du secteur agricole. Ils sont là pour découvrir eux-mêmes les réalisations chinoises en matière de revitalisation rurale.
Cette visite immersive a permis aux participants d'observer comment des structures telles que des tours d'eau désaffectées ont été transformées en cafés et des maisons traditionnelles converties en auberges modernes. Ils ont également pris part à des activités culturelles telles que la poterie traditionnelle et les arts martiaux Dai.
Nabirye Sarah, membre du Consortium pour le développement de Busoga en Ouganda, a été particulièrement inspirée par les activités culturelles, qui pouvaient "servir de modèles pour les jeunes à la recherche de projets d'entreprises accessibles et innovants" dans son pays.
Ce programme fait partie de "l'Initiative pour la jeunesse africaine et le développement rural", lancée conjointement par l'Université agricole de Chine et le géant technologique chinois Tencent. Cela permettra aux participants africains de "transformer leurs communautés, de créer un changement pérenne et de favoriser le développement durable dans toute l'Afrique", a salué Dima Al-Khatib, directrice du Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, considérant cette initiative comme un exemple novateur de coopération Sud-Sud.
L'échange d'expériences est un élément important de la coopération sino-africaine. De la diffusion de la riziculture hybride à Madagascar aux villages de démonstration de réduction de la pauvreté sur l'île de Sao Tomé-et-Principe, en passant par le parc technologique vert en Mauritanie ou la Zone industrielle orientale en Ethiopie, les solutions et les modèles chinois aident l'Afrique à avancer vers les objectifs de la modernisation fixés par l'Agenda 2063 de l'Union Africaine.
"L'Afrique et la Chine sont des géants qui se tiennent sur les épaules l'une de l'autre. Travaillons ensemble pour une vie meilleure. Cette vie ne laisse personne de côté", estime Omar Mjenga, président et directeur général du Centre pour la politique internationale de l'Afrique.
Agence
L'ambassadeur de la République Populaire de Chine, Wu Jie a marqué son engagement en faveur de l'éducation en offrant un lot important de matériels didactiques à l'Inspection de l'enseignement préscolaire et primaire (IEPP) d'Adiaké. La cérémonie de remise s’est tenue le samedi 28 décembre 2024 à l’école primaire publique de Roa, dans la commune d’Adiaké.
Ce don, composé de 100 cartons de craie, 325 sacs d’écoliers équipés de kits scolaires, 325 ensembles géométriques et 50 ballons de football a été obtenu grâce au plaidoyer du député-maire d’Adiaké, Hien Sié.
Ce dernier a sollicité cet appui lors de ses échanges avec l’ambassadeur dans le but de renforcer les outils pédagogiques des enseignants d’Adiaké.
Le chef de la circonscription de l’IEPP, N’Guessan Kouamé a exprimé sa gratitude, soulignant que ces équipements renforceront les capacités des enseignants et amélioront les performances scolaires.
Le préfet d’Adiaké, Trazié Géraldo Lucie a salué l'initiative et exhorté les bénéficiaires à en prendre soin tout en encourageant les élèves à exceller dans leurs études.
Avec une circonscription comptant plus de 17 000 élèves et 432 enseignants, ce soutien représente une avancée significative pour l’éducation à Adiaké, tout en illustrant l'excellence des relations sino-ivoiriennes.
HN
Jimmy Carter est mort à l'âge de 100 ans, a annoncé son fils le dimanche 29 décembre 2024 en soirée. Le Washington Post a diffusé l'information et a également été relayée par l'agence ANP et d'autres médias américains.
Abidjan, lundi 30 décembre 2024-Le successeur de Richard Nixon et prédécesseur de Ronald Reagan et membre du parti démocrate a fait un seul mandat à la Maison Blanche. De 1977 à 1981.
Après la présidence, M. Carter a entamé une carrière de militant des droits humains et la paix dans le monde. Ce qui lui a valu le prix Nobel de la Paix en 2002.
En 1945, il rencontre Rosalynn Smith, une amie de sa petite sœur. Ils se marient un an plus tard. Ils ont eu quatre enfants : John William « Jack » (né en 1947), James Earl « Chip » III (né en 1950), Donnel Jeffrey « Jeff » (né en 1952) et Amy Lynn (née en 1957).
James Carter est né le 1er octobre 1924 à Plains, sud de l'Etat de Géorgie. Son père James Earl Carter Sr était fermier producteur d'arachides, et sa mère Lillian Gordy Carter( infirmière).
Avec Franceinfo
Orabank Côte d'Ivoire, la filiale ivoirienne du groupe bancaire privé Orabank, a inauguré officiellement une nouvelle agence à Angré CHU le jeudi 19 décembre 2024.
Cette ouverture marque la volonté de la banque de se rapprocher davantage de ses clients et de renforcer sa présence dans la capitale économique ivoirienne.
Lors de l'inauguration, Julien Koffi, directeur général adjoint d’Orabank Côte d'Ivoire a mis en avant les atouts de l'institution sur le marché local.
"Nous nous distinguons par notre proximité avec les clients, nos produits innovants et nos opérations internationales. Avec cette nouvelle agence à Angré CHU, nous ouvrons de nouvelles perspectives", a-t-il déclaré.
M. Koffi a également partagé les performances impressionnantes de la banque en précisant qu'en fin juin 2024, Orabank faisait partie du top 5 des banques du pays avec un total bilan de 1 770 milliards FCFA, des dépôts de 1 254 milliards FCFA et un capital stable de 69 milliards FCFA.
M. Katchia Matthieu, représentant le maire de Cocody, a salué cette initiative, mettant en lumière l’impact positif de cette ouverture pour le développement local et l’accessibilité des services financiers.
Avec 15 agences réparties à travers le pays, dont 9 à Abidjan et 6 en région, Orabank continue de consolider sa position comme un acteur majeur du secteur bancaire ivoirien, en répondant aux besoins des populations et des entreprises, particulièrement dans des secteurs stratégiques.
hn
La Chine a achevé la construction de son premier projet de recherche à l'échelle d'une usine pour la production d'hydrogène à partir d'eau de mer, a annoncé mercredi Sinopec.
Le projet, situé à Qingdao, dans la province orientale du Shandong, combine l'électrolyse directe de l'eau de mer avec la production d'hydrogène à partir d'électricité verte. Il produit 20 mètres cubes d'hydrogène vert par heure, selon l'entreprise.
Fonctionnant dans un environnement d'usine, le projet utilise de l'électricité verte produite par la centrale photovoltaïque offshore de la Sinopec Qingdao Refining & Chemical Co, Ltd.
L'eau de mer est séparée en hydrogène et en oxygène par des électrolyseurs spécialisés. L'hydrogène produit est intégré au réseau de conduites de gaz de l'entreprise, où il est utilisé pour les opérations de raffinage ou pour alimenter les véhicules à hydrogène, selon l'entreprise.
L'hydrogène vert, produit à partir de sources d'énergies renouvelables, telles que le solaire et l'éolien, n'émet pratiquement pas de gaz à effet de serre pendant sa production.
L'électrolyse directe de l'eau de mer permet de convertir l'électricité verte instable en hydrogène vert, plus facile à stocker et à transporter. Elle contribue également à préserver l'eau douce et à faire progresser l'industrie de l'énergie hydrogène.
Source: Agence
Des dirigeants influents, des intellectuels et des experts du monde entier se sont réunis à Istanbul pour le TRT World Forum 2024.
Organisé pour la 8e fois cette année sous le thème « A World at Breaking Point : Gérer les crises et les transformations », le forum s'est déroulé les 29 et 30 novembre et a attiré l'attention du monde entier en tant que plateforme permettant d'explorer des solutions à des problèmes mondiaux urgents. Près de 150 intervenants de plus de 30 pays et plus de 1 500 participants de diverses régions ont participé à deux jours de dialogue à Istanbul, encourageant la solidarité et la compréhension internationales.
TRT World Forum: Une plateforme pour des solutions et des transformations mondiales
Des décideurs politiques, des journalistes, des universitaires et des représentants des secteurs public et privé du monde entier se sont réunis pour aborder des questions cruciales pour l'humanité, allant des crises géopolitiques aux impacts sociétaux de l'intelligence artificielle. Tout au long du forum, huit panels et huit tables rondes ont été organisés.
En tant que l'un des forums les plus médiatisés de l'industrie mondiale des médias, le TRT World Forum a transformé Istanbul en un centre de dialogue international et de solutions. Les discours d'ouverture de cette importante réunion ont été prononcés par le Président Recep Tayyip Erdoğan, le directeur de la communication de la présidence Fahrettin Altun et le Directeur Général de TRT Mehmet Zahid Sobacı. Au cours de la cérémonie, une œuvre d'art spéciale inspirée par la mosquée Al-Aqsa a été présentée au Président Erdoğan.
L'avenir du monde débattu à Istanbul
La première journée du forum a débuté par une session intitulée « Elections 2024 aux États-Unis et dans les pays membres de l'UE ». En outre, des sessions clés ont été organisées sur des sujets tels que « Türkiye’s Path Forward », « Media Distortion Exposed » et « Addressing Gross Violations of Human Rights in Conflicts ». Le forum a suscité une grande attention dans les médias mondiaux, devenant un point focal pour les appels à des solutions internationales.
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Dans une interview accordée mardi 8 octobre 2024, à l’Agence ivoirienne de presse (AIP), le président du Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine (REIAC), Christ Aymet Yoro Loua, souligne l’importance de l’aide financière accordée par l’Ambassade de la République Populaire de Chine en Côte d’Ivoire depuis 2018, dans le cadre du programme d’aide à la scolarisation des élèves ivoiriens désireux d’apprendre le mandarin. Il aborde également les enjeux et les perspectives de la coopération entre la Chine et la Côte d’Ivoire dans le domaine de l’éducation.
AIP : Quelle est la mission principale du Réseau des Enseignants Ivoiriens Amis de la Chine, et comment s’intègre-t-elle dans le contexte des échanges académiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine ?
Yoro Loua : La mission principale du Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine est de renforcer les liens éducatifs et culturels entre la Côte d’Ivoire et la Chine à travers des actions éducatives, des échanges d’expertise, et la promotion de la culture chinoise dans le système éducatif ivoirien. Le réseau vise à favoriser une meilleure compréhension mutuelle entre les deux nations et à offrir aux élèves et enseignants ivoiriens des opportunités de formation et de développement personnel en collaboration avec des institutions chinoises.
AIP : Depuis combien de temps votre association travaille-t-elle sur le programme d’aide à la scolarisation aux élèves des clubs des élèves amis de la Chine, et quels sont vos objectifs à long terme ?
Y.L : Le Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine travaille sur les bourses d’aide à la scolarisation depuis l’année scolaire 2018-2019. Ces bourses visent à soutenir les élèves méritants qui montrent un intérêt pour la culture chinoise et qui participent activement aux activités des clubs. En s’engageant dans cette initiative, le Réseau aspire à promouvoir l’excellence à l’école tout en renforçant les liens culturels et éducatifs entre la Côte d’Ivoire et la Chine.
À long terme, les objectifs du Réseau sont de multiplier le nombre de bourses offertes pour permettre à un plus grand nombre d’élèves de bénéficier d’un soutien financier dans leur parcours scolaire. De plus, l’association vise à étendre ces bourses à des opportunités d’études supérieures en Chine, créant ainsi un pont académique durable entre les deux pays. Le Réseau souhaite également élargir l’accès à ces programmes à travers des partenariats avec davantage d’écoles en Côte d’Ivoire et des institutions chinoises, tout en favorisant l’apprentissage du mandarin et la découverte des opportunités culturelles et professionnelles offertes par la Chine.
AIP : Pourriez-vous nous donner une estimation du nombre d’élèves ivoiriens qui ont bénéficié de ces bourses d’aide à la scolarisation grâce à votre Réseau ?
Y.L : Depuis la mise en place des aides à la scolarisation par l’Ambassade de Chine, 562 élèves ivoiriens ont pu en bénéficier et cette année scolaire 2024-2025, ils seront 185 à en bénéficier. Au total, 132 millions francs CFA ont distribué aux élèves désireux d’apprendre le mandarin depuis 2018. Au titre de cette nouvelle année scolaire, c’est une enveloppe de 24.5 millions francs CFA qui sera réparti entre les élèves pour la formation des futurs leaders du pays.
Le REIAC continue également de travailler activement pour augmenter ce nombre, en élargissant la portée des bourses et en s’associant avec de nouveaux partenaires chinois et ivoiriens pour offrir des opportunités éducatives à un plus grand nombre d’élèves chaque année.
AIP : Quels sont les critères de sélection pour bénéficier de cette bourse d’aide chinoise via votre Réseau ?
Y.L : Pour être sélectionné pour une bourse de l’Ambassadeur, l’élève doit répondre à plusieurs critères basés à la fois sur leurs qualités personnelles et leurs compétences scolaires. Il doit avoir entre autres de bons résultats scolaires, montrer leur sérieux et leur engagement dans leurs études, démontrer un intérêt particulier pour la culture et la langue chinoises, notamment à travers leur participation active aux activités des clubs des élèves amis de la Chine. Sans oublier d’avoir une attitude exemplaire en termes de comportement et d’éthique être issu d’un milieu social défavorisé, étant donné le caractère social de la bourse.
AIP : Quel est l’impact de ces bourses sur la vie des élèves amis de la Chine, tant sur le plan personnel que scolaire ?
Y.L : Les aides à la scolarisation offertes par l’Ambassade par le biais de notre Réseau ont un impact significatif sur la vie des élèves, à la fois sur le plan personnel et scolaire. En allégeant la charge financière des élèves et de leurs familles, ces bourses permettent aux élèves de se concentrer pleinement sur leurs études. Cela se traduit souvent par une amélioration de leurs performances scolaires. Ces bourses motivent les élèves à approfondir leur connaissance de la langue chinoise et de la culture, ce qui peut leur ouvrir des perspectives professionnelles à l’échelle internationale.
Le fait de recevoir une bourse renforce la confiance des élèves dans leurs capacités. Ils se sentent valorisés et encouragés à poursuivre leurs efforts, sachant que leur travail est reconnu. Les bénéficiaires de bourses apprennent à être plus disciplinés et responsables, car ils sont tenus de maintenir de bons résultats scolaires et de rester engagés dans les activités du club des élèves amis de la Chine.
Ces bourses renforcent la motivation des élèves à exceller dans leurs études et à aspirer à un parcours universitaire international. En acquérant des compétences linguistiques et interculturelles, les élèves deviennent plus compétitifs sur le marché du travail, avec des perspectives professionnelles élargies, notamment dans les relations entre la Côte d’Ivoire et la Chine.
AIP : Comment ces bourses contribuent-elles au développement de la Côte d’Ivoire et au renforcement des relations entre les deux pays ?
Y.L : En permettant aux élèves ivoiriens de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions, ces bourses contribuent à former une génération de jeunes talents compétents. Ils peuvent, à terme, jouer un rôle clé dans divers secteurs de l’économie ivoirienne, notamment dans des domaines techniques, technologiques et commerciaux où les compétences acquises dans le cadre des relations sino-ivoiriennes seront très utiles.
L’apprentissage du mandarin et la familiarité avec la culture chinoise permettent aux bénéficiaires de devenir des ambassadeurs des relations entre la Côte d’Ivoire et la Chine. Ces bourses favorisent la création de liens académiques solides entre les écoles, collèges et universités de Côte d’Ivoire et de Chine, facilitant ainsi la collaboration sur des projets communs, des programmes d’échange, et des recherches académiques conjointes.
AIP : Quels sont les retours que vous avez des parents d’élèves et des élèves ayant bénéficié de ces bourses les années précédentes ?
Y.L : De nombreux parents expriment une grande gratitude envers le Réseau et les partenaires chinois pour le soutien financier apporté à leurs enfants. Ils estiment que ces bourses ont allégé le fardeau financier lié à la rentrée scolaire et ont permis à leurs enfants de poursuivre leurs études dans de meilleures conditions.
Les élèves bénéficiaires se disent plus confiants quant à leurs perspectives d’études supérieures et de carrière, notamment avec la possibilité de postuler à des programmes d’études en Chine ou de travailler dans des secteurs où la coopération avec la Chine est essentielle. Les témoignages des parents et des élèves soulignent ainsi l’impact positif de ces bourses sur la vie scolaire et personnelle des élèves bénéficiaires, ce qui témoigne de la qualité des relations entre la Côte d’Ivoire et la Chine.
AIP : Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confrontés dans la gestion de ces programmes de bourses ?
Y.L : Bien que les bourses soient une source précieuse de soutien pour les élèves, l’un des défis majeurs reste le nombre de bourses disponibles. Trouver des financements supplémentaires et diversifier les sources de soutien sont une priorité pour nous.
AIP : Quelles sont les perspectives pour les échanges académiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine ?
Y.L : Il est prévu d’élargir les programmes d’échanges académiques entre les deux pays. Cela inclurait non seulement les élèves des écoles secondaires, mais également des opportunités pour les étudiants et les enseignants, renforçant ainsi les collaborations éducatives.
À l’avenir, les échanges académiques pourraient s’étendre à des domaines variés, tels que la technologie, l’ingénierie, l’agriculture et la médecine. Les institutions chinoises proposent déjà des programmes dans ces secteurs, ce qui pourrait bénéficier directement aux jeunes ivoiriens en quête de formations spécialisées.
Avec l’augmentation des échanges, l’apprentissage du mandarin devrait devenir une priorité encore plus grande. Des initiatives pour former davantage de professeurs de mandarin en Côte d’Ivoire et pour intégrer l’enseignement de la langue chinoise dans les écoles publiques pourraient être envisagées.
Les universités ivoiriennes pourraient collaborer avec leurs homologues chinoises pour développer des projets de recherche dans des secteurs clés pour le développement de la Côte d’Ivoire. Il est souhaitable que le nombre de bourses pour les études universitaires en Chine augmente pour les élèves ayant le bac, offrant ainsi aux étudiants ivoiriens issus des clubs des chances accrues de poursuivre des études supérieures dans des institutions de renommée internationale en Chine.
Pour nous, les échanges académiques sont perçus comme un levier pour renforcer les relations diplomatiques et économiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine. En formant des jeunes qui comprennent les deux cultures et les deux économies, ces programmes favorisent une coopération plus fluide et bénéfique entre les deux pays.
Ces perspectives indiquent un avenir prometteur pour les échanges académiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine, avec des possibilités croissantes pour les jeunes générations d’Ivoiriens d’accéder à des opportunités éducatives internationales et de contribuer au développement de leur pays.
AIP : Quels sont vos projets pour développer davantage ce programme de bourses ?
Y.L : Un des objectifs clés du Réseau est de trouver des financements supplémentaires pour augmenter le nombre de bourses offertes chaque année. Cela permettra d’inclure davantage d’élèves méritants et de répondre à la forte demande. Des discussions sont en cours avec des partenaires chinois pour étendre le soutien financier.
En plus des bourses de scolarisation, le Réseau envisage de solliciter de nouvelles catégories de bourses, comme des bourses d’études supérieures pour les universités chinoises, des bourses pour des échanges à court terme, ou des stages en Chine. L’objectif est d’offrir un éventail plus large d’opportunités pour les élèves et étudiants ivoiriens issus des clubs.
Le Réseau travaille également sur la mise en place de collaborations avec des entreprises chinoises opérant en Côte d’Ivoire. Ces partenariats pourraient permettre à ces entreprises de sponsoriser des bourses ou d’offrir des stages professionnels aux élèves et étudiants bénéficiaires notamment ceux des établissements d’enseignement professionnel.
Le Réseau entend également promouvoir et élargir l’enseignement du mandarin dans les écoles ivoiriennes partenaires. Cela pourrait se faire en renforçant la formation des enseignants locaux ou en facilitant l’envoi de professeurs chinois pour enseigner la langue.
Le Réseau explore la possibilité de lancer des projets éducatifs collaboratifs avec des institutions chinoises, notamment dans les domaines de la technologie et de l’innovation. Cela permettrait de préparer les élèves à des secteurs clés pour le développement de la Côte d’Ivoire.
AIP : Existe-t-il des partenariats spécifiques entre votre Réseau et des lycées ou collèges chinois ?
Y.L : Oui, le Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine a déjà établi des partenariats spécifiques entre l’école Internationale des langues étrangères de Tianjin et certains lycées ivoiriens.
Le Réseau envisage susciter des voyages d’études et de partages pour les élèves ivoiriens et les responsables des établissements scolaires afin de leur permettre de découvrir le système éducatif chinois et de participer à des programmes culturels et académiques.
Pour nous, les partenariats spécifiques constituent un pilier important dans la coopération et contribuent à renforcer les liens académiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine. Le Réseau continue de chercher à nouer des partenariats avec d’autres institutions chinoises pour offrir encore plus d’opportunités aux élèves ivoiriens.
Source : AIP