Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’ambassade d’Italie en Ukraine, transférée en mars de Kiev à Lviv pour des raisons de sécurité, a rouvert lundi 18 avril 2022 dans la capitale, selon la presse locale.

Dans le sillage d’autres pays occidentaux, Rome avait décidé début mars de fermer son ambassade à Kiev “compte tenu de la détérioration de la situation sécuritaire”.

Le chef de la diplomatie italienne Luigi Di Maio avait indiqué vendredi que l’ambassadeur Pier Francesco Zazo était arrivé à Kiev et que la représentation italienne serait “de nouveau pleinement opérationnelle dès lundi”.

“C’est le symbole d’une Italie qui ne perd pas de temps, qui ne cesse de croire dans la diplomatie et recherche constamment la paix”, a-t-il ajouté.

Sur son site, l’ambassade précise que ses services restent limités à l’assistance aux entreprises, aux ressortissants italiens et à l’émission de titres de voyage d’urgence. Les demandes de visa demeurent suspendues.

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L’exécution du budget, au terme de l’année 2021, ressort à 8 517,5 milliards de FCFA de ressources mobilisées, pour une prévision de 7 602 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 112%.
 
L’information a été donnée par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, au terme du Conseil des ministres, le mercredi 13 avril 2022 à Abidjan.
 
Ces réalisations comprennent 4 738,3 milliards de FCFA de recettes budgétaires et 3 779,2 milliards de Francs CFA de ressources de trésorerie.
 
Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 8 347 milliards de FCFA pour une prévision de 8 027,9 milliards de Francs CFA, soit un taux d’exécution de 104%, à fin décembre 2021.
 
Les dépenses d’investissement, notamment, sont ressorties à 2 161,9 milliards de FCFA contre une prévision de 2 114,5 milliards de Francs CFA, soit un taux d’exécution de 102,2%.
 
Les dépenses liées à la gestion de la Covid-19 se situent à 513,9 milliards de FCFA, en lien avec la mise en œuvre du plan de soutien économique, social et humanitaire et du plan de riposte sanitaire.
 
Selon le porte-parole du gouvernement, l’exécution du budget est caractérisée par un niveau satisfaisant de mobilisation des recettes, notamment fiscales qui ont enregistré une bonne performance. « Les recettes fiscales, notamment, ont été recouvrées à hauteur de 4 423,4 milliards de FCFA en 2021, avec un écart positif de 382,4 milliards de FCFA par rapport à l’objectif de 4 041 milliards de FCFA », a-t-il relevé.
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La Côte d’Ivoire a été élue à deux postes importants du système des United Nations, notamment au conseil d’administration d’ONU-Femmes et à la Commission des Conditions de la Femme de l’ONU, le Mercredi 13 Avril 2022 à l’Assemblée générale des Nations Unies (New York).

« Désormais la cote d’ivoire va siéger au conseil d’administration d’ONU-FEMMES, pour un mandat de 04 ans. On retrouvera également la Côte d’Ivoire, à la Commission des Conditions de la Femme pour une période de 03 ans », a annoncé la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré.

Ce poste confère à la Côte d'Ivoire une place prépondérante dans le cercle restreint des pays membres de l’ONU qui dirigent et coordonnent les travaux de cette commission. 

Ces élections sont certainement le fruit de la grande offensive, le lobbying mené par la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, auprès des institutions internationales, lors de son dernier séjour aux USA. 

C’est également la confirmation du rayonnement de la Côte d’Ivoire à l’international sous le leadership éclairé du Président de la république, Alassane Ouattara, qui a su donner à la Côte d’Ivoire, une place de choix sur l’échiquier politique mondial. C’est le signe que la Côte d'Ivoire reprend entièrement sa place dans le concert des nations. 

La ministre Nassénéba Touré s’est réjouie de la présence de la Côte d’Ivoire à ces postes de prise de décision en faveur des femmes du monde. Elle ne compte pas s’arrêter à ce résultat. Elle promet la poursuite du lobbying pour l’élection prochaine des représentants de la Côte d’Ivoire. 

La ministre a pris part à la 66è session de la Commission de la Condition des femmes, tenue du 14 au 25 Mars 2022, à New-York aux États-Unis.

mc

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L’Ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire, SEM Sailas Thangal, dans un entretien exclusif accordé à « La Diplomatique d’Abidjan (LDA) » se prononce sur l’état des lieux de la coopération bilatérale entre New Delhi et Abidjan.

LDA : Excellence, parlez-nous des débuts de l’établissement des relations diplomatiques entre l’Inde et la Côte d’Ivoire ?

ST : entre la Côte d’Ivoire et l’Inde, il y a une grande distance géographique. Mais ces deux pays ont beaucoup de points en commun. Ils ont une histoire commune. L’Inde a eu son indépendance le 5 août 1947 et la Côte d’Ivoire le 07 août 1960. Donc l’Inde a eu son indépendance 13 ans avant la Côte d’Ivoire. Il faut noter que ces deux pays ont été colonisés. L’inde par les britannique et la Côte d’Ivoire par les français. Ces deux pays ont vécu une longue colonisation et finalement, elles ont pu obtenir leur indépendance. Et ces deux pays se sont développés pour devenir des pays qui comptent sur la scène internationale. Ils partagent une vision commune sur certaines questions au plan international. Il existe une excellente relation entre eux. Fort de ces relations, l’Inde a ouvert son Ambassade ici en Côte d’Ivoire en 1979 et la Côte d’ivoire en Inde, en 2004.

LDA : Quelles sont les facteurs qui ont influencés la bonne relation entre les deux pays ?

ST : Les deux pays partagent des points de vue similaires sur des questions internationales comme le terrorisme transfrontalier, le changement climatique et d’autres questions abordées par les Nation-Unies. Et pour preuve, lorsque la Côte d’Ivoire est devenue membre non permanent du conseil de sécurité en 2018, l’Inde a soutenu la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, l’Inde est membre non permanent du Conseil de Sécurité, la Côte d’Ivoire soutient l’Inde.

LDA : Plusieurs accords ont été signés entre les deux pays. Quel est l’évolution de ces accords à ce jour ?

ST : Un autre aspect qu’il faut noter également, c’est l’accord qui a été signé avec le gouvernement. Il s’agit d’un prêt qui a été accordé par Exim Bank par l’intermédiaire de la Banque d’Investissement et de Développement de le CEDEAO. Ce prêt a été destiné à la construction de 25 centres de santé à travers le pays. Également, la réhabilitation de 125 centres de santé. Si ces centres ont des locaux adéquats, une partie de ce fond est destiné à les équiper. Ce sont donc des projets importants qui dénotent de ce que l’Inde a pu réaliser comme investissement.

LDA : Depuis l’installation de votre Ambassade en Côte d’Ivoire, aujourd’hui, quel est le niveau de la coopération entre les deux pays ?

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ST : Les domaines dans lesquels l’inde et la Côte d’ivoire coopèrent sont multiples et ce à cause de la convergence des points de vue. L’inde considère la Côte d’Ivoire comme un partenaire très important en Afrique sub-saharien. Et la Côte d’Ivoire l’a mentionné dans les années passées, que l’Inde est un pays clé dans sa politique de développement. Donc fort de cela, il y a des domaines de similarités que les deux pays ont et sur lesquels ils se basent par rapport à leur coopération. Ces domaines concernent l’agriculture, les technologies de l’information et les infrastructures.

LDA : Quoi d’autres Excellence ?

ST : Il y a aussi le domaine pharmaceutique où l’Inde est connue comme étant la pharmacie du monde. Et fort de cette expérience, la Côte d’Ivoire ne peut trouver un meilleur partenaire que l’Inde dans la coopération et le développement de l’Industrie Pharmaceutique. À l’occasion des 75 années de son indépendance, l’Inde a organisé des camps médicaux gratuits où les populations pouvaient se faire consulter. Elle a également offert des médicaments gratuitement, à la suite de ces consultations aux différentes populations, dans différents hôpitaux généraux, dans différentes villes en Côte d’Ivoire. Il y a aussi le domaine automobile avec deux grandes entreprises installées en Côte d’Ivoire, notamment TATA et Ashok Layland. L’inde a déjà une forte expérience dans la fabrication des automobiles de tous types, qui sont solides, résistants et à des prix compétitifs comparés aux autres véhicules qui sont importés, car nous savons que pour qu’un pays puisse se développer, il faut que le secteur du transport soit fort. La Côte d’Ivoire coopère avec l’inde dans ce sens. Le domaine des technologies de l’information est également un domaine de coopération entre les deux pays. Et vu que ce domaine est capital dans tous les secteurs, l’Inde avec son expérience peut contribuer à aider la Côte d’Ivoire. Le dernier domaine est celui de la défense. L’Inde a fait des progrès dans le domaine de la défense, dans la fabrication de matériels de défense. L’Inde a connu le terrorisme transfrontalier et a pu faire face à ce phénomène et l’a vaincu. Aujourd’hui, la zone nord de la Côte d’Ivoire est confrontée au terrorisme. Donc l’Inde dans sa coopération avec la Côte d’Ivoire peut aider à faire face à ce phénomène et bénéficier à tout ce qui est technologie de défense.

LDA : L’Inde investit beaucoup en Côte d’Ivoire. Peut-on savoir son volume d’investissement pour l’année 2021 ?

ST : Je n’ai pas les chiffres exacts en ce qui concerne les investissements réalisés en 2021. Ce que je peux dire est que l’année 2021 a été une année difficile à cause de la pandémie à coronavirus. Tout de même, pendant cette année, il faut noter que la plus grande unité de transformation de noix de cajou au monde a été construite à Toumodi. Cela montre que malgré toutes ces situations, l’Inde investit à travers toute sa communauté. C’est environ 50 à 60 millions de dollars qui ont été investis pour la mise sur pied de cette unité de transformation de noix de cajou, et environ 20 à 30 millions de dollars pour la faire tourner. Elle a une capacité de transformation de 50 milles tonnes de noix de cajou. Cette capacité peut être accrue. La Côte d’Ivoire est en train de faire des efforts afin d’accroitre sa capacité de transformation de la noix de cajou. Dans cet élan, l’Inde à travers ses investisseurs joue un grand rôle. Il faut noter aussi que le Président Alassane Ouattara ainsi que le Premier Ministre sont en train de faire un travail énorme en ce qui concerne la politique d’investissement en Côte d’Ivoire. Avec l’assainissement de l’environnement des affaires, cela constitue une véritable attraction.

Alors, peut-on soutenir que la Côte d’Ivoire est propice aux investissements ?

ST : Pour les investissements en Côte d’Ivoire, le pays a un grand potentiel dans divers domaines. Justement, cette politique d’assainissement de l’environnement des affaires contribue à attirer des investisseurs dans le pays. Les échanges bilatéraux entre l’Inde et la Côte d’Ivoire ont dépassé le milliard de dollars. Tout cela se traduit par les investissements qui contribuent à construire et à développer l’économie de la Côte d’Ivoire. Et à créer des emplois pour la population ivoirienne. En ce qui concerne l’agriculture pour commencer, 50% des populations ivoiriennes et indiennes dépendent de l’agriculture. C’est donc un domaine dans lequel les deux pays doivent renforcer leur coopération. L’Inde a une expérience qu’elle pourra partager. L’autre domaine, celui de la santé. En ce qui concerne la santé, le Président de la République Alassane Ouattara a eu la vision de faire quelque chose de grand Côte d’Ivoire. D’où la nouvelle appellation : Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle. Cet aspect dénote de la grande vision que le Président et le Premier Ministre ont de fournir à la population ivoirienne des soins de santé de qualité.

LDA : Qu’en est-il des prévisions en termes d’investissements en 2022 ?

 

ST: Pour l’année 2022, je ne veux pas me prononcer. Mais vu l’élan, je suis convaincu qu’il aura davantage de bonnes choses à venir. À cause des bonnes relations entre l’Inde et la Côte d’Ivoire, les investissements privés indiens en Côte d’Ivoire ont dépassés le milliard de Dollars. Et en ce qui concerne la coopération entre gouvernement, on parle d’un montant de plus de 500 millions de Dollars. À côté de cela, il y a la communauté indienne qui est installé en Côte d’Ivoire et qui joue un rôle très important. Elle est forte 2 500 membres et sert de pont sur le plan culturel et économique entre les deux pays.

LDA : L’Inde entend renforcer sa coopération avec la Côte d’Ivoire, dans un partenariat gagnant-gagnant dans différents domaines. Peut-on savoir lesquels ?

ST : Actuellement, la Côte d’Ivoire a beaucoup de succès en ce qui concerne les cultures de rentes. Je prends par exemple le Cacao, le Café, le Caoutchouc, la Noix de Cajou. Ce sont des domaines où la Côte d’Ivoire est en tête sur le plan mondial. Toutefois, elle importe du riz. L’Inde est un grand producteur de riz. Un autre domaine, c’est celui de la santé. La Côte d’Ivoire importe 94 % des médicaments qui sont consommés sur le territoire ivoirien. L’Inde étant connue comme la pharmacie du monde, exporte beaucoup de médicaments. Ces médicaments sont de bonnes qualités et disponibles à des coûts réduits. Malgré les coûts, lorsque ces médicaments doivent transiter par la France, ils sont toujours moins couteux que les autres. Il y a aussi le domaine de l’automobile. Il y a donc beaucoup d’aspects que je peux développer mais tout cela, c’est pour dire que la Côte d’Ivoire ne trouvera pas de meilleur partenaire que l’Inde pour justement amorcer un véritable développement de son économie, ensemble. Ce n’est pas pour dire que la Côte d’Ivoire est en retard sur le plan agricole et autre. Mais, il s’agit de développer ensemble des complémentarités pour pouvoir continuer le développement qui est déjà en cours.

LDA : Nous sommes au terme de cet entretien. Excellence, voulez-vous ajouter quelque chose de personnel ?

ST : Pour terminer, en tant qu’Ambassadeur, j’ai beaucoup apprécié mon séjour en Côte d’Ivoire. Ma famille et moi sommes très reconnaissants au peuple ivoirien avec qui nous avons vécus. Une autre chose que je peux ajouter, c’est que quand j’ai commencé mon mandat, deux années ont été perturbées à cause de la crise de la Covid-19. Je voulais même apprendre le français (sourire). Mais juste au moment où j’allais commencer, la crise de Covid-19 s’est déclenchée. Cela m’a vraiment freiné dans mon élan. Mais je peux dire que j’apprécie beaucoup la Côte d’Ivoire et le peuple ivoirien. Pour finir, je voudrais dire que la Côte d’Ivoire à un grand potentiel et avec l’Inde, ils sont dans des domaines de complémentarités énormes.

Entretien réalisé par Mohamed Compaoré

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LDA : Monsieur le Président, comment se porte la filière Anacarde dans votre région ?

KB : Il y a deux ans en arrière, la filière ne se portait pas très bien c’est à dire l’année dernière et l’année surpassée. Mais cette année, la filière se porte très bien. La preuve, l’Etat a fixé le prix d’achat à 305 frs mais actuellement, il varie entre 375 frs et 400 frs bord champs.

LDA : A combien peut-on estimer la production de la région du Bafing ?

KB : La campagne étant en cours, nous ne pouvons donner de chiffres précis pour le moment. En revanche, l’année dernière, nous étions autour de 20 mille tonnes. Cela constitue un progrès parce que nous sommes partis de 5 mille à 10 mille puis à pratiquement 20 mille tonnes la campagne passée.

LDA : La filière se porte bien et l’année dernière vous avez été primés. Pouvez-vous confirmer que l’anacarde produit dans la région du Bafing est de bonne qualité ?

KB : Oui, j’allais dire. Malgré une relative longue période de conservation, nos produits ne pertent pas leur qualité. Au début de la campagne nous sommes à Out tonnes 45 mais vers la fin, nous tirons vers Out tonnes 47 voire 48. C’est vous dire même stocké, l’anacarde du Bafing, garde toujours sa qualité. Ce qui n’est pas le cas pour les autres régions. C’est d’ailleurs grâce à cette particularité que notre coopérative a été lauréate au plan national, l’année dernière.

LDA : Quelles sont les difficultés rencontrées au cours de la campagne 2022 ?

KB :  Nous avons relevé que la filière se porte très bien dans notre région. Toutefois, vous conviendrez avec moi que la perfection n’est pas de ce monde. En effet, nous constatons encore que certains de nos pairs ne respectent pas les bonnes pratiques agricoles à savoir : ramasser l’anacarde à temps, le sécher aussitôt et respecter la norme de 4 à 5 jours de séchage.

Je profite de votre tribune pour lancer un appel aux producteurs à se conformer aux normes requises pour permettre à notre région de maintenir sa bonne réputation en matière de bonne qualité de l’anacarde.

LDA : Il est aussitôt reconnu que pour tirer profit du fruit du travail de la terre, il faut des regroupements en coopératives. Est-ce que les paysans de la région, sont organisés en groupements professionnels ?

KB : Bien entendu car au moment où nous prenions les rênes de la chambre régionale d’agriculture, il n’y avait que 45 coopératives dans la région. Aujourd’hui, le nombre s’est accru avec environs 122 coopératives dont 90 dans la filière anacarde. Le reste est dédiés au cacao, aux maraichers et autres cultures. Nous pouvons affirmer que notre message est passé à 90% et nous continuons de sensibiliser dans ce sens.

LDA : Votre mot de fin, Monsieur le Président

KB : Je voudrais encourager nos pairs à toujours respecter les bonnes pratiques agricoles et d’éviter de tomber dans les filets des acheteurs véreux qui viennent pour saboter le travail de l’Etat, pour saboter le bon travail de nos parents agriculteurs. Qu’ils fassent preuve de vigilance pour ne pas se laisser avoir. D’ailleurs, en tant que premier responsable, j’ai laissé mon contact dans toutes les sous-préfectures de la Région du Bafing pour signaler tout acheteur qui proposerait un prix inférieur au prix annoncé par le gouvernement afin de prendre toutes les mesures nécessaires contre ces personnes. Notre engagement est que le bon travail des parents agriculteurs soit bien rémunéré.

Aussi, leur dire de continuer d’améliorer nos rendements.  En attendant de faire les estimations de cette année, sommes encore derrière les régions du Kabadougou (30 mille tonnes) et du Béré (35 mille tonnes). Nous devrons faire en sorte que notre région dépasse le Kabadougou et d’occuper le premier rang dans le district du Woroba. Inch-Allah.

Propos recueillis par Hamza de Bamba

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En expédition à moto dans le couloir ouest-africain, Deepak Kamath est arrivé en Côte d’Ivoire après avoir parcouru de plus de 28 000 km. Mercredi 13 avril 2022, il a été reçu  par l’ambassade de l’Inde à Abidjan.

En présence Son Excellence, Sailas Thangal, Ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire et ses collaborateurs, des amis de l’Inde  et une forte communauté indienne, un film-documentaire a été projeté retraçant les différents pays traversés par l’explorateur et sa passion pour l’expédition.

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Selon l’explorateur indien, l’objectif de cette expédition s’explique par son désir de découvrir la nature et les peuples.

« Ce voyage qui est une passion pour moi, partout où je suis passé, les gens m’ont bien reçu et facilité mon déplacement », a-t-il fait savoir.

Autre objectif que s’est fixé Deepak Kamath, parcourir 75 pays jusqu’en août, afin de commémorer les 75 ans de l’indépendance de l’Inde.

Il a expliqué par ailleurs que  le monde est extraordinaire et beau et qu’il serait plus judicieux de le découvrir par des voyages que de rechercher le gain.

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Interrogé ce jour sur les difficultés rencontrées, M. Kamath a déclaré que « la peur est un état d’esprit ». Il dit n’avoir eu aucune crainte parce qu’il s’est préparé pour faire face aux obstacles et aux défis.

Prenant la parole, SE Sailas Thangal a félicité l’explorateur d’être venu en Côte d’Ivoire. Et de précisé que ce voyage dans les différents pays est  la preuve que Dieu a réellement créé la terre. Mais les hommes ont construit les frontières.

« Les frontières qui séparent nos différents pays ont été construites par les hommes. Et ces frontières empêchent les relations libres entre les peuples », a ajouté le diplomate indien.

Apres la Côte d’Ivoire, Deepak Kamath prévoit d’autres aventures aussi passionnantes que palpitantes sur d’autres africains et européens notamment, la Turquie, le Maroc, la Guinée-Bissau, le Sénégal etc...

mc

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 En vue de renforcer les axes de coopération avec l'armée de l'air ivoirienne, le chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace de France, Stéphane Mille, a rendu visite, ce mercredi 13 avril 2022 à la Base aérienne d'Abidjan, au chef d'état-major de l'armée de l'air de Côte d’Ivoire, le général de division aérienne, Koffi N'Guessan Alfred.
 
« Dans le cadre de l’amélioration de notre partenariat avec la Côte d’Ivoire, nous sommes ici pour connaître les besoins de l'armée de l'air ivoirienne (…). Nous aspirons à ce que les échanges s'accentuent entre nos deux armées de l'air », a déclaré le chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace de France.
 
Ajoutant que c'est avec la formation des plus jeunes qu'on prépare une armée de l'air efficace.
 
S’exprimant sur la réorganisation de Barkhane, le général Stéphane Mille a jugé important pour la France d’être aux côtés de ses partenaires, « de manière à leur permettre de monter des armées de l'air qui soient efficaces et leur permettre de se préparer à toute éventualité dans leurs pays ».
 
Le général de division aérienne, Koffi N'Guessan Alfred, s’est réjoui de cette rencontre qu’il espère, aboutira à une importante coopération. « On a échangé sur l’importance pour nous de former nos ressources humaines, d’avoir des équipements de pointe, etc. », a-t-il expliqué.
 
Les deux parties ont visité le simulateur ALX 103 de l’armée de l’air ivoirienne, destiné à renforcer les capacités opérationnelles des pilotes.
 
Avant sa visite à la Base aérienne d'Abidjan, le général Stéphane Mille a rendu une visite de courtoisie au chef d'état-major des armées ivoiriennes, le général de corps d'armée Lassina Doumbia.
mc

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Le Président de la République, Alassane Ouattara et son homologue togolais Faure Essozimna Gnassingbé, ont réaffirmé, le jeudi 14 avril 2022 à Abidjan, leur engagement à œuvrer au renforcement de la paix et de la sécurité dans la sous-région ouest-africaine, à travers des solutions sous-régionales de lutte contre le terrorisme.
 
"Aujourd'hui, nous ne pouvons pas rester indifférents aux problèmes de la sous-région, notamment le terrorisme qui ne peut plus être vu comme un problème du Mali, du Burkina Faso ou du Niger. Mais un problème sous-régional, de la CEDEAO. Les problèmes étant sous-régionaux, je crois que les solutions aussi doivent être sous-régionales", a indiqué Faure Gnassingbé, à sa sortie d'audience.
 
Pour le Président togolais, les Chefs d'État de la sous-région doivent tout faire pour éviter l'impasse d'un côté comme de l'autre et sortir des sentiers battus afin de "réagir avec beaucoup plus d'audace, beaucoup plus de solidarité" aux situations de transition politique et de terrorisme que traversent certains pays de la sous-région.
 
"La situation est difficile pour des pays comme la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger. Ce sont des pays qui sont très proches et nous sommes les mêmes. Les peuples sont beaucoup plus intégrés que les États. Je suis sûr que dans nos différents pays, les populations vivent douloureusement cette situation", a-t-il dit. 
 
Faure Gnassingbé a souhaité que les concertations continuent entre eux Chefs d'Etat. Également avec les autorités de transition au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. 
 
"Les perturbations actuelles ne sont qu'une mauvaise parenthèse. Ce sont des situations transitoires qui devront passer et nous sommes obligés de travailler et de discuter avec ceux qui sont aux commandes en ce moment en ayant à l'esprit que ce qui est important, c'est la paix et la sécurité. Personne n'a envie que d'autres peuples souffrent de sanctions", a-t-il plaidé.
 
Non sans relever que le Ghana, le Togo, le Bénin et la Côte d’Ivoire ressentent la pression de cette situation. "Plus tôt nous trouverons des solutions idoines, et mieux ce sera", a-t-il répété. 
 
Pour sa part, le Chef d'Etat ivoirien s'est réjoui de la rencontre avec le Président Faure Gnassingbé avec qui il a des échanges réguliers sur la situation sous-régionale.
MC

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Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a annoncé la mise en place d’une plateforme de dénonciation des actes de corruption et infractions assimilées dénommée SPACIA, le mercredi 13 avril 2022 à Abidjan, à l’issue du Conseil des ministres.
 
La SPACIA intègre un numéro vert et une plateforme informatique, avec pour missions de recueillir les dénonciations, les signalements ou alertes des cas de corruption et infractions assimilées, et de procéder à leur traitement.
 
Selon Amadou Coulibaly, la mise en place de cet organe vise à renforcer et à améliorer le dispositif de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, de façon à insuffler plus de transparence dans la gestion des affaires publiques. 
 
En cas de faits concordants ou d’infraction avérée, la SPACIA est habilitée à saisir les autorités compétentes, mais également à assurer le suivi des mesures prises a conclu le porte-parole du gouvernement.
 mc

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Un tribunal de l’île de Jersey a ordonné le gel de plus de 7 milliards de dollars d’actifs “soupçonnés d’être en lien avec les activités commerciales de Roman Abramovich”, portant ainsi un coup dur à la fortune de l’oligarque russe.

“Le 12 avril, la Royal Court a également imposé une ordonnance formelle de gel des avoirs dont la valeur dépasse 7 milliards de dollars et qui sont soupçonnés d’être liés à M. Abramovich”, a indiqué mercredi le gouvernement de Jersey, dépendance de la couronne britannique.

Ces biens sont soit situés à Jersey, soit détenus par des entités constituées sur l’île, précise le communiqué.

Ian Gorst, ministre des relations extérieures et des services financiers de Jersey, a souligné que “le gouvernement continue de se tenir aux côtés du Royaume-Uni et de ses partenaires internationaux en mettant en œuvre toutes les sanctions britanniques et onusiennes” déployées en réponse au conflit en Ukraine.

Les biens concernés par l’ordre de gel n’ont pas été désignés, M. Gorst ayant relevé qu’il ne pouvait faire de commentaires sur des questions qui font l’objet d’un “examen actif” par le département des officiers de justice de la dépendance.

Toutefois, les médias britanniques croient savoir que M. Abramovich a transféré un certain nombre de ses investissements à Jersey ces dernières années depuis les îles Vierges britanniques, un autre paradis offshore.

Il s’agit d’un nouveau coup dur pour l’oligarque qui a été placé sur la liste de personnes sanctionnées par le Royaume-Uni dès le 24 février, ce qui a notamment conduit à la mise en vente du club de Chelsea qu’il avait racheté en 2003.

dc

 
 

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