Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La 1ere édition du Sommet de la Cybersécurité de Lomé, co-organisée par la République du Togo et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), s’est achevée ce jeudi 24 mars 2022. Ces deux journées d’échanges et de rencontres de haut niveau ont abouti à une déclaration conjointe, dite « Déclaration de Lomé » des chefs d’États et de gouvernement. Ce document-cadre identifie les pistes de coopération et de coordination entre les parties prenantes, tout en marquant un engagement renouvelé en faveur de la lutte contre les cybermenaces.

« La cybersécurité est l’un des enjeux majeurs de notre temps ». Dans son discours d’ouverture, le Président de la République togolaise, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, a rappelé les nombreux défis posés aux États africains : « Au Togo (...), se pose en particulier l’épineuse question de la protection des usagers – et donc de la sécurité – en plus des repères classiques de l’accessibilité et de la disponibilité à un prix abordable ». Il s’est ainsi fait l’écho d’une approche concertée des ministres du numérique, en insistant sur la « mise en place de structures opérationnelles nationales en matière de cybersécurité, ouvrant la voie à une coopération active avec les pays africains et avec tous les acteurs de l’écosystème numérique ».

Alors que les gains associés à l’économie numérique en Afrique sont estimés à 180 milliards de dollars à l’horizon 2025, soit près de 5% du PIB du continent, les enjeux de cybersécurité sont toujours plus nombreux : encadrement de l’identité numérique et des données, utilisation de la biométrie, résilience des systèmes informatiques face aux attaques... Or la cybercriminalité aurait réduit le PIB de l'Afrique de plus de 10 %, pour un coût estimé à 4,12 milliards de dollars en 2021. Les répercussions sur les entreprises sont tout aussi importantes, puisque 70% des attaques subies par ces dernières relèvent de tentatives d’hameçonnage. Néanmoins, il est estimé que 12% des entreprises africaines abordent les thématiques liées à la cybersécurité au sein de leur comité exécutif, contre 50% au niveau mondial.

Le Sommet de la Cybersécurité, qui s’est tenu les 23 et 24 mars au Centre International des Conférences de Lomé en présence de 700 participants de 28 nationalités différentes, dont 17 chefs d’État et de gouvernement, a été l’occasion d’identifier les risques liés à la cybercriminalité. Durant ces deux jours, qui ont alterné prises de parole officielles, panels ministériels et moments d’échanges informels, plusieurs thématiques-clés ont été abordées à l’instar du financement et de l’opérationnalisation des stratégies de cybersécurité, de la mise en place de politiques publiques adaptées, ou encore de la nécessité d’une coopération régionale pour appréhender les cybermenaces.

Le Président de la République togolaise, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, s’est vu décerner le prix du Champion d’Afrique de la cybersécurité par Mme Vera Songwe, Secrétaire-générale adjointe de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). « L’Afrique offre une multitude d'opportunités économiques dans pratiquement tous les secteurs. Et l'économie numérique représente un atout essentiel pour débloquer ces opportunités (...). Toutefois, la cybersécurité est un pilier important pour toute transformation numérique », a-t- elle rappelé lors de son allocution.

Cette récompense prestigieuse vise à saluer le modèle togolais de partenariat public-privé que le pays s’applique à mettre en œuvre. En témoigne la création, début 2019, de l’Agence nationale de la Cybersécurité (ANCy), l’inauguration du premier Datacenter au Togo baptisé « Carrier Hotel » de fiabilité Tier III+ en juin 2021, ainsi que l’inauguration, ce mois-ci au Port autonome de Lomé, du câble sous-marin de fibre optique « Equiano » opéré par Google et Csquared Woezon. La tenue de ce Sommet à Lomé s’inscrit également dans la volonté de renforcer les infrastructures de télécommunications sur le territoire national togolais et d’accélérer la transformation numérique, conformément à la stratégie « Togo Digital 2025 ».

« Avec Internet, nous vivons dans un monde de plus en plus connecté. Nous, en tant que gouvernements, devons assurer que les enjeux de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité soient abordés de manière collaborative: une collaboration entre les Gouvernements, la société civile et le secteur privé d’une part, mais aussi une collaboration entre les experts de différents champs de compétence (...) » a précisé Madame Cina Lawson, ministre togolaise de l’Économie numérique et de la Transformation digitale.

Au terme de cette séquence de haut niveau, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté une déclaration conjointe, la Déclaration de Lomé sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité, visant à formaliser l’ensemble de leurs engagements. Les parties prenantes se sont accordées sur :

  • la signature et la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel – dite « Convention de Malabo » – afin de « permettre l’essor d’un cyberespace africain sûr » ;

  • la mise en place d’un cadre légal et réglementaire spécifique à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité ainsi que les organes de régulation, permettant notamment de « susciter la confiance des investisseurs, de favoriser l’adoption des activités et services numériques par les utilisateurs et, plus généralement, d’accélérer la transformation numérique » ;

  • le développement de stratégies et politiques de cybersécurité à travers des actions de sensibilisation, de nouvelles formations et des partenariats adéquats dans le cadre de l’élaboration des politiques publiques ;

  • le renforcement de la coopération africaine, au moyen de la promotion auprès des sous-régions de la création d’un « Organe de coopération régionale et d’assistance mutuelle en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité ».

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Avec la baisse importante du nombre de nouveaux cas de COVID-19, de nombreux pays allègent de plus en plus les mesures de surveillance et de quarantaine prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Même s’il est important pour les pays de rouvrir leur économie et de reprendre une vie sociale, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) lance un appel à la prudence et à la prise en compte des risques que comporte une telle décision.

La recherche de cas contacts est une stratégie essentielle pour freiner la propagation du virus et réduire la mortalité. En août 2020, vingt-trois des 54 pays du continent africain effectuaient une recherche de l’ensemble des cas contacts, ce qui implique de répertorier et de suivre tous les contacts d’un cas confirmé. Avec l’évolution de la pandémie, les pays se sont tournés vers une recherche des cas contacts prioritaires, ce qui implique de ne suivre que les personnes présentant un risque élevé d’infection ou développant une forme grave de la maladie. Sur la base de l’analyse de données en accès libre, l’OMS constate qu’au 15 mars 2022, treize pays effectuaient une surveillance de l’ensemble des cas, alors que 19 pays procédaient à une recherche des cas contacts jugés prioritaires. Vingt-deux pays africains n’effectuaient plus aucune recherche des cas contacts.

« Il est inquiétant de constater que près de la moitié des pays d’Afrique ont cessé de procéder à la recherche des cas contacts », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Cela constitue pourtant, avec un dépistage robuste, l’épine dorsale de toute riposte à une pandémie. Sans ces informations critiques, il est difficile de suivre la propagation du virus et d’identifier les foyers de nouveaux cas de COVID-19 qui peuvent être causés par des variants connus ou émergents. »

En plus de la recherche des cas contacts, le dépistage constitue une stratégie de surveillance essentielle. L’OMS estime que les pays qui réalisent au moins 10 tests pour 10 000 habitants par semaine ont un taux de dépistage satisfaisant. Lors du premier trimestre 2022, seuls 27 % des pays ont atteint cet objectif hebdomadaire, ce qui traduit une baisse préoccupante des taux de dépistage par rapport à 2021, année au cours de laquelle 40 % des pays avaient atteint le seuil de référence. En plus des tests par amplification génique (PCR) et des tests de diagnostic rapide basés sur la détection des antigènes, l’OMS recommande également l’auto-dépistage à l’aide de tests de détection rapide des antigènes, afin d’élargir l’accès aux produits de diagnostic. L’OMS a par ailleurs déjà publié des orientations sur le sujet.

Alors que le nombre de cas de COVID-19 a diminué sur tout le continent depuis le pic de la quatrième vague induite par le variant Omicron début janvier 2022, la couverture vaccinale reste néanmoins largement inférieure à celle du reste du monde. Environ 201 millions de personnes, soit 15,6 % de la population, sont entièrement vaccinées en Afrique, par rapport à la moyenne mondiale de 57 %.

Toutefois, avec le nombre peu élevé de nouveaux cas et la pression qui s’accentue pour l’ouverture de leur économie, les pays ne relâchent pas seulement la surveillance des cas mais toute une panoplie d’autres mesures de prévention. Une enquête menée par l’OMS en mars 2022 révèle, en effet, que sept pays sur les 21 qui ont rapporté des données n’imposent plus de quarantaine aux personnes exposées au virus. Un pays n’impose plus l’isolement des cas confirmés, tandis que quatre pays n’exigent plus l’isolement que pour les cas symptomatiques.

Vingt-deux pays interdisent les rassemblements de masse, contre 41 pays il y a un an, selon les données reçues sur le portail de l’OMS qui lui permet de suivre les mesures de santé publique mises en œuvre par les pays. Néanmoins, le port du masque reste obligatoire dans la majorité des pays. Quarante-trois pays maintiennent le port du masque, même si cette mesure a été assouplie dans quatre pays où les masques restent obligatoires uniquement dans les transports publics ou dans les espaces fermés.

« Depuis plus de deux ans, la pandémie exerce une emprise douloureuse sur nos vies, et l’on comprend aisément le besoin impérieux pour les pays de relancer leur économie et les moyens de subsistance. Cependant, la pandémie n’est pas encore terminée et les mesures de prévention devraient être assouplies avec prudence, avec une évaluation par les autorités sanitaires des risques par rapport aux bienfaits attendus. Alléger les mesures de santé publique ne signifie pas relâcher les efforts de vigilance pandémique », a souligné la Dre Moeti.

L’OMS a fourni aux pays des orientations claires sur la manière d’appliquer et d’ajuster les mesures de santé publique et les mesures sociales dans différents contextes et situations à mesure que la pandémie de COVID-19 évolue. Dans ces orientations, il est recommandé aux pays d’adopter une approche globale qui évalue les risques et les bienfaits escomptés lorsqu’ils décident d’assouplir ou non les mesures barrières. Chaque pays doit prendre en compte la capacité de son système de santé, l’immunité de sa population face à la COVID-19 et ses priorités socioéconomiques. Si les mesures sont assouplies, un système devrait être mis en place pour les rétablir rapidement dans le cas où la situation sanitaire se dégraderait dans le pays.

Par ailleurs, à mesure que les pays lèvent ou ajustent les mesures de santé publique, il est essentiel de s’assurer que des systèmes sont mis en place pour suivre de près les tendances de l’infection, permettre une détection et un traitement diligents des personnes infectées, ainsi qu’une riposte rapide en cas d’émergence de nouveaux variants préoccupants. Les pays devraient également généraliser la vaccination afin d’accroître le nombre de personnes protégées contre les effets néfastes du virus.

La Dre Moeti s’est exprimée aujourd’hui à l’occasion d’une conférence de presse en ligne organisée par le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. Elle était accompagnée par le Dr Norbert Ndjeka, Directeur du contrôle et de la gestion de la tuberculose au Département de la Santé d’Afrique du Sud, et le Dr Ifedayo Adetifa, Directeur général du Centre de contrôle des maladies du Nigéria.

Étaient également présents pour répondre aux questions les experts du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique : le Dr Richard Mihigo, Coordonnateur du Programme de vaccination et de mise au point des vaccins, le Dr Thierno Baldé, Responsable des opérations de riposte à la COVID-19, et le Dr Michel Gasana, Spécialiste de la tuberculose, ainsi que le Dr Randy Mungwira, Responsable adjoint des opérations de riposte à la polio au bureau de l’OMS au Malawi.

mc

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Ce vendredi 25 mars 2022, en début de matinée, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a accordé une audience à l'ambassadeur, chef de la Délégation de l'Union européenne (UE) au Burkina Faso, Wolfram Vetter. Le diplomate a réaffirmé l'engagement des Etats membres de l'UE d'accompagner la Transition burkinabè.

"Les Etats membres de l'Union européenne sont disposés à accompagner la Transition burkinabè", c'est l'information majeure à retenir des échanges entre le Premier ministre, Albert Ouédraogo et l'ambassadeur, chef de la Délégation de l'Union européenne (UE) au Burkina  Faso, Wolfram Vetter, ce vendredi 25 mars 2022.

A écouter le diplomate Wolfram Vetter, l'UE s'aligne sur les positions de la CEDEAO pour ce qui concerne cette Transition

Lors de cette entrevue, l'ambassadeur, chef de la Délégation de l'UE au Burkina Faso, a aussi exprimé le besoin d'avoir un chronogramme et une feuille de route "solides et ambitieux" qui ciblent les réformes prioritaires à  entreprendre au cours de cette Transition. Sur cette question, l'ambassadeur Vetter a soutenu avoir reçu l'assurance du Chef du Gouvernement.

En plus des questions humanitaires où elle est impliquée, l'UE a également pris l'engagement de renforcer sa coopération dans certains secteurs, notamment celui de la sécurité

"Nous voudrions aussi faire une contribution à la stabilisation dans cette crise sécuritaire", a-t-il expliqué.

En perspective, a fait savoir Wolfram Vetter, l'Union européenne prévoit une visite de haut niveau au Burkina Faso, pour discuter de ces questions.

A l'occasion de cette audience, Wolfram Vetter a félicité Albert Ouédraogo pour sa nomination au poste de Premier ministre de la Transition burkinabè et lui a souhaité pleins succès dans sa mission de conduire l'action gouvernementale.

hn

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La nouvelle loi promulguée par le président Kaïs Saïed dans le cadre de ce qu’il a décrit comme une campagne contre les spéculateurs sur les marchandises représente une menace sérieuse pour la liberté d’expression, a déclaré Amnesty International le 24 mars 2022. Le décret-loi 2022-14, entré en vigueur le 21 mars 2022, contient des dispositions formulées en termes vagues qui pourraient donner lieu à des peines de prison comprises entre 10 années et la perpétuité y compris pour avoir débattu publiquement de l’économie.

Ce décret-loi criminalise la diffusion délibérée de « nouvelles ou d’informations fausses ou inexactes », qui pousseraient les consommateurs à ne pas acheter des produits ou perturberaient l’approvisionnement du marché, engendrant ainsi une hausse des prix. Si les actes visant à influencer les marchés par le biais de moyens frauduleux sont des motifs légitimes de préoccupation, les lois de grande portée comme le décret-loi 2022-14 ouvrent la voie à des poursuites iniques et abusives.

La Tunisie fait face à des pénuries accrues de denrées, notamment d’aliments de base comme les céréales et le sucre. L’acheminement des denrées alimentaires est encore plus sous pression depuis la guerre qui fait rage en Ukraine, pays d’où la Tunisie importe la majeure partie de son blé.

« La Tunisie souffre déjà d’une crise économique et financière depuis longtemps. Il est plus important que jamais que les citoyen·ne·s dans le pays soient libres de discuter et de débattre des questions qui les touchent, notamment la sécurité alimentaire et l’acheminement des marchandises, sans craindre des poursuites », a déclaré Amna Guellali, directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.

« Au lieu de chercher à criminaliser ceux qui s’expriment librement sur l’approvisionnement des denrées, les autorités devraient redoubler d’efforts pour diffuser des informations fiables, accessibles et dignes de confiance, ce qui est le meilleur moyen de contrer la désinformation et de protéger les droits humains. »

L’article 19 du Pacte international relative aux droits civils et politiques (PIDCP), auquel la Tunisie est partie, garantit le droit à la liberté d’expression. Si les gouvernements peuvent restreindre ce doit pour protéger des intérêts publics précis, ces restrictions doivent être fixées par une loi formulée avec une précision suffisante pour permettre aux individus de réguler leur conduite en conséquence et doivent être manifestement nécessaires et proportionnées au but recherché.

La prohibition générale de la diffusion d’informations en vertu de concepts vagues et ambigus, tels que la propagation de nouvelles fausses ou inexactes, ne répond pas à cette exigence et est donc incompatible avec le droit international relatif aux droits humains. Ces mesures mettent en péril le droit à la liberté d’expression et n’entrent pas dans la catégorie des moyens les moins restrictifs pour parvenir à l’objectif visé.

« Le décret-loi 2022-14 risque d’engendrer un effet dissuasif qui empêchera les gens de débattre ouvertement de l’acheminement des vivres et de la sécurité alimentaire, par crainte de représailles. Ce nouveau texte s’inscrit dans le cadre d’une série de coups portés aux droits fondamentaux depuis que le président Kaïs Saïed a suspendu le Parlement en juillet dernier et a commencé à concentrer les pouvoirs dans l’exécutif », a déclaré Amna Guellali.

"Le décret-loi 2022-14 risque d’engendrer un effet dissuasif qui empêchera les gens de débattre ouvertement de l’acheminement des vivres et de la sécurité alimentaire, par crainte de représailles," mentionné Amna Guellali, Amnesty International.

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Annoncée par le gouvernement au Conseil des ministres, le mercredi 26 janvier 2022 à Abidjan, l’Unité flottante de production d’électricité (POWERSHIP = bateau qui produit de l'électricité), d’une capacité de production d’environ 202 MW, prévue pour être installée sur la lagune, en zone portuaire, en face de la centrale d’Azito (Yopougon) est en cours de réalisation.

 Selon le directeur général de Côte d'Ivoire Énergies, Noumory Sidibé, cette unité qualifiée de centrale réserve, est appelée à renforcer la capacité de production nationale en énergie et faire face à la forte demande en électricité.

« Les travaux avancent très bien. Depuis deux semaines, les équipes de la société Karpower, en liaison avec les équipes de Côte d'Ivoire Énergies et de CIE, ont commencé à faire des pylônes, à construire toutes les infrastructures nécessaires pour le raccordement du bateau », s’est félicité Noumory Sidibé, le mercredi 23 mars 2022.

Selon le DG de Côte d'Ivoire Énergies, les travaux de raccordement au réseau national vont se poursuivre pendant environ trois semaines et cela permettra de fournir de l'énergie au profit de l'ensemble des consommateurs ivoiriens.

Cette unité flottante, dont la fin des travaux de raccordement et l'entrée en service sont prévues pour mi-avril prochain, permettra à la Côte d'Ivoire de faire face aux aléas qui pourraient survenir dans l'exploitation du réseau. 

L’énergie produite sera évacuée, à travers une ligne de 225 KV d’environ 800m raccordée au poste 225 d’Azito qui a une puissance actuelle installée de 441 MW. 

Sa mise en service combinée à la fin des travaux d'extension de la centrale d'Azito (avec la centrale électrique au gaz naturel) permettra d'accroître la puissance installée sur le réseau national de 380 nouveaux MW. 

Grâce aux nombreux efforts d’investissements du gouvernement depuis 2011 dans les infrastructures énergétiques, la capacité de production en électricité du pays a augmenté de 60 % entre 2011 et 2019 pour atteindre 2229 MW.

Aujourd’hui, plus de 80% des zones habitées sont électrifiées et près de 92% de concitoyens ont accès à l’électricité.

Concernant le projet d’électricité, près de 1 900 milliards de FCFA de chantiers électriques sont en cours de réalisation dans le pays.

Toutes ces infrastructures en cours, une fois opérationnelles, viendront conforter l’ambition du gouvernement d’atteindre une puissance électrique installée de 4 000 MW à l’horizon 2030 et de transformer la Côte d’Ivoire en un hub énergétique du sous-continent.

mc

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A l’occasion de la 10ème édition de la Global Money Week (GMW) - la Semaine Mondiale de l’Argent (SMA), placée sous le thème : « Construisez votre avenir, soyez intelligent avec l'argent !», les acteurs nationaux, panafricains et internationaux de la finance ; Visa, Ecobank Côte d’Ivoire et le Programme Economique et Financier de la Côte d’Ivoire s’engagent en faveur de l’éducation financière des jeunes ivoiriens.

VisaEcobank Côte d’Ivoire et le Programme Economique et Financier de la Côte d’Ivoire, organisent du 21 au 27 mars 2022 dans la ville de Adzopé en Côte d’Ivoire, la « Semaine Mondiale de l’Argent » et soutiennent l’éducation financière de la jeunesse au travers d’une initiative annuelle de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE).

L’édition 2022 de la Semaine Mondiale de l’Argent, qui se déroule du 21 au 27 mars dans la ville d’Adzopé située à plus de 100km de la capitale ivoirienne, va voir la participation de plus de 300 personnes qui vont participer aux ateliers, activités et panels d’échanges. Ces journées seront l’occasion pour le PEF accompagner de Visa et Ecobank Côte d’Ivoire de former les éducateurs, les jeunes et étudiants de la région aux règles de base de la finance et également de découvrir les métiers, l’activité et les produits bancaires.

Outre la jeunesse, Visa, Ecobank Côte d’Ivoire et le Programme Economique et Financier de la Côte d’Ivoire apporteront leur expertise aux parents d’élèves, au corps professoral et aux encadreurs en charge de l’éducation afin d’échanger sur la thématique de l’édition de cette année.

"L'engagement de Visa en faveur de la l’éducation financière pour tous, partout, s'étend sur plus de deux décennies, et ce que nous avons appris au cours de notre quête, c'est que combler le fossé des connaissances ne peut être la seule responsabilité des éducateurs. Les dirigeants financiers, en tant qu'agrégateurs de connaissances de l'industrie, doivent travailler ensemble pour s'assurer que les jeunes générations acquièrent des compétences pratiques et fondamentales de gestion de l'argent.” a déclaré Ismahill DIABY, Directeur Général Afrique de l'Ouest et Centrale Visa.

« Dans un pays ou 77,3% des habitants est constitué de jeunes âgés de moins de 35 ans, Ecobank Côte d’Ivoire dans le cadre de ses actions en faveur des populations s’engage à la construction d’une jeunesse citoyenne autonome et avertie. En prenant part à ce type de manifestation, nous marquons ainsi notre engagement à la construction d’un monde dans lequel l’accès aux services bancaires est simplifié et à la portée de tous.  Pour cela, notre institution s’associe à des initiatives telles que la Global Money Week » explique Paul-Harry Aithnard, Directeur général de Ecobank Côte d’Ivoire et Directeur régional Exécutif UEMOA.

MC

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Pfizer fournira jusqu’à 4 millions de doses de son traitement oral contre le Covid-19 à des dizaines de pays pauvres dans le cadre d’un accord avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a annoncé mardi 22 mars 2022 le laboratoire pharmaceutique.

Pfizer prévoit de commencer à fournir à l’Unicef les pilules antivirales, Paxlovid, à partir d’avril prochain et jusqu’à la fin de l’année, selon la société. Des dizaines de pays à faible revenu recevront les pilules à un prix réduit, tandis que les pays à revenu moyen supérieur paieront davantage dans le cadre d’un système de prix différenciés, selon Pfizer.

“L’approvisionnement de l’Unicef est un élément important de notre stratégie globale visant à accélérer l’accès au Paxlovid pour traiter l’infection à Covid-19 aussi rapidement que possible et à un prix abordable”, a déclaré dans un communiqué le PDG de Pfizer, Albert Bourla.

Pfizer a précisé qu’elle commencerait à expédier des pilules en avril dans les pays où Paxlovid est autorisé, et qu’elle s’attend à ce que d’autres approvisionnements soient disponibles tout au long de l’année. La société a fait savoir qu’elle prévoit de produire 120 millions de traitements d’ici la fin de 2022.

Pfizer a accordé une licence pour le Paxlovid par l’intermédiaire du Medicines Patent Pool, une organisation de santé publique soutenue par les Nations unies, qui permettra à d’autres entreprises de produire une version générique à faible coût du traitement Covid afin de stimuler l’offre dans les pays à faible revenu du monde entier.

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Quelque 6,8 millions de personnes ont été affectées par la sécheresse en Ethiopie, a indiqué le Programme alimentaire mondial (PAM) dans son dernier bulletin publié mardi.

«Les pénuries d’eau et de pâturages sont dévastatrices pour les moyens de subsistance, contraignant des familles à quitter leur foyer partout dans les régions du sud et du sud-est de l’Ethiopie», a précisé le PAM.

Le PAM a souligné la nécessité d’une action anticipée pour éviter une catastrophe humanitaire dans le pays, notant que « le bétail meurt, les récoltes sont détruites, et près de 5,7 millions de personnes se réveillent affamées chaque jour dans le sud et le sud-est de l’Ethiopie tandis que la Corne de l’Afrique est aux prises avec sa sécheresse la plus grave depuis 1981».

Le PAM a noté que 130 millions de dollars étaient nécessaires d’urgence pour apporter une assistance sur les quatre prochains mois, en répondant aux besoins de 3,5 millions de personnes les plus affectées par la sécheresse.

Lundi, le gouvernement éthiopien a indiqué que l’acheminement de l’aide humanitaire destinée aux personnes touchées par la sécheresse dans certaines parties du pays était «en bonne voie».

hn

 
 

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Au moins 36 terroristes ont été neutralisés au Burkina Faso par des interventions militaires terrestres et aériennes, indique un communiqué de la direction de la communication et des relations publiques des armées.

«Dans le cadre de la sécurisation du territoire, les Forces armées nationales conduisent depuis plusieurs jours une opération militaire dans la région de l’Est», précise le communiqué, relayé par l’Agence d’information du Burkina Faso (AIB).

Le communiqué ajoute qu’au cours de cet engagement «particulièrement intense, les unités ont réussi à neutraliser au moins 36 terroristes par des interventions terrestres et aériennes».

Cependant, l’armée déplore «dans la journée du 20 mars 2022, deux incidents majeurs (…) au cours de la progression des unités : Un accrochage à 20 kilomètres de Natiaboani qui a coûté la vie à 13 soldats et causé 9 blessés, et une attaque complexe dans les environs de Napadé au cours de laquelle, 11 soldats sont tombés», fait savoir la même source.

Le chef d’Etat-major général des Armées a salué «la mémoire des soldats tombés (…)» et appelé l’ensemble des forces déployées à garder la même détermination dans l’accomplissement des missions de sécurisation, poursuit le communiqué.

hn

 
 

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La vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement en charge de l’Agriculture et du Développement humain et social, Beth Dunford se rendra au Maroc en visite de travail, du 24 au 29 mars.

« Le Maroc est un membre fondateur et un actionnaire important de la Banque. Il est aussi notre premier partenaire, a souligné la vice-présidente Beth Dunford. Son nouveau modèle de développement traduit de fortes ambitions dans des secteurs stratégiques comme l’eau et l’agriculture. Nous venons de soutenir pour plus de 230 millions de dollars américains ces secteurs afin de renforcer l’accès à l’eau potable et consolider la résilience climatique de l’agriculture dans un contexte de sécheresse sans précédent ».

Durant son séjour, Mme Beth Dunford rencontrera des hauts responsables marocains dont notamment Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, ainsi que Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget. Ces entretiens devraient permettre de tracer les perspectives de développement du partenariat entre le Groupe de la Banque et le Royaume du Maroc.

La vice-présidente effectuera également une visite de terrain pour s’enquérir de l’impact des opérations financées par la Banque. Elle se rendra notamment à une station de traitement d’eau desservant la population de Marrakech.

Cette visite de la vice-présidente Dunford au Maroc s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant de la Banque d’appuyer une croissance tout à la fois plus durable et inclusive pour les populations en Afrique.

Le Maroc et le Groupe de la Banque africaine de développement entretiennent plus de cinquante années de partenariat. L’institution a alloué plus de 12 milliards de dollars américains de financements au Royaume.

À mars 2022, le portefeuille actif du Groupe de la Banque totalise près de 4 milliards de dollars répartis dans les secteurs du développement social et humain, de l’eau et de l’assainissement, de l’agriculture, de l’énergie, des transports et du secteur privé.

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