Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Continent africain a récemment orchestré deux événements majeurs qui ont réaffirmé son engagement stratégique avec des puissances asiatiques de premier plan : le 2ème Forum Indonésie-Afrique (1 au 3 septembre 2024 à Bali) et le 4ème Sommet du Forum de Coopération Chine-Afrique (2 au 6 septembre à Pékin). Ces sommets, auxquels tous les pays africains ont pris part, ont été couronnés de succès, marquant des avancées significatives pour la paix, la stabilité et le développement socio-économique durable de l'Afrique.

Quelques mois auparavant, le 4 juin 2024, Séoul avait accueilli le tout premier Sommet entre la République de Corée et l’Afrique. Ces trois rendez-vous essentiels, ainsi que d'autres partenariats avec les États-Unis, la Russie, l'Inde et la Turquie, ont démontré une coopération fructueuse entre les nations africaines et leurs partenaires internationaux.

Le Maroc, fidèle aux Hautes Orientations de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, a joué un rôle actif et déterminant dans la réussite de ces événements, toujours dans l’intérêt des pays africains frères.

Toutefois, un constat s'impose : dans ces grands rendez-vous de l’Afrique avec le monde, la pseudo « rasd » n’a jamais été invitée, ni reconnue, malgré les tentatives désespérées et coûteuses de l’Algérie pour promouvoir cette entité illégitime. Les faits sont clairs : une entité qui n'existe ni en droit international ni parmi la communauté des Nations ne peut prendre part à des partenariats entre pays souverains.

Le cas du récent TICAD, tenu du 23 au 25 août 2024, illustre parfaitement cette réalité. Bien que l’organisateur japonais ne reconnaisse pas la pseudo « rasd » et ne l’ait jamais invitée, la diplomatie algérienne a tenté de forcer la participation de cette entité fictive par des moyens frauduleux. Les représentants séparatistes se sont introduits à Tokyo avec des passeports et visas algériens, et ont accédé à la salle de réunion en utilisant des badges de la délégation algérienne. Toutefois, il est établi que cette entité n’a jamais figuré sur la liste officielle des participants.

Le résultat de cette supercherie algérienne fut désastreux : la TICAD a été un échec total, privant le Continent africain d'une opportunité cruciale pour promouvoir son développement.

 L’Algérie porte seule la responsabilité de cette débâcle, qui a donné une image déplorable de l’Afrique sur la scène internationale.

En contraste, les réussites éclatantes des partenariats africains avec la Chine, la Corée et l’Indonésie démontrent l’importance du respect de la légalité internationale, en particulier de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale des États africains.

 Ces succès soulignent également la justesse de la cause marocaine, face aux manœuvres sournoises de l’Algérie, qui s’enfonce de plus en plus dans ses tentatives illégales et infructueuses de légitimer la pseudo « rasd ».

La participation exclusive des États africains membres des Nations Unies aux sommets de Pékin, Séoul et Bali a annihilé la propagande algérienne, prouvant une fois de plus que les assertions concernant la participation de la pseudo « rasd » aux partenariats de l’Afrique ne sont que des mensonges éhontés, destinés à tromper les citoyens algériens ainsi que les populations qu’elle séquestre depuis des décennies dans les camps de Tindouf.

Les manœuvres de l’Algérie ne peuvent altérer la réalité : la pseudo « rasd » n’est ni reconnue ni légitime, et n’a aucune place dans les partenariats de l’Afrique. Pour que le Continent puisse continuer sur la voie de la prospérité, de la stabilité et du développement, il doit se libérer définitivement de cette entité fictive, fruit des machinations algériennes.

Face aux succès des partenariats avec la Chine, la Corée, l’Indonésie et le Japon, trois interpellations émergent :

1. À l'Algérie : Ce bilan est un échec cuisant de ses manigances illégales qui nuisent gravement à l'unité et au développement du Continent africain. Les succès diplomatiques du Maroc, sous l'égide de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, notamment la reconnaissance internationale de la Marocanité du Sahara, sont irréversibles. Les agitations de l’Algérie ne peuvent changer les réalités historiques, juridiques, diplomatiques et humaines qui fondent la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

2. Aux pays africains : Les partenariats de l'Afrique doivent respecter la légalité internationale. Les agissements nuisibles de l'Algérie menacent la stabilité du Continent, et il est impératif que les nations africaines s'unissent pour y mettre un terme.

3. Au Japon : Le Japon doit faire preuve de clarté et de fermeté pour que la TICAD se libère définitivement des perturbations orchestrées par l’Algérie, et retrouve la sérénité qui caractérise les autres partenariats de l'Afrique.

Le chemin de l’Afrique vers la prospérité ne peut être entravé par des entités illégitimes, mais doit être guidé par des partenariats fondés sur le respect mutuel et la légalité internationale.

 

Correspondance particulière 

 

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Le président chinois Xi Jinping et le colonel Assimi Goïta, président de la transition au Mali se sont entretenus pour discuter du renforcement des relations bilatérales entre leurs deux pays. Cet échange s’est tenu au Palais du Peuple à Beijing en prélude du 9e sommet du Forum sur la coopération sino-africaine qui se déroule du 4 au 6 septembre 2024.

Lors de cette rencontre, Xi Jinping a déclaré que les relations entre le Mali et la Chine seraient désormais élevées au statut de partenariat stratégique, affirmant l’engagement de la Chine à intensifier sa coopération avec le Mali.

« Il s’agit d’écrire une nouvelle page historique dans les annales de la coopération sino-malienne », a-t-il ajouté.

Assimi Goïta a exprimé sa satisfaction quant à l’état actuel de la coopération entre le Mali et la Chine, en soulignant les principes communs qui les unissent tels que le respect de la souveraineté, la défense des intérêts des peuples, la non-ingérence dans les affaires intérieures et le rejet de la manipulation des questions relatives aux droits de l’Homme.

Le colonel Goïta a également rappelé l’importance du soutien chinois dans divers secteurs cruciaux pour le Mali, tels que la défense, la sécurité, la santé, l’agriculture, les infrastructures et l’énergie. En particulier, un contrat d’équipements militaires a été signé entre le Mali et la société chinoise Norinco, incluant la formation, l’entraînement et le transfert de technologie.

Le ministre malien de la Défense, le colonel Sadio Camara a salué l’engagement de Norinco, en soulignant que la société avait livré des équipements au Mali sans attendre le paiement, un acte remarquable dans le contexte de l’embargo alors en vigueur.

 Il a également témoigné de l'efficacité des équipements chinois sur le terrain, affirmant qu'ils avaient permis au Mali de faire la différence dans ses opérations.

Xi Jinping a conclu en réitérant l’engagement de la Chine à soutenir le droit des peuples africains à déterminer leur propre avenir en promettant de travailler aux côtés du Mali et d’autres nations africaines pour favoriser des voies de modernisation adaptées à leurs réalités nationales.

Cette rencontre marque ainsi un renforcement significatif des liens entre le Mali et la Chine et  ouvre la voie à une collaboration encore plus étroite et stratégique dans les années à venir.

mc

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Huit mois après la signature de l’accord portant sur l'intégration de la banque de particuliers de Standard Chartered en Côte d'Ivoire dans le portefeuille de Coris Bank International, les autorisations nécessaires ont été obtenues et l'opération est désormais finalisée.

Cette acquisition conclue comme prévu le 30 août 2024, marque un tournant stratégique pour le groupe dirigé par Idrissa Nassa, renforçant sa présence sur le marché bancaire en Afrique de l'Ouest.

Coris Bank International considère ce rachat comme une « étape déterminante » dans son processus d'expansion, affirmant qu'il consolide son positionnement de leader dans le secteur bancaire de la sous-région.

Cette opération permet au groupe d'élargir et de diversifier sa clientèle, ainsi que son offre de services bancaires, ce qui est crucial pour maintenir sa compétitivité dans un marché en constante évolution.

Abdoul-Moumoune Younoussi, Directeur Général de Coris Bank International Côte d'Ivoire a souligné que ce transfert s'accompagne d'un engagement fort à offrir des services financiers améliorés et innovants à l'ensemble des clients, tout en garantissant une transition fluide et sans interruption.

« Ce partenariat stratégique reflète notre intérêt et notre vision de promouvoir l'inclusion financière et de renforcer le développement économique en Côte d'Ivoire », a-t-il ajouté.

Avec un réseau de huit filiales, la holding burkinabé Coris se positionne actuellement à la troisième place en termes de parts de marché au sein de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

Cette acquisition stratégique renforce non seulement sa présence régionale mais aussi son ambition de devenir un acteur incontournable du secteur bancaire en Afrique de l'Ouest.

hn

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Du 14 au 21 décembre 2024, Bobodioulasso, au Burkina Faso sera le théâtre de la 11e édition de In-Out Dance And World Arts Festival sous le thème : « Nous célébrer ».

Cet événement international, devenu un rendez-vous incontournable pour les passionnés de danse et d'arts de rue est une initiative d'Aguibou Bougobali Sanou, artiste chorégraphe et commissaire général du festival.

La danse doit être accessible à tous

Pour Aguibou Bougobali Sanou, In-Out Dance And World Arts Festival n'est pas seulement un  événement artistique, mais une véritable mission sociale et culturelle et économique.

 "La danse ne devrait pas être confinée. Elle doit être accessible à tous, dans les rues, sur les places publiques, là où les gens vivent et se rassemblent. C'est pourquoi nous avons choisi de transformer les espaces publics de Bobodioulasso en scènes à ciel ouvert," explique-t-il avec enthousiasme.

Un programme riche et diversifié

C’est un festival carnavalesque motorisé qui s'étendra sur une semaine et promet d’offrir une variété d'activités pour tous les goûts.

 "Nous avons prévu des workshops pour permettre aux participants, qu'ils soient amateurs ou professionnels de s'initier ou de se perfectionner dans différentes disciplines de la danse. Ces ateliers seront animés par des chorégraphes de renom, venus du Burkina Faso et d'autres pays," souligne l’initiateur du festival.

Une plateforme pour la création et la rencontre

Selon le commissaire général, In-Out Dance And World Arts Festival est aussi une opportunité unique pour les artistes de se rencontrer, d'échanger et de créer ensemble.

 "Notre festival se veut une plateforme où les talents émergents peuvent se faire connaître, tout en travaillant aux côtés d'artistes confirmés. C'est cette dynamique de rencontre et de création qui fait la richesse et la singularité de notre événement."

Bobodioulasso, une ville au cœur de la culture burkinabè

Le choix de Bobodioulasso pour le festival est tout sauf un hasard.

 "Bobodioulasso est une ville avec une forte tradition artistique et culturelle. En organisant le festival, nous souhaitons non seulement célébrer cette richesse culturelle, mais aussi la faire dialoguer avec des expressions artistiques contemporaines et internationales," explique M. Sanou.

Alors que la ville se prépare à accueillir les festivaliers, Aguibou Bougobali Sanou conclut avec une note d'optimisme.

 "Nous espérons que cette édition sera un moment de partage, de découverte et de célébration pour tous. La danse a le pouvoir de rassembler et nous voulons que ce festival soit un exemple vivant de cette force de connexion."

Avec cette 11e édition de In-Out Dance And World Arts Festival, Aguibou Bougobali Sanou et son équipe continuent de repousser les frontières de l'art, en faisant de Bobodioulasso une scène mondiale où la danse et les arts de rue se rencontrent et s'épanouissent.

Mohamed Compaoré

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La langue française, riche et complexe est parfois truffée d'expressions incorrectes qui, bien que couramment utilisées, peuvent dérouter même les plus avertis. Dans son nouveau livre de 264 pages intitulé : « CES FAUTES COURANTES À NE PLUS COMMETTRE »,  Aimé Adopo Achi (auteur), entreprend de démystifier ces erreurs linguistiques fréquentes en expliquant non seulement pourquoi elles sont incorrectes, mais surtout en proposant les expressions adéquates à utiliser.

Divisé en 75 chapitres, ce livre se penche sur autant d'expressions et de termes qui prêtent souvent à confusion. Parmi les exemples analysés, on retrouve des expressions comme "je te reviens" ou "est-ce qu'il faille ?", ainsi que des interrogations sur l'usage correct de "le ou la covid ?", ou encore des clarifications sur des formules de politesse telles que "soyez la bienvenue" ou "les bienvenus ?". D'autres sujets abordés incluent des dilemmes courants comme "à vendre ou en vente ?", les accords du participe passé et des distinctions subtiles comme "du, dû, dus" ou "soi-disant ou soi-disante ?".

Ce livre ne se contente pas de lister les erreurs. Il s'adresse à un public varié tel que les enseignants, étudiants, élèves, professionnels des médias, acteurs politiques et bien d'autres en fournissant des explications claires et des solutions pratiques pour maîtriser la langue française avec précision.

En éclairant ces nuances linguistiques, l'auteur vise à renforcer la confiance des lecteurs dans leur usage du français, que ce soit à l'écrit ou à l'oral.

Un outil essentiel pour quiconque désire approfondir sa connaissance du français et éviter les écueils linguistiques, ce livre s'impose comme une référence incontournable dans le domaine de la correction et de l'amélioration linguistique.

mc

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Le Conseil International de l'Intelligence Artificielle (CONIIA) dont le siège pour l'Afrique est basé à Lomé a signé un accord de partenariat avec l'Union Nationale des Journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) le vendredi 30 août 2024.

Cet accord marque un tournant dans la formation des journalistes africains en matière d'intelligence artificielle (IA) et s'inscrit dans le cadre du programme MEDIAFRIQUE initié par le CONIIA. Le protocole d'accord a été signé par Dr. Malik Morris Mouzou, Président du CONIIA et Jean-Claude Coulibaly, Président de l'UNJCI.

Ce partenariat vise à implémenter le programme MEDIAFRIQUE dans plusieurs pays du continent africain avec pour objectif de former entre 100 et 200 journalistes par pays. La formation portera sur la compréhension et la maîtrise des outils d'intelligence artificielle afin de permettre aux journalistes de mieux appréhender les défis et les opportunités liés à cette technologie, tout en respectant les normes éthiques de leur profession.

L'une des premières initiatives issues de cet accord sera l'organisation d'une formation en intelligence artificielle à Abidjan du 24 au 27 septembre 2024. Lors de cet événement, 200 journalistes ivoiriens issus de diverses régions bénéficieront d'une immersion approfondie dans l'univers de l'IA.

La formation qui se tiendra sous la présidence du ministre de la Communication et Porte-Parole du Gouvernement de Côte d'Ivoire vise à doter les participants des compétences nécessaires pour intégrer l'IA dans leurs pratiques journalistiques.

Avant cet accord avec l'UNJCI, le programme MEDIAFRIQUE avait déjà pris son envol au Togo où une première formation de 100 journalistes togolais a eu lieu en novembre 2023 et en février 2024 en collaboration avec le Conseil National des Patrons de Presse du Togo (CONAPP). Ces sessions ont permis de lancer officiellement le programme en Afrique.

En juin 2024, Lomé a également accueilli la première édition de la Semaine de l'Intelligence Artificielle (SIA 2024), rassemblant les acteurs mondiaux de l'IA. Cet événement a renforcé la position de Lomé en tant que siège africain du CONIIA.

Après la Côte d'Ivoire, le programme MEDIAFRIQUE se poursuivra à Dakar où une troisième session de formation est prévue. Cette initiative continentale du CONIIA, sous la direction de Dr. Malik Morris Mouzou, ambitionne de créer une nouvelle génération de journalistes africains capables de maîtriser les enjeux de l'IA, tout en assurant une couverture médiatique éclairée et responsable.

Présent dans plusieurs pays, notamment en Chine, en Corée, aux États-Unis et en France, le CONIIA continue d'étendre son influence avec l'objectif de renforcer les capacités des médias africains face aux défis technologiques du XXIe siècle

mc

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Nedbank Corporate and Investment Banking (CIB) est fier d'annoncer la réalisation de sa première transaction de financement immobilier durable en Côte d’Ivoire, marquant une avancée significative dans son expansion en Afrique de l'Ouest.

Cet accord historique comprend un prêt à terme de 18,5 millions d'euros lié à la durabilité et une facilité de crédit renouvelable en collaboration avec HC Capital Properties, promoteur du centre commercial Cosmos Yopougon.

Cet accord renforce la position de Cosmos Yopougon comme une destination de vente au détail durable de premier plan dans la région, tout en soulignant l'engagement des deux entreprises envers la durabilité environnementale et la finance responsable.

Cosmos Yopougon, projet phare de HC Capital Properties s'est distingué par son leadership en matière de pratiques écologiques. Premier bâtiment opérationnel en Afrique de l'Ouest et Centrale francophone à obtenir la certification EDGE Green Building de l'International Finance Corporation (IFC), ce centre commercial a établi de nouvelles normes pour la construction et l'exploitation durables. Il illustre de manière exemplaire comment l'immobilier commercial peut contribuer au développement durable.

La nouvelle solution de dette liée à la durabilité développée par les équipes de Property Finance Africa et de Sustainable Finance Solutions de Nedbank représente une avancée majeure en matière de finance verte. Le prêt est structuré pour encourager une amélioration continue des performances environnementales de Cosmos Yopougon en mettant l'accent sur la réduction des déchets.

Cette initiative s'inscrit dans l'engagement du centre à intégrer des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans ses opérations et sa stratégie de financement tout en réduisant son empreinte carbone grâce à une meilleure gestion de l'énergie, de l'eau et des déchets.

 « Cosmos Yopougon s'engage à renforcer sa stratégie de durabilité en introduisant des programmes de recyclage pour le carton, le plastique et les déchets de construction. Cette facilité liée à la durabilité témoigne de notre engagement à réduire notre impact environnemental et à promouvoir des pratiques durables dans le secteur de l'immobilier commercial, tout en générant des rendements durables pour nos parties prenantes. », a declaré Sanankoua Cheick Abou, associé-gérant de HC Capital Properties.

Cette transaction démontre non seulement l'expertise de Nedbank CIB dans la création de solutions de financement durable sur mesure, mais également sa capacité à accompagner ses clients dans leur démarche de durabilité à travers l'Afrique. L'accord est un exemple clair de la manière dont la banque utilise sa connaissance approfondie des besoins des clients et des dynamiques du marché pour offrir des solutions financières impactantes.

 « Nous sommes ravis de nous associer à HC Capital Properties pour cette transaction pionnière en Côte d’Ivoire. Cet accord démontre notre engagement à utiliser notre expertise financière pour générer des impacts positifs et créer une valeur à long terme pour nos clients et les communautés qu'ils servent. En mettant l'accent sur des enjeux clés tels que la gestion des déchets, nous aidons nos clients à atteindre leurs objectifs de durabilité immédiats et à long terme. », souligne Gerhard Zeelie, Directeur Exécutif chez Nedbank CIB.

Cette transaction s’inscrit dans la stratégie de création de valeur de Nedbank CIB, illustrant la volonté de la banque de collaborer avec des acteurs locaux de l'immobilier en Afrique de l'Ouest pour proposer des solutions innovantes et impactantes.

La collaboration continue entre Nedbank CIB et HC Capital Properties reflète une vision commune pour un avenir durable. Le soutien de Nedbank CIB à travers ce prêt lié à la durabilité confirme non seulement la position de Cosmos Yopougon en tant qu’actif de haute qualité avec les meilleures références écologiques de la sous-région, mais sert également de modèle pour les futures initiatives de financement vert en Afrique de l’Ouest.

hn

 

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Le Consortium des Journalistes Professionnels Africains pour le Renforcement de la Coopération Sino-Africaine (CJPASA), en partenariat avec l'Agence de presse chinoise Xinhua et l'entreprise de communication « La Boîte » a organisé le 23 août 2024 un webinaire intitulé : « Influence et Impact des Médias Sino-Africains dans la Coopération Économique et Diplomatique entre la Chine et les Pays Africains ». Cet événement a réuni plus de 50 participants comprenant des journalistes, des diplomates, ainsi que des représentants de ministères et d'institutions de la presse africaine et chinoise.

Au cours de ce webinaire, l'Agence de presse officielle chinoise, Xinhua, a présenté ses efforts pour s'adapter à l’ère numérique en intégrant des technologies modernes comme la 5G et l’intelligence artificielle.

Xinhua propose désormais des services téléphoniques dans 15 langues et diffuse une large gamme de contenus sur diverses plateformes de médias sociaux à une audience mondiale. L'agence joue un rôle crucial dans la promotion de la vision chinoise de la modernisation, axée sur la prospérité commune, l’harmonie entre l’homme et la nature et le développement pacifique en contraste avec les modèles occidentaux.

Ying Qiang, Directeur Général du Bureau Régional d’Afrique de Xinhua, a souligné l'importance de la coopération entre les médias chinois et africains pour renforcer la compréhension mutuelle et la confiance entre les deux régions.

Il a rappelé que la Chine, sous la direction du président Xi Jinping, considère l’Afrique comme le continent « le plus dynamique et prometteur au monde ». Xinhua s'efforce ainsi de représenter fidèlement l’Afrique en produisant des reportages diversifiés qui respectent les principes d’objectivité, de vérité et de précision. Ces efforts visent à offrir une image plus complète et équilibrée du continent africain à l'international.

Wang Jie, représentant de l'ambassade de Chine en Côte d'Ivoire a annoncé que la Chine poursuivrait son ouverture avec un Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine prévu en septembre prochain à Beijing. Il a encouragé les médias africains à offrir une image authentique de la Chine et a réaffirmé l'engagement de l'ambassade à renforcer la coopération médiatique entre les deux régions.

Le Directeur Général de SynoHydro a mis en avant les réalisations chinoises en Côte d'Ivoire, en particulier la construction du barrage hydroélectrique de Soubré, le plus grand en Afrique de l’Ouest qui représente un levier économique majeur pour le pays.

Médéric Beugré, Président du CJPASA a salué les efforts de la diplomatie chinoise en Afrique, soulignant l'importance du respect du code déontologique dans la couverture médiatique de la coopération sino-africaine.

Il a exhorté les journalistes à relater les faits de manière professionnelle et à rejoindre le Consortium, désormais présent dans 11 pays africains. Il a également appelé à une approche plus objective dans les écrits pour favoriser la coopération sino-africaine.

Lors de ce webinaire, M. Sani Maman Lawan, Chef de la Rédaction de l’Agence Nigériane de Presse (ANP) a partagé des techniques pour un reportage efficace. Gérard Ayiagnigni et Houssou Emmanuel Dulac, coordonnateurs du CJPASA au Cameroun et au Bénin ont mis en lumière les relations économiques et diplomatiques entre la Chine et leurs pays respectifs, soulignant le rôle clé des médias dans ces relations.

Le CJPASA, regroupant plus de 100 journalistes, prévoit d’organiser des webinaires trimestriels pour renforcer les relations économiques, diplomatiques et culturelles entre la Chine et l'Afrique.

ng

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La Commission de l’Union africaine, en partenariat avec l’initiative Leaders africains pour la nutrition (ALN) du Groupe de la Banque africaine de développement et le gouvernement sénégalais, a lancé une série de consultations régionales pour transformer les politiques et les financements en faveur de la nutrition.

L’objectif est de mettre fin à la malnutrition à travers l’Afrique en établissant le premier Cadre politique multisectoriel de nutrition de l’Afrique (MNPF) et en définissant des objectifs d’investissement spécifiques.

La première consultation, dédiée à l’Afrique de l’Ouest, a eu lieu les 19 et 20 août 2024 à Dakar, Sénégal. Cette rencontre marque le début d'un processus visant à élaborer un cadre politique complet et à fixer des objectifs d’investissement pour la nutrition.

 L'événement a permis de rassembler des données cruciales pour le MNPF et de parvenir à un consensus sur les interventions nécessaires pour lutter contre les retards de croissance, l’émaciation, l’anémie et le surpoids, notamment chez les femmes, les enfants et les adolescents. Les contributions et recommandations recueillies orienteront la création du Cadre et garantiront son efficacité dans différents secteurs.

La réunion a rassemblé des experts de neuf pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir le Sénégal, le Togo, le Ghana, le Nigéria, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Sierra Leone et la Côte d’Ivoire.

En plus des représentants gouvernementaux, des organisations de la société civile, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM), ainsi que des partenaires de développement tels que le mouvement SUN (Scaling Up Nutrition Movement) et l’Agence canadienne de développement international, ont participé aux discussions.

Cette initiative découle d'une résolution adoptée lors de la 41e réunion du Conseil exécutif de l’Union africaine en 2022, qui a appelé à la création d’un cadre politique multisectoriel et à la définition d’objectifs d’investissement pour garantir un financement adéquat en faveur des initiatives nutritionnelles. Cette résolution met en avant l’importance d’un engagement fort pour mobiliser des ressources financières et politiques en faveur de la nutrition.

Lors de la cérémonie d’ouverture, Ibrahima Gueye, directeur de cabinet du Premier ministre sénégalais et président du Conseil national de développement de la nutrition du Sénégal, a souligné la nécessité d’une prise de conscience accrue parmi les dirigeants sur l’importance des investissements dans la nutrition.

Il a déclaré que chaque dollar investi dans la nutrition est un investissement dans l’avenir des nations et que cet engagement doit être accompagné d’une appropriation renforcée des objectifs nutritionnels et d’une mobilisation efficace des ressources.

Gertrude Kara, conseillère technique sur les politiques de nutrition à la Commission de l’Union africaine, a précisé que cette première consultation régionale est cruciale pour élaborer une approche continentale unifiée en matière de politique et de financement pour la nutrition. Les contributions recueillies guideront les consultations futures à travers l’Afrique pour développer un cadre complet visant à améliorer les résultats nutritionnels à l’échelle du continent.

George Ouma, coordonnateur de l’initiative ALN de la Banque africaine de développement, a ajouté que cette consultation favorisera une approche holistique de la nutrition et influencera non seulement les politiques en Afrique de l’Ouest mais aussi la stratégie continentale pour améliorer les résultats nutritionnels.

Les consultations régionales serviront également à préparer la participation des pays africains au Sommet Nutrition pour la Croissance, prévu en France l’année prochaine. Ce sommet mondial vise à mobiliser des engagements et accélérer les progrès pour éliminer la malnutrition d’ici 2030.

La consultation de Dakar est la première d'une série qui couvrira les cinq régions d'Afrique, avec pour but d’établir un Cadre politique multisectoriel de nutrition et des objectifs d’investissement pour l’ensemble du continent.

Depuis son approbation en 2018, l’ALN a généré des engagements significatifs des gouvernements africains, entraînant des changements politiques et des collaborations sectorielles essentielles.

hn

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Lors d'une récente conférence de presse, Shen Xiang, directeur du département de l'Asie de l'Ouest et de l'Afrique au ministère du Commerce a souligné l'engagement actif de la Chine dans le cadre de l'initiative de suspension du service de la dette du G20. La Chine a aidé plusieurs pays africains à conclure des accords de suspension de la dette, allégeant ainsi leur fardeau financier.

En outre, dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine, la Chine a annulé la dette de plusieurs pays africains sous la forme de prêts gouvernementaux sans intérêt qui étaient initialement prévus pour arriver à échéance à la fin de 2021.

Shen Xiang a précisé que cette démarche s'inscrivait dans une volonté de coopération basée sur les principes du marché et les règles internationales.

Les institutions financières et les entreprises chinoises ont également renforcé leur coopération en matière d'investissement et de financement avec les nations africaines. Cette coopération, fondée sur le respect des besoins réels des pays africains et sans aucune condition politique, a renforcé la crédibilité et l'estime de la Chine sur le continent.

Shen Xiang a également souligné que, selon des statistiques du FMI, les obligations commerciales et les dettes multilatérales représentent 66% de la dette extérieure totale de l'Afrique, tandis que la dette bilatérale entre la Chine et l'Afrique n'en représente que 11%. Ce chiffre illustre l'engagement de la Chine à soutenir les pays africains tout en respectant leur souveraineté et leurs priorités nationales.

hn

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