Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Officiellement lancée à Lomé (Togo) le 27 septembre 2013, l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA) a déjà un parcours de dix ans dans la mise en oeuvre de son mandat. Ce mandat, faut-il, le rappeler est d’assurer l’exécution technique des programmes et plans d’investissement régionaux concourant à l’opérationnalisation de la politique agricole régionale (ECOWAP) en s’appuyant sur les institutions, organismes et acteurs régionaux disposant de compétences avérées. Les membres du Comité d’orientation stratégique de l’ARAA ont eu l’occasion d’en discuter lors de leur onzième réunion tenue à Lomé ce 25 avril 2024.

Au cours des dix dernières années, l’ARAA a pu assurer la coordination et la supervision de la mise en oeuvre des projets et programmes de l’ECOWAP conformément à son mandat. Plusieurs acquis sont visibles, en témoigne le nombre de plus en plus croissant des projets et programmes de son portefeuille.

Selon le rapport de capitalisation des dix ans présenté aux membres du Comité d’orientation, des progrès significatifs dans la promotion du développement agricole et de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest ont été réalisés. Grâce à des partenariats stratégiques avec les États membres, les institutions techniques et les partenaires au développement, l’ARAA a facilité l’échange de connaissances, de ressources et de bonnes pratiques, donnant ainsi aux parties prenantes les moyens de relever les défis multiformes auxquels le secteur agricole est confronté.

Les points d’attention à relever sont, entre autres, la gestion des ressources humaines, la lourdeur et complexité des processus administratifs, le financement et la trop grande dépendance des bailleurs de fonds. Des ressources nécessaires devraient, par ailleurs, être mises à la disposition de l’ARAA afin de lui permettre d’améliorer la communication sur les résultats et les impacts des projets dont elle coordonne la mise en oeuvre.

Dans le contexte actuel de chocs multiples auxquels fait face l’Agriculture de la région, le rôle de l’ARAA devient plus crucial dans le développement d’un secteur agricole plus résilient et capable de relever les défis futurs. Il s’agira, entre autres, de renforcer les partenariats avec les donateurs externes et favoriser une plus grande collaboration avec les acteurs régionaux. A partir des leçons apprises, des réussites et surtout des partenariats forgés, l’ARAA devra travailler à la réalisation d’une vision commune d’une Afrique de l’Ouest prospère et sûre sur le plan alimentaire et nutritionnelle pour susciter des changements significatifs et avoir un impact durable sur les populations bénéficiaires de ses actions.

Avec la montée des enjeux sécuritaires dans la région, l’ARAA doit renforcer sa visibilité et son impact en réfléchissant sur les conditions d’une intégration plus efficace des politiques agricoles cibles pour le développement de la région.

OM

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 L’analyse de la viabilité de la dette, prenant en compte tous les ratios, notamment celui relatif à la liquidité, indique que la Côte d’Ivoire est à risque de surendettement modéré, a rassuré la Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba.

Elle présidait, le jeudi 25 avril 2024 à Abidjan Sofitel Hôtel Ivoire, la cérémonie de présentation du rapport « Risque Pays Côte d’Ivoire 2024 », organisée par Bloomfield Investment.

« En ce qui concerne le niveau de la dette, il convient de noter, avec un taux d’endettement de 58,1% à fin 2023, que le pays est en deçà du seuil communautaire de 70% du PIB », a affirmé Nialé Kaba.

La ministre a, par ailleurs, rappelé le vote de la loi portant politique nationale d’endettement et de gestion de la dette publique par l’Assemblée nationale, qui « vient renforcer davantage la gestion de la dette et permet d’anticiper les risques y afférents ».

En réponse aux différents points d’attention soulevés par le rapport, liés notamment, au climat des affaires, aux performances macroéconomiques, à la gestion de la dette publique, au système monétaire et financier, et au risque sociopolitique, Nialé Kaba a soutenu qu’ils font déjà l’objet d’attention par le gouvernement. Ce, « à travers la mise en œuvre de mesures de mitigation, notamment, le renforcement de la surveillance et de la réglementation des prix des produits de grande consommation, l’élaboration en cours d’une Stratégie de mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT), la rationalisation des exonérations, afin d’améliorer les recettes fiscales, le développement des grappes industrielles et des agropoles tout en renforçant l’écosystème de gestion et de développement des infrastructures industrielles. 

km

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Le président du Conseil européen Charles Michel, a annoncé jeudi 25 avril à Abidjan, lors d’un entretien avec la presse, une aide à la Côte d’Ivoire pour lutter contre le terrorisme, qui devrait être validée la semaine prochaine.

Alors, quels sont les principaux thèmes que vous avez envie de développer en Côte d'Ivoire ?

La volonté de continuer à travailler pour une relation bilatérale qui soit performante qui soit optimale, dans le domaine à la fois de la transition énergétique, dans le domaine des investissements, du développement économique, dans le domaine social. Sur tous ces sujets, on a un partenariat de qualité avec les autorités de Cote d’Ivoire. Puis il y a un enjeu, c'est la sécurité. J'ai pu annoncer au président que dans quelques jours, très certainement, les États de l'Union européenne vont dégager des moyens additionnels pour des équipements, afin de donner du soutien dans la lutte contre le terrorisme. j'ai pu visiter également ce centre qui montre toute sa capacité d'expertise dans le domaine des activités contre-terroristes. Et c'est tout à fait indispensable de coopérer dans un cadre régional aussi sur ce sujet-là

Alors, vous dites que vous allez apporter un soutien logistique ou en matériel. Mais est-ce que c'est la seule solution pour la sécurité dans la région ? Est-ce qu'il n'y a pas d'autres pistes à élaborer ?

Il est certain qu'on a besoin de stabilité et de sécurité. On apprécie le rôle de stabilité et de sécurité qui est assumé par la Côte d'Ivoire et par les autorités de ce pays. Mais il est certain qu'il y a un cadre beaucoup plus large. Nous comprenons bien que pour faire reculer la menace terroriste, il y a plusieurs éléments qui sont absolument importants. D'une part, les capacités sécuritaires, des armées bien entraînées, performantes capables de repousser ces menaces contre la stabilité, du matériel, c'est certain, il n'y a pas de doute. De la coopération avec les différents acteurs dans la région Et puis le développement, parce qu'on mesure bien que le terrorisme se nourrit aussi des situations où l'État n'est pas présent dans des zones qui sont parfois un peu plus reculées et plus éloignées des capitales. C'est la raison pour laquelle on apprécie par l’exemple que la Côte d'Ivoire pour ce qui est en train de se faire du côté nord, à la frontière avec le Burkina Faso, où il y a une dynamique qui est mise en place qui comporte à la fois des éléments de sécurité. On porte à la fois des éléments de sécurité, de déploiement militaire, mais également du renforcement des capacités sur le terrain du développement, sur le terrain social, santé, éducation par exemple. Et puis on voit aussi qu'il est absolument essentiel de soutenir la Côte d'Ivoire qui a beaucoup de réfugiés qui viennent du Burkina Faso repoussés par cette menace terroriste vers la Côte d'Ivoire, plus de 50 000. Et donc nous voulons aussi voir avec les organisations internationales comment on peut soutenir sur le plan humanitaire l’effort des autorités de la Côte d'Ivoire pour accueillir dignement leurs frères burkinabés qui sont actuellement burkinabés, pas seulement, mais principalement burkinabés qui sont actuellement en Côte d'Ivoire.

Dans le contexte de la Côte d'Ivoire, est-ce qu'il y a déjà des petites collaborations dans le domaine du renseignement ?

Oui, certainement. Dans le domaine du renseignement, il y a à la fois la nécessité de travailler ensemble sur le terrain du renseignement en utilisant les ressources humaines. C'est un type de méthode. Mais il y a aussi d'autres éléments technologiques au domaine du renseignement. Il y a à la fois la nécessité de travailler ensemble sur le terrain du renseignement en utilisant les ressources humaines, c'est un type de méthode, mais il y a aussi d'autres éléments technologiques comme les drones qui ont un rôle à jouer comme un certain nombre d'éléments qui permettent à la technologie de collecter des données, de collecter des informations. On a eu une conversation approfondie avec le président Ouattara et avec ses équipes sur l'importance de disposer de ce matériel qui vient en renfort. Et on sait que le renseignement c'est à la fois multidimensionnel, c'est collecter des données, collecter des informations et voir avec ces information comment on peut les utiliser afin d'entraver ceux qui ont des tentations terroristes, des tentations de déstabilisation, repousser cette menace.  Et puis, il faut  travailler pour faire de l'analyse du renseignement pour analyser les données en question pour qu'on puisse en tirer des conséquences opérationnelles.

Est-ce que le thème de l'immigration a aussi été développé, puisque qu’il y a beaucoup de candidats au départ ? Est-ce que c'est dans les discussions avec la Côte d'Ivoire et les pays qui vous visitent ?

Oui, la migration fait partie du cadre large et du cadre qui est plus large que la question de migration d'ailleurs, de notre coopération avec la Côte d'Ivoire et avec les pays de la région. Mais il y a deux points. D'une part, moi je suis très conscient que les responsables africains vont passer aussi à une migration intra-africaine. Et donc la migration, ce n'est pas seulement la migration de l'Afrique vers l'Union Européenne, ce sont aussi des défis qui sont intra-africains. On doit avoir une ouverture à cette compréhension-là et venir aussi en soutien de ce défi  pour nos amis africains. Premier point. Et deuxième élément, la migration irrégulière qui est aussi instrumentalisée avec cynisme, par des groupes criminels qui font de l'argent à l'échelle des commandements et qui parfois de l'argent qui nourrit les activités terroristes. Nous devons travailler ensemble pour faire reculer et éradiquer ces groupes criminels. Et pour ça, il faut aussi offrir des canaux de migration régulière.

C'est le dialogue avec les chefs d'État africains, les leaders européens qui doivent quand même définir quels sont ceux qui ont vocation et dans quelles modalités à rejoindre le sol européen. Ce ne sont pas les passeurs, les criminels qui doivent décider. Ce sont les responsables politiques africains et européens qui doivent faire le choix en termes de migration légale. C'est un premier point. Et puis, on doit faire reculer la migration irrégulière. Ça veut dire qu'il y a des discussions très opérationnelles que l'on a eues. Par exemple, la question d'identification, notamment en lien avec les nationalités. Parce qu'il y a parfois des nationalités supposées qui ne correspondent pas à la réalité et qui sont utilisées par ceux qui veulent éviter un retour, une réadmission. Tentons de remettre de la méthode opérationnelle. On a convenu à l'éthique de l'histoire de travailler avec beaucoup de respect. On a réglé le sens opérationnel de ce sujet-là. Il y a plusieurs années déjà qu'ils ont décidé de travailler pour tenter de renforcer la traçabilité et la transparence dans le secteur.

MC

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Air Côte d’Ivoire a annoncé une expansion significative de son réseau avec le lancement de vols directs entre Abidjan et Casablanca à partir du 14 mai prochain.

Cette nouvelle liaison aérienne sera opérée quatre fois par semaine, offrant aux voyageurs la possibilité de voyager entre les deux villes les mardis, jeudis, vendredis et dimanches.

Les tarifs débutent à partir de 335 300 FCFA TTC (environ 550 USD) pour un aller-retour, rendant ainsi cette nouvelle route accessible à un large éventail de passagers.

Cette initiative marque un moment important pour Air Côte d’Ivoire, car elle deviendra sa deuxième desserte long-courrier après Johannesburg, en Afrique du Sud.

Avec l'ajout de Casablanca à son réseau, la compagnie aérienne nationale dessert désormais 26 destinations dont 21 régionales et 5 domestiques.

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Cette expansion est conforme à la stratégie de croissance d'Air Côte d'Ivoire qui vise à élargir son empreinte internationale tout en consolidant sa position financière.

Laurent Loukou, Directeur général d'Air Côte d’Ivoire, a souligné la renaissance de la compagnie nationale qui a enregistré un chiffre d'affaires positif depuis 2021. et d’ajouter  que Air Côte d’Ivoire avait transporté 6,7 millions de passagers et généré un chiffre d'affaires de 992 milliards de F CFA au cours des 11 dernières années.

Cette croissance a également contribué à la création de 586 emplois directs et 3 000 emplois indirects entre 2013 et 2023.

Il a également souligné les performances opérationnelles de la compagnie, avec un taux de ponctualité de 67 % en 2023, contre une moyenne mondiale de 77 %.

L'objectif à terme est d'atteindre un taux de ponctualité de 85 %, témoignant de l'engagement d'Air Côte d’Ivoire à offrir un service fiable et efficace à ses passagers.

Fondée en mai 2012 à l'initiative du Président Alassane Ouattara, Air Côte d’Ivoire incarne la vision de doter le pays d'une compagnie aérienne de premier plan, contribuant ainsi à sa relance économique et à son rayonnement international.

km

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La clôture du Projet Implication des Médias Numériques pour une Prévention Active des Conflits et Tensions (IMPACT) s’est tenue avec succès le jeudi 25 avril 2024 au Palm Club Hôtel à Cocody.

Cet événement a été marqué par la présence de nombreuses personnalités dont Martina Borovac Pecareivc, représentant de l’Union Européenne (UE) en Côte d’Ivoire et des représentants de l’Agence Française de Développement (AFD) ainsi que des acteurs des médias et de la société civile.

Dans son allocution, M. Lassina Sermé, président du Réseau des Professionnels de la Presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), a exprimé sa gratitude envers les bailleurs de fonds pour leur soutien dans la réalisation de ce projet.

Alfa Diallo, président d'Ablogui, a salué cette initiative et a exprimé son souhait de voir son impact perdurer.

Il a souligné les progrès réalisés grâce à IMPACT et a appelé à une amélioration continue de la qualité du contenu des médias en ligne pour mieux servir le public.

Le représentant du ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, a salué les initiateurs et les bailleurs de fonds du projet IMPACT pour leur contribution à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire et en Guinée.

Il a mis en avant les résultats positifs obtenus, notamment en matière de lutte contre la désinformation et de prévention des conflits.

Martina Borovac Pecareivc quant à elle a souligné les avancées significatives réalisées dans la lutte contre la désinformation grâce à IMPACT.

Elle a salué l'engagement des acteurs impliqués dans la construction d'un environnement médiatique efficace pour contrer la désinformation.

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De son côté, la représentante de l’AFD a également loué les efforts déployés par les acteurs du projet IMPACT pour contribuer à la consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest.

Au cours des 26 mois de mise en œuvre du projet, des analyses approfondies et des études ont été menées, conduisant à des recommandations telles que la nécessité d'une éducation à l'accès à l'information.

Les témoignages des bénéficiaires du projet IMPACT et la présentation des résultats obtenus ont été des moments forts de la cérémonie de clôture.

IMPACT, financé par l’UE et l’AFD à hauteur de 700 000 000 F CFA, a été lancé le mardi 12 avril 2022 à l’Hôtel Novotel d’Abidjan. Son objectif principal etait de contribuer à la consolidation d'une paix durable en Afrique de l’Ouest en renforçant les capacités des médias numériques dans la prévention des conflits et la lutte contre la désinformation. Le projet IMPACT a touché environ 44 000 personnes à travers des forums et des formations sur la désinformation en ligne.

Lancé par un consortium dirigé par Avocats Sans Frontières France, avec la participation de Danaïdes, AfricTivistes, Ablogui et le REPPRELCI, il a abouti à la formation de 178 acteurs des médias, à la tenue de 10 campagnes numériques sur la haine et à l'organisation de 15 conférences de rédaction sur l’analyse de la désinformation.

mc

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Lors de la présentation du rapport annuel de 2023 à Abidjan le 24 avril 2024, Kokou Hervé Delmas, directeur exécutif d’Amnesty Côte d’Ivoire a dressé un constat contrasté sur la situation des droits de l’homme.

Il a salué les progrès législatifs en Côte d’Ivoire tout en soulignant le défi persistant de leur mise en œuvre effective.

L'accent a été mis sur l'importance pour les citoyens ivoiriens de jouir de la liberté d'expression, de manifestation et de protestation sans crainte de répercussions. Ces droits fondamentaux demeurent des piliers essentiels d'une société démocratique et juste.

Le rapport met en évidence des préoccupations mondiales telles que l'utilisation de civils dans les conflits armés, la propagation de discours de haine, les répercussions des crises économiques, du changement climatique et de la dégradation de l'environnement sur les populations vulnérables, ainsi que les menaces associées aux avancées technologiques.

Le rapport met également en lumière la persistance des violations des droits humains dans plusieurs pays. En Éthiopie, des centaines de personnes ont été détenues arbitrairement sans accès à la justice. Au Sénégal, plus d'un millier de personnes ont été arrêtées principalement pour leur participation à des manifestations ou leur affiliation à l'opposition.

Dans d'autres pays comme le Botswana, le Burundi, le Niger et le Zimbabwe, des personnalités politiques ont été détenues arbitrairement. Des cas de torture et de décès suspects en détention ont été signalés dans des pays tels que la Guinée équatoriale, le Lesotho, la Mauritanie et le Nigeria.

L'exercice annuel d'Amnesty International couvrant 155 pays a pour but de recenser les violations des droits humains et de formuler des recommandations aux gouvernements pour assurer le respect de ces droits.

Avec plus de sept millions de membres et sympathisants répartis dans plus de 150 pays et territoires, Amnesty International est présente en Côte d’Ivoire depuis 1979, partageant la vision et la mission du mouvement mondial.

mc

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Lors de la conférence de presse de la seconde session du 14e congrès de l'assemblée populaire, le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré le 7 mars dernier que le 9ème Forum de la Coopération Chine-Afrique (FOCAC) se tiendrait en automne prochain en Chine.

Cette annonce a suscité des spéculations quant à la nature du FOCAC de cette année, qui pourrait être un sommet présidentiel plutôt qu'une réunion ministérielle, comme cela a été le cas pour le dernier FOCAC à Dakar en novembre 2021. Les réunions du FOCAC, lancées en 2000 à Pékin, alternent généralement entre des réunions ministérielles et des sommets présidentiels.

La décision d'organiser un sommet présidentiel pourrait être liée à l'expansion du BRICS, qui a récemment inclus trois pays africains, ainsi qu'à la nouvelle approche chinoise de la Belt and Road Initiative (BRI), baptisée "Small & Beautiful". Ce sommet pourrait servir à rassurer les dirigeants africains quant à l'engagement continu de la Chine envers le continent, malgré la réduction des prêts chinois en direction de l'Afrique.

En dépit de cette réduction des financements, l'Afrique reste un récipiendaire majeur des engagements et investissements chinois dans le cadre de la BRI. Les pays africains espèrent que ce sommet leur permettra d'obtenir des résultats tangibles de la part de la Chine pour résoudre leurs défis économiques et sociaux.

Cependant, l'époque où la Chine était prête à dépenser sans compter en Afrique semble révolue. Les pays africains devront désormais prouver leur solidité macroéconomique et leur capacité à rembourser leurs dettes pour obtenir un soutien financier de la part de la Chine.

hn

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Le Parlement britannique a approuvé, après une lutte acharnée entre la Chambre des lords et la Chambre des communes, un projet de loi autorisant l'expulsion des demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni vers le Rwanda.

Cette mesure, présentée comme une pierre angulaire de la politique de lutte contre l'immigration clandestine du Premier ministre Rishi Sunak, vise à endiguer les traversées de la Manche sur des canots pneumatiques.

Annoncé il y a deux ans, ce projet a été débattu lundi au Parlement britannique. Il prévoit l'envoi des demandeurs d'asile, quelle que soit leur origine, au Rwanda, dans le cadre d'un nouveau traité entre Londres et Kigali.

Ce texte, soutenu par Rishi Sunak, établit le Rwanda comme un pays tiers sûr, malgré les critiques concernant les droits de l'homme dans ce pays dirigé par le président Paul Kagame.

La Chambre des lords, où les conservateurs n'ont pas la majorité, a tenté de retarder l'adoption définitive du texte en proposant des amendements, mais ceux-ci ont été systématiquement rejetés par les députés. Malgré les inquiétudes exprimées par les Nations unies et d'autres organisations, le projet de loi a finalement été adopté.

Rishi Sunak a affirmé que les expulsions vers le Rwanda étaient imminentes, avec le premier vol prévu dans les dix à douze semaines à venir. Le gouvernement a mobilisé des centaines de personnels pour traiter rapidement les recours des migrants illégaux et a prévu des vols charters pour effectuer ces expulsions.

Ce projet controversé, critiqué par les Nations unies et les organisations de défense des droits de l'homme, soulève des préoccupations quant au respect des principes fondamentaux des droits humains.

Malgré ces critiques, le gouvernement britannique affirme que cette mesure est nécessaire pour mettre fin aux traversées de la Manche et contrôler l'immigration clandestine.

hn

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Un fonds d’un milliard de FCFA a été mis à la disposition des acteurs des industries culturelles et créatives de Côte d’Ivoire. Ce fonds, fruit d’un accord quadripartite entre le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, à travers l’Agence Emploi jeunes, Orange Bank Afrika, le ministère de la Culture et de la Francophonie et Birimian, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ-Gouv).

La signature de cet accord a eu lieu, le samedi 20 avril 2024 au Palais de la Culture de Treichville, en marge de la cérémonie de clôture du Marché des Arts du Spectacle d’Abidjan (MASA) présidée par la présidente du Sénat, Kandia Camara, et en présence de nombreux membres du gouvernement.

A cette occasion, le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique a réaffirmé sa confiance en la jeunesse ivoirienne, notamment celle des Industries culturelles et créatives. Il a également relevé que la culture est un puissant levier de cohésion et de développement.

Sur les détails du fonds mis à la disposition des acteurs culturels ivoiriens, Mamadou Touré a indiqué que sur le milliard, Orange Bank Africa a contribué à hauteur de 500 millions de FCFA aux acteurs et la moitié restante a été possible grâce à l’Agence Emploi jeunes. « C’est un financement inédit en Afrique de l’Ouest », s’est-il réjoui, soulignant qu’il aura l’avantage de prendre en compte les réalités respectives des différents artistes.

Il a expliqué que les concernés pourront contracter des prêts à un taux préférentiel de 8%, remboursables sur 3 ans, avant de se réjouir de cette initiative sans précédent pour permettre aux acteurs culturels de grandir et de contribuer à asseoir une véritable Industrie culturelle et créative en Côte d’Ivoire.

Le fonds, a fait savoir le ministre Mamadou Touré, est disponible et s’adresse aux acteurs culturels dont l’âge varie entre 18 et 50 ans.

Pour sa part, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a salué l’avènement de ce fonds. Elle a insisté sur le caractère inédit d’une telle entente au profit des acteurs culturels en Côte d’Ivoire rendant hommage au Président de la République, Alassane Ouattara, dont la vision pour la culture a toujours été d’une grande portée. 

km

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La malnutrition est une réalité en Côte d’Ivoire. Pour lutter contre cette pratique, la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire (CRCI) avec l’appui du partenaire financier Urgo, même des activités dans les districts sanitaires. Le vendredi dernier, la CRCI a effectué des visites dans les centres de santé de Bocabo, Sagbé et Agouetto PK18 dans la commune d’Abobo.

Cette visite dans les centres de santé du district sanitaire ouest d’Abobo est un moyen pour la délégation du CRCI, de visiter les familles afin d’améliorer l’état nutritionnel des enfants de 0 à 5 mois, faire des séances de dépistage de la malnutrition couplées d’administration de vitamine A et de déparasitant dans les ménages.
Le Coordinateur santé, eau, hygiène et assainissement de la Croix-Rouge, Dr Gori Yapi Marcel, a fait savoir que dans le cas ce projet, il y’a eu la formation des personnels de santé et l’équipement des structures sanitaires, notamment en toise et pèse personne.

Ce personnel de santé formés, devraient en retour faire bénéficier la communauté à travers des dépistages d’enfants, le suivi et si possible les référer dans les structures pour une prise en charge nutritionnelle.
Microbiologiste au service prise en charge du Programme National de Nutrition (PNN), Kouadio N’Guessan Jean Martial soutien que la Côte d’Ivoire est divisée en 113 districts sanitaires dont 10 à Abidjan. Toutefois, le district ouest d’Abobo selon Kouadio N’Guessan, compte plusieurs personnes en matière de malnutrition.

Il a indiqué que pour la prise en charge des personnes malnutries, l’Etat mis en place un guide composé d’aliments locaux. S’agissant des enfants en état de malnutrition, il existe des suppléments nutritionnels à base de lipides.
Dame Coulibaly visitée par la délégation, a expliqué qu’à chaque grossesse contractée, elle respectait les différentes consultations prénatales. Quand à alimentation de ces enfants, elle fait savoir que le menu est varié.

Après plusieurs années dans les localités de Taabo, dans l’Agneby Tiassa, c’est autour des centres de santé du district d’Abidjan de bénéficier de ce vaste projet financé par le partenaire français Urgo.
Créée en 2010, la Fondation Urgo est présidée par Briac Le Lous. Elle a pour mission d’accompagner et former les professionnels de santé, afin d’aider les patients à mieux guérir. Elle mène des actions d’intérêt général, pour améliorer les protocoles de soin et les équipements de santé.

La structure intervient aussi dans la prise en charge des plaies chroniques et le traitement de la douleur.

I Khalil

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