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Le mardi 5 mars 2024, vingt-cinq journalistes ivoiriens ont bénéficié d'une session de renforcement de leurs capacités sur la prévention des atrocités de masse.
Organisée par la Coordination Africaine des Droits de l'Homme pour les Armées (CADHA) avec le soutien technique et financier de GAAMAC (Global Action Against Mass Atrocity Crime), cette activité s'inscrit dans le cadre du premier forum régional.
Les journalistes ont été formés sur divers aspects liés à la prévention des atrocités, notamment les discours de haine, les fausses nouvelles, les mécanismes nationaux de prévention des atrocités de masse et la responsabilité de protéger. Les séances ont été animées par Diaby Bakary Sidiki, coordinateur général de la CADHA, et l'expert Nanourou Berté, SGA du CADHA.
Les intervenants ont souligné que les discours de haine, souvent véhiculés par de fausses informations, peuvent aggraver les conflits et les tensions sociales. Ils ont encouragé les journalistes à promouvoir la cohésion sociale et à être attentifs aux signes de discours haineux.
Diaby Bakary a souligné l'importance pour les médias de suivre une éthique professionnelle rigoureuse et de traiter les informations de manière efficace pour éviter la propagation de discours haineux. Il a fait référence aux événements tragiques survenus au Rwanda pour illustrer les conséquences dévastatrices des médias alimentant les divisions ethniques.
Il a exprimé également le souhait d'impliquer davantage les journalistes dans la prévention des atrocités de masse pour sauvegarder l'humanité. Et de conclure en rappelant que la prévention reste le credo de la CADHA.
L'atelier a été conçu pour les professionnels des médias, regroupés au sein du réseau des professionnels engagés dans la lutte contre les violences sexuelles (Repmelvs). Il a abordé des sujets sensibles tels que les mécanismes nationaux de prévention des atrocités et la responsabilité de protéger. Des cas pratiques de reportage sur les crimes d'atrocité de masse ont été présentés pour illustrer l'importance du rôle des médias dans la sensibilisation du public.
Il marque une étape importante dans la sensibilisation des médias à la prévention des atrocités de masse en Côte d'Ivoire. En dotant les journalistes d'outils et de connaissances, il contribue à renforcer la capacité du pays à anticiper et à répondre aux crises humanitaires, notamment en période électorale, où les tensions peuvent s'exacerber.
La CADHA, fondée en 2011 en Côte d'Ivoire en réponse à la crise post-électorale, est présente dans 16 pays et a joué un rôle crucial dans la réduction des violences sexuelles liées aux conflits. Son partenariat avec GAAMAC, dirigé par Mme Silvia Fernandez de Gurmendi, ex-présidente de la Cour pénale internationale, souligne l'engagement en faveur de la prévention des atrocités de masse.
MC
Face à l'essor alarmant des agents phytopathogènes transfrontaliers menaçant la production agricole en Afrique occidentale et centrale, un dialogue politique et technique de haut niveau se déroule du 7 au 8 mars 2024 au pôle scientifique de l'université Félix Houphouët Boigny de Bingerville.
L'objectif principal de ce dialogue est de certifier les semences exemptes de maladies, dans le cadre du projet "BORISKS", réalisé en collaboration avec l'institut "WAVE" et le CORAF.
Il vise egalement à sensibiliser les décideurs politiques sur l'importance de la recherche dans l'élaboration de politiques agricoles favorisant la sécurité alimentaire. Il s'agit également de mettre en place un plan d'actions pour contrer la propagation des maladies virales touchant le manioc, telles que le virus mosaïque du manioc d'Afrique de l'est et le striure brune du manioc.
Le directeur de Cabinet, Pr Arsène Kobéa, représentant le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, souligne l'urgence d'accompagner et de financer les innovations agricoles. La Fondation Bill et Melinda Gates, partenaire financier du projet, encourage la coopération entre les États membres et préconise la valorisation du leadership local.
Il est important de noter que les phytopathogènes menacent non seulement le manioc, aliment de base pour environ 800 millions de personnes en Afrique, mais aussi d'autres cultures telles que le cacao et la canne à sucre.
Le Pr Pita Justin, Directeur exécutif de Central And West African Virus Epidemiology For Food Security WAVE, insiste sur la nécessité de sensibiliser les politiciens et les paysans et souligne l'importance d'un plan de riposte exécutable pour contrer cette menace.
Cette activité a rassemblé plus de 150 participants d'Afrique et d'Europe et a également été l'occasion de lancer les projets du "WAVE Bridge": Functional Rapid Responses to Plan Infections Diseases (RAPID) Prototype.
Ce dialogue marque une étape cruciale dans les efforts visant à renforcer la sécurité alimentaire et à protéger les moyens de subsistance des populations agricoles en Afrique occidentale et centrale.
En unissant leurs efforts et en partageant leurs connaissances, les participants contribueront à forger des solutions durables pour faire face aux défis posés par les agents phytopathogènes transfrontaliers et à promouvoir une agriculture résiliente et productive dans la région.
Sercom
La Banque Nationale d’Investissement (BNI) et l’Abidjan Basketball Club (ABC) ont signé ce mercredi 6 mars 2024 une convention de partenariat pour la saison 2023-2024. Cet accord stratégique vise à renforcer l'engagement de la banque envers la communauté sportive locale tout en soutenant le développement et la croissance du club.
En qualité de sponsor, la BNI s'engage à apporter un soutien financier et logistique à l’ABC, favorisant ainsi son succès sur les terrains et en dehors. Ce partenariat se concrétisera notamment à travers la mise à disposition de moyens de paiement visant à renforcer l’inclusion financière des joueurs et du personnel aux fins de faciliter leurs transactions financières. À long terme, l'objectif est d’établir un suivi financier personnalisé en fonction des profils de ces acteurs sportifs.
La collaboration avec la BNI donne naissance à une stratégie complète d'éducation financière et de suivi pour les membres de l'ABC, bénéficiant de l'expertise de la banque. Ce partenariat constitue une plateforme distinctive pour promouvoir les valeurs fondamentales d'excellence, de leadership, d’éthique et de détermination, partagées par la BNI et l'ABC.
« Nous sommes très heureux de signer ce partenariat avec la BNI et que cette dernière contribue au développement du club et à l’inclusion financière des joueurs pour faire de cette saison une réussite. Les acteurs privés locaux ont un rôle à jouer dans le développement du sport sur le continent africain et nous sommes ravis de l’engagement de la BNI dans ce sens. Ce partenariat est prometteur et, au-delà de l’aspect financier, ce sont une vision et des valeurs que nous partageons. », a déclaré M. Boubakari TOURE, Président de l’Abidjan Basketball Club.
Si le sport africain est un domaine en plein essor, offrant d'immenses opportunités sur les plans économique et social, des initiatives locales doivent être mises en place au-delà des super-événements qui impulsent le développement sportif.
À travers ce partenariat, la BNI décide de renforcer son engagement en faveur de l’écosystème sportif local, contribuant ainsi à l’évolution de l'industrie sportive pour accroître la compétitivité du secteur. Cette initiative générera des retombées directes, tant sur le plan économique que social et humain au sein des communautés locales.
Cette nouvelle collaboration avec l’ABC positionne la BNI en tant qu’actrice de cette industrie naissante. Représentant actuellement seulement 0,5% du PIB du continent (contre 2% dans le monde), elle devrait connaître un taux de croissance de 8 % au cours des trois à cinq prochaines années, selon l’étude mondiale sur le sport, publiée en 2023 par PricewaterhouseCoopers.
Selon M. Youssouf FADIGA, Directeur Général de la Banque Nationale d’Investissement (BNI), la BNI accorde un grand intérêt à tout ce qui contribue au développement du sport en Côte d’Ivoire : “En acceptant d’accompagner l’ABC, il s’agit pour la BNI de donner des réponses cohérentes, qualitatives et significatives aux défis de développement qui s’imposent à notre pays et de fournir des opportunités pour que tous les jeunes puissent bénéficier des avantages du sport tout en travaillant à faire du sport un pilier fondamental de l'éducation et du développement des jeunes dans notre pays. Il s’agit également de contribuer à la cohésion sociale et à la réduction des comportements à risque. Pour la BNI, c’est l’expression d’un devoir de solidarité, de promotion, de l’excellence et de valorisation du leadership des valeurs propres à l’entreprise.”
Ce partenariat intervient juste après un récent succès pour le basketball ivoirien. En effet, lors des qualifications pour le prochain Afrobasket qui ont eu lieu au Caire en février dernier, les 3 victoires consécutives de l’équipe nationale ont propulsé la Côte d'Ivoire à la première place en Afrique, suivie par le Soudan du Sud, et plaçant le pays à la 31e place au niveau mondial.
C’est dans cette dynamique que la BNI et l'ABC expriment leur enthousiasme à l'idée de lancer cette collaboration prometteuse. Ils sont impatients de créer des moments empreints d'émotion et de passion, partageant ainsi avec les fans de basketball leur engagement envers le développement continu de ce sport en Côte d'Ivoire.
Fondé en 1998 à Abidjan, l’Abidjan Basketball Club (ABC) est un club de référence du basketball ivoirien, titré 18 fois chez les hommes et 10 fois chez les femmes en 25 ans. Sur un plan continental, ABC Hommes a remporté la FIBA Africa Champions en 2005 et s’est hissé en quarts de finales de l’édition 2023 de la Basketball Africa League (BAL), compétition mise en place en 2021 par la ligue nord-américaine de basketball (NBA) en collaboration avec la FIBA
Yao Laurent
L’université Bayero de Kano, l’une des plus prestigieuses du Nigéria, a décerné un diplôme honorifique au président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina (www.AfDB.org), pour sa contribution exceptionnelle à l’éducation et au développement de la jeunesse dans le pays et sur le continent africain.
M. Adesina a reçu un doctorat en administration des affaires lors de la 38e cérémonie de remise des diplômes de l’université, qui s’est tenue le 2 mars 2024 à Kano, rejoignant ainsi la ligue des influents récipiendaires de cette prestigieuse distinction, parmi lesquels figurent des icônes mondiales comme Nelson Mandela.
Le vice-chancelier de l’université Bayero, le professeur Sagir Adamu Abbas, a loué les contributions exceptionnelles de M. Adesina, reconnaissant son impact puissant sur divers aspects de la vie, en particulier son dévouement à l’amélioration de la vie des citoyens ordinaires.
« En recevant ce titre de docteur honorifique, je suis désormais membre de la famille de l’université Bayero de Kano. Je chérirai toujours cet honneur. Vous pourrez toujours compter sur moi ici à Kano, et pour faire progresser cette université », a déclaré Akinwumi Adesina.
L’université Bayero de Kano (BUK), réputée pour son excellence, a été classée troisième meilleure université du Nigéria. Deux de ses diplômés devenus médecins, le professeur Hadiza Galadana et le docteur Bosede Afolabi, ont été salués par la Fondation Bill et Melinda Gates comme « faisant partie des médecins qui changent le monde. »
M. Adesina, qui était ministre de l’Agriculture du Nigéria avant d’être élu à la tête du Groupe de la Banque africaine de développement en 2015, a souligné l’impact de ses interventions politiques sur le secteur agricole, en particulier à Kano. Il a cité le succès d’UMZA rice, la plus grande rizerie locale du Nigéria, qu’il a soutenue pendant son mandat.
Il a rappelé que lorsque des variétés de blé résistantes à la chaleur ont été introduites dans le nord du Nigéria, dans la région du bassin du lac Tchad, dans la vallée de la Kadawa, les gens « n’en revenaient pas des rendements élevés des variétés de blé et de leur taille. »
Au cours de la cérémonie, l’université Bayero a décerné un doctorat en droit (« honoris causa ») au vice-président du Sénat nigérian, Barau Jibrin.
Au total, 180 étudiants ont reçu un diplôme de première classe au cours de la cérémonie, venant s’ajouter aux 11 284 diplômés de l’université depuis sa création en 1960. Au cours de cette période, l’université Bayero a délivré plus de 300 doctorats et plus de 3 700 masters.
La cérémonie s’est déroulée en présence, entre autres, du gouverneur de l’État de Kano, Abba Kabir Yusuf, du ministre de l’Éducation nationale, Mamman Tahir, de l’émir de Kano, Aminu Ado Bayero, de l’homme le plus riche d’Afrique et président-directeur général du groupe Dangote, Aliko Dangote, du Secrétaire exécutif du Fonds pour l’éducation tertiaire (TETFUND), l’architecte Sonny Echono, ainsi que de sénateurs nigérians en exercice et d’anciens sénateurs et de membres de la Chambre des représentants du Nigéria.
OM
La 18ème Conférence de l’Union Parlementaire des États Membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI) a ouvert ses portes le lundi 4 mars 2024 à Abidjan, en Côte d'Ivoire.
Présidée par Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, cette conférence se concentre sur l'urgence de la riposte face aux changements climatiques qui menacent la planète.
Réunissant près de 600 officiels provenant de 36 délégations, dont 9 dirigées par des chefs d’institutions parlementaires de pays membres de l'OCI, cette rencontre revêt une importance capitale dans le contexte actuel de crise environnementale mondiale. Sous le thème « Changements climatiques dans le monde : quelle riposte des pays membres de l’UPCI ? », les délégués cherchent à identifier des solutions concrètes pour atténuer les effets dévastateurs des changements climatiques sur les populations.
Le président Adama Bictogo a souligné l'importance de cette conférence dans un contexte marqué par des événements dramatiques dans certains pays membres de l’UPCI. Il a rappelé les inondations en Libye et les séismes en Turquie, mettant en lumière l'urgence d'agir collectivement pour prévenir de telles catastrophes à l'avenir.
Face à ces défis pressants, il a proposé des mesures concrètes pour contrer les effets des changements climatiques. Il a appelé à une action préventive, incluant le partage de meilleures pratiques, le transfert de technologies et le soutien financier aux pays les plus vulnérables.
Il a également salué les efforts du président Alassane Ouattara et du gouvernement ivoirien pour renforcer la résilience climatique du pays, notamment à travers des réformes énergétiques ambitieuses.
Cependant, la conférence ne se limite pas à la question climatique. Le president de l’Assemblée nationale a également abordé la résurgence du conflit israélo-palestinien, appelant à la retenue et à un cessez-le-feu immédiat pour soulager les populations affectées par ce conflit dévastateur.
Au-delà des déclarations, cette conférence représente une opportunité pour les États membres de l'UPCI de passer à l'action. En réunissant les parlementaires et les décideurs politiques, elle offre un cadre propice à la coordination et à la mise en œuvre de politiques environnementales et sociales plus robustes.
La tenue de cette conférence à Abidjan souligne l'engagement de la Côte d'Ivoire envers la coopération internationale et la protection de l'environnement. En tant que tribune de dialogue et de concertation, l'UPCI joue un rôle important dans la promotion d'un avenir durable pour les populations de ses États membres.
A noter la 18ème Conférence de l’UPCI est un appel à l'action. Face à l'urgence climatique, les parlementaires réunis à Abidjan ont la responsabilité de faire avancer des solutions concrètes pour préserver la planète et assurer un avenir meilleur pour les générations futures.
OM
Le président de la Chambre de Commerce Canado-Africaine d'Ottawa s'est réjoui, ce lundi 4 mars 2024, de la visite qu'effectue la speaker du Sénat de son pays en terre africaine.
Serge Nedro est formel. Les voyants de la coopération entre le Canada et les États africains sont au vert. Le patron de chambre consulaire qui accompagnait Raymonde Gagné, la présidente du Sénat Canadien, pendant sa visite d'amitié et de travail auprès de son homologue ivoirienne, ce lundi, à Yamoussoukro, n'a pas manqué de saluer cette embellie qui vient après plus d'une décennie d'interruption de l'aide au développement.
"Cette visite nous fait plaisir au niveau de la Chambre de Commerce Canado-Africaine d'Ottawa. Notre ambition est de susciter l'intérêt du gouvernement canadien vis-à-vis des pays africains. On a vu dans les années 90 à 2000, l'engagement très fort du gouvernement canadien en faveur des États africains avant le désengagement observé entre 2004 et 2015. On sent le retour du Canada en Afrique comme l'a promis le Premier ministre Justin Trudeau, lors de son accession au pouvoir en 2015", a-t-il déclaré.
Poursuivant M. Nedro a rappelé la mission de sa structure dans le renforcement des échanges entre son pays et le continent noir. "Nous travaillons depuis un moment pour que le Canada revienne en Afrique parce que ce continent est la prochaine région qui va porter la croissance économique mondiale avec ses ressources naturelles et sa population. L'Afrique sera un marché potentiel pour les nations riches", a-t-il souligné.
Pour sa première visite après sa nomination à la tête du Sénat canadien, Raymonde Gagné a choisi la Côte d'Ivoire. Elle a eu un tête-à-tête et une séance de travail avec Kandia Camara, son homologue, au siège du Sénat ivoirien, à Yamoussoukro.
Dans leurs échanges, les deux parlementaires et leurs équipes ont passé en revue, les différents axes de la coopération entre leurs pays.
"Nous avons parlé de l'excellence des relations entre la Côte d'Ivoire et le Canada depuis 1962. Nous avons des relations dans le domaine de l'éducation. De nombreux jeunes ivoiriens ont été formés au Canada. Certains y sont encore. Les autres domaines de coopération sont, entre autres, les mines, les technologies, l'agriculture" a déclaré l'occupante du perchoir de la chambre haute du parlement ivoirien au sortir de l'audience.
"Le plus important c'est d'écouter et échanger pour recueillir le point de vue des autres concernant la relation afin de l'améliorer. C'est l'objectif que je me suis fixé. Je me suis, également, fixé comme autre objectif de nourrir les relations entre les peuples francophones", a renchéri Raymonde Gagné.
Le Canada et la Côte d'Ivoire entretiennent des relations diplomatiques depuis 1962. Les 2 présidentes de sénat se sont accordées pour les poursuivre et les élargir pour le bonheur de leurs nations respectives. Les 2 institutions pourront compter sur le concours de la la Chambre de Commerce Canado-Africaine d'Ottawa pour l'atteinte de cet objectif.
Stéphane Beti
Les lampions se sont éteints sur la 7e édition du Salon de l'immobilier de Côte d'Ivoire (SICI), le dimanche 03 mars 2024. Le succès populaire de ce rendez-vous qui a tenu en haleine les professionnels de l'immobilier durant 2 jours, au parc des expositions d'Abidjan, a ravi les responsables des entreprises présentes. À leur nombre, Yamoussa Coulibaly, le Président directeur général de Challenge Immobilier International (CHIM INTER).
Selon le patron de ce fleuron du secteur de l'immobilier, le déplacement massif des populations au SICI 2024 est le signe d'une ère nouvelle dans le secteur. "Nous nous réjouissons de l'engouement des populations. Les nombreux visiteurs qui ont pris d'assaut le stand de CHIM INTER et ceux des autres exposants du salon sont la preuve que les ivoiriens ont compris l'importance d'être propriétaire dans le foncier et dans l'immobilier. Cela nous conforte, en tant qu'entrepreneur, dans le choix que nous avons fait de travailler pour les populations", a-t-il fait savoir.
En outre, M. Coulibaly a exprimé sa gratitude aux promoteurs et au Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme (MCLU) pour cette plateforme de rencontre entre les acteurs de la chaîne de valeur de l'immobilier. "Ce salon est une opportunité pour les entreprises ivoiriennes des secteurs du foncier et de l'immobilier de montrer ce qu'elles savent faire pour contribuer efficacement au développement de leur pays. Nous remercions notre tutelle qui nous tend la main. CHIM INTER accompagne le ministère dans les campagnes de proximité à travers la Côte d'Ivoire et nous allons continuer. Notre mission est de permettre à chaque ivoirien, quel que soit son pouvoir financier, d'acquérir des biens fonciers et immobiliers en Côte d'Ivoire", a-t-il conclu.
Gba Téan, le Directeur de Cabinet du MCLU, a également, décerné des lauriers aux organisateurs du SICI. "Je félicite les promoteurs pour la qualité de l'organisation. Le choix des thématiques est adapté pour pouvoir répondre à la question du besoin important de logement dans notre pays", s'est-il félicité.
Poursuivant, le collaborateur du ministre Bruno Koné a égrené quelques réformes et actions engagées par son département pour accroître le bien-être des ivoiriens. Il a cité, entre autres, les obligations, en milieu urbain, d'avoir un permis de construire, de recourir à un architecte et à un bureau de contrôle pour les bâtiments d'au moins rez plus 2, le renforcement des contrôles, la transformation de la Sicogi en Agence nationale de l'habitat (ANAH) pour être plus opérationnelle, la mise en place d'un fonds de garantie du logement social pour prendre en compte les ménages à faibles revenus, la recapitalisation de la Banque de l'habitat de Côte d'Ivoire (BHCI) pour relancer son activité de financement du secteur de l'habitat. Avant d'exhorter les populations à s'informer pour éviter les désillusions.
La journée du dimanche 3 avril a été meublée de plusieurs conférences. Celle intitulée "Projets innovants et opportunités d'investissement dans les zones émergentes" a permis à Amoulaye Coulibaly, le Directeur commercial et marketing de CHIM INTER, de présenter les offres de son entreprise.
CHIM INTER est un foncier Agréé et Promoteur Immobilier Agréé. Elle est présente dans toutes les grandes villes de la Côte d'Ivoire. Notamment, Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Daloa, San-Pedro et la région de la Bagoué.
Stéphane Beti
La déclaration approuvée lors de la 18e session de la Conférence de l'Union Parlementaire des États Membres de l'OCI (UPCI) le 4 et 5 mars 2024, présentée par Diomandé Aboubacar Sidiki, Secrétaire Général de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire.
Que la paix et les bénédictions soient sur notre Maître Mohamed, qui a été envoyé en miséricorde pour le monde.
Nous, Présidents des parlements, chefs et membres des délégations de l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique, réunis à l’occasion de la dix-huitième session de la Conférence de l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (UPCI), qui a tenu ses assises à d'Abidjan, République de Côte d'Ivoire, les 4 et 5 mars 2024, sous le thème « Changement climatique dans le monde : quelle riposte des pays membres ? » ;
1 : Nous réaffirmons que la cause palestinienne reste une question centrale pour l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique depuis sa création, et que l'Union continue de soutenir la lutte du peuple palestinien pour libérer sa terre et établir son propre État indépendant avec Al-Qods Al-Sharif pour capitale.
2 : Nous considérons que la protection des vies humaines est un droit fondamental consacré par notre livre saint le Coran et les instruments juridiques internationaux relatifs au droit international humanitaire et au Droit international des Droits de l’Homme.
3 : Nous appelons donc à une cesse le feu immédiat, à l’ouverture d’un couloir humanitaire et à la protection des personnes vulnérables notamment les enfants et des femmes à Gaza.
4 : Nous invitons la communauté internationale a assumé toutes ses responsabilités pour un règlement définitif et durable de ce conflit qui n’a que trop duré.
5 : Nous saluons l'initiative de l'État d'Afrique du Sud d'intenter une action en justice contre Israël, estimant qu'il a violé la Convention sur le génocide, et appelons toutes les personnes de conscience à se donner la main pour que les criminels de guerre n’échappent pas au juste châtiment qu’ils méritent.
6 : Nous exprimons notre préoccupation constante face au phénomène grandissant de l'islamophobie et de la haine qu'elle incarne envers l'Islam et les musulmans, et appelons à diffuser l'esprit de paix et de tolérance parmi tous les êtres humains.
7 : Nous soulignons l'engagement résolu des pays de l'Union à faire face aux défis du changement climatique qui menace le monde, d'autant plus que nombre de nos pays ont été témoins ou victimes de catastrophes liées au changement climatique l'année dernière, et soulignons la nécessité de la solidarité que préconisent les préceptes authentiques de notre foi islamique.
8 : Nous appelons à accorder une attention particulière aux questions de lutte contre la désertification, la sécheresse et les inondations dont souffrent certains pays de l'Union, notamment en Afrique. Nous considérons la crise climatique comme une crise réelle et nous avons le devoir de continuer à œuvrer à en atténuer les effets en adoptant un comportement responsable et éco-citoyen. La solidarité internationale restant l’un des meilleurs moyens de faire face à ces dangers.
9 : Nous condamnons fermement les actes terroristes qui ont lieu dans certains pays du Sahel et de l'Afrique de l'Est, et nous renouvelons notre soutien à ces pays afin de lutter contre le terrorisme, tout en appelant les pays islamiques à soutenir les pays africains pour éliminer ce phénomène qui a conduit à l'instabilité, qui a entravé les efforts de développement et suscité des troubles politiques.
10 : Nous appelons également à accorder une attention particulière à la question des personnes déplacées et des réfugiés, qui s'est aggravée au cours de la période récente en raison du phénomène croissant du terrorisme et de la prolifération des conflits et des différends dans de nombreux pays, ainsi qu'en raison de la crise économique internationale.
11 : Nous réaffirmons notre grand intérêt pour le harcèlement et les violations des droits dont souffrent les minorités musulmanes ici et là, intérêt qui s'est concrétisé par la création d'un comité pour les communautés et minorités musulmanes au niveau de l’UPCI, qui cherche à établir un mécanisme de surveillance et à sensibiliser aux conditions de vie de ces communautés.
12 : Nous exprimons à l'État de Côte d'Ivoire, à Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, à son Excellence Monsieur Adama BICTOGO, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et au peuple ivoirien, nos sincères remerciements et notre gratitude pour les égards particuliers dont nous avons été l’objet tout au long de notre séjour, ainsi que pour l’accueil chaleureux et la généreuse hospitalité dont nous avons bénéficié, et l’excellente organisation de la conférence et les réunions qui l'accompagnent.
Le directeur général de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), le conservateur général Adama Tondossama a animé une conférence publique le 29 février 2024 à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), autour du thème « stratégie de gestion des aires protégées de Côte d’Ivoire ». Il a révélé que la gestion des aires protégées nécessite assez de moyens financiers et techniques.
Après l’université de l’Atlantique, le directeur de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), le conservateur général Adama Tondossama, a entretenu les élèves de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) le 29 février 2024 sur le thème « stratégie de gestion des aires protégées de Côte d’Ivoire ». Durant son intervention, le DG de l’OIPR a laissé entendre que pour la pérennisation de son réseau des aires protégées à moyen terme, il faut un investissement d’au moins 20 milliards de francs CFA. « Les besoins des parcs nationaux sont énormes. Les partenaires nous accompagnent mais il faut élargir l’assiette pour que d’autres partenaires puissent venir », a-t-il déclaré.
Toutefois, Adama Tondossama espère que l’adoption de la deuxième génération du Programme cadre de gestion des aires protégées (PCGAP) pourra aider à l’atteinte de ses objectifs. « Un montant de 3,998 milliards de francs CFA est prévu au titre de l’année 2024 concernant les moyens de l’Etat dont 90% affectés aux salaires des personnels. Une somme en baisse par rapport à celle de l’exercice précédent qui se chiffrait à 4,025 milliards de francs CFA. 1,458 milliard de francs CFA est prévu pour la Fondation pour les parcs et réserves de Côte d’Ivoire (FPRCI), 4,857 milliards de francs CFA pour les différents projets » a ajouté le conservateur général Adama Tondossama.
Pour finir, il faut savoir qu’au nombre de ses perspectives, figurent une communication en conseil des ministres sur le PCGAP 2, la mobilisation de financement complémentaire au projet Makoré pour construire un siège adapté aux besoins de l’OIPR, la mise en place d’un fonds de dotation pour la prise en compte des investissements et le renouvellement roulant, le développement d’un plan animalier sur le site de la réserve naturelle de Dahliafleur (Bingerville) et enfin, la construction d’une passerelle dans la canopée du parc national du Banco à Abidjan.
IZ
La Chine a réaffirmé, dimanche, son attachement à son Initiative la Route et la Ceinture (BRI), en tant que plate-forme de coopération et d’échange.
La coopération de haute qualité dans le cadre de la BRI a offert de grandes opportunités et réalisé des progrès notables aux pays partenaires dans la réalisation d’un développement commun, a indiqué Liu Jieyi, porte-parole de la deuxième session du 14e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC).
Lancée il y a 10 ans, la BRI vise notamment à « construire un grand marché unifié et d’utiliser pleinement les marchés internationaux et nationaux, à travers l’échange culturel et l’intégration, pour renforcer la compréhension mutuelle et la confiance des pays membres, ce qui se traduira par un modèle innovant d’afflux de capitaux et de viviers de talents.
A ce jour, plus de 150 pays et plus de 30 organisations internationales ont participé à cette initiative. De 2013 à 2022, le volume total des importations et des exportations entre la Chine et les pays partenaires de l’Initiative a atteint plus de 19.000 milliards de dollars, avec un taux de
croissance annuel moyen de 6,4%.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Liu a indiqué qu’en tant que « plate-forme importante pour construire une communauté de destin pour l’humanité », la BRI a servi de pont pour parvenir à des bénéfices mutuels.
Les peuples de différents pays ont bénéficié de la coopération dans le cadre de la BRI, a ajouté le responsable, relevant que l’Initiative continue d’apporter « des résultats tangibles ».
La BRI sera parmi les axes débattus à l’occasion de la session du CCPPC, qui s’ouvrira lundi à Beijing. Elle se tiendra en parallèle de la deuxième session de la 14e Assemblée populaire nationale (APN, organe législatif suprême du pays).
Les deux sessions annuelles sont le plus important rendez-vous du calendrier politique chinois. Elles se tiendront avec la participation de plus de 5.000 délégués, venus des quatre coins de la Chine pour tracer la feuille de route économique et politique du pays durant l’année 2024.
Agences