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Le Centre médical africain d'excellence d'Abuja (AMCE Abuja), une institution médicale multi-spécialités de niveau quaternaire mise en place par la Banque Africaine d'Import-Export (Afreximbank) (www.Afreximbank.com) et King's College Hospital de Londres, a conclu son très attendu Forum africain 2024 sur la santé à Abuja, au Nigeria, marquant ainsi une étape importante dans l'avancement de la collaboration et de l'innovation en matière de soins de santé à travers le continent.
Le Forum a réuni d'éminents dirigeants du secteur, des professionnels de la santé et des parties prenantes de toute l'Afrique et d'ailleurs pour discuter des questions cruciales auxquelles est confronté le secteur de la santé et pour explorer des pistes de collaboration et de progrès.
Le segment d'ouverture a mis en vedette le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque, qui a fourni des informations précieuses sur le parcours historique et la mission de l'AMCE. Après l'intervention du Professeur Oramah, le Professeur Mohammed Ali Pate, Ministre de la Santé et de la Protection sociale, a apporté des éclaircissements sur les défis actuels en matière de santé au Nigéria, en mettant particulièrement l'accent sur les maladies non transmissibles.
Les allocutions d'invités de marque ont davantage enrichi le dialogue. Parmi les intervenants, S.E. Amb. Minata Samate Cessouma, Commissaire à la Santé, aux Affaires humanitaires et au Développement social, et S.E. Dr. Jean Kaseya, Directeur général d'Africa CDC, ont fait part de leurs idées sur l'avenir des soins de santé en Afrique.
L'un des temps forts de l'événement a été la cérémonie de signature de l'accord d'investissement en capital avec la Société financière africaine (AFC), en vue de faciliter la mobilisation par l'AFC jusqu’à 40 millions de dollars US pour le développement de l'AMCE Abuja.
En outre, l'événement a vu la signature d'un protocole d'accord entre Afreximbank et le ministère fédéral de la Santé et de la Protection sociale pour soutenir le développement du secteur des soins de santé au Nigeria dans le cadre de l'Initiative présidentielle pour débloquer les chaînes de valeur des soins de santé (PVAC). À travers un programme de chaîne de valeur des soins de santé d'un montant de 1 milliard de dollar US, le partenariat cherchera à soutenir la mise en place d'installations médicales et sanitaires de classe mondiale et à accroître la production nationale de produits pharmaceutiques essentiels, de diagnostics, de vaccins, de produits biologiques et de consommables médicaux. Le partenariat réduira également le tourisme médical à l'étranger en améliorant la qualité et l'accessibilité des services de santé au Nigeria, en promouvant l'emploi, en encourageant une culture de recherche et développement locale et en attirant des investissements dans la chaîne de valeur des soins de santé au Nigeria.
Tout au long de la journée, les participants ont assisté à des présentations et à des discussions passionnantes sur divers sujets touchant à la prestation de soins de santé sur le continent, notamment la vision et la mission de l'AMCE, des aperçus cliniques, des stratégies visant à réduire le tourisme médical et l'importance de la collaboration dans le domaine des soins de santé.
Le forum a également proposé des spectacles culturels et des opportunités de réseautage, favorisant une atmosphère dynamique d'échange et de collaboration entre les participants.
Commentant le succès du Forum, le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et du Conseil d'administration de la Banque, a déclaré : « L'initiative des centres médicaux d'excellence africains est née de la nécessité urgente de remédier aux insuffisances des établissements de soins de santé, notamment en ce qui concerne les maladies non transmissibles. Avec seulement 48% de la population africaine ayant accès aux services de santé essentiels, la situation exigeait une attention immédiate. Ce forum n'est qu'une des nombreuses initiatives prises par le groupe Afreximbank pour souligner le caractère urgent de la question.
L'AMCE d'Abuja servira non seulement de plaque tournante pour les services cliniques et la recherche de pointe, mais aussi de lieu de formation pour les futurs professionnels de la santé dans toute l'Afrique. Le Centre jouera un rôle essentiel dans la lutte contre le fardeau croissant des maladies non transmissibles et dans l'inversion de la fuite des cerveaux du personnel médical qualifié.
Au fur et à mesure que nous avançons vers son achèvement, nous nous attendons à des avantages significatifs pour l'Afrique, y compris la création d'emplois, l'amélioration de l'accès aux soins de santé et le renforcement du commerce intrarégional des services médicaux. Avec une construction bien avancée et une mise en service en début 2025, l'AMCE Abuja représente une lueur d'espoir pour le paysage des soins de santé en Afrique.
Le Forum africain de la santé de l'AMCE offre aux parties prenantes une plateforme pour renforcer les partenariats et la collaboration ; ce qui souligne l'importance de l'action collective pour atteindre notre objectif commun d'une Afrique en meilleure santé ».
Se prononçant sur le succès du Forum africain 2024 sur la santé, Brian Deaver, directeur général d'AMCE Abuja, a fait part de son optimisme quant à l'avenir des soins de santé en Afrique : « Alors que les rideaux tombent aujourd'hui sur le Forum africain sur la santé de l'AMCE, je suis profondément encouragé par l'esprit de collaboration et l'engagement commun à faire progresser l'excellence des soins de santé sur notre continent. Nos discussions d'aujourd'hui ont souligné le besoin urgent d'une action collective pour relever les défis pressants posés par les maladies non transmissibles (MNT) au Nigeria et dans les régions voisines. L'AMCE est prête à jouer un rôle central dans ce cadre, en tirant parti de son expertise, de ses ressources et de ses partenariats stratégiques pour mettre en œuvre des solutions innovantes et améliorer les résultats en matière de santé pour tous. Ensemble, nous pouvons ouvrir la voie à un avenir plus sain et plus prospère pour l'Afrique et ses habitants ».
Par ailleurs, le Président d'Afreximbank et du Conseil d'administration de la Banque, Benedict Oramah, a souligné l'impact profond du projet, en insistant sur le fait qu'il créera environ 3 000 emplois au cours des phases de construction et d'exploitation. En outre, au cours de ses cinq premières années de fonctionnement, le projet permettra à plus de 200 000 patients du Nigeria et à 150 000 patients supplémentaires d'autres pays africains de bénéficier d'une détection et d'une prise en charge rapides et vitales de maladies graves. Par ailleurs, le projet jouera un rôle essentiel dans la promotion des échanges intrarégionaux de services médicaux et dans le renforcement des chaînes d'approvisionnement dans les secteurs médical et pharmaceutique.
OM
Les membres de l'Association des Femmes Médecins de Côte d'Ivoire ( AFMCI) se sont réunis ce samedi 24 février à l'hôtel Palm Club sise à Cocody. Cette rencontre placée sous le Parrainage de Madame la Ministre Professeur Thérèse N'dri Yoman, avait pour objectif de faire le bilan des activités menées depuis sa création et les perspectives de l'année 2024.
"Après deux ans d'existence, il était important pour nous de faire un bilan sur les activités de coordination et de sensibilisation que nous avons mené. Et aussi voir ensemble les difficultés que nous avons rencontrées au cours des années", a mentionné Dr Aimé Aka Sandrine présidente de l'AFMCI.
Se prononçant sur le bilan programmatique et financier qui a été présenté, la Spécialiste en médecine générale, a indiqué qu' " au vu de tout ce qui a été présenté nous pouvons dire que le bilan des deux années est satisfaisant parce que nous avons pu réaliser la majorité des objectifs que nous nous sommes donnés même s'il reste beaucoup à faire" a-t-elle déclaré.
Prenant la parole, la ministre Pr Thérèse N'dri Yoman la marraine de la cérémonie a salué le courage de ces braves dames de l'AFMCI.
" Je voudrais dire merci à nos jeunes sœurs qui ont voulu relever le défi et la naissance d'une association féminine des femmes médecins de Côted'Ivoire. Je voudrais également relever votre courage à tenir une réunion bilan. C'est avec persévérance que vous avez décidé de faire cette réunion bilan qui va vous permettre de faire une autocritique. cela est très important car après deux années d'existence , on s'assoit et on réfléchit à l'avenir. C'est donc une très belle initiative que j'apprécie" a expliqué la ministre.
En poursuivant ces propos, Pr Thérèse N'dri Yoman a encouragé les membres de l'AFMCI à tisser des partenariats. " Au vu donc de ce que j'ai pu lire de votre bilan, je voudrais vous encourager à tisser de nombreux partenariats, car le partenariat est un élément capital pour toute association", a-t-elle souligné avant de les exhorter à tout mettre en œuvre afin qu'aucune femme ne meurt en donnant la vie.
Pour elle, cela ne doit plus être un slogan mais plutôt une lutte.
Il faut noter que la réunion bilan a vu la présence de l'un des partenaires l'hôpital MLP Care de la Turquie représenté par Dr Eylem Odacilar, gynécologue obstétricienne de formation, s'est dite satisfaite par le travail abattu et promet de soutenir l'AFMCI en tant que partenaire de la Turquie. Elle a également mentionné que l'AFMCI doit toucher beaucoup de vie en ce qui concerne la santé de la femme.
Créée le 10 juillet 2021, la jeune association qui a de grandes ambitions avait pour objectif de soutenir les efforts consentis par l'Etat de Côte d'Ivoire en matière de renforcement du bien-être des populations, l'AFMCI souhaite se donner les moyens nécessaires pour améliorer son pouvoir financier afin d'atteindre au mieux ses objectifs.
Sercom
Le réaménagement de la mobilité professionnelle autorisant le fonctionnaire à changer d’emploi en vue d’accéder aux emplois d’une autre famille d’emplois et la possibilité désormais pour le fonctionnaire de bénéficier de promotion par l’acquisition de nouveaux diplômes au cours de sa carrière professionnelle font partie des avancées notables enregistrées dans le nouveau Statut général de la Fonction publique.
La ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto, a présenté aux fonctionnaires et à la presse, le jeudi 22 février 2024, au palais de la culture d’Abidjan-Treichville, le contenu innovant de cette loi n°2023-892 du 23 novembre 2023 portant Statut général de la Fonction Publique qui régit désormais la gestion de la carrière des fonctionnaires.
Au niveau de l’organisation des emplois, des droits et obligations du fonctionnaire, le nouveau Statut prévoit, entre autres, la prise en compte des agents publics comme fonctionnaires en laissant la possibilité de faire des aménagements spécifiques liés aux statuts particuliers tels que prévus par l’article 101 de la Constitution.
Une meilleure définition et organisation des emplois publics, des modalités de création des emplois et des conditions de recrutement et un profil de carrière clair pour tous les fonctionnaires y sont mentionnés.
L’on note également une meilleure organisation du recrutement des agents contractuels à la Fonction publique dont la compétence est exclusivement dévolue au ministre chargé de la Fonction Publique.
Il s’agit aussi du renforcement des droits du fonctionnaire par la création du congé parental, du congé de paternité, de l’institution d’une visite médicale annuelle, d’une couverture sociale, de l’aménagement de l’environnement de travail.
Pour ce qui est de la gestion de la carrière du fonctionnaire, le nouveau Statut prévoit, entre autres, la possibilité du détachement des fonctionnaires auprès des sociétés d’Etat.
C’est également de la possibilité offerte au fonctionnaire de démissionner et de prendre une retraite anticipée, du renforcement des sanctions disciplinaires et de l’instauration du principe d’auto-saisine du ministre chargé de la Fonction Publique (pouvoir universel en matière disciplinaire).
Le nouveau Statut général de la Fonction publique vient corriger les insuffisances de celui de 1992.
OM
La sécurité alimentaire et la lutte contre la cherté des denrées alimentaires sont au centre des actions du gouvernement ivoirien.
En réponse aux préoccupations des populations sur la flambée des prix sur les marchés, l’État de Côte d’Ivoire a pris plusieurs mesures visant à préserver le pouvoir d’achat des ménages.
En plus des programmes agricoles, industriels et d’appui à la commercialisation en cours d’exécution sur le terrain, une mesure exceptionnelle de suspension de l’exportation de certains produits vivriers a été adoptée sur la période allant du 15 janvier au 22 février 2024. L’exportation de la banane plantain, de l’igname, du manioc et ses produits dérivés notamment l’attiéké, la semoule de manioc, la cossette et la pâte de manioc, a été suspendue.
Une mesure temporaire qui visait à assurer un meilleur approvisionnement du marché, protéger les consommateurs vivant en Côte d’Ivoire et satisfaire une grande demande en produits alimentaires, à une période où la Côte d’Ivoire accueillait de nombreux visiteurs venus participer à la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023).
Dans les marchés, cette décision a favorisé la disponibilité de certaines denrées alimentaires.
« Il y a suffisamment de bananes actuellement. Les tas coûtent entre 300 Fcfa et 500 Fcfa », nous dit Germaine Assemian, commerçante au marché Cocovico (Abidjan-Cocody).
Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le gouvernement continue de renforcer la surveillance du marché et s’assure de la disponibilité des produits de grande consommation sur l’étendue du territoire national.
OM
L’opération de Recensement général des entreprises et établissements de Côte d’Ivoire (RGEECI) débutera effectivement le 5 mars 2024, à San Pédro. L’information a été donnée par la ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, le vendredi 23 février 2024, lors de la cérémonie officielle de lancement du RGEECI.
« San Pedro est notre ville de départ. L’opération va commencer le 5 mars par le recensement. Nous allons faire en même temps la cartographie. La ville va nous permettre de tirer les leçons pour pouvoir généraliser par la suite à l’ensemble du territoire ivoirien », a indiqué Nialé Kaba.
Selon la ministre, cette opération permettra au pays, d’une part, de disposer d’une banque de données économiques et financières actualisées et exhaustives sur les entreprises et établissements des secteurs formel et informel, et d’autre part, de mettre en place un Système d’information géographique (SIG) sur les entreprises.
Ce recensement sera couplé avec l’enrôlement des unités du secteur informel en vue de leur offrir des opportunités réelles d’inclusion financière.
A terme, les résultats du RGEE-CI permettront au pays de disposer d’une structure détaillée et complète du secteur privé et d’identifier les difficultés des entreprises en vue de mieux orienter les politiques de promotion et de création d’emplois.
Aussi, favoriseront-ils la planification des investissements au niveau des différents secteurs d’activités et des zones géographiques, ainsi que l’orientation de la réalisation d’infrastructures économiques (routes, ponts, électricité, eau, zones industrielles, etc.) pour développer les activités économiques au niveau local.
Nialé Kaba n’a pas manqué de lancer un appel aux responsables des structures techniques des ministères concernés et aux présidents des organisations professionnelles pour une implication effective en informant et sensibilisant tous les acteurs (secteurs secondaire et tertiaire) en vue de la réussite de l’opération.
Cette opération sera menée pendant neuf mois par 3 000 agents recenseurs de l’Institut National de la Statistique de Côte d’Ivoire (INS-CI).
mc
Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a pris part, ce samedi 24 février 2024, à Abuja (Nigeria), aux travaux du Sommet extraordinaire de la Communauté́ Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la situation sécuritaire et politique dans la sous-région.
Dans son intervention à la cérémonie d’ouverture, le Président de la République Fédérale du Nigeria, S.E.M. Ahmed Bola TINUBU, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, a exprimé sa préoccupation face aux multiples défis qui se posent à la sous-région en matière de paix, de démocratie, de stabilité et de sécurité.
Toutefois, face à ces enjeux, il a dit garder bon espoir que, par un dialogue constructif, un bon jugement, les efforts cumulés des uns et des autres ainsi qu’un sens élevé des responsabilités, les Chefs d’État et de Gouvernement parviendront à trouver des solutions qui garantiront une paix et stabilité durables pour la sous-région.
À cet égard, le Président Ahmed Bola TINUBU a exhorté ses Pairs et les participants au Sommet à prendre des décisions courageuses, en ayant à cœur les préoccupations des populations, tout en préconisant un réexamen des mesures prises à l’encontre de la Guinée, du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Les travaux ont été marqués par une Session à huis clos des Chefs d’État et de Gouvernement.
Dans le Communiqué final qui a sanctionné les travaux, les Chefs d’État et de Gouvernement ont appelé à la libération immédiate du Président Mohamed BAZOUM ainsi que de sa famille et des détenus politiques.
Le Sommet a, en outre, décidé de la levée, pour des raisons humanitaires, d’une partie des sanctions imposées au Niger, notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger, la suspension de toutes les transactions commerciales et financières entre les États membres de la CEDEAO et ce pays, et le gel des avoirs du Niger auprès des banques centrales de la CEDEAO.
S’agissant du Sénégal, les Chefs d’État et de Gouvernement ont pris acte de la fin du mandat du Président Macky SALL le 2 avril 2024, et l’ont félicité pour les réalisations remarquables en matière d’infrastructures et de développement économique qu’il a effectuées en tant que Président de la République du Sénégal, ainsi que pour son leadership exemplaire en Afrique et dans le monde.
Notons qu’en marge du Sommet de la CEDEAO, les Chefs d’État et de Gouvernement des pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) se sont retrouvés également pour un Sommet extraordinaire de l’Union. Les travaux ont porté sur l’analyse de la situation socio-économique dans l’union. À l’issue de la Session, les Chefs d’État et de Gouvernement de l’UEMOA ont endossé les décisions du Sommet de la CEDEAO levant les sanctions contre le Niger.
Au terme des travaux de ces deux Sommets, le Président Alassane OUATTARA a regagné Abidjan dans la soirée du samedi 24 février 2024.
mc
La compagnie Egypt Air annonce le rétablissement de ses liaisons aériennes vers l’aéroport d’Abidjan à partir du 10 juillet 2024. Cette décision, fruit d'une rencontre entre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, et le vice-président d’Egypt Airlines, Amr Adawy, le mardi 20 février 2024 au Caire, marque une nouvelle ère dans les relations aériennes entre les deux nations.
Les vols reprendront avec une fréquence de trois fois par semaine, comprenant une escale prévue à Accra, dans le but de faciliter les échanges commerciaux entre l’Égypte et la Côte d’Ivoire. Cette réintroduction des vols fait suite à la suspension des services vers Abidjan par Egypt Air en mars 2020, en raison de la pandémie de Covid-19.
La délégation ivoirienne, conduite par Adama Bictogo, était composée des personnalités telles que Maurice Kacou Guikahué, vice-président de l’Assemblée nationale (PDCI-RDA), Hubert Oulaye, président du groupe parlementaire PPA-CI, et d’autres représentants politiques.
Cette nouvelle liaison aérienne s'annonce comme un catalyseur pour le renforcement des liens entre l’Égypte et la Côte d’Ivoire. Elle ouvre de nouvelles opportunités pour les échanges commerciaux et le développement économique des deux nations, contribuant ainsi à la croissance et à la prospérité mutuelle.
Le rétablissement des vols entre l’Égypte et la Côte d’Ivoire symbolise non seulement la reprise des activités aériennes post-pandémie, mais aussi la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans divers domaines. Cette initiative promet d'apporter des avantages tangibles tant sur le plan économique que sur le plan diplomatique, faisant ainsi progresser les intérêts communs des deux nations.
km
L'augmentation de la demande alimentaire en Afrique suscite des défis considérables en matière de production agricole. Cependant, cette croissance s'accompagne d'une utilisation croissante de produits phytopharmaceutiques, posant des défis environnementaux et sanitaires majeurs.
L'Appel à l'Agroécologie
Le mardi 20 février, l'ONG ActionAID a organisé un webinaire avec pour thème principal : « l’agroécologie comme solution basée sur la nature pour une agriculture durable an Afrique de l’ouest : engagement des medias régionaux sur l’agroécologie et la justice climatique », réunissant plus de 150 acteurs du secteur agricole, des journalistes, des agriculteurs, des partenaires et des militants pour l'agroécologie. L'objectif était de sensibiliser sur les dangers des pesticides chimiques et de promouvoir des pratiques agricoles durables en Afrique.
L'agriculture en Afrique de l'Ouest repose largement sur de petits exploitants, dont plus de 70 % sont des femmes. Ces agricultrices jouent un rôle important dans la production alimentaire de la région. Cependant, l'utilisation excessive de pesticides compromet la sécurité alimentaire et la santé des populations.
Montée en flèche de l'usage des pesticides
Au cours des cinq dernières années, les importations de pesticides en Afrique de l'Ouest ont presque doublé, atteignant des niveaux alarmants. Ces importations massives exacerbent les défis environnementaux et sanitaires déjà préoccupants dans la région.
Les pesticides chimiques posent des risques graves pour la santé humaine et l'environnement. Les agriculteurs et les populations locales sont les plus exposés, subissant des effets dévastateurs sur la santé et l'écosystème.
L'agroécologie émerge comme une solution prometteuse pour une agriculture durable en Afrique. En privilégiant des méthodes respectueuses de l'environnement telles que le compostage et la diversification des cultures, elle offre une alternative aux pesticides chimiques et favorise la santé des sols et des communautés.
L'Appel à l'action
Il est urgent d'adopter des politiques agricoles et environnementales qui soutiennent l'agroécologie et limitent l'utilisation des pesticides toxiques. Les médias ont un rôle crucial à jouer en sensibilisant le public et en promouvant des pratiques agricoles durables.
Face aux défis croissants de la sécurité alimentaire et de la santé publique en Afrique, l'agroécologie émerge comme un pilier essentiel de la durabilité agricole. Il est temps de repenser nos pratiques agricoles et de privilégier des approches respectueuses de l'environnement et de la santé humaine.
mc
Dans une récente entrevue diffusée en direct sur les chaînes nationales sénégalaises ce jeudi 22 février, le président sortant Macky Sall a annoncé officiellement qu'il quittera ses fonctions présidentielles au plus tard le 2 avril. L'annonce, qui intervient après des spéculations et une incertitude croissante, clarifie la situation politique du pays mais laisse en suspens la date exacte des élections présidentielles.
Le chef de l'État n'a pas fixé de nouvelle date pour les élections qui étaient initialement prévues pour le dimanche 25 février. Cependant, Macky Sall a souligné qu'il respectera la date butoir de son mandat et quittera ses fonctions sans prolongation.
Pour déterminer la nouvelle date des élections, Macky Sall a annoncé une série de consultations nationales rapides prévues pour lundi et mardi prochains. Il exprime son espoir d'aboutir à un consensus national, mais il laisse également entendre que le Conseil constitutionnel pourrait intervenir en cas de désaccord.
Cette annonce fait suite à une période de confusion et de tension en raison du report soudain des élections, annoncé par le président sortant le 3 février dernier. Ce report avait entraîné des protestations et des interrogations quant à la stabilité institutionnelle du pays.
Bien qu’il ait clarifié sa position quant à la fin de son mandat, le flou persiste quant à la date précise des élections présidentielles, laissant le Sénégal dans une période d'incertitude politique.
mc
La Banque africaine de développement et le Groupe OCP ont signé, à Rabat, trois accords de prêt d’un montant total de 188 millions de dollars dans le cadre du financement du Programme d’investissement vert du Groupe OCP.
Le premier prêt, d’un montant de 150 millions de dollars provenant des ressources de la Banque africaine de développement, et le deuxième prêt d’un montant de 18 millions de dollars provenant des ressources du Fonds climatique Canada – Banque africaine de développement, serviront au financement de la construction de trois usines modulaires de dessalement d’eau de mer. Ces usines du Groupe OCP, leader mondial en solutions de fertilité des sols et nutrition des plantes, auront une capacité annuelle totale de 110 millions de m3. Outre une autonomie des sites industriels et miniers du Groupe OCP en eau non conventionnelle, le projet permettra de fournir jusqu’à 75 millions de m3 d’eau potable aux villes de Safi, El Jadida et les zones voisinant les usines de Safi et Jorf du Groupe OCP. Plus de 1,5 million de personnes bénéficieront de cette eau potable.
Le troisième prêt, d’un montant de 20 millions de dollars provenant des ressources du Fonds pour les technologies propres, servira au financement de systèmes de stockage d’énergie générée par des sources renouvelables. Ces systèmes alimenteront en énergie des usines de dessalement et d’autres unités productives du Groupe OCP.
Ce financement est un exemple du soutien que la Banque africaine de développement, le Fonds climatique Canada-Banque africaine de développement (CACF) et le Fonds pour les technologies propres (CTF) entendent apporter à la lutte contre le changement climatique, tant en termes d'adaptation que d'atténuation de ses effets. Il vise également à soutenir les populations les plus vulnérables, entre autres, par l’approvisionnement en eau potable et par la création d'emplois, y compris pour les jeunes et les femmes, ainsi qu'en milieu rural.
Les projets sont des composantes essentielles du Programme d’Investissement Vert du Groupe OCP et font partie du Plan d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable initié par le gouvernement marocain.
Les accords de financement ont été signés par MM. Ousmane Fall, directeur du département de l’Industrialisation et du développement du commerce de la Banque africaine de développement, et Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du Groupe OCP. Des représentants du gouvernement du Canada ont également assisté à la signature du contrat, actant la contribution du CACF et renforçant les engagements communs contre le changement climatique et pour l’autonomisation des femmes. En outre, la clôture de cette opération de financement représente le premier financement non souverain signé dans le cadre du CACF. Ils renforcent le partenariat de long terme entre la Banque africaine de développement et le Royaume du Maroc dans ses efforts pour faire face aux défis du changement climatique.
« Nous sommes fiers d’être associés à cet ambitieux projet qui apporte une réponse stratégique au stress hydrique qui s’amplifie au Maroc. Le projet permettra également d’optimiser la gestion de la ressource hydrique dans les activités industrielles de l’OCP en utilisant de l’eau de mer dessalée », a apprécié le responsable du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Maroc, Achraf Tarsim.
« Nous apprécions grandement ces prêts, qui représentent des contributions significatives à notre programme d'investissement de 13 milliards de dollars de 2023 à 2027. Nos objectifs de durabilité visent à atteindre 100 % d’eau non conventionnelle d’ici 2024, 100 % d'énergie renouvelable d’ici 2027, l’autosuffisance en ammoniac vert d'ici 2032 et la neutralité carbone totale d’ici 2040 », a déclaré Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du Groupe OCP.
« Nous sommes heureux de constater que ce fonds se déploie efficacement au Maroc pour contribuer à répondre aux enjeux climatiques. Nous sommes ravis d’y être associés aux côtés de nos partenaires : la Banque africaine de développement et le Groupe OCP », a souligné Jean Touchette, conseiller et chef de la coopération à l’Ambassade du Canada au Maroc.
HN
Depuis 1978, plus de 180 opérations dans différents secteurs ont été déployées par la Banque africaine de développement au Maroc, pour un total de 12 milliards d’euros.