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Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a encouragé, ce vendredi 26 janvier 2024 à Abidjan-Plateau, ses collaborateurs à travailler à une réforme profonde du secteur des ressources minérales et de l’énergie, pour le rendre performant et résilient. Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux du nouvel an.
« Je crois en notre capacité à réformer en profondeur le secteur des ressources minérales et de l’énergie, pour le rendre performant et résilient pour toujours. Je suis convaincu que vous faites partie de la génération qui fera la différence et qui inscrira son passage dans ce département en lettres d’or », a déclaré le ministre, non sans auparavant saluer les efforts des uns et des autres qui ont permis d’enregistrer des résultats probants en 2023.
Mamadou Sangafowa-Coulibaly, rappelant que le pays bénéficie d’un potentiel avéré pour faire du secteur des ressources minérales et de l’énergie un deuxième levier de croissance économique soutenue et durable, a appelé à la poursuite des actions.
Ces actions, a-t-il confié, permettront « d’assurer à nos concitoyens une énergie électrique en quantité suffisante et en qualité, de sécuriser l’approvisionnement du pays en produits pétroliers de bonne qualité et accessibles à tous, et de libérer le potentiel minier du pays au bénéfice de tous y compris des générations futures ». Il a ajouté aussi la nécessité de continuer de renforcer la gouvernance dans ce secteur, afin d’en libérer tout le potentiel.
Au nom du personnel, la cheffe de cabinet, Mireille M’Bayia, a saisi l’opportunité de la rencontre, pour traduire au ministre leur profonde reconnaissance pour tous les efforts déployés pour améliorer les conditions matérielles de travail et de vie des agents.
Au terme de la cérémonie, le ministre Mamadou Sangafowa-Coulibaly a procédé à la remise des prix nationaux d’excellence aux lauréats de son département ministériel classés 2ème et 3ème.
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Le trafic et le commerce illicite des cigarettes représentent un défi majeur à la fois pour la santé publique et l'économie. La prolifération de cigarettes de contrefaçon présente un risque grave pour les consommateurs en raison des dangers pour la santé qu'elles représentent.
En outre, la contrebande de cigarettes entraîne d'importantes pertes de revenus pour l'État. Mais plus alarmant encore, elle sert également de source de financement pour des groupes djihadistes opérant dans la région sahélienne.
En Côte d'Ivoire, le marché légal des cigarettes est estimé à 420 millions de paquets par an, ce qui équivaut à 8 milliards de cigarettes. Cependant, une grande partie de ce commerce échappe aux radars des autorités, faute d'un système efficace de suivi, de traçabilité et de vérification fiscale des produits du tabac.
Face à cette situation préoccupante, le Comité National de Pilotage des Partenariats Publics Privés (CNP-PPP) a lancé en avril 2023 un appel d'offres international visant à sélectionner un prestataire chargé de concevoir, financer, exploiter et assurer la maintenance d'un système d'identification, de traçabilité et d'authentification des produits du tabac pour une durée de six ans.
Initialement prévue pour le 9 juin 2023, la date limite de soumission a été reportée à trois reprises, pour finalement intervenir le 27 octobre de la même année. Cette procédure a abouti à la sélection du groupe suisse SICPA, déjà présent sur plusieurs marchés africains tels que le Maroc, le Togo, la Gambie, la RD Congo et le Kenya, reléguant ainsi les Indiens de Madras Security au second plan.
Malgré les objectifs louables des autorités, les termes de l'appel d'offres ont suscité et continuent de susciter des critiques de la part des industriels et fabricants du secteur, regroupés au sein de l'Union des Grandes Entreprises Industrielles de Côte d'Ivoire (UGECI).
Le 9 juin, notre confrère de « Africa Intelligence » avait relayé les inquiétudes de l'UGECI, exprimées dans une lettre datée du 24 mai 2023, demandant en vain au CNP-PPP de modifier certains termes de l'appel d'offres.
En effet, celui-ci semblait favoriser une solution basée sur l'apposition d'un timbre à encre infalsifiable, alors qu'une solution entièrement numérique, plus moderne, permettant l'identification des acheteurs par simple scan, aurait pu être envisagée.
De plus, certaines conditions de l'appel d'offres, telles que l'obligation de créer une filiale en Côte d'Ivoire, n'avaient jamais été observées dans des appels d'offres similaires, ce qui risquait de dissuader la participation de fournisseurs internationaux renommés, comme cela s'est effectivement produit, seules deux entités ayant soumissionné.
Derrière les préoccupations affichées des industriels du tabac se cache en réalité une question financière de taille.
En effet, le coût de la solution basée sur les timbres est trois fois supérieur à celui du codage numérique des paquets. Les tarifs pratiqués par SICPA, pouvant atteindre 25 000 FCFA pour 1000 paquets, sont nettement plus élevés que les prix moyens observés sur les marchés africains (4500 FCFA).
Ces coûts supplémentaires, supportés par les industriels et les importateurs, peuvent être répercutés sur le consommateur final. Les disparités de prix sont frappantes, avec une moyenne de 1485 FCFA pour 1000 paquets dans l'Union Européenne, contre 1199 FCFA en France. Au Burkina Faso voisin, le marquage de 1000 paquets est facturé 2283 FCFA par Inexto, un concurrent de SICPA. Au Cameroun, De La Rue, une entreprise britannique, facture le double, soit 4998 FCFA. Au Maroc, le marquage par SICPA atteint 10 500 FCFA, et en RD Congo, il grimpe à 12 444 FCFA.
Les industriels ont réitéré leurs préoccupations par le biais de Rose Don Mello, directrice exécutive de l'UGECI, dans une interview accordée à Africa Business + (groupe Jeune Afrique) le 23 décembre.
Il est également important de noter que le système d'apposition des timbres peut entraîner une perte de productivité de l'industrie, estimée à 15%, en raison du ralentissement des machines pour l'application des marques et peut également générer des rebuts. Au total, le surcoût par paquet pourrait atteindre jusqu'à 13%.
Dans ce contexte, il est essentiel que le contrat de partenariat entre les autorités ivoiriennes et SICPA soit négocié de manière à garantir des coûts raisonnables pour les fabricants et les importateurs, afin d'éviter une augmentation significative des prix des cigarettes légales qui pourrait favoriser la prolifération du marché illicite.
MC
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont officiellement annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dans un communiqué conjoint ce dimanche 28 janvier.
Cette décision, prise par les trois pays dirigés par des juntes militaires, est entrée en vigueur immédiatement, marquant un tournant dans la dynamique régionale.
L'annonce du retrait a été diffusée simultanément lors des journaux télévisés de midi sur les chaînes publiques des trois nations.
Le communiqué, signé par le Malien Assimi Goïta, le Burkinabè Ibrahim Traoré et le Nigérien Abdourahamane Tiani, a été lu au Mali par le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement, exposant les raisons de ce départ.
Les dirigeants ont exprimé leur regret et leur déception quant à l'éloignement de la CEDEAO des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme. Ils ont également critiqué le manque de soutien de l'organisation dans la lutte contre le terrorisme, la considérant même comme une menace sous l'influence de puissances étrangères. Les sanctions jugées injustes imposées par la CEDEAO ont également été citées comme motif de départ.
Selon Jean-Emmanuel Ouedraogo, porte-parole du gouvernement du Burkina Faso, ces sanctions ont exacerbé la vulnérabilité des populations déjà éprouvées par des années de violence perpétrée par des groupes terroristes. Amadou Abdramane, porte-parole du gouvernement du Niger, a également souligné que ce retrait était une réponse aux attentes des populations.
La CEDEAO a réagi dans un communiqué publié le même jour, affirmant sa disposition à trouver « une solution négociée » à la situation créée par le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Reconnaissant l'importance de ces trois pays au sein de la communauté, l'organisation reste engagée à résoudre l'impasse politique. Cependant, elle attend une notification formelle et directe de cette décision de retrait.
Cette annonce de départ de la CEDEAO par trois de ses membres clés soulève des questions sur l'avenir de la coopération régionale et de la stabilité dans la région ouest-africaine.
Mohamed Compaoré
Afin de soutenir, la communauté éducative et les parents d’élèves, plus de 50 millions de kits scolaires ont été distribués par le Gouvernement dans les établissements primaires publics de Côte d’Ivoire pour une valeur de 130 milliards de FCFA de 2011 à 2023.
Pour l’année scolaire 2023-2024, les élèves ont bénéficié de 3.769.663 kits d’une valeur de 7,8 milliards de FCFA.
Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a donné ces chiffres dans une note d’information sur les acquis du système éducatif ivoirien, depuis 2011.
Au titre des cantines scolaires de 2014 à 2019, c’est un montant de 16,2 milliards de FCFA qui a été investi pour offrir un repas à plus d’un million d’élèves. La Côte d’Ivoire compte à ce jour 5.602 cantines scolaires.
L’intensification de la lutte contre la tricherie et la fraude aux examens à grand tirage à travers des mesures et des actions de grande envergure ont permis de réduire considérablement le nombre de cas. Ainsi, nous sommes passés de 16.180 cas en 2020 à 10.382 en 2021 puis à 4.236 en 2022 et 1.943 en 2023.
Dans le cadre de l’apprentissage, l’on note le renforcement de la digitalisation et l’élargissement de l’accès aux ressources éducatives à travers l’outil didactique « Mon École à la maison » et l’aménagement de salles multimédia dans plusieurs établissements et Centres d’Animation et de Formation Pédagogique (CAFOP) sans oublier la révision des curricula.
Pour parvenir à une école de qualité, le Gouvernement ivoirien, soucieux des défis présents et futurs a initié des actions de promotion et de renforcement des capacités techniques et opérationnelles des acteurs du système éducatif.
Outre, le Prix national d’excellence, plusieurs d’entre eux, dont des enseignants craie en main, ont reçu des distinctions dans l’Ordre du mérite de l’Éducation nationale.
Aussi, dans l’optique de l’atteinte des objectifs, le Gouvernement a doté les acteurs de la chaine d’encadrement et d’inspection, de 144 véhicules, 15 minicars ainsi que plusieurs matériels et outils didactiques aux établissements scolaires.
Au titre de l’alphabétisation, le taux d’analphabétisme qui était de 51% en 2002 est passé à 47% en 2021.
Toutefois, le Gouvernement multiplie les initiatives et actions en faveur de l’alphabétisation. Cela se traduit également par l’ouverture de centres d’alphabétisation dans tous les établissements publics, le lancement de la campagne d’alphabétisation, la création de 2.618 centres d’alphabétisation, la création de 443 classes passerelles de 2022 à 2023, ce qui a permis d’élargir l’offre d’intégration des enfants hors du système.
L’encadrement de 3.807 structures d’éducation islamique afin de diversifier et améliorer les apprentissages à l’attention des enfants issus de ces systèmes et à leur offrir les mêmes chances et opportunités de réussite.
Toutes ces actions ont été possibles grâce à la volonté politique et à la vision du Président Alassane Ouattara et sa vision d’une école de qualité et inclusive.
Pour rappel, le monde entier a célébré ce 24 janvier la sixième édition de la Journée Internationale de l’Éducation (JIE) autour du thème : « Apprendre pour une paix durable ».
OM
La Chine a été choquée par une nouvelle attaque contre les installations de l’ONU à Ghaza et attristée par les pertes civiles causées par l’attaque, a annoncé jeudi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine a déclaré mercredi que son centre de formation a été attaqué à deux reprises par des tirs de chars à Khan Younis dans le sud de Ghaza, causant neuf morts et 75 blessés.
En réponse à une question à ce propos, le porte-parole Wang Wenbin a annoncé lors d’un point de presse que la Chine condamne tous les actes contre les civiles et s’oppose à toutes les actions qui violent le droit international.
« La sécurité des installations de l’ONU doit être préservée.
Le recours à la force n’apporte pas de véritable sécurité et le cessez-le-feu est la priorité absolue », a-t-il indiqué.
La Chine demande à mettre sérieusement en œuvre les résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Assemblée générale des Nations unies, à réaliser immédiatement un cessez-le-feu global, et à empêcher qu’une catastrophe humanitaire encore plus grave ne se produise, a poursuivi M. Wang.
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La régulation du décret relatif aux charges dues et aux taux horaires des heures complémentaires des enseignants, l’achèvement de la phase 1 de l’université de Bondoukou et la pose de la première pierre de l’université d’Odienné prévue pour bientôt sont quelques-uns des chantiers prioritaires du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara.
Il l’a dit au cours de la cérémonie de présentation de vœux du nouvel an de son ministère, le jeudi 25 janvier 2024 sur le site de l’antenne de l’INP-HB à Abidjan-Cocody Danga.
La mise en œuvre prochaine de l’Agence nationale de l’Assurance Qualité, l’actualisation de la grille d’évaluation annuelle des établissements supérieurs d’enseignement privé de sorte que les barèmes soient les plus objectifs possibles et le décret en gestation portant conditions de création et d’ouverture des établissements privés figurent au menu du programme du ministre en 2024.
Au niveau de la recherche, il a annoncé un fonds additionnel de 5 milliards de FCFA pour le Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation (FONTSI) doté déjà de 5 milliards de FCFA, soit 10 milliards de FCFA.
Le ministre a invité tous les acteurs à tenir compte des efforts gigantesques consentis par le Chef de l’État en faveur du sous-secteur, notamment le recrutement de 4 870 enseignants de 2011 à 2022, le passage de trois à neuf universités publiques, la construction de résidences universitaires et de restaurants-cuisines, l’ouverture à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro d’une bibliothèque numérique de 96 000 ouvrages comportant également 5 000 thèses de recherches.
Rappelant le bilan 2023, le directeur de cabinet, Arsène Kobéa, porte-parole des collaborateurs, a cité, entre autres, la promulgation de la loi n°2023-429 du 22 mai 2023 relative à l’Enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, la création des Écoles Doctorales, la suppression de l’Ecole préparatoire aux Sciences de la Santé (EPSS).
On note également l’ouverture de l’université de Bondoukou avec la livraison de la phase 1 qui a permis l’accueil d’une première cohorte d’environ 500 apprenants, la réforme du BTS, la révision des curricula des universités, la définition du statut national de l’étudiant entrepreneur.
KL
Le Terminal Industriel Polyvalent de San Pedro (TIPSP) a récemment accueilli avec succès son tout premier navire post-Panamax pour l'exportation de 82 000 tonnes de minerai de nickel, le 17 janvier dernier. Cette opération, caractérisée par le chargement complet du navire en seulement 2,5 jours, avec un taux quotidien de chargement de 38 000 tonnes, illustre la pleine capacité opérationnelle du terminal.
Le navire, appartenant à la classe post-Panamax, a été affrété par la Compagnie minière du Bafing (CMB) et Arrow Metals et Trading (AMT), deux acteurs majeurs de l'industrie minière en Côte d'Ivoire. L'affrètement a été géré par la compagnie maritime Marris, renforçant ainsi les partenariats stratégiques au sein de la chaîne logistique.
L'efficacité de cette opération découle de la capacité de TIPSP à traiter des navires de grande taille, mettant en évidence son expertise dans la gestion de cargaisons importantes. Les autorités portuaires de San Pedro ont également joué un rôle crucial en fournissant les services de pilotage et de remorquage nécessaires pour faciliter un amarrage et un déchargement opportuns du navire, garantissant ainsi une rotation rapide des marchandises.
En vue de son développement futur, TIPSP annonce la planification de la phase 2 de son expansion. Cette nouvelle phase prévoit la construction d'un deuxième quai de 250 mètres, avec un tirant d'eau de 14 mètres, afin d'accueillir des navires de plus grande taille. Parallèlement, de nouveaux entrepôts polyvalents seront érigés pour répondre à la demande croissante de stockage de diverses marchandises, telles que le minerai de lithium, les engrais et le clinker.
Cette initiative renforce la position de TIPSP en tant qu'acteur majeur du secteur portuaire en Afrique de l'Ouest. L'expansion projetée augmentera les capacités opérationnelles du terminal et stimulera l'économie locale en offrant des avantages compétitifs tels que des coûts de fret réduits et des délais de traitement optimisés.
Cette étape souligne l'importance du rôle de TIPSP dans le développement économique régional et sa détermination à soutenir la croissance du commerce maritime en fournissant des installations de pointe. Le terminal continuera de jouer un rôle vital dans la connectivité régionale et la promotion du commerce international, consolidant ainsi la position de San Pedro en tant que hub logistique stratégique en Afrique de l'Ouest.
TIPSP est une entreprise affiliée à Arise Ports & Logistics (APL), un développeur d'écosystèmes industriels panafricains qui conçoit, finance et développe des infrastructures interconnectées. Cette initiative permet à ses partenaires de bénéficier de solutions logistiques supérieures. Le portefeuille d'APL comprend trois terminaux au Gabon et en Côte d'Ivoire : Owendo Mineral Port, New Owendo International Port et TIPSP.
MC
La Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement a co-présidé, ce mardi 23 janvier 2024, au 16éme étage de l’immeuble Sciam, la réunion du Comité de pilotage du projet « Engagement des jeunes et des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans le nord du pays de la Côte d’Ivoire ».
La paix et la stabilité de la Côte d’Ivoire, particulièrement dans les zones frontalières du nord du pays, demeurent une priorité du gouvernement ivoirien. Pour adresser efficacement ce défi, la Côte d’Ivoire au-delà de la série de mesures prises, a conclu un accord, avec le Ministère des Affaires Etrangères de la République Fédérale d’Allemagne et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), pour la mise en œuvre du projet « Engagement des jeunes et des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans le nord du pays de la Côte d’Ivoire ».
La seconde réunion du comité de pilotage de ce projet s’est tenue ce mardi 23 janvier, sous la co-présidence de la Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, et de la Représente Résidente du Pnud. Nialé Kaba a saisi l’occasion pour remercier les partenaires au développement pour leur soutien notamment, « l’Allemagne pour son accompagnement financier et le PNUD pour son assistance technique et financière dans la mise en œuvre optimale du projet », a dit l’Economiste Statisticienne. Elle indique en outre,
les principaux objectifs du projet qui selon elle, visent à améliorer la gouvernance communautaire, soutenir la résilience économique et combattre l’extrémisme violent dans les cinq régions du nord (Bagoué, Bounkani, Folon, Tchologo et le Poro). Le projet, il faut le préciser, s’aligne parfaitement avec les priorités du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la fragilité au nord.
La Ministre n’a pas manqué d’inviter les participants à une synergie d’actions avec l’ensemble des acteurs au développement afin d’améliorer les conditions de vie des populations visées.
La représentante Résidente du PNUD en Côte d'Ivoire a souligné les réponses à apporter aux défis. « Malgré les progrès encourageants, d’importants défis subsistent. Ils nécessitent une intensification de nos efforts pour renforcer la stabilité et la paix, en particulier en ce qui concerne la gestion des réfugiés et la préparation aux élections présidentielles de 2025 », s’est engagée Carol Flore-Smereczniak. Elle précise que l’organisation onusienne a initié une approche régionale, visant une réponse intégrée et harmonisée aux impacts des actes extrémistes dans le golfe de guinée.
Pour finir, la Représentante résidente a renouvelé l’engagement du Pnud à soutenir le gouvernement ivoirien dans la réalisation des objectifs du Plan National de Développement (PND 2021-2025), du Programme Social de Gouvernement (PSGouv 2), du Programme Jeunesse du Gouvernement (PJGouv), et les objectifs de Développement Durable.
L’Ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, Matthias Veltin a donné l’assurance à la Côte d’Ivoire que son pays continuera à soutenir financièrement la Côte d’Ivoire dans les projets de développement au profit des populations.
Précisons que la réunion du comité de pilotage s’est soldée par l’approbation du rapport 2023 et les orientations stratégiques sur le plan de travail de l’année 2024 de la mise en œuvre du projet.
Ib (Avec Sercom)
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et le président du Groupe de la Banque africaine de développement , Akinwumi Adesina, soulignent les efforts déployés par l’Afrique pour se nourrir elle-même et nourrir le reste du monde : Ils se sont réjouis du soutien et des investissements accrus dans les initiatives africaines.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a salué, mardi 23 janvier 2024 en Côte d’Ivoire, les efforts exceptionnels déployés par le Groupe de la Banque africaine de développement pour aider l’Afrique à se nourrir elle-même et à nourrir le reste du monde.
« Un travail extraordinaire est réalisé pour que l’Afrique se nourrisse elle-même et pour que l’Afrique nourrisse le monde. Je suis convaincu que cela est possible », a déclaré M. Blinken lors d’une visite organisée à Abidjan par le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina. Les deux hommes se sont rencontrés au siège d’AfricaRice, un centre d’excellence panafricain pour la recherche, le développement et le renforcement des capacités rizicoles qui met en œuvre les programmes agricoles de la Banque.
Accueillant M. Blinken, M. Adesina a déclaré : « C’est la première fois qu’un secrétaire d’État américain rend visite à la Banque africaine de développement et découvre son travail. La visite du secrétaire d’État Blinken est historique et donne un formidable élan à notre action visant à nourrir l’Afrique. Je salue le fort leadership du secrétaire d’État Blinken et son engagement en faveur de la sécurité alimentaire, et je me réjouis de travailler en étroite collaboration avec lui et le gouvernement américain pour faire progresser nos efforts conjoints visant à aider l’Afrique à se nourrir elle-même et à contribuer à nourrir le monde. »
M. Adesina a remercié les États-Unis pour leur soutien aux initiatives agricoles clés du Groupe de la Banque. « Je salue le travail que le président Biden accomplit pour la sécurité alimentaire mondiale. Je suis ravi du partenariat que nous avons avec le gouvernement américain pour nous aider à faire avancer la sécurité alimentaire en Afrique », a-t-il souligné.
M. Adesina a également remercié le secrétaire d’État Blinken pour un nouveau don de 9,5 millions de dollars destiné à soutenir l’initiative Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine (TAAT) de la Banque. Ce don, qui s’inscrit dans le cadre plus large de l’initiative mondiale contre la faim du gouvernement américain « Feed the Future », sera utilisé pour la deuxième phase du programme de la Banque (TAAT II) afin d’aider les pays africains à accroître leur production alimentaire, à introduire des technologies intelligentes face au climat et à développer des services de vulgarisation. À ce jour, l’initiative TAAT a déployé des technologies agricoles et des engrais résilients au climat auprès de 13 millions d’agriculteurs africains dans 40 pays, pour aider à stimuler la production et la sécurité alimentaires du continent. Le don de l’USAID contribuera à étendre encore davantage la portée de TAAT II.
Les États-Unis travailleront avec la Banque africaine de développement pour identifier les opportunités de partenariat avec les activités de la Vision for Adapted Crops and Soils (VACS) du département d’État américain et élaborer une stratégie d’investissement.
L’initiative TAAT vise à doubler la productivité des cultures de base, du bétail et de la pêche en mettant des technologies éprouvées à la disposition de plus de 40 millions de producteurs agricoles d’ici à 2025. Cela permettra de produire 120 millions de tonnes supplémentaires de denrées alimentaires.
« La Banque africaine de développement réalise les investissements nécessaires dans la production durable de manière intelligente et efficace, et, avec son programme AfricaRice, elle maximise les récoltes et produit des cultures capables de résister au changement climatique », a déclaré M. Blinken.
Le secrétaire d’État américain a félicité le président de la Banque africaine de développement pour son leadership mondial : « je salue la Banque et votre leadership pour l’impact puissant et inspirant de vos initiatives. Vous donnez l’exemple à d’autres sur la manière dont une banque doit être gérée ».
« La Banque africaine de développement réalise les investissements nécessaires dans la production durable de manière intelligente et efficace, et, avec son programme AfricaRice, elle maximise les récoltes et produit des cultures capables de résister au changement climatique », a déclaré M. Blinken.
Le secrétaire d’État américain a félicité le président de la Banque africaine de développement pour son leadership mondial : « je salue la Banque et votre leadership pour l’impact puissant et inspirant de vos initiatives. Vous donnez l’exemple à d’autres sur la manière dont une banque doit être gérée ».
Au-delà des cultures telles que le riz, M. Blinken a déclaré que l’administration Biden était convaincue qu’il existait un énorme potentiel d’investissement dans la production de cultures résilientes au climat et hautement nutritives, y compris certains aliments traditionnels négligés de l’Afrique.
La Banque a lancé l’initiative AfricaRice en 2018 pour stimuler la production de riz. Elle compte aujourd’hui 28 pays membres à travers l’Afrique, dont une quinzaine devraient bientôt atteindre l’autosuffisance en riz.
« Depuis 2018, les rendements en riz ont augmenté de 25 % et les moyens de subsistance de plus de 31 % », a détaillé le directeur général d’AfricaRice, Baboucarr Manneh, qui participait également à la visite.
Les États-Unis d’Amérique sont le deuxième plus grand actionnaire de tous les pays membres de la Banque africaine de développement, et le plus grand contributeur en termes cumulés du Fonds africain de développement, qui fournit des financements concessionnels aux pays les plus pauvres d’Afrique. Au cours de la visite, M. Adesina a souligné l’impact durable des investissements américains dans les opérations de la Banque qui s’alignent sur les priorités communes de l’Afrique.
La Banque et le gouvernement américain ont une longue expérience de collaboration axée sur les résultats dans plusieurs domaines, notamment :
Le Groupe de la Banque africaine de développement contribue au développement économique durable et au progrès social des pays africains. Les activités de la Banque s’articulent autour de cinq priorités stratégiques appelées « High 5 » : industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique, éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations africaines.
MC
Le pèlerinage de l’Eglise Dehima s’est déroulé du 20 au 24 janvier 2024 à Gagoué dans la sous-préfecture de Niambézaria dans le département de Lakota, avec la participation de milliers de fidèles venus de tout le pays et de l’étranger.
Les milliers de fidèles qui ont investi la petite bourgade de Gagoué, le temps du pèlerinage, après avoir accompli les différents rites consacrés par l’Eglise (recueillement sur la tombe de la prophétesse fondatrice, prières sacrées au Déhimagbo, bain purificateur à la rivière sacrée du village, veillée de prières et procession matinale dans les artères du village) en vue de commuer leurs péchés et espérer des solutions à leurs problèmes existentiels ont été invités à la traditionnelle cérémonie officielle de ce pèlerinage.
L’Eglise Dehima, à l’instar de toutes les communautés religieuses installées en Côte d’Ivoire, a fait de la recherche et la consolidation de la Paix le point focal de toutes leurs activités. Aussi, les organisateurs de ce pèlerinage ont-ils associé différentes communautés religieuses sœurs à ce rassemblement annuel afin de matérialiser leur engagement en faveur de la cohésion sociale dans notre pays.
De nombreux dons en espèces, en nature, en vivre et non vivres ont été faits au guide suprême, Dakoury Gnanangbé Fidèle et au comité d’organisation de cette grande messe pilotée par le Pawaba Nuan de la section de l’Eglise Dehima de Bouaké.
Au cours de ce moment fort qui succédé au culte de fin du pèlerinage, plusieurs autorités (coutumières, administratives et politiques) dont l’Imam Koné Harouna, responsable du Cosim local, sont montées au créneau pour exhorter, à la culture de la paix et surtout à la bonne cohabitation religieuse, gages de cohésion sociale. Dans la foulée de ces allocutions,
A cette occasion, la Direction Générale des cultes a dépêché une délégation conduite par la Directrice de la promotion de la liberté religieuse et de la laïcité, Mme Kouadio Adjoua Charlotte épouse Djè pour soutenir cette communauté religieuse.
Fidèle à ses habitudes, la Direction Générale des Cultes, par la voix de l’administrateur Kouadio Adjoua Charlotte épouse Djè a remercié et traduit sa gratitude, au nom du ministère de l’Intérieur (la tutelle), à l’endroit de toute la communauté Dehima pour ses constantes et ferventes prières en faveur de la paix. Par ailleurs, elle les a engagés, au nom du Directeur Général des Cultes, M. Bamba Messamba, à poursuivre leurs actions de sensibilisation en vue du renforcement de la paix et de la cohésion sociale vecteur de développement harmonieux.
La prière de bénédiction finale dite par le guide suprême, tant attendue par les pèlerins, et une photo de famille ont mis fin à cette fête religieuse.
Ib Khalil