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Les pré-inscriptions des nouveaux bacheliers de Côte d'Ivoire (Bac Session 2018) ont débuté depuis le 6 août 2018 et prennent fin le 6 spetembre prochain.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) se retire du processus de création du parti unifié du Rassemblement des houphouétiste pour la démocratie et la paix (RDHP, coalition au pouvoir) et décide de présenter des candidats sous sa bannières aux élections locales du 13 octobre, annonce un communiqué du parti transmis à l’AIP jeudi.
« Le PDCI-RDA dénonce l’Accord Politique pour la création d’un Parti unifié dénommé RHDP signé le 12 avril 2018, se retire du processus de mise en place d’un Parti unifié dénommé RHDP », indique ce communiqué qui fait suite à une rencontre, mercredi, entre le président du PDCI Henri Konan Bédié, et le président ivoirien Alassane Ouattara, président du RHDP parti unifié et président d’honneur du rassemblement des Républicains (RDR, parti présidentiel).
Toutefois, le plus vieux parti de Côte d’Ivoire « Prend acte de la création du Parti unifié dénommé RHDP par certains de ses alliés de la coalition RHDP mise en place le 18 mai 2005 à Paris, (et) prend acte également que les partis politiques fondateurs de ce Parti Unifié dénommé RHDP issu de l’Assemblée Générale Constitutive du 16 juillet 2018 ont pris la décision de mettre fin à leur appartenance au Groupement Politique RHDP ».
D’après ce communiqué, Henri Konan Bedié a fait savoir à Alassane Ouattara « qu’il présentera des candidats pour les élections municipales et régionales sous la bannière du PDCI-RDA ».
Alassane Ouattara « a marqué son accord pour une réforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI) avant la tenue des prochaines élections municipales et régionales prévues pour le 13 octobre 2018 », relève également le document signé d’Henri Konan Bédié, dont la formation « se réserve le droit de promouvoir une plate-forme de collaboration avec les Ivoiriens qui partagent sa vision d’une Côte d’Ivoire réconciliée et soucieuse des droits, des libertés et du bien-être de ses populations ».
Par ailleurs, selon le site internet de la Présidence ivoirienne, Henri Konan Bédié a, lors de cette rencontre, félicité Alassane Ouattara, « suite aux décisions qu’il a prises lors du Message à la Nation, le 06 août 2018 ».
L’actuel maire de Yopougon Gilbert Koné KAFANA a indiqué se présenter pour un autre mandat de 5 ans aux prochaines municipales dans la commune. Il s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie de prise d’armes traditionnelle du conseil municipal dans le cadre de la célébration des 58 ans d’Indépendance de la Côte d'Ivoire, en présence de plusieurs collaborateurs et administrés, le mardi 7 aout dernier.
Gilbert Kafana Koné a demandé aux populations de la plus grande commune du pays de lui renouveler leur confiance. «Je profite donc de l’occasion qui m’est offerte pour solliciter votre confiance à travers un deuxième mandat, en vous annonçant solennellement ma candidature pour les élections municipales du 13 octobre prochain. », a-t-il dit.
Le 3ème vice-président chargé de l’organisation du RDR (parti membre du RHDP), a bien l’intention de terminer ce qu’il a commencé comme chantiers dans la commune. Ce sont entre autres, le Mall de Yopougon qui sera inauguré dans le mois de septembre, le marché de Gros de Gesco-Manutention et la médiathèque municipale et bien d’autres projets.
«Chères populations, de nombreux projets ont été annoncées à ma prise de fonction. Certaines ont été réalisées, d’autres sont en cours de réalisation, et d’autres verront le jour au cours du mandat prochain. », a-t-il expliqué.
Nommé récemment ministre auprès du président de la République, chargé des relations avec les institutions, le maire de Yopougon a salué l’amnistie du président ivoirien en faveur de 800 prisonniers de la crise post-électorale.
"l'acte fort du chef de l'Etat qui donne la liberté à 800 de nos frères incarcérés dans le cadre de la crise post-électorale, et participe de la consolidation de l'unité nationale et de la paix dans notre pays", a relevé le ministre chargé des relations avec les institutions.
Daniel Coulibay
L’ex-Première dame Simone Gbagbo restera-t-elle cloitrer dans le carré ivoirien après sa libération de prison suite à une ordonnance d’amnistie du Président ivoirien Alassane Ouattara. En effet, Mme Gbagbo qui est visée par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour des faits de crimes contre l’humanité n’a pas été livrée à cette juridiction internationale par les autorités de son pays.
Mais la CPI continue de la réclamer et demande aux autorités ivoiriennes de respecter leurs engagements internationaux en mettant à leur disposition l’épouse de Laurent Gbagbo.
Interrogée par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) sur sa réaction suite à l’amnistie accordée à Simone Gbagbo par Alassane Ouattara, voici la réponse du bureau des affaires publiques de la CPI : « Madame Simone Gbagbo fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la «Cour » ), qui est toujours en vigueur », écrit la Cour dans une correspondance adressée à LDA.
Les autorités ivoiriennes, faut-il le rappeler, avaient contesté la recevabilité dans cette affaire en 2013. Après avoir entendu ses arguments, les juges de la CPI ont rejeté la contestation et ont rappelé à la Côte d'Ivoire son obligation de remettre sans délai Mme Gbagbo à la Cour. Cette décision a été confirmée en appel en 2015.
« Mme Gbagbo doit être arrêtée sur la base de ce mandat et transférée à la CPI pour y être poursuivie. Toute amnistie qui pourrait avoir été accordée n'a aucun impact sur les procédures devant la CPI. La Cour s’attend à ce que le Gouvernement de la Côte d’Ivoire s’acquitte de ses obligations en vertu du Statut de Rome en exécutant le mandat d’arrêt contre Mme Gbagbo. La justice pour les crimes internationaux les plus graves énumérés dans le Statut de Rome est un élément important pour parvenir à une paix durable », ajoute la CPI.
Ainsi, Simone Gbagbo court toujours le risque de se faire arrêter et transférer à la CPI, si elle quitte le territoire ivoirien pour un pays membre du statut de Rome.
Rappelons que Simone Gbagbo et 800 personnes accusées, inculpées ou condamnées pour des crimes liés à la crise de 2010-2011 ont été amnistiées le lundi 6 août 2018 par le président ivoirien, Alassane Ouattara.
L’ex-Président Laurent Gbagbo, époux de Simone est détenu à la Cour pénale internationale où il est poursuivi pour divers crimes contre l’humanité commis durant la même crise.
Cette crise est née de son refus de céder le pouvoir à son challenger Alassane Ouattara à la suite de l’élection présidentielle de novembre 2010. Ces violences ont fait au moins 3000 morts et plus de 150 femmes violées.
AT
L’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, qui purgeait une peine de 20 ans d’emprisonnement pour des crimes commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, a été libérée mercredi, après l’amnistie que lui a accordée lundi le chef de l’Etat Alassane Ouattara, ainsi qu’à 800 autres prisonniers de la même crise.
Simon Ehivet Gbagbo a regagné à 12h30 (GMT et locale) sa résidence familiale, sise à la Riviera Golf, dans la commune de Cocody (Abidjan), où l’attendaient une foule de sympathisants en liesse.
« Libérée », «Simone libérée », exultaient les militants.
« C’est la folie, c’est la folie !», s’égosillait de joie une autre militante.
Simone Gbagbo avait été mise au arrêt le 11 avril 2011 au même moment que son époux, l’ex-président Laurent, à la chute de ce dernier.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé, lundi dans son adresse à la Nation dans le cadre du 58èmeanniversaire de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire, qu’il accordait l’amnistie à 800 personnes accusées, inculpées ou condamnées pour des crimes liés à la crise de 2010-11.
Quant à l’ex-Président Laurent Gbagbo, il est détenu à la Cour pénal internationale où il est poursuivi pour divers crimes contre l’humanité commis durant la même crise, née de son refus de céder le pouvoir à son challenger Alassane Ouattara à la suite de l’élection présidentielle de novembre 2010.
Ces violences ont fait au moins 3 000 morts et plus de 150 femmes violées.
Onze organisations de défense des droits de l’Homme, se disent opposées à une amnistie en faveur des auteurs de crimes graves commis durant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, après la décision du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, d’accorder l’amnistie à 800 personnes condamnées ou poursuivies pour des crimes commis durant ces troubles.
« Aucune amnistie ne devrait s’appliquer aux crimes de guerre, crimes contre l’humanité et autres graves violations des droits humains commis en Côte d’Ivoire pendant la crise post-électorale de 2010-2011 », indique une déclaration transmise mercredi à l’AIP, signée notamment par des organisations comme la Ligue ivoirienne des droits de l'Homme (LIDHO), le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), Action pour la protection des droits humains en Côte d'Ivoire (APDH), le Réseau des acteurs ivoiriens des droits humains (RAIDH), la Coalition ivoirienne des défenseurs des droits humains (CIDDH) et le Club Union africaine.
Le Forum de la société civile ouest-africain de Côte d'Ivoire (FOSCAO-CI), l’Organisation des femmes actives de Côte d'Ivoire (OFACI), Human Rights Watch (HRW), la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et Amnesty international (AI) sont également signataires de cette déclaration commune.
Pour ces structures, cette décision du chef de l’Etat est en contradiction avec ses propres engagements en faveur de la justice pris depuis 2011, dans la mesure où, relèvent-elles, parmi les personnes amnistiées, « pourraient se trouver des personnes présumées responsables des crimes les plus graves ».
« Décider, après sept années de procédure judiciaire impliquant des centaines de victimes et d’auteurs présumés, que seules soixante personnes répondront à la justice est non seulement une décision arbitraire, mais c’est aussi un geste de mépris vis-à-vis des victimes si cela permet aux auteurs présumés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité d’échapper aux poursuites », dénoncent en outre ces organisations.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé, lundi dans son adresse à la Nation dans le cadre du 58ème anniversaire de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire, qu’il accordait l’amnistie à 800 personnes accusées, inculpées ou condamnées pour des crimes liés à la crise de 2010-11.
Parmi ces personnes, se trouvent l’ex-Première dame Simone Gbagbo, épouse de l’ex-Président Laurent Gbagbo, lui-même détenu à la Cour pénal internationale où il est poursuivi pour divers crimes contre l’humanité commis durant la même crise, née de son refus de céder le pouvoir à son challenger Alassane Ouattara à la suite de l’élection présidentielle de novembre 2010.
Ces violences ont fait au moins 3 000 morts et plus de 150 femmes violées.
Mes chers compatriotes, C’est avec une très grande joie que je m’adresse à vous, à l’occasion de la commémoration de l'indépendance de notre pays. Cette célébration est un moment d’intense émotion pour toute la Nation, car elle nous rappelle les valeurs et les symboles que nous ont légués les pères fondateurs de notre pays. Ces valeurs et ces symboles sont, pour nous tous, un repère pour assurer de meilleures conditions de vie à chaque Ivoirienne et à chaque Ivoirien, ainsi que pour la stabilité et la prospérité de notre pays. Je suis heureux de constater que ces dernières années ont été marquées par des progrès significatifs dans de nombreux domaines. Il s’agit notamment :
1- du renforcement de nos Institutions et de l’Etat de droit ;
2- des bonnes performances économiques de notre pays, qui se classe parmi les plus dynamiques du continent et du monde ;
3- de la hausse des revenus de nos parents paysans, des fonctionnaires, et des salariés du secteur privé ;
4-d’un meilleur accès de nos populations aux services sociaux de base que sont l'eau, l'électricité, la santé, l’éducation ;
5-de l'amélioration de notre cadre de vie, grâce aux investissements massifs dans les infrastructures ;
6-de la promotion des femmes et des jeunes dans l’administration et le secteur privé ;
7-du rayonnement de la Côte d’Ivoire au plan international.
Je tiens à féliciter toutes les forces vives de la Nation, qui ont œuvré pour nous permettre d’obtenir ces résultats impressionnants, qui témoignent des progrès constatés dans notre pays. Je sais qu’il nous reste encore de nombreux défis à relever, comme nous le rappellent, notamment, les récentes pénuries d’eau dans certaines localités de notre pays ainsi que les inondations du mois de juin dernier, qui ont occasionné de nombreuses victimes, pour lesquelles j’ai une pensée en ce jour. Je m'engage à maintenir le cap. Je serai toujours à votre écoute, pour continuer d’améliorer vos conditions de vie. Afin de consolider notre dynamique, notamment pour les générations futures, nous continuerons, sans relâche, à promouvoir la bonne gouvernance et à intensifier la lutte contre la corruption.
Par ailleurs, j’ai bien noté que vous nous demandez d’accentuer nos efforts en ce qui concerne le social et la lutte contre la cherté de la vie. J’ai, donc, instruit le Gouvernement, afin qu’il renforce davantage notre programme social dès le mois de septembre. Mes chers compatriotes, Chers frères, chères sœurs, chers jeunes, La fête de l'indépendance est aussi l'occasion de revisiter le pacte social qui existe entre tous les Ivoiriens. Nous devons œuvrer pour préserver les symboles et les enseignements que nous avons reçus en héritage : l'union, la discipline et le travail, notre devise nationale ; le vivre ensemble, la tolérance et la fraternité, notre credo. Les crises des deux dernières décennies nous ont montré que rompre ce pacte met en danger la cohésion sociale et la Nation elle-même. Les conséquences de la crise post-électorale que notre pays a connue en 2010 - 2011 en sont un témoignage dramatique. Mon devoir en tant que Président de tous les Ivoiriens, soucieux du respect des droits de chaque citoyen, est de garantir l'Union de tous les fils et toutes les filles de notre chère Côte d'Ivoire. C’est pourquoi, parallèlement aux actions de justice, nous avons mis en place, dès 2011, la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), la Commission spéciale d'enquête en 2011, puis la Commission Nationale pour la Réconciliation et l’Indemnisation des Victimes (CONARIV) en 2015.
J'ai engagé toutes ces initiatives dans le but de faire éclater la vérité, d'apporter le réconfort de la Nation aux victimes et de guérir notre pays de cette tragique crise, sans déroger au respect de la loi. Mes chers compatriotes, Mon rôle en tant que Président de la République est aussi d’être continuellement à votre écoute, de trouver les voies et moyens de renforcer la cohésion nationale et de parachever l'œuvre de réconciliation. A ce propos, j'ai pris bonne note de vos suggestions et de vos attentes. J’ai, cependant, déploré que notre dynamique de réconciliation ait été plusieurs fois contrariée par des attaques contre les symboles de l’Etat et particulièrement contre les forces de défense et de sécurité qui font un travail remarquable ; en effet, ma responsabilité est aussi de garantir la sécurité de tous les Ivoiriens. C’est pourquoi, j’ai pris le temps de la réflexion. C’est ainsi que j’avais annoncé, le 11 juillet dernier, lors du premier Conseil des Ministres du nouveau Gouvernement, que je vous donnerai des indications précises sur mes ambitions pour rassembler la Nation, à l’occasion de mon adresse de ce 06 août 2018. Chers frères, chères sœurs, chers jeunes, Le Père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny, disait qu’il n'y a pas de sacrifice trop grand pour la paix. C’est pourquoi, en raison de mon attachement à la paix et à une réconciliation vraie, j'ai procédé, ce lundi 06 août 2018, à la signature d’une ordonnance portant amnistie.
Cette amnistie bénéficiera à environ huit cents (800) de nos concitoyens, poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010, ou des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011, date de ma prestation de serment en qualité de Président de la République. Cependant, une soixantaine de militaires et de membres de groupes armés ayant commis des crimes de sang ne seront pas concernés. Je voudrais préciser que sur les 800 personnes concernées par cette amnistie, environ 500 sont déjà en liberté provisoire ou en exil et verront leurs condamnations pénales effacées ; de ce fait, il sera mis fin aux poursuites à leur encontre. Il en sera de même pour les trois cents (300) de celles-ci, figurent notamment Madame Simone Ehivet Gbagbo, Messieurs Lida Kouassi, Assoa Adou et Souleymane Kamaraté dit soul to soul. Il s’agit là, d’une mesure de clémence de la Nation entière envers ses filles et ses fils. J’invite, donc, tous les bénéficiaires de cette amnistie à faire en sorte que notre pays ne revive plus jamais de tels évènements et ne sombre plus jamais dans la violence. Nous devons, tous, prendre conscience de l'extrême nécessité d'installer, de façon définitive, une société de responsabilités, où chaque citoyen doit répondre de ses actes. A tous nos concitoyens, particulièrement ceux qui ont payé un lourd tribut lors de ces évènements douloureux, je leur demande de bien vouloir accepter de pardonner. Je voudrais leur dire qu’ils continueront de bénéficier d’une attention particulière de l’Etat.
Je leur demande aussi de s’inscrire résolument dans la dynamique de la réconciliation nationale. Nous avons une précieuse richesse commune à préserver, c'est la Côte d’Ivoire, notre grande Nation bâtie dans l'effort, dans la diversité, dans le respect de nos différences. Mais, nous avons également une responsabilité collective, celle de réaliser l'Union de tous les enfants de notre chère patrie. L’union est une nécessité pour notre avenir commun ; elle est une exigence qui transcende les ambitions et les intérêts individuels.
Pour ma part, en tant que Président de tous les Ivoiriens et de toutes les Ivoiriennes, je prends l’engagement, devant la Nation, de consolider cette œuvre de cohésion nationale. Mes chers compatriotes, J'ai, également, suivi avec attention les divers avis sur le processus électoral, en particulier la composition de la Commission Electorale Indépendante. Je voudrais réaffirmer, encore une fois, que la composition actuelle de la Commission Electorale Indépendante résulte d’un large consensus de tous les acteurs politiques Ivoiriens de premier plan, après la crise post-électorale.
D’ailleurs, ils y sont tous représentés. Cependant, comme le recommande notamment la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, j’ai instruit le Gouvernement à l'effet de réexaminer la composition de la Commission Electorale Indépendante. Je souhaite, en effet, que les prochaines élections soient inclusives et sans violence. A cet égard, je voudrais en appeler à la responsabilité de la classe politique afin que le débat politique soit apaisé. Je l’ai déjà indiqué, tous ceux qui souhaitent être candidat à l’élection présidentielle de 2020 pourront l’être, conformément aux dispositions de la Constitution de la troisième République. Mes chers compatriotes, Au moment où la Côte d'Ivoire célèbre ses 58 ans d'indépendance, je veux réaffirmer ma foi en la jeunesse et ma conviction dans le renouvellement des générations. Comme je l’ai déjà souligné, nous devons travailler pour transférer le pouvoir à une nouvelle génération, de manière démocratique, en 2020. Notre pays est riche d’hommes et de femmes, jeunes, compétents, qui ont reçu une formation de qualité, qui ont appris à nos côtés comme nous avons appris aux côtés de nos aînés. N'ayons pas peur de passer le témoin. Faisons confiance à nos jeunes, tout comme nos aînés nous ont accordé leur confiance. Chers frères, chères sœurs, Déjà, le 15 janvier 1962, le Président Félix Houphouët-Boigny disait ceci : « Dans cette Côte d'Ivoire où est si vive la conscience de la responsabilité de génération en génération, la fierté veut que, chacun de nous laisse, à la génération future, davantage qu'il n'a reçu ».
Mon devoir est de laisser dans la conscience de nos cadets, une culture plus forte des valeurs de la Nation, un pacte citoyen. Je souhaite qu’au-delà des valeurs d'union, de paix, de fraternité, de tolérance et d'amour, nous développions plus fortement les notions de droits et de devoirs citoyens. Chacun d'entre nous doit être conscient d'une part de ce qu'il est en droit d'attendre de l'Etat, de la Nation et de ses représentants. Et d'autre part, ce qu'il doit à son pays, à sa communauté, à ses concitoyens. C’est ainsi que nous bâtirons une Nation plus paisible et plus forte.
Mes chers compatriotes, Je veux placer cette fête de l'indépendance sous le signe d'un nouveau départ, d'une nouvelle chance que nous nous donnons pour faire grandir la Côte d’Ivoire dans l'amour, dans la confiance mutuelle et dans la solidarité. L’histoire récente de notre pays, tout comme l’évolution du monde, nous oblige à bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle. Une Côte d’Ivoire plus forte, plus tolérante et plus équitable. Une Côte d’Ivoire stable, condition sine qua non au développement, à la prospérité et au bien-être de chaque Ivoirien et de chaque Ivoirienne. Cette Côte d'Ivoire Nouvelle est en marche. Et notre pays continuera de rayonner à travers le monde. Je vous souhaite une Bonne fête de l'Indépendance et je vous invite, tous, au grand défilé militaire qui se déroulera demain 07 août 2018 sur le Boulevard Giscard d’Estaing. Cela fait 38 ans que la célébration de notre indépendance ne s’est pas faite dans ce format, à Abidjan, en dehors du Palais de la Présidence de la République. Ce sera, donc, un grand moment de rassemblement et de fierté pour tous.
Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous !
Vive la République, Vive la Côte d’Ivoire.
Que Dieu bénisse notre beau pays.
L’édition 2018 du classement des armées dans le monde, publiée par le site américain spécialisé dans la défense Global Fire Power (GFP) donne une idée claire des puissances militaires africaines. L’Egypte reste la première puissance militaire africaine, selon le Global Fire Power.
En tenant compte de cinquante critères, dont le nombre de militaires actifs, la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique, le site américain classe l'Egypte au 12è rang sur un total de 136 pays étudiés, avec un score de 0,2751 point. Ce vaste pays d'Afrique du Nord dispose de 454 250 militaires actifs et de 875 000 réservistes, 4 946 chars, 1132 avions militaires, dont 309 avions de chasse, et de 319 navires et bâtiments de guerre.
GFP a fait son classement sans considérer les stocks nucléaires et ne pénalise pas les pays ne disposant pas de littoral par le manque d'une force navale. Il s'est plutôt basé sur un «power index» dont le score parfait serait de 0,0000, ce qui est impossible dans les faits. Donc, plus on s'éloigne de ce score plus on recule au classement.
L’Algérie (23è à l’échelle mondiale) occupe la deuxième position à l’échelle africaine, suivie par l’Afrique du Sud (33è au plan mondial), le Nigeria (43è), l’Angola (48è), l’Ethiopie (51è), le Maroc (55è), le Soudan (70è) et la Libye (74è). La RD Congo (75è à l’échelle mondiale) ferme le Top 10 africain.
Selon Global Fire Power, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde et la France sont les cinq plus grandes puissances militaires au monde.
Classement des puissances militaires africaines:
1-Egypte (12è à l’échelle mondiale)
2-Algérie (23è)
3-Afrique du Sud (33è)
4-Nigeria (43è)
5-Angola (48è)
6-Ethiopie (51è)
7-Maroc (55è)
8-Soudan (70è)
9-Libye (74è)
10-RD Congo (75è)
11-Tunisie (77è)
12-Zimbabwe (81è)
13-Zambie (83è)
14-Kenya (85è)
15-Ouganda (93è)
16-Tchad (94è)
17-Tanzanie (98è)
18-Soudan du Sud (99è)
19-Botswana (103è)
20-Ghana (107è)
21-Niger (109è)
22-Cameroun (110è)
23-Mozambique (111è)
24-Mali (114è)
25-Côte d’Ivoire (119è)
26-République du Congo (120è)
27-Madagascar (123è)
28-Gabon (126è)
29-Namibie (127è)
30-Mauritanie (129è)
31-République Centrafricaine (130è)
32-Somalie (132è)
33-Sierra Leone (133è)
34-Liberia (135è)
Daniel Coulibaly/Source: Agence Ecofin
En quasi un demi-siècle de partenariat, le Groupe de la Banque africaine de développement a engagé près de 10 milliards de dollars américains de financements en faveur du développement du Maroc |
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 2 août 2018/ -- Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a pris part à la fête du trône, marquant le 19e anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI. |
La fumée blanche n’a été de la partie lors de la journée du consensus organisée le mardi 31 Juillet dernier pour désigner ‘’le champion’’ du parti septuagénaire aux prochaines municipales d’octobre 2018, et pour cause. Sur les 3 candidats ayant fait acte de candidature à savoir, Aby Richmond,Boti Bi Zoua et Zamblé Bi Zaouli Zephirin ,seul le premier cité s’est dit disposé à travailler avec le candidat consensuel pour l’accompagner dans sa tache de développement de la région.
Les deux autres, Boti Bi Zoua et Zamblé Bi Zaouli Zephirin n’ont pas pu s’accorder malgré plusieurs rounds de négociations avec les dignitaires du parti septuagénaire de la Marahoué et un dialogue direct entre les deux prétendants .Un constat qui a fait dire à l’émissaire du président Bédié, le ministre Jean Louis Billon que ’’le parti prendra la décision qui convient dans les jours à venir, puisque nous n’avons pas pu obtenir le consensus. Toutefois, il convient de dire que chacun des candidats est dans un bon esprit, un esprit positif.
Dans la mesure où chacun est prêt à travailler avec celui qui sera choisi’’, a reconnu le secrétaire exécutif chargé de la communication et de la propagande du parti, avant d’ajouter que le PDCI ’’pourra sortir le bon candidat qui puisse nous faire gagner’’. En clair, il n’a pas eu de consensus le mardi dernier pour designer le candidat du PDCI-RDA aux prochaines régionales. Emu de la campagne d’intoxication orchestrée par Zamblé Bi Zaouli Zephirin qui s’autoproclame ‘’candidat du consensus’’,Boti Bi Zoua a affirmé être disposé à servir son parti, le PDCI-RDA et sa région,la Marahoué en attendant la décision finale des instances du PDCI-RDA.
Louis Tanin