Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Man est une ville de chaînes de montagnes qui comprennent des sommets de plus de 1000 m dont le plus culminant est le mont Tonkpi, haut de 1189 m. Ce relief montagneux, tout en contribuant à l’essor du  tourisme, sert de tremplin à une frange de la population dont l’activité génératrice de revenus est le concassage de roches. Une incursion dans leur quotidien met en lumière ce travail difficile et également passionnant, qui permet d’éviter la mendicité à des familles.

«Au chantier du quartier Air France présidentiel, nous avons des hommes, des femmes veuves, et autres qui viennent se débrouiller ici pour ne pas mendier. C’est notre métier. J’ai  55 ans et je fais cette activité depuis 30 ans et cela me permet de prendre soin de ma famille », explique dame   Madou Kaba, la cinquantaine révolue.

Elle indique qu’avant le concassage de roches, les hommes vont nettoyer autour de la montagne et brûlent un pan à l’aide de fagots et de vieilles tôles. « Et quand il y a des fissures, les hommes tapent avec des marteaux de huit kilos pour dégager les grosses pierres. Et les femmes en prennent chez les hommes et les cassent avec des marteaux de deux à trois kilos pour avoir de petits morceaux jusqu’au gravier », fait-elle savoir en compagnie du sieur Koné Amadou.

Montagne brulée pour le concassage des roches

Montagne brûlée pour le concassage des roches

Ce dernier a relevé que le chantier est ouvert depuis 1992 et qu’il y travaille depuis l’âge de 15 ans.« Ce métier m’a aidé à avoir mon permis de chauffeur de gros camion. Ma femme est ici également et notre  fils qui est classe de troisième vient nous aider durant les congés scolaires », explique-t-il.

Amadou a souligné également que c’est une activité qui nécessite de la rigueur et de l’assiduité. Ma femme et moi, nous prenons souvent des contractuels et ils nous aident dans le travail. Nous prenons quelque fois des élèves durant les vacances scolaires. Ils viennent à 6 h et repartent à 16h. Nous prenons la nourriture en charge et nous les soignons quand ils sont également malades », a-t-il ajouté.

Koné  a souligné en compagnie de dame Kaba  qu’une  brouette de gravier est vendue aux détaillants entre 1500 et 2000 franc CFA. Et  le chargement de graviers, pour les gros camions, se vend à hauteur de 170 000  à 200 000 francs CFA.

Toutefois, ils ont relevé que le prix du bois est de plus en plus élevé  et que cela réduit considérablement leur part de bénéfice après ce dur labeur. «Deux tas de fagots par moto taxis nous reviennent à 25 000 francs CFA. Tout cela n’est pas facile. Nous n’arrivons pas à avoir des prêts pour mener d’autres activités génératrices de revenus donc on fait avec. Avec le courage, la santé et la foi, ce travail de concasseur aide malgré tout, à régler tranquillement certains problèmes », atteste Amadou qui ambitionne  faire également  de l’élevage de volaille.

Un peu plus loin sur le sentier, se trouve un groupe de jeunes dont l’un accepte de nous faire partager son expérience. En attente de son résultat de la session 2018 du baccalauréat, il dit s’adonner à cette activité comme contractuel, depuis la classe de sixième, en vue de donner un coup de main à ses parents pour sa scolarisation.

« Pour nous les contractuels, quand tu travailles à fond, tu peux avoir chaque mois 70 000 à 80 000 francs CFA. J’utilise un marteau de  cinq kilos pour casser les pierres et c’est un genre de sport pour moi. Au début, j’avais des ampoules au niveau de la paume, j’étais fatigué mais maintenant ça va», soutient fièrement Gonsan Robert, qui encourage ses camarades élèves dont les parents sont financièrement moins nantis, à mener cette activité « pour ne pas toujours tendre la main ».

AIP

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Victime du changement climatique et de la montée des eaux. La prison coloniale de Lahou Kpanda, ancienne ville de Grand-Lahou (Sud côtier, région des Grands Ponts) n’est plus qu’à cinq mètres de l’embouchure en raison de la très forte érosion côtière. Les populations rencontrées sur l’ile assistent avec impuissance à l’érosion côtière avec ses conséquences.

Le secrétaire du chef du quartier Dubaï, Ahizi Geremi est très inquiet de voir disparaître le dernier bâtiment administratif. « Cette prison représente le dernier symbole de l’administration. Il n’est plus qu’à cinq mètres de l’embouchure. Après la disparition de la sous-préfecture, nos écoles primaires, l’hôpital, la poste et la gendarmerie, c’est au tour de la prison civile de rentrer dans les eaux avant la fin de l’année », a-t-il déploré avec beaucoup d’émotion.

Cette prison a été construite pendant l’époque coloniale.  » Selon nos grands-parents, notre marché a été construit en 1930 alors que la prison existait déjà. Selon nos mêmes sources, Samory Touré, le guerrier aurait transité dans cette prison avant sa déportation au Gabon. C’est donc un endroit chargé d’histoires qui va aussi disparaitre prochainement « , a rapporté Ahizi Geremi

Cette prison a servi à l’administration ivoirienne à l’époque post coloniale. « La prison a fermé en 1977 après la délocalisation de la ville sur la terre ferme », selon un guide touriste, Diplo Sopie Anacle, trouvé sur le site.

AIP

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L’Association pour la production du riz en Côte d’Ivoire (APRICI) va organiser le samedi 04 août dans la ville de Duékoué, la première édition du forum du riz de l’ouest montagneux (FRIOM), en vue de relancer la culture de cette céréale beaucoup consommée dans les ménages ivoiriens, a appris l’AIP auprès des organisateurs de l’événement.

« Ce sera un lieu d’échanges entre les riziculteurs, les consommateurs et les dépositaires de riz du district des montagnes afin de partager les succès et les difficultés rencontrées par les uns et les autres» à expliqué, mercredi, le président fondateur de l’APRICI, Guy Ambroise Zoué au cours d’une réunion avec des paysans de Bangolo.

Ce forum, ajoute M. Zoué, enregistrera la participation des partenaires techniques du monde agricole que sont l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), l’Office national de développement de la riziculture (ONDR) et les banques, éventuelles sources de financement des agriculteurs.

Pour les responsables de L’APRICI, le riz étant la nourriture utilisée dans presque tous les ménages ivoiriens, redynamiser sa culture est une contribution à la sécurité alimentaire de toute la Côte d’Ivoire. L’association lance l’opération à l’Ouest où les populations ont la riziculture dans leurs habitudes afin de pérenniser cette activité agricole.

Selon l’ONDR, la production nationale de riz ne couvre que 50% de la demande intérieure. Pour combler ce déficit, la Côte d’Ivoire a régulièrement recours à des importations massives de riz blanchi qui, en 2009, se chiffraient à 919.000 tonnes pour un coût avoisinant les 235 milliards de F CFA.

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Un financement de plus de 200 millions de dollars, soit près de 112 milliards de F CFA, devront être mobilisés pour la mise en œuvre de la stratégie de Réduction des émissions de gaz à effet de serre issue de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+), rapporte une note d’information transmise mercredi à l’AIP.

Ce  programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Côte d’Ivoire sera soumis aux partenaires techniques et financiers avant d’être finalisé en septembre 2018. La phase de démarrage se déroulera dans quatre régions à savoir le Guémon, le Cavally, le Gboklè et la Nawa, a révélé le secrétaire exécutif permanent de la REDD+ Côte d’Ivoire, Ahoulou Kouamé Ernest lors de la validation du rapport d’évaluation de la phase de préparation du mécanisme.

« La phase préparatoire de la REDD+ Cote d’Ivoire enregistre des progrès significatifs de 8,8 % en Mai 2016 à 58,8 % en Juillet 2018 », s’est félicité M. Ahoulou Kouamé, précisant que celle-ci a progressé grâce aux actions engagées par l’ensemble des parties prenantes à travers la coordination multisectorielle et la collaboration intersectorielle.

Une avancée notable qui selon lui se justifie par la mise à disposition d’une architecture nationale à savoir le niveau de référence estimé à 40 millions de taux de carbone, le système national de surveillance des forêts, les instruments de sauvegardes environnementale et sociale et la stratégie nationale REDD+.

Les forêts ivoiriennes sont passées de 16 millions d’hectares en 1900 à 3,4 millions d’hectares en 2015, soit plus de 75% en moins d’un demi-siècle. Le projet REDD+ vise à contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique et surtout pour la restauration de son couvert forestier de 20% d’ici 2030.

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Le Mali Logistics Hub stimulera le commerce ouest-africain grâce à des procédures simplifiées et des transactions dématérialisées

Le facilitateur du commerce international DP World a signé une concession de 20 ans, avec prolongation automatique de 20 ans, avec la République du Mali en vue de construire et exploiter une plateforme logistique moderne de 1 000 hectares en périphérie de Bamako, la capitale et plus grande ville du Mali. La plateforme logistique multimodale, Mali Logistics Hub (MLH), disposera de dépôts intérieurs pour conteneurs et de stations de fret en conteneur qui faciliteront l’importation et l’exportation de marchandises.

Le Mali Logistics Hub, qui sera situé sur le principal axe routier entre Dakar, au Sénégal, et Bamako, et à proximité de la ligne ferroviaire Dakar-Bamako, pourra traiter 300 000 EVP (équivalents vingt pieds), 4 millions de tonnes de vrac et des marchandises générales. La première phase du projet, avec un investissement initial estimé à 50 millions de dollars, soutiendra la croissance de l’économie malienne en rationnalisant l’importation et l’exportation de marchandises. La construction devrait démarrer en 2019 et durer environ 18 mois.

DP World fournira également à la République du Mali trois trains de locomotives pour renforcer le trafic de fret et de passagers le long du système ferroviaire Bamako-Dakar.

En outre, le Mali Logistics Hub réduira très nettement les délais de traitement pour les produits arrivant sur le marché malien dans le cadre des efforts visant à réduire les obstacles au développement du commerce et de l’économie. DP World mettra par ailleurs en œuvre sa plateforme de facilitation dématérialisée en ligne pour accélérer le mouvement des marchandises dans le cadre de l’accord.

La convention de concession a été signée à Dubaï ce lundi par Suhail Al Banna, chef de la direction et directeur général de DP World pour le Moyen-Orient et l’Afrique, et Moulaye Ahmed Boubacar, Ministre de l’équipement et des transports de la République du Mali, en présence de fonctionnaires maliens et de représentants de DP World.

Sultan Ahmed ben Sulayem, président et chef de la direction de DP World, a déclaré : « Le marché malien devrait croître au cours des deux prochaines décennies et il est animé par une robuste croissance économique et démographique. Le Mali Logistics Hub est donc véritablement nécessaire et fournira au pays une plateforme logistique visant à faciliter l’importation et l’exportation de marchandises via le Port de Dakar, qui est exploité par DP World.

« L’investissement de DP World réduira significativement les délais de traitement pour les marchandises et facilitera ainsi le commerce. Nous nous engageons à faciliter le commerce dans la région et à aider les entreprises et populations locales à prospérer, et nous réjouissons à l’idée de travailler ensemble. »

Moulaye Ahmed Boubacar, Ministre de l’équipement et des transports de la République du Mali, a affirmé : « Nous sommes ravis de nous associer à DP World pour ce projet. Le Mali Logistics Hub réduira très nettement le coût et les délais du commerce pour la Mali. Le projet nous fournira une installation logistique de grande qualité, comparable aux normes internationales, et sera la plus importante en termes de capacité. »

« Nous sommes convaincus qu’avec DP World comme partenaire nous serons en mesure de répondre aux attentes de notre population, de permettre aux commerçants et exportateurs d’accéder à davantage de marchés et d’apporter une efficacité et une rentabilité économiques accrues au commerce international. Le projet permet par ailleurs à la République du Mali d’être connectée aux routes commerciales mondiales et d’accélérer l’accès et les transports entrant et sortant du pays. »

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Comme annoncé dans un précédent article, le Maroc et l'Union Européenne (U.E) ont paraphé, le 20 juillet 2018 à Bruxelles, l’accord sur les dispositions et améliorations apportées au texte de l'accord de pêche afin d'en optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones sahariennes marocaines, dans le respect des principes de gestion durable des ressources halieutiques et d’équité.

Les deux parties s'engagent, ainsi, à prendre les mesures nécessaires en vue de l’entrée en vigueur de l’accord de pêche et de son protocole dans les meilleurs délais en tenant compte de leurs procédures respectives tout en restant en étroit contact dans l'esprit de concertation et de partenariat qui les unit durant la période de transition et ce, jusqu'à son entrée en vigueur.

A noter qu'avec ces accords, l’U.E reconnait la souveraineté territoriale et entière du Maroc et  préfère aussi garder un partenaire stratégique au lieu de s’aventurer avec des organisations dont le dessein n’est toujours pas clair.
Le texte de l'accord précise qu’environ 130 navires européens, battant pavillon de plus de 10 États Membres seront autorisés à accéder aux eaux de l’Atlantique entre le Cap Spartel et le Cap Noun. Quant au montant total de la contrepartie financière versée par l’U.E, elle devrait passer en 4 ans de 37 à 42.4 millions d’euros et correspondra à l'accès des navires à la zone de pêche ainsi que pour l'appui au développement de la politique sectorielle.
A ces montants s'ajouteraient les redevances payées par les armateurs estimés sur une fourchette progressive allant de 11.1 à 12.7 millions. En échange, les possibilités de pêche en termes de captures allouées passeraient de 85 000 à 100 000 tonnes par an de petits pélagiques auxquels s'ajouteraient environ 7 000 tonnes par an pour les autres espèces de poissons (demersales).

Toujours selon ce même document, les premières estimations des retombées socio-économiques de l’appui sectoriel font déjà apparaître la création de 180 emplois directs et l’amélioration des conditions de travail d’environ 59.000 personnes travaillant dans le secteur ou ses activités connexes, alors que 75% des impacts socio-économiques sont au bénéfice des régions de Dakhla-Oued Eddahab et de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra.
Ainsi, la conclusion des négociations en vue de la reconduction de cet accord de pêche signifie que plus globalement, les relations entre les deux parties restent "excellentes, dans la ligne de leur histoire déjà longue".
Le Maroc se voit conforter dans sa qualité d’unique interlocuteur pour négocier des Accords internationaux incluant le Sahara marocain ce qui constitue une sacrée gifle au polisario et à l’Algérie qui ont fait des mains et des pieds pour exclure le Sahara marocain de l’accord de pêche.

Les tentatives des adversaires du Maroc de mettre en question cette compétence exclusive, ont été tant désavouées que rejetées.

Au final, plus que l'accord agricole, l'accord de pêche était fortement attendu ; le polisario et les pays hostiles au Maroc espéraient un échec. 

Ce qui a conduit les terropolisariens à  faire croire aux populations sahraouies séquestrées sur le sol algérien que "la cause" a été soulevée à l’ONU. En effet, le polisario et ses commanditaires ayant perdu toutes les batailles politiques et diplomatiques dans cette affaire, ils recourent à ces manœuvres pour être notamment relayés pas les médias algériens et certains quotidiens français, afin d’induire en erreur l’opinion publique dans les camps de Tindouf.
Une manipulation de l’opinion publique locale qui leur permet de continuer à gérer leur fonds de commerce sur les lieux et ce, en détournant les aides humanitaires et les subventions octroyées notamment par l’U.E. Telle est la cause qu’ils défendent: l'exploitation des souffrances des populations sahraouies séquestrées.
La signature de l'accord de pêche constitue bel et bien un revers cinglant pour les adversaires du Maroc qui en contestent la teneur en s’appuyant sur une lecture biaisée des arrêts rendus par la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) en 2016 et 2017.

Il semble qu'il y ait de fortes ressemblances entre le Ministre algérien des Affaires Etrangères et le singe qui au lieu de s'occuper des hitistes algériens qui envahissent les rues préfère s'occuper de ses prébendes pharaoniques, tout comme l'ensemble des responsables algériens.
Farid Mnebhi.

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La mauvaise fertilité des sols est une cause fondamentale qui sous tend le déclin de la productivité que le secteur du cacao connaît depuis des décennies, a indiqué mardi le directeur général adjoint du Centre national de recherche agronomique (CNRA), Pr Aboudramane Sangaré.

Pour résoudre cette situation, le CNRA envisage, par la gestion intégrée des sols à travers le projet de recherche de Cocoasoils, proposer une intensification par étapes de la production de cacao, combinant des variétés améliorées, la gestion de la surface foliaire, la lutte contre les ravageurs et les maladies. Et ce, avec des applications ciblées d’engrais complétées par une réutilisation de sources nutritives localement disponibles et des cultures intercalaires et arbres d’ombrage, a poursuivi Pr Sangaré.

Lors d’un entretien avec l’AIP suite au lancement du projet Cocoasoils organisé à Adiopodoumé,  le directeur général adjoint du CNRA a souligné que les recommandations sur la gestion intégrée de la fertilité des sols seront élaborées en fonction des données à moyen et à long termes. Elles proviendront des essais sur la réaction des éléments nutritifs soigneusement planifiés et gérés de manière cohérente, selon les accords convenus et les engagements en matière de ressources.

Le projet de Cocoasoils est le premier partenariat public-privé réunissant des instituts de recherche renommés et internationaux travaillant avec un réseau d’entreprise de différents pays sur la production durable du cacao.

AT, source AIP

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré prendra part, à la tête d'une importante délégation, à la septième Conférence au Sommet des chefs d'Etat du Traité d'Amitié et de Coopération entre la République de Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. 
 
Le président du Faso et son homologue ivoirien examineront, avec leurs délégations composées des chefs de gouvernement, de ministres et d'experts, l'état de mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la 7ème Conférence au Sommet du TAC.
 
Entre autres sujets à l'ordre du jour de cette conférence, la construction de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu'à Tambao, l'approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbures à partir de la Côte d'Ivoire, la facilitation du commerce, du transit et du transport sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, la mise en place du Fonds pour la jeunesse et de celui dédié à la femme et à la jeune fille. 
 
Ce 7ème Sommet du TAC sera marqué, entre autres, par la remise des fonds aux jeunes lauréats des concours qui ont été lancés de part et d'autre. Les fonds sont dotés d'une enveloppe de 200 millions de FCFA, soit 100 millions pour chaque pays. L'agenda de cette session du TAC comprend également la tenue du premier forum des hommes d'affaires ivoiriens et burkinabè. 
Les travaux de la septième édition du TAC se déroulent en trois étapes. 
 
Une réunion des experts des deux pays s'est tenue les 23 et 24 juillet 2018 autour des points inscrits à l'ordre du jour de la conférence. Un Conseil conjoint de Gouvernement qui se tient ce 26 juillet 2018 esera co-présidé par les Premiers ministres, Amadou Gon COULIBALY de la Côte d'Ivoire et Paul Kaba THIEBA du Burkina Faso
 
La Conférence au Sommet, co-présidée par les Présidents Alassane OUATTARA et Roch Marc Christian KABORE, se tient le 27 juillet 2018 à Yamoussoukro.
 
Signé à Ouagadougou le 29 juillet 2008, par les chefs d'Etat des deux pays, le Traité d'Amitié et de Coopération est un symbole de la coopération et de la fraternité entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. C'est une véritable instance de décision politique pour l'action commune des deux Gouvernements, qui œuvre au rapprochement des peuples, suscitant des initiatives concrètes et opérationnelles à vocation bilatérale, sous régionale et africaine. 
A la tête de l'Etat depuis novembre 2015, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré s'emploie à promouvoir des relations de partenariat et de coopération, propices au développement de son pays. Il ambitionne également mieux impliquer sa diaspora dans la construction nationale, et celle présente en Côte d'Ivoire est à ce jour la plus importante de par le monde. 
AT

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Le Conseil des Ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l’Union Européenne (UE) a adopté, le 16 juillet 2018 à Bruxelles, sa décision portant adaptation de l’Accord Agricole avec le Maroc de nature à inclure expressément le Sahara marocain.
Une telle décision conforte ainsi la base juridique de l’exportation vers l’UE des produits issus des provinces du Sud marocain avec des préférences commerciales et à favoriser le développement de ces régions.
S'agissant de l'Accord de Pêche liant le Maroc à l'UE, celui a expiré, le 14 juillet 2018, faute d'un d'accord sur la contre-partie financière européenne à verser au Maroc, obligeant environ 126 navires, dont près de 90 espagnols, de 11 Etats membres de l'UE, opérant dans 06 catégories de pêche différentes, à quitter les eaux territoriales marocaines dans l'Océan Atlantique avant minuit.
En effet, l'ancien accord rapportait au Maroc 40 millions d'euros par an, dont 30 millions fournis par l'UE, pour payer l'accès aux ressources halieutiques, et les armateurs de pêche contribuaient, pour leur part, à hauteur de 10 millions d'euros.
Le Maroc, souhaitant obtenir une augmentation significative de ses gains, aurait exigé 80 millions d'euros pour reconduire cet accord.
A rappeler que l'ancien Accord de Pêche avait atteint son objectif de soutien au développement durable du secteur, notamment par la mise en œuvre de projets de la stratégie Halieutis ; un appui qui a profité pour une large part aux régions de Dakhla-Oued Eddahab et Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, celles-ci concentrant 66% de l’enveloppe totale, soit environ 37 millions d’euros.
Les retombées socio-économiques du soutien financier ont déjà fait apparaître la création de 180 emplois directs et l’amélioration des conditions de travail d’environ 59.000 personnes travaillant dans le secteur ou les activités qui lui sont directement ou indirectement liées, et les deux tiers de ces retombées ont concerné les provinces du Sud marocain.
En ce qui concerne les retombées pour  l’U.E, ont peut évoquer, sans risque d'erreur, un bon retour sur investissement : chaque euro investi se traduit par la création de 2,78 euros de valeur ajoutée pour le secteur européen de la pêche. Ce qui est énorme !
Ainsi, si un accord politique a été trouvé, surtout après la décision de la Cour de Justice de l'Union Européenne, le Maroc et l’UE n’ont pas réussi à trancher sur l’offre financière.
Quoiqu'il en soit, le Maroc a rappelé à ses partenaires européens qu'il tient autant au partenariat "stratégique et fondamental" avec l’UE qu’au "respect de son intégralité territoriale et de son unité nationale qui ne peuvent aucunement faire l’objet de négociations ou de compromis". Telles sont les lignes rouges à ne pas franchir !
Ce nouvel Accord Agricole permettra à L'UE de continuer à revigorer son partenariat avec le Maroc et montrer la voie à suivre pour l'Accord de Pêche entre les deux partenaires en temps voulu ; des décisions de l'UE qui ont fait bondir les responsables algériens et leurs affidés terropolisariens qui ont condamné l'amendement de l'Accord d'Association Maroc-UE sur les plans agricole et halieutique, notamment après l'annonce faite, le 16 juillet 2018, par le Conseil de l’Union Européenne, incluant les eaux territoriales du Sahara marocain.
A rappeler que les responsables algériens n'ont pas hésité à inonder leur presse locale, ainsi qu'une certaine française à leur service, pour faire passer des messages et des articles erronés et ce, des mois durant, en faveur des terropolisariens à coup de millions de pétro-dollars alors que le peuple algérien manque de tout.
Au final, ces responsables algériens et leurs affidés terropolisariens ont pris une douche glaciale !
Farid Mnebhi

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Des experts du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) se satisfont, mais aussi des défis à relever de la gouvernance ivoirienne, après une mission à Korogho, une ville située au nord du pays. 

Ces experts de « haut niveau », qui ont séjourné dans la ville, de dimanche à lundi, dans le cadre d’une mission d’évaluation externe du rapport national d’autoévaluation de la gouvernance de la Côte d’Ivoire, ont estimé que de « bonnes pratiques » avaient été enregistrées dans certains domaines mais que des efforts restaient à faire dans d’autres.

La ville de Korhogo a été appréciée par le chef de la délégation, Pr Khayal Mahammat, pour sa propreté et l’hygiène, le niveau d’équipement et l’excellence prônée par l’université Péléforo Gon Coulibaly, ainsi que par l’intérêt particulier que les autorités locales portent au développement de la région.

Le chef de la délégation relève tout de même des choses qui ne sont pas intéressantes. Il a déploré les conditions de travail « abominables » dans une fabrique de beurre de karité, tandis qu’un autre membre de la délégation pointait des insuffisances en matière de service de santé de spécialité dans la localité.

L’évaluation du MAEP ne vise pas à attribuer des bons ou mauvais points, mais à aider le pays à se regarder dans un miroir, c’est-à-dire à relever les côtés positifs et les côtés négatifs de sa gouvernance, ainsi que les questions transversales qui y sont associées, dans l’espoir de lui permettre de relever les défis identifiés, a-t-il précisé.1420898871106444973873638980851146343630191512952714n

A la fin du processus d’évaluation, un plan national d’actions contenant des propositions de solutions aux problèmes relevés doit être adopté par notre pays.

Ce plan sera revisité tous les deux ans, de façon à l’accompagner progressivement dans une gouvernance de plus en plus inclusive et participative, a expliqué l’expert du MAEP.

Créé en 2002 à l’initiative de l’Union africaine pour promouvoir la bonne gouvernance à travers un mécanisme d’évaluation par les africains eux-mêmes, le MAEP a vu l’adhésion de la Côte d’Ivoire en 2015.

 

Daniel Coulibaly/Source AIP

 

 

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