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Le Roi Mohammed VI a donné, le 27 mai 2012, ses Instructions de déploiement d’un hôpital de campagne médico-chirurgical des Forces Armées Royales à Gaza, en territoire palestinien.
Cette unité hospitalière pluridisciplinaire est encadrée par un staff médical composé de 13 médecins, 21 cadres paramédicaux et un staff de soutien (63 personnes) et offre aux populations de Gaza des consultations dans différentes spécialités, notamment en médecine générale, médecine dentaire, médecine d’urgence, cardiologie, ophtalmologie, ORL, gynécologie-obstétrique, traumatologie, pédiatrie et radiologie.
Cette initiative du Souverain marocain, qui intervient en ce mois sacré de Ramadan, vise à alléger les souffrances des milliers de Palestiniens désarmés dans la bande de Gaza à cause des agressions israéliennes ayant fait dernièrement des centaines de victimes innocentes, reflétant ainsi le soutien concret et effectif que le Roi du Maroc, Président du Comité Al Qods, n'a eu de cesse de fournir au peuple palestinien notamment lors des moments les plus difficiles.
Cette initiative humanitaire noble, qui vient s'ajouter à d'autres gestes pris par le Maroc dans le cadre de son soutien multidimensionnel, offrira un soutien qualitatif aux staffs et aux établissements humanitaires et de santé s'activant dans la bande, et qui souffrent d'un grand manque en ressources humaines et en équipements médicaux.
Outre l'assistance médicale que fournira cet hôpital de campagne, le Roi Mohammed VI a présidé, supervisé personnellement et donné, le 29 mai 2012, le coup d’envoi à l’aéroport international de Casablanca de l’opération d’acheminement de l’aide humanitaire destinée au peuple palestinien.
Outre l'assistance médicale que fournira cet hôpital de campagne, le Roi Mohammed VI a présidé, supervisé personnellement et donné, le 29 mai 2012, le coup d’envoi à l’aéroport international de Casablanca de l’opération d’acheminement de l’aide humanitaire destinée au peuple palestinien ; une aide humanitaire de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, de l'Agence marocaine pour la coopération internationale et des Forces Armées Royales et qui comprend 113 tonnes de denrées alimentaires (farine, sucre, pâtes, riz, lentilles, pois chiche, fèves sèches, huile, dattes et lait en poudre) ainsi que 5.000 couvertures, illustrant ainsi l'esprit de solidarité profondément enraciné dans les traditions et les us des Marocains. Cette aide alimentaire sera acheminée de sorte à bénéficier aux populations de Gaza mais également d’Al Qods et de Ramallah.
Un geste du Roi Mohammed VI envers Gaza salué par le grand mufti d'Al Qods et de la Palestine, Cheikh Mohamed Hussein.
Sans nul doute, le Maroc, qui place la question palestinienne parmi les constantes de sa politique étrangère, veille grandement à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte contre l'occupant israélien, y compris le soutien des populations d'Al Qods Acharif dans leur résistance contre toutes les initiatives visant la judaïsation de la ville Sainte et portant atteinte à son cachet musulman et chrétien.
Le suivi par le Souverain marocain des différents développements de la question palestinienne et le souci du Roi du Maroc d'informer et de mettre en garde la communauté internationale au sujet de la dangerosité de la situation dans les territoires occupés témoignent de la place centrale qu'occupe la première cause des arabes et musulmans auprès du Roi Mohammed VI en Sa qualité de Président du Comité Al Qods et l'un des premiers dirigeants arabes à prendre des initiatives en soutien au peuple palestinien et de sa cause juste.
Cette action témoigne une nouvelle fois de la solidarité naturelle et historique du Roi Mohammed VI et du peuple marocain à l’égard des populations palestiniennes.
Farid Mnebhi, corresponce particulière
Président de la Jeune Chambre Internationale (JCI-Abidjan Lagune) depuis seulement le 26 Aout 2017, Soro Waletchien est à la tache pour la réussite de l’organisation du jubilée d’argent(25 ans) de l’avènement en Cote d’Ivoire de ce réseau mondial de jeunes citoyens. A quelques jours donc de cet événement d’envergure international, il revient dans cette interview sur son bilan à mi-parcours tout en fixant le cap pour les actions de la JCI dans les semaines à venir.
Après plus de 7 mois passés à la tête de la JCI-Abidjan Lagune, peut-on avoir en grands traits quelques actions posées en faveur de la jeunesse ?
Merci Beaucoup, comme vous venez de l’indiquez j’ai effectivement été élu le 26 Août 2017 lors de la 26e convention de la JCI Abidjan-Lagune dénommé Mintahan qui signifie en langue senoufo la bonne renommée. Depuis cette date, nous avons avec le Comité Directeur Local que nous avons mis sur place engagé un certains nombres de projets à l’endroit de la jeunesse ivoirienne en général mais plus particulièrement à l’endroit de la jeunesse de Cocody. Cela est dû au fait que la JCI Abidjan-Lagune qui fait partie des 32 organisations locales membres de la Jeune Chambre Internationale Côte d’Ivoire a décidé d’assoir son impact sur la commune de Cocody. Nous avons doté l’Ecole Primaire Publique de M’POUTO 1 d’une bibliothèque de plus de 500 livres afin d’inciter nos petits frères à la lecture seul gage d’une jeunesse bien formée. Nous avons également organisé le Laguna Business Forum qui est une plate-forme de rencontres et d’échanges entre les jeunes entrepreneurs et les jeunes désireux de s’engager dans l’entreprenariat. Un concours de Business Plan a été également lancé en marge du Laguna Business Forum et le lauréat a reçu la somme de 1 million de francs CFA qui est en réalité un accompagnement à la mise en place de son entreprise. La JCI Abidjan-Lagune a également organisé dans le cadre de la caravane de la jeunesse entreprenante et leader, la formation de plus de 150 jeunes sur la culture de l’entreprenariat du leadership. La communauté de M’BADON a été lieu où la JCI Abidjan-Lagune a été sensibilisé contre les Hépatites lors de la 2e édition du projet STOP Hépatites Virales (SHV).
Hasard ou non du calendrier, votre mandature coïncide avec la célébration du jubilée d’argent (25ans) de la JCI Abidjan-lagune.Doit-on y voir le signe de la maturité et de l’excellence ? Quel est le thème choisi pour le jubilée d’Argent de la JCI ?
Exactement en Juin prochain l’organisation aura 25 ans. 25 ans d’existence pour une organisation de jeunesse, c’est des moments difficiles mais également des moments de fort impact où l’organisation a été reconnue au niveau mondial comme une organisation cinq étoiles. Fort de cette expérience, nous pouvons affirmer que 25 ans symbolisent effectivement la maturité. Nous avons décidé de célébrer nos 25 ans pour présenter à la nouvelle génération que nous sommes, tous les pionniers de l’organisation mais également tous ceux qui ont contribué à maintenir la flamme du service à la communauté allumé. Les célébrations des 25 ans porteront sur le thème central suivant : JCI Abidjan-Lagune : 25 ans d’opportunités de développement pour la jeunesse et de service à la communauté.
A quelques jours donc de la célébration des 25 ans de la JCI, quel message avez-vous à lancer à vos camarades en particulier et en général aux jeunes de Cote d’Ivoire ?
Cette célébration que nous voulons populaire et ouverte aux Membres et membres potentiels de la JCI Abidjan-Lagune, aux Anciens, sénateurs et Past-Présidents de la JCI Abidjan-Lagune, aux organisations sœurs de la JCI, aux organisations de jeunesses et à tous les jeunes de Côte d’Ivoire. La cérémonie d’ouverture aura lieu le 29 juin 2018 avec comme point de mire l’affiliation de nouveaux membres. La cérémonie d’ouverture laissera place aux assises des 25 ans où nous ferons le bilan des 25 ans et établirons les sillons pour les années à venir conformément au Plan stratégique de la JCI. Un diner hommage aux anciens de l’organisation clôturera les célébrations le 07 juillet 2018.J’invite toute la jeunesse ivoirienne à venir partager avec nous ses moments mais surtout à venir découvrir ou redécouvrir les différents projets réalisés par la JCI Abidjan-Lagune en faveur de la communauté et de la jeunesse.
‘’Le leader d’éthique ‘’ est votre crédo président Soro, depuis que vous êtes membre à la JCI-Abidjan Lagune .Pouvez-vous expliquer aux jeunes et à la nation ivoirienne ce qui renferme ce ‘’vision’’ ?
Quand nous avons été portés à la tête de la JCI Abidjan-Lagune, nous avons décidé de travailler à former des leaders mais des leaders d’éthique. La JCI est une école de formation de jeunes leaders donc un vivier pour la gestion administrative et politique national. Très souvent, les conflits naissent des ambitions et du désir de déploiement de son leadership. Il est bon de créer la compétition en termes de leadership mais il faudra s’assurer que cette compétition soit saine. Et nous disons que pour établir la paix durable dans le monde comme souhaité par le père fondateur de la JCI, il faut des leaders d’éthique prêts à assumer de hautes fonctions.
Interview réalisée par Louis Tanin
Le district d'Abidjan a mis fin au contrat le liant à la Société abidjanaise de dépannage et de vente de pièces détachées (Soad) pour l'enlèvement des véhicules en panne sur la route. Cette décision fait suite à de nombreux griefs contre la société, après plusieurs abus constatés dans l'exercice de ses fonctions.
"La Société abidjanaise de dépannage (SOAD) n’est plus compétente pour l’enlèvement de véhicules en panne sur les voies publiques dans l’ensemble du territoire du District d’Abidjan", précisait le District dans une note en janvier 2016.
Selon nos informations, une convention de partenariat a été signée le 12 mai 2018 entre le District d'Abidjan et la CID(Côte d'Ivoire dépannage), après que le contrat de la SOAD arrivée à son terme n'a pas été reconduit par le district,mettant ainsi en fourrière la SOAD.
Ce contrat stipule l'objet de la collaboration, la délimitation des voies d'intervention, les missions, les conditions d'intervention, la durée, les quotas et les obligations des parties.
Désormais, la CID est chargée d’assurer la fluidité routière sur l’autoroute du nord et dans le District d’Abidjan (enlèvement des véhicules, automobiles accidentés, en panne ou immobilisés, ainsi que des objets ou marchandises encombrant la voie publique).
Daniel Coulibaly
Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, par ailleurs vice-président et coordonnateur des vice-présidents du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), a affirmé, dimanche à Bongouanou (Centre-est), que la mise en place du parti unifié du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) constitue le « prolongement de l’appel de Daoukro » lancé en septembre 2014 par le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bedié.
« L’appel de Daoukro comportait notamment le soutien à la candidature du président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2015, mais également la nécessité de transformer l’alliance RHDP en un parti politique unifié, avec bien sûr la question de l’alternance en 2020 », a expliqué M. Duncan.
Sur ce dernier point, « le président Bedié a eu à préciser à plusieurs reprises que cette question devrait être traitée uniquement à leur niveau, c’est à dire entre lui et le président Alassane Ouattara, également président d’honneur du Rassemblement des Républicains (RDR) », a ajouté le vice-président qui s’exprimait lors d’une réunion avec les militants du PDCI-RDA du département de Bongouanou, et de la région du Moronou.
Selon le vice-président du PDCI-RDA, Daniel Kablan Duncan, « l’accord politique signé le 12 avril 2018, par le président d’honneur du Rassemblement des Républicains (RDR) Alassane Ouattara et le président du PDCI-RDA Henri Konan Bedié ainsi que les autres leaders des partis politiques membres du RHDP, n’est pas contre le PDCI-RDA ».
« L’accord politique vise à inscrire notre grand parti le PDCI-RDA et l’ensemble des Houphouétistes dans une dynamique, de paix, de cohésion, l’unité, de développement et de victoire », a-t-il indiqué.
La question du RHDP suscite de vives polémiques au sein du PDCI dont des membres de la direction et des militants s’opposent à la disparition de leur parti au profit de la création d’un parti unifié.
AIP, repris par Mathurin Dao
La présidente du Renouveau pour la Paix et la Concorde (RPC)? Henriette Lagou, a exprimé son adhésion à l'unification du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le dimanche 3 juin 2018.
L’ex-ministre ivoirienne des Affaires sociales puis des Personnes handicapées de 2000 à 2003 sous Gbagbo venait de rencontrer le président de la conférence des présidents des partis membres de cette coalition, Henri Konan Bédié, président du PDCI, à Daoukro.
Mme Lagou a indiqué partager "les valeurs" de paix prônées par le RHDP et souhaité une "franche collaboration" avec les autres partis de la coalition, en présence de plusieurs cadres PDCI dont le secrétaire exécutif Maurice Kakou Guikahué.
Henri Konan Bédié a, pour sa part, exhorté Henriette Lagou, ex-membre du PDCI, "à rester" au sein de l’alliance au pouvoir.
Le RPC rejoint ainsi le RDR (parti au pouvoir), le PDCI(qui veut un cadre issu du parti porter le flambeau de la candidature du parti unifié à la présidentielle de 2020), l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, d’Albert Toikeusse Mabri), le Mouvement des forces d’avenir (MFA, d’Azoumana Moutayé), le Parti ivoirien des travailleurs (PIT, de Joseph Séka Séka) et l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI, de Brahima Soro).
Daniel Coulibaly
Tout es encore possible. Le président ivoirien Alassane Ouattara, dont le deuxième mandat s'achève en 2020, a déclaré qu'il n'excluait pas un troisième mandat alors que la bataille pour sa succession a déjà commencé, dans un entretien à l'hebdomadaire Jeune Afrique.
"La nouvelle Constitution m'autorise à faire deux mandats à partir de 2020. Je ne prendrai ma décision définitive qu'à ce moment-là, en fonction de la situation de la Côte d'Ivoire. La stabilité et la paix passent avant tout, y compris avant mes principes", a déclaré M. Ouattara, interrogé sur la possibilité de se représenter.
Après avoir longtemps écarté cette possibilité, le président Ouattara estime désormais que le changement de Constitution de 2016 a remis tous les compteurs à zéro et que ses élections de 2010 et 2015 ne comptent pas.
Cette interprétation, qui est souvent diffusée par ses partisans est largement remise en cause par l'opposition mais aussi par une grande partie de la communauté internationale.
De leur côté, certains observateurs estiment que le président utilise la "menace" de se représenter pour faire taire les querelles internes nées de la guerre de succession qui a déjà commencé.
En même temps, le président tente de transformer en parti la coalition au pouvoir afin d'organiser une primaire pour la présidentielle de 2020.
La transformation en un parti unifié du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) est un serpent de mer de la politique ivoirienne depuis une dizaine d'années.
Voulue par le président Ouattara, elle se heurtait à des réticences au sein de son propre parti mais surtout de ses alliés et notamment du principal d'entre eux le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), de l'ancien président Henri Konan Bédié, qui a permis son élection en 2010 et 2015.
Un des points d'achoppement est justement l'investiture du candidat à la présidentielle 2020: une partie des membres du PDCI estime que cette investiture revient de droit à leur formation, puisqu'ils ont soutenu celle du Rassemblement des Républicains (le parti de Ouattara) à deux reprises.
"Je considère que les Ivoiriens doivent choisir le prochain président dans la paix et sans violence, comme ils l'ont fait en 2015 (...) La démocratie et la transparence sont mes seuls objectifs", a précisé M. Ouattara à Jeune Afrique.
Le Mouvement Espoir PDCI 2020 félicite et apporte son soutien à Aminata N’Diaye, le nouveau secrétaire exécutif en charge des ONG, mouvements associatifs et Syndicats du PDCI-RDA. Son président, N’Gbala Brou Dominique a, à cet effet, organisé une cérémonie de soutien au nouveau secrétaire exécutif, le dimanche 27 mai dernier, à la Permanence du PDCI-RDA au Plateau en présence de militants et sympathisants du parti dirigé par Henri Konan Bédié.
Ce rassemblement des responsables de sections qui se veut être un catalyseur d’énergie pour la cause du PDCI-RDA se tient quelques jours seulement après la nomination de cette militante de conviction.
Toute chose qui marque un nouveau départ pour les responsables de mouvements et associations du parti septuagénaire à quelques semaines des élections municipales et régionales couplées.
’’Nous voulons travailler en bonne intelligence avec Aminata N’Diaye pour le rayonnement du PDCI-RDA, militante engagée du parti, notre responsable au niveau des mouvements et associations’’, a indiqué N’Gbala Brou Dominique.
’’Pour la victoire de notre cause commune qu’est le PDCI-RDA, aucun sacrifice ne sera de trop pour nous. Et avec l’appui et les conseils avisés de madame Aminata N’Diaye, nous ferons des exploits’’, a ajouté M. N’Gbala.
Dans les jours à venir, une rencontre est prévue entre le président du Mouvement Espoir PDCI 2020 et la secrétaire Aminata N’Diaye, nommée à la faveur du récent réaménagement (25 mai dernier) du secrétariat exécutif du parti septuagénaire.
Daniel Coulibaly/ Source : Louis Tanin
Mgr Joseph Spiteri, le nonce apostolique, a fait ses adieux au président ivoirien Alassane Ouattara. Il a été reçu au palais de la présidence au Plateau, le vendredi 1 juin 2018.
Après quatre années passées en Côte d’Ivoire, le représentant du St siège, Mgr Joseph Spiteri, quitte définitivement la Côte d’Ivoire.
Reçu par le chef de l’Etat ivoirien, le nonce apostolique a traduit sa reconnaissance aux autorités ivoiriennes pour l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Vatican, visible notamment à travers la collaboration au niveau de la basilique notre dame de la paix de Yamoussoukro et de l’hôpital Saint Joseph Moscati (dans la même ville).
Il a également exprimé sa gratitude pour tout le soutien dont il a bénéficié durant son séjour.
Mgr Joseph Spiteri a aussi formulé, pour le futur, le souhait d’« une Côte d’Ivoire de paix et de fraternité, dans une démocratie transparente et participative, où tout le monde peut se retrouver comme fils et filles de la même Nation ».
Daniel Coulibaly : Source AIP
Hilaire Lamizana, directeur général du port autonome de San Pedro(PASP), a reçu une trentaine d’opérateurs économiques belges, jeudi dernier. Ces opérateurs manifestent un intérêt pour le port de San Pedro et l’ensemble des potentialités d’investissement dans cette région.
La délégation belge était constituée de directeurs généraux de diverses entreprises exerçant dans différents domaines dont le secteur portuaire et maritime, financier et bancaire, agricole, industriel, les nouvelles technologies , le BTP.
Elle a découvert les grandes potentialités actuelles du port de San Pedro et les projets d’investissement et d’extension de celui-ci, à court, moyen et long terme, pour en faire le premier port de tous les pays de l’hinterland de cette sous-région de l’Afrique.
« Jusque-là, les opérateurs que nous recevions au port de San Pedro étaient des opérateurs qui n’étaient concernés que par l’activité portuaire. Aujourd’hui, nous essayons, dans le rôle que nous avons, de créer autour du port de San Pedro, un pôle de développement économique, de faire en sorte que ces visites puissent s’étendre à l’ensemble de la région de San Pedro », a dit Hilaire Lamizana.
Pour lui, cette approche va permettre à ces opérateurs de signer des partenariats avec des entreprises sur place à San Pedro et diversifier les possibilités d’investissement pour la région.
Le président de la Chambre de commerce belge en Côte d’Ivoire (CCBCI), Stiels Frédérik, a exprimé la satisfaction de la délégation pour cette mission économique, à San Pedro, des compagnies et entreprises belges basées à Abidjan.
Daniel Coulibaly : Source AIP
7 ans après la mort de Mouammar Kadhafi, la Libye reste un pays divisé. Le pays est dirigé par deux hommes qui se disputent le pouvoir : d’un côté, le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, et de l’autre, une autorité exerçant son pouvoir dans l’est du pays avec le soutien du maréchal Haftar, 75 ans, Chef de l’Armée nationale libyenne (ANL, autoproclamée).
Face cette impasse qui dure depuis la mort du Guide libyen, la communauté internationale a initié une rencontre entre les deux parties, en invitant les différents acteurs à une table de discussion. Ainsi, la France qui était à la tête de la coalition qui a fait partir kadhafi du pouvoir, a décidé de prendre les taureaux par les cornes.
Emmanuel Macron, président français, a initié une rencontre à laquelle étaient le maréchal Khalifa Haftar, le Premier ministre Fayez al-Sarraj, le président du Parlement Aguila Salah, et le président du Haut Conseil d’État Khaled Al-Mishri, à Paris, le mardi 29 mai 2018. Au sortir de celle-ci, les principaux acteurs de la crise en Libye sont parvenus à un accord débouchant sur l’organisation d’élections avant 2019. Concrètement, ils se sont entendus pour organiser les élections législatives et présidentielles le 10 décembre 2018.
Avant ces scrutins, les différents protagonistes ont également pris l’engagement de l’adoption d’une « base constitutionnelle » un préalable à l’organisation de toute élection.
"L’adoption d’une Constitution constituera une étape essentielle pour la souveraineté de la nation libyenne », insistent les signataires de l’accord, qui s’engagent à apporter leur « soutien au représentant spécial des Nations unies dans ses consultations auprès des autorités libyennes portant sur une proposition et sur le calendrier de son adoption ».
La date fixée pour cette première étape de la normalisation de la Libye est le 16 septembre 2018 pour espérer respecter le calendrier de la tenue des élections parlementaires et présidentielles le 10 décembre 2018.
Daniel Coulibaly