Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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En Côte d’Ivoire depuis mercredi pour une visite «d’amitié et de travail » de 48 heures, le président libérien, George Weah s’est rendu à la centrale électrique de CIPREL (Compagnie ivoirienne de production d’électricité), sise à Vridi, ce jeudi 5 avril 2018. C’était en présence du vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan et du ministre ivoirien du Pétrole, de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, Thierry Tanoh.

Dans le cadre du projet ouest africain d’interconnexion entre la Côte d’Ivoire, la Sierra-Léone, la Guinée-Conakry et le Libéria, la centrale Ciprel est appelée à jouer un rôle essentiel dans le renforcement de la coopération régionale pour la mise en œuvre du projet CLSG.

La visite du président George Weah des installations de la CIPREL s’inscrit dans cette optique, afin de renforcer les liens de coopération énergétique entre son pays et la Côte d’Ivoire.

«Nous avons trouvé un Etat dans des conditions difficiles. Nous avons entamé plusieurs programmes de développement pour le bien-être des Libériens. Mais l’électricité est l’un de nos grands problèmes. Nous nous battons pour trouver les moyens pour le résoudre. Nous avons besoin de l’aide de la Côte d’Ivoire», a déclaré le président libérien à l’issue de cette visite, lors d’un point presse.

Lui dont le pays développe depuis des années des échanges énergétiques avec la Côte d’Ivoire à travers la LEC (Liberia electricity corporation) exhorte les pays africains à se soutenir mutuellement. « Il faut que tous les pays africains s’entraident(…).Ensemble, on peut faire beaucoup de choses que quand on est seul », a-t-il ajouté, annonçant une délégation libérienne en terre ivoirienne les jours à venir, en vue de la signature de plusieurs accords de coopération en matière d’énergie.

Pour le ministre ivoirien du Pétrole, de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, il faut saluer cette confiance du pays frère pour ce partenariat gagnant-gagnant. Avant de souligner que plusieurs projets énergétiques lient la Côte d’Ivoire à la sous-région, notamment l’électrification de 18 localités du Liberia. « La Côte d’Ivoire va continuer de renforcer sa place de pôle énergétique dans la sous-région et nous ferons en sorte que le Libéria bénéficie de l’expérience énergétique du pays », a-t-il soutenu, précisant qu’en fin 2017, les livraisons d’énergie au Libéria se sont élevées à environ 19 GWh.

De son côté, le directeur général de la CIPREL, M. N‘Guessan Kouassai Bernard, a indiqué qu’en 25 ans, la centrale continue d’honorer ses engagements. Sa part en production électrique nationale est de 26%. En outre, il a annoncé le projet CIPREL 5 de 400MW pouvant alimenter 400 mille foyers pour renforcer la puissance actuelle de 556 MW.

Il convient de souligner que George Weah est le deuxième chef d’Etat à se rendre à la CIPREL en moins d’un an, après la visite du président ghanéen Nana Akufor Addo, en mai 2017.

Daniel Coulibaly

 

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La société de technologie de paiement, Visa, lance au profit des start-ups en Afrique subsaharienne, son programme Visa Everywhere initiative, leur offrant l’opportunité de compétir en vue de gagner jusqu’à 50 000 $ US, d’accéder aux produits et services de Visa, de bénéficier d’un accompagnement et de l’appui de Visa ainsi que l’opportunité d’accès et d’échange avec les principaux partenaires et clients de Visa.

Ouvert depuis le 23 mars 2018, les participants ont jusqu’au 17 mai 2018 pour soumettre leurs idées. Les juges de Visa sélectionneront trois finalistes par thème pour venir présenter leurs idées au jury désignés au niveau des bureaux locaux de Visa dans la région, annonce un communiqué de l’entreprise, rendu public.

Les participants éligibles de la région d’Afrique subsaharienne doivent soumettre des propositions de solutions d’affaires qui s’appliqueraient à l’un des trois thèmes suivants. Comment votre startup peut-elle mettre à contribution les API des développeurs Visa soit pour : « permettre aux petits commerçants d’accepter des paiements électroniques au sein de leurs magasins ou fournir une solution sûre et sécurisée aux vendeurs en ligne en toute chose qui permettrait de stimuler le commerce électronique et réduire les paiements à la livraison ? »

Ensuite, « comment votre entreprise peut-elle mettre à contribution les API de Visa comme un effet de levier sur les plateformes partenaires de grande portée comme Facebook afin d’aider des entreprises opérant dans des environnements dynamiques et centrés sur le consommateur à améliorer leurs flux de trésorerie et à recevoir des paiements ? »

Et enfin, « comment votre startup peut-elle mettre à contribution la technologie pour fournir des services fonctionnels aux clients illétrés afin de leur fournir des expériences de transactions sécurisées qui établissent et renforcent leur confiance dans le système bancaire ? »

Un gagnant par catégorie sera sélectionné, et chacun recevra un prix monétaire de 25 000 $ US. Les gagnants des prix seront invités à une réunion de travail avec Visa et auront l’opportunité de créer un prototype. Visa procédera par la suite au choix du champion mondial qui recevra 25 000 $ US supplémentaires.

Everywhere Initiative de Visa est un programme mis en œuvre à l’échelle mondiale et qui est stratégiquement important pour la réalisation de l’objectif de la société mondiale des paiements qui consiste à favoriser la croissance des technologies de paiement de génération future. À ce jour, le programme a accueilli près de 2 100 entreprises startups participantes d’Amérique du Nord, d’Amérique latine, d’Europe, d’Asie-Pacifique, d’Afrique et du Moyen-Orient.

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Un livre-témoignage sur les dangers de l’immigration clandestine vient de paraître. «Trente jours en enfer, témoignage d’une rescapée de l’immigration clandestine» est l’œuvre du journaliste ivoirien Patrick De Montherland Krou du journal en ligne Africatime. La dédicace de ce livre a eu lieu sous le thème : « Culture africaine et mouvement migratoire’’, présenté par le Pr Amoa Urbain, le mercredi dernier au Goethe-Institut Côte d'Ivoire à Cocody-Abidjan.

‘’Trente jours en enfer,…» est une interview accordée par Christine, une immigrée ivoirienne, dont le témoignage glaçant relate les dangers de l’immigration clandestine, au journaliste Patrick De Montherland Krou.

«Elle voulait gagner l’Europe…Elle a connu l’horreur. Christine quitte la Côte d’Ivoire en juin 2013. Direction la Tunisie, puis la Libye dans l’espoir de prendre un bateau clandestin pour l’Italie. Mais, le voyage ne se passe pas comme prévu. Arrivée en Libye, elle est arrêtée par la police et placée dans un camp. C’est le début d’un cauchemar effroyable pour cette jeune femme de 27 ans, entre viol, escroquerie, esclavage et racisme. Aujourd’hui, Christine témoigne pour que le monde sache et pour que d’autres jeunes africains ne gâchent pas leur vie en la risquant pour un Eldorado illusoire», explique le journaliste.GEDC3995

L'auteur de ‘’Trente jours en enfer,…» ne se contente pas seulement d’attirer l'attention de l'opinion nationale et internationale sur les dangers de ce phénomène, mais il propose aussi des solutions, notamment la mise en place d’un comité interministériel piloté par le chef de l’Etat pour la prévention, le suivi et le démantèlement des réseaux de passeurs et des potentiels candidats, la création d’une police spéciale pour traquer et démanteler les réseaux de passeurs, la mise en place d’un numéro vert permettant de dénoncer les passeurs et leurs complices etc, au niveau national.

Au plan continental, il milite en faveur de la création d’une commission de prévention, de suivi et de lutte contre l’immigration clandestine et le trafic humain rattachée soit à l’Union africaine soit à la CEDEAO et l’adoption d’une loi commune aux Etats africains de répression et de coercition contre les réseaux de passeurs ainsi que les candidats à l’immigration clandestine.

«Immigrer, c’est une bonne chose, mais il faut le faire dans les règles de l’art. Jeune, ton avenir, c’est la Côte d’Ivoire ! Ta richesse, c’est l’Afrique ! Conjugue tes efforts pour les bâtir.’’, conseille-t-il, à la jeunesse africaine.

Trente jours en enfer,… ‘, préfacé par l’écrivain Serge Bilé est aussi un émouvant plaidoyer contre la fuite des cerveaux vers l’Occident au mépris de la volonté commune de veiller au développement socio-économique de l’Afrique.

 

Daniel Coulibaly

 

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La Côte d’Ivoire et le Ghana ont décidé d’un partenariat important pour sauver la production cacaoyère en difficulté depuis quelques années au niveau de la sous-région. 

L’accord de partenariat « Déclaration d'Abidjan" est le résultat de discussions entre les présidents ivoirien et ghanéen pour sauver l'économie cacaoyère.

Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont conclu cet accord de partenariat stratégique en marge de la 6ème édition de l’Africa CEO Forum qui se tient à Abidjan. Il vise à mieux défendre les intérêts des producteurs de la Côte d’Ivoire et du Ghana qui assurent 60% de l’offre mondiale de cacao. Mais la Côte d'ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec une production d'environ 2 millions de tonnes par an, dont elle ne transforme que moins de 500.000 tonnes. bouleva4

«Les deux chefs d’Etat réaffirment leur volonté de définir une stratégie commune, en vue de trouver une solution durable à l’amélioration des prix perçus par les producteurs de cacao de leurs pays respectifs, s’engagent à harmoniser leurs politiques de commercialisation du Cacao, conviennent d’annoncer chaque année, de manière concomitante et avant le début de la campagne, le prix aux producteurs », fait savoir le document, selon l’AIP .

Les présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont décidé d’intensifier leur collaboration en matière de recherche scientifique sur la protection des plants de cacao, l’amélioration des variétés, notamment d’adopter et de mettre en œuvre un programme régional de lutte contre la maladie du Swollen shoot.

Ils s’engagent également, toujours selon le document, à transformer la majeure partie de leur production nationale, en invitant surtout le secteur privé africain à s’y investir énormément.

 

Daniel Coulibaly

 

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Dans le cadre du Projet « Entreprises et Travail décent », financé par le Gouvernement français, le Bureau International du Travail (BIT), sensibilisera les acteurs des administrations publiques ainsi que ceux des organisations du secteur privé partenaires du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP).

Ce moment d’échanges, de discussions entre les participants se fera autour de la Déclaration de principes tripartite sur les entreprises multinationales et la politique sociale (Déclaration sur les EMN). Cette session, qui se tiendra le jeudi 29 mars prochain à l’immeuble CCIA-Plateau, sera meublée par des présentations, de séances de discussions et de partage d’expériences.

Au-delà de l’objectif qui est de faire connaitre la Déclaration sur les EMN, l’enjeu est de donner des outils aux participants pour répondre à des questions importantes dans le contexte de la Côte d’Ivoire :

Comment faire en sorte que les entreprises par leurs investissements et leurs opérations commerciales créent plus d’emplois et de meilleures qualités ?

Comment mieux intégrer la création d’emplois dans les initiatives de Responsabilités sociale des entreprises (RSE) ?

A cet effet, plusieurs thèmes seront abordés en vue de dégager des actions prioritaires pour favoriser la promotion et l’application de la Déclaration sur les EMN. Il s’agit du concept de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) comme outil de mobilisation des entreprises, les lignes directrices de la Déclaration sur les EMN pour mobiliser les entreprises en faveur du développement. Des initiatives d’entreprises similaires aux recommandations de la Déclaration seront présentés afin stimuler les discussions sur leurs impacts et les voies pour favoriser et accroitre de telles pratiques dans le milieu des entreprises en Côte d’Ivoire.

La Déclaration de principes tripartite sur les Entreprises multinationales et la politique sociale est le principal outil du BIT pour guider les entreprises en matière de RSE.

Elle a été adoptée il y a près de 40 ans et révisée en 2000 et en 2006. La dernière révision date de mars 2017 pour répondre aux nouveaux enjeux du Développement durable.

Selon le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, « La Déclaration révisée reflète un solide consensus entre gouvernements, employeurs et travailleurs fermement ancré dans les réalités d’aujourd’hui. La Déclaration sur les entreprises multinationales propose une orientation claire sur la façon dont les entreprises peuvent contribuer à travers leurs opérations à l’échelle mondiale à la concrétisation du travail décent ».

En Côte d’Ivoire, les efforts de promotion de ladite Déclaration ont permis, depuis 2010, d’initier la réflexion et de générer des bonnes pratiques autour de la mobilisation des entreprises pour la promotion de l’emploi des jeunes et des investissements responsables.

Le pays bénéficie du projet de coopération au développement « Entreprises et Travail Décent : promotion et application de la Déclaration sur les EMN » mis en œuvre par le BIT, avec l’appui financier du gouvernement français. C’est à travers ce projet que le BIT sensibilisera les acteurs nationaux dont le CCESP.

 

Daniel Coulibaly

Source :CCESP

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EasyJet a signé avec Airbus un accord d'une durée de cinq ans portant sur la prestation de services de Maintenance Prédictive pour l'ensemble de sa flotte constituée de près de 300 appareils. Cette technologie s'appuie sur la plateforme de données Skywise d'Airbus, qui permettra aux techniciens d'easyJet d'intervenir rapidement et de remplacer des composants avant la survenue de défaillances, évitant ainsi aux passagers de subir des retards et des annulations de vols.

« easyJet se positionne en pionnier dans le secteur en utilisant les données et l'intelligence artificielle pour améliorer son efficacité ainsi que dans d'autres secteurs de la compagnie où cette solution peut conduire à une réduction des coûts, une amélioration de la satisfaction client et une augmentation des recettes. Notre investissement dans la plateforme Skywise peut faire une véritable différence pour des milliers de passagers en exploitant la puissance du Big Data pour réduire les retards. Cette technologie transformera nos méthodes de maintenance et d'exploitation des avions, avec pour objectif à long terme d'éliminer les retards dus à des défaillances techniques. », a commenté Johan Lundgren, CEO d'easyJet.

Pour Tom Enders, Chief Executive d'Airbus, les essais sur Skywise auprès d'easyJet au cours des trois dernières années ont été une superbe réussite et ont démontré des avantages considérables en termes de performance opérationnelle grâce à la maintenance prédictive. « Nous sommes ravis de renforcer davantage notre collaboration en étendant cette technologie pionnière à l'ensemble de la flotte de la famille A320 d'easyJet. », a-t-il ajouté.

Réalisée à partir des essais approfondis  sur la plateforme Skywise, easyJet est en mesure de remplacer des composants avant la survenue de défaillances, ce qui permet de mieux respecter les horaires des vols. Skywise peut désormais analyser des données issues d'autres composants des appareils d'easyJet grâce à l'installation de la nouvelle solution FOMAX (flight operations and maintenance exchanger) d'Airbus, qui collecte 60 fois plus de données que les systèmes existants. Ce nouvel équipement sera installé sur la flotte d'easyJet d'ici l'été 2019.

Rappelons que l'Airbus a lancé la plateforme de données aéronautiques Skywise lors du salon aéronautique du Bourget de 2017, en collaboration avec Palantir Technologies, entreprise pionnière dans l'intégration du Big Data et l'analytique avancée. Sur la lancée de la déclaration faite en février 2018 annonçant la connexion prévue d’environ un millier d’avions, Skywise vise à devenir la plateforme de référence utilisée par les principaux acteurs du domaine aéronautique pour améliorer leur performance opérationnelle et leurs résultats commerciaux et soutenir leur propre transformation digitale.

 

Daniel Coulibaly

 

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Le Président ivoirien Alassane Ouattara s’est entretenu avec son homologue zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, ce mardi 27 mars 2018, au Palais de la Présidence de la République. L’entretien a porté sur les relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Zimbabwe.

 

Alassane Ouattara a salué la transition pacifique au Zimbabwe qui a permis une sortie honorable au président Robert Mugabé et évoqué les perspectives de développement du Zimbabwe, un pays dont le potentiel et les resources naturelles dans les domaines agricole et minier pourraient permettre d’améliorer le niveau de vie de ses concitoyens. 

Il s’est félicité de l’ouverture du Zimbabwe aux investisseurs ainsi que du renforcement du processus démocratique qui sera couronné par des élections présidentielles ouvertes et transparentes en juillet prochain.

De son côté, le zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a salué les progrès remarquables accomplis par la Côte d’Ivoire sous le leadership du président ivoirien. Et de réaffirmer sa détermination à ouvrir son pays aux investisseurs car, pour lui, le nationalisme politique doit céder sa place aujourd’hui au nationalisme économique et à l’intégration des économies africaines.

Emmerson Mnangagwa a, en outre, exprimé sa volonté de bénéficier de l’expérience de certains pays africains dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des infrastructures et des mines, afin de booster le développement de son pays d'ici 2030.

 

Daniel Coulibaly

 

Source: présidence

 

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Le site de commerce en ligne, Jumia-CI, vient de publier son rapport annuel sur les principales tendances de l’industrie mobile en Côte d’Ivoire au cours de l’année 2017. Cette 3e édition du Mobile Report du site de vente en ligne révèle une augmentation de 40% du nombre d’Ivoiriens ayant visité la plateforme d’e-commerce. Et 70% de ces visites proviennent d’appareils mobiles.

Le rapport montre également qu'en 2017, 72% des ventes de téléphones mobiles de la plateforme se sont faites à Abidjan et ses environs avec des marques Asiatiques comme Infinix, Samsung, Tecno, qui continuent de dominer le marché.

«Aujourd’hui, il y a quatre ou cinq grandes marques qui animent le marché avec d’autres petites marques à côté, qui sont des challengers et je suis sûr que ça va encore changer, avec d’autres petites marques qui vont arriver. Il y a par exemple la marque « Xiaomi » qui est en train de faire une très belle performance en Côte d’Ivoire», a commenté Francis Dufay, directeur général de Jumia Côte d’Ivoire.

Rappelons que depuis le 19 mars, le site d'e-commerce a lancé sa traditionnelle «Mobile Week». Il s'agit d'un événement de vente d'une semaine dédiée à fournir aux consommateurs Ivoiriens le plus large éventail d'appareils mobiles jusqu’à la moitié des prix normaux.

 

Daniel Coulibaly

 

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«C’est une rumeur qui est fausse. C’est encore ceux que vous connaissez qui aiment colporter ce faux pour essayer de créer dans l’esprit des Ivoiriens, des doutes. La question n’est pas à l’ordre du jour et ce qui a été dit est faux! Nous sommes un Gouvernement responsable et si donc une question qui devrait venir un jour, ce n’est pas par des rumeurs que cela viendrait », a rassuré le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, juste après le conseil des ministres du mercredi 21 mars 2018.

Cette réaction du gouvernement est relative aux folles rumeurs sur les réseaux sociaux faisant état d’une éventuelle augmentation du coût du kilowatt-heure (kWh) d’électricité en Côte d’Ivoire.

Avant le Premier ministre, un peu plus tôt dans la journée, le directeur général de l’Energie, Cissé Sabati, avait démenti ces mêmes rumeurs.

«A mon niveau, il n’est pas question d’augmenter les tarifs de l’électricité. Un tel processus d’augmentation de l’électricité ne peut pas se faire sans la direction générale de l’Energie. Ce n’est pas dans notre calendrier de travailler sur un tel projet », a confié M. Cissé à l’Agence ivoirienne de presse(AIP), ce mercredi, en marge d’un séminaire national de lancement de la phase de mise en œuvre du SIE-UEMOA.

Le DG de l’Energie a également annoncé une séance de travail du ministre du Pétrole, de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, Thierry Tanoh, avec les associations des consommateurs sur la question, le lundi prochain.

Selon les rumeurs, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), société en charge de la distribution de l’électricité, projetterait une hausse du coût de l’électricité de l’ordre de 3%.

Rappelons qu’en juin 2016, le prix hors taxe du KWh de l’électricité à usage domestique de 10 ampères est passé de 63 FCFA à 66 FCFA. Une augmentation qui avait alors suscité des mouvements d’humeur jalonnés de violences dans certaines localités du pays.

Aussi est-il important d’ajouter que la fixation du prix de l’électricité relève exclusivement des prérogatives du gouvernement ivoirien et non de la CIE.

 

Daniel Coulibaly

 

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Sans surprise, Vladimir Poutine a été réélu à la tête de la Russie pour un quatrième mandat de six ans, lors d’un scrutin présidentiel tenu dimanche 18 mars dernier. Avec plus de 76,66% des voix, l’homme fort du Krinblin consolide son pouvoir.

Si dans cette élection, le seul adversaire véritable de Vladimir Poutine était le taux de participation. Il a réussi quand même à se rapprocher des 70% que lui avaient promis ses partisans avec un taux de participation de 67,4 % et 76,66 %  du suffrage exprimé, soit 56,2 millions de voix contre 45 millions en 2012. Représentant sa part sur les 110 858 228 inscrits qui ont participé au scrutin, selon la commission électorale centarle. Les autres candidats étaient Pavel Groudinine du Parti communiste (2ème avec 11,8 % des voix), suivi par l’ultranationaliste Vladimir Jirinovski (5,66 %) puis la candidate libérale Ksenia Sobtchak (1,67 %) et le démocrate Grigori Iavlinski (1,04 %).

Le maître du Kremlin devra désormais s'occuper de la baisse du niveau de vie des Russes qui au plan social connaissent d’énormes difficultés, selon plusieurs observateurs.

L’autre enjeu de ce mandat, qui court jusqu’en 2024, va être la mise en place d’une bonne politique économique soutenue par les recettes pétrolières.

En pleine tension avec l’Occident, la Russie de Vladimir Poutine cherchera à renforcer davantage les liens avec ses alliés traditionnels que sont la Chine, l’Inde et le Venezuela à cause du gaz et du pétrole.

Avec un pays qui tire la plupart de ses ressources financières de la manne pétrolière, M. Poutine pourra compter sur le soutien de ses alliés de tous les temps tels que la Chine, l’Iran et la Turquie. Mais aussi la Corée du Nord et la Syrie de Bachard Al Assad. le pays a signé ces dernières années de multiples contrats avec l’Inde (gros client de longue date d’armements russes) et a renforcé ses liens avec l’Amérique latine, notamment avec le Venezuela.

Il faut indiquer qu'en 2012, Vladimir Poutine avait été élu avec 63,3 % des voix. Il améliore ainsi son score. Agé de 65 ans, il est au pouvoir depuis 18 ans.

 

Daniel Coulibaly

 

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