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«Environ 7 mille électeurs prendront part aux sénatoriales du 24 mars prochain. Il s’agit des élus (députés, conseillers régionaux, conseillers municipaux) ». C’est ce qu’a indiqué Me Alley Victoire, porte-parole de la Commission électorale indépendante(CEI), organe chargé de l'organisation et de la supervision de ce scrutin.
La porte-parole de la CEI s’exprimait lors d’un panel organisé par le Conseil national de la presse(CNP) à son siège-Abidjan, le jeudi 15 mars 2018, sur le thème : « Elections sénatoriales de mars 2018 et démocratie en Côte d’Ivoire ».
« Le candidat le plus âgé »
Développant le sous thème : « Mode opérateur des élections sénatoriales », Me Alley Victoire a précisé que le scrutin se tiendra dans 33 circonscriptions dont les deux Districts autonomes du pays Abidjan et Yamoussoukro et les régions. Les électeurs pourront voter munis de leur pièce d’identité ou de leur carte professionnelle dans 35 bureaux et où seront près de 105 agents de la CEI.
«C’est un scrutin à tour unique. Le dépouillement se fera de façon normale comme cela a toujours été dans les élections. En cas d’égalité dans un bureau, on fait un autre scrutin. Si après plusieurs scrutins, il y a toujours égalité, on déclare élue la liste sur laquelle figure le candidat le plus âgé », a-t-elle affirmé, confiant qu’il s’agit d’une disposition du code électoral relative à l’élection des sénateurs.
« On s’apprête et le 24 mars on sera prêt », a soutenu Me Alley, sur la tenue effective de ce sénatorial à la date fixée.
De son côté, Raphael Lapké, président du CNP, a appelé la presse nationale à traiter l’information selon les règles du métier. En se référant au sous thème : « Le rôle de la presse dans la couverture des sénatoriales », le président du CNP a également demandé aux journalistes d’éviter des écrits qui attisent à la haine et à la violence.
Et de prévenir : « Tout organe qui donnera des résultats avant la CEI sera frappé conformément à la loi».
La Côte d’Ivoire organise les premières sénatoriales de son histoire. Ces élections suscitent beaucoup de débats, surtout autour de la composition de la CEI dont une recomposition est réclamée par l’opposition qui s’apprête à boycotter ce scrutin.
Le mardi 13 mars 2018, la CEI a publié une liste provisoire de 58 candidats dont 33 RHDP et 25 indépendants et aucune de l'opposition. Ce sont 66 sénateurs (2/ 3) qui seront élus à l’issue du scrutin et 33 autres (1/ 3) nommés par le président de la République. Au total 99 sénateurs formeront le premier sénat du pays dont le siège est prévu à Yamoussoukro, capitale politique ivoirienne. Les sénateurs et les députés exéceront le même pourvoir législatif.
Daniel Coulibaly
La ville de Bloléquin dans l'Ouest ivoirien peine encore à se remettre des troubles du mois derniers qui ont fait au moins deux morts dont un gendarme. A l'origine de ces violences, l'assassinat accidentelle, par balle, d'un jeune conducteur de taxi-moto par un gendarme. Ce gendarme été ensuite lynché à mort par des habitants de la ville. Ce qui avait le plus révolté les jeunes de Bloléquin après la mort de leur camarade, c'est surtout parce qu'ils estimaient que ce dernier a été tué pour avoir refusé d'être racketté par l'élément des forces de l'ordre. D'après les conducteurs de taxis-moto de Bloléquin, chacun d'eux est obligé, chaque jour, de payer la somme de 1000 francs CFA aux forces de l'ordre pour pouvoir circuler.
Les plaies sont encore fraiches à Bloléquin que le même mal, le racket des forces de l'ordre, connait une ressurgence à Séguéla, dans le Nord-ouest. En effet, les transporteurs du chef-lieu de région du Worodougou ne supportent plus la multiplicité des postes de contrôle dans le département, qui engendrent, selon eux, le paiement de plusieurs faux frais sur certains axes. La section locale du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire (HCPETR-CI) à Séguéla (Centre-ouest, région du Worodougou), ne passe pas par quatre chemins pour exprimer sont ras-le-bol, face à cette situation.
1000 francs chaque jour
« Ici à Sifié (une sous-préfecture située sur la route menant à Man, à 28 km, ndlr), il y a six barrages. C’est trop ! », s’insurge Bakayoko Mamadou dit ‘’Zima’’, membre du bureau de la section HCPETR-CI de Séguéla, cité par l’AIP.
Bakayoko Mamadou dit "zimo", transporteur à Séguéla
« Zima » indique que ce nombre important de barrages routiers est aussi observé sur les autres voies secondaires du département. Ce qui, regrette-t-il, impacte la rentabilité de l’activité du transport; car les transporteurs doivent souvent payer jusqu’à 1000 francs à chaque check-point aux forces de défense, poursuit-il. « On peut alléger le nombre de barrages (…) parce que ces six-là font le même travail’’, préconise Bakayoko Mamadou.
Les différents points de contrôle dressés sur cet axe sont dans les environs du stade Losseni Soumahoro, à Gbôlô, Siakasso, Drissasso, Dioulassoba et à Sifié, précise-t-on. De plus en plus d’actes de défiance sont posés par des usagers de la route à l’encontre des forces de l’ordre, à qui il est reproché d’y mener un racket systématique sur ceux qui ne disposent pas des pièces afférentes à leurs engins pour circuler légalement, rappelle-t-on.
Les autorités ivoiriennes doivent réagir au plus vite face à ce problème, avant que le pire n'arrive.
ORAGROUP, holding du groupe bancaire Orabank, annonce la réception de 40 millions d’euros suite à l’accord de financement signé avec la Société Islamique de Développement (SID) en décembre 2017. Ces fonds vont permettre à Oragroup, via ses filiales Orabank Gabon, Orabank Togo et Orabank Côte d’Ivoire (ainsi que les succursales d'Orabank Côte d'Ivoire au Burkina Faso, en Guinée Bissau, au Mali, au Niger et au Sénégal), de financer de manière exclusive dans les prochains mois, des projets éligibles portés par des petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans les pays membres de la SID. L’accord prend la forme d’un contrat de Wakala entre la SID et chacune des filiales sélectionnées.
« Avec cette ligne de financement, nous allons augmenter significativement notre impact sur le développement économique de la région : création d’emplois, industrialisation de nos économies, transformation locale et création de valeur, redistribution de la richesse, lutte contre la pauvreté, émergence d’une classe moyenne… Les PME sont la clé de la croissance inclusive et du décollage africain, or elles sont pour l’instant les grandes oubliées des acteurs bancaires traditionnels. Ce programme avec la SID va nous permettre de faire un pas supplémentaire dans cette direction avec une plus grande inclusion financière », déclare Binta Touré Ndoye, Directrice générale d’Oragroup.
Les PME africaines représentent 90 % des sociétés privées du continent. Parmi elles, entre 70 et 80 % sont des micro ou très petites entreprises. Mais cette prépondérance ne se reflète pas encore sur leur poids dans l’économie. On estime en effet que les PME représentent entre 20 et 30 % du PIB des pays africains contre environ 60 % dans les pays développés. Pourtant, les PME africaines tiennent la clé de l’emploi, notamment dans les zones rurales où elles sont derrière 70 % des emplois créés. Seules 6,4 % des PME subsahariennes déclarent avoir eu un accès à un financement bancaire, contre 27 % en Asie du sud-est.
« Nous sommes heureux de nous être engagés avec Oragroup, un groupe bancaire panafricain qui a développé une réelle expertise pour suivre et évaluer les risques liés au financement des PME. C’est aussi parce que nous partageons les mêmes convictions que nous sommes fiers de ce partenariat. C’est notamment en finançant le secteur privé que l’Afrique créera encore plus de richesses et d’emplois. Nous continuerons de soutenir les acteurs qui permettront la diversification économique et, à terme, l’industrialisation du continent », explique Salah Babale, Chef de Division, Département du Développement des Institutions Financières de la SID.
Ancien international, vous avez été récemment nommé à la DTN. Qu’est ce qui a motivé votre accord ?
Je confirme effectivement ma présence en Côte d’Ivoire. En fait, je suis en contact avec la Fédération Ivoirienne de Football depuis des années. On avait entamé des discussions qui n’avaient pas abouti pour plusieurs choses. Mais il fallait que je vienne. J’ai discuté avec le Vice-Président Sory Diabaté qui m’a présenté un projet. Il m’a demandé de mettre en place ce projet sur la formation des gardiens de but en Côte d’Ivoire et l’organisation du secteur des gardiens de but. C’est un vaste domaine. Cela m’a vraiment intéressé. En outre, je pense que le moment est venu pour moi de me mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire après mon expérience personnelle en Tunisie. J’ai donc sauté sur ce projet qui va englober la formation les gardiens de but et les formateurs de gardiens de but. Ce projet va s’étendre sur toute la Côte d’Ivoire.
Quelle est la mission exacte qui vous a été confiée ?
Dans un premier temps, on a remarqué un gros déficit au niveau des gardiens de but en Côte d’Ivoire, notamment, dans les différentes catégories de nos équipes nationales. On va donc mettre en place un plan de travail qui prend en compte l’initiation, la préformation et la formation. Globalement, ce sont ces trois axes que nous allons toucher. On a remarqué que de moins en moins de jeunes acceptent de devenir des gardiens de but. C’est un problème qu’il faut résoudre. Il va falloir donner goût au métier, expliquer aux jeunes ce qu’un gardien de but. On va essayer de motiver ces jeunes depuis le bas âge afin qu’ils embrassent la carrière de gardiens de but. Notre cible touchera déjà la préformation, parce que c’est la catégorie où on peut donner une base tactique, technique et physique. C’est vraiment cette catégorie qu’on pourra suivre jusqu’à ce que le jeune devienne mature. Cela pourra permettre de voir la marge de progression de ces jeunes. Je pense que d’ici 2021, on pourra sortir quelques gardiens de but qui pourront avoir une bonne base. Le gros travail va se faire au niveau des clubs. C’est un travail au quotidien. On ne fera que réunir tous les éléments qui sont bons. Il va falloir regarder si vraiment on a des formateurs de gardiens de but dans les clubs. S’il n’y en a pas, il va falloir donner la formation afin que le travail puisse se faire. On a un plan de formation qu’on va proposer, suivre et évaluer avec les différents entraineurs de clubs. Déjà, on va recenser et regarder le profil de tous ceux qui sont entraineurs des gardiens de but. C’est important de savoir qui forme les gardiens de but. Si le recensement montre que les formateurs ne sont pas d’un bon niveau, la Direction Technique Nationale va leur donner le niveau qu’il faut afin que cela puisse rejaillir sur les clubs. C’est ce qu’on va faire avec les gardiens de but en Côte d’Ivoire et même les Ivoiriens qui sont à l’étranger. Si on a de bons formateurs, on aura automatiquement de bons gardiens de but bien formés. On va s’arranger pour que les stages de formation soient de plus en plus internes pour qu’on puisse former des gardiens de but mais aussi des personnalités. Il faut dire que le gardien de but est une entité, un homme. Il a une grande responsabilité et il occupe une place importante au niveau l’équipe. Il y a des matches où c’est le gardien de but qui joue et qui motive toute l’équipe. C’est un homme, une personnalité qui donne la force et le courage à toute l’équipe pour aller de l’avant. Si on n’arrive pas à former des hommes, des personnalités, le travail ne sera pas complet.
A vous entendre, c’est un gros chantier qui vous attend. Quels sont vos besoins et vos attentes ?
Dans un premier temps, il faut qu’on soit en possession de matériel vraiment spécifique pour les gardiens de but. C’est la première des choses. Cela nous permettra d’être vraiment professionnels. Il va falloir, en outre, que tous les entraineurs nationaux s’organisent pour travailler en équipe. Je veux aussi une formation de proximité. On va sillonner tous les quartiers et couvrir toute la Côte d’Ivoire. Comme attente, on espère trouver les moyens et surtout les conditions de travail. Si on a les moyens et les conditions de travail, je pense qu’on va aboutir à quelque chose de positif.
Quel regard portez-vous sur le football ivoirien et en particulier sur les gardiens de but ?
Je préfère parler plutôt des gardiens de but. La première remarque que j’ai faite porte sur la morphologie. Je pense qu’on a des gardiens de but qui sont trop petits. Il y a aussi un gros manque technique. Après avoir vu un peu comment les choses se passent, je tire mon chapeau à tous ces jeunes-là parce qu’ils n’ont pas reçu de formation. Beaucoup n’ont pas reçu de formation et ils se sont retrouvés là. Ils essayent de faire comme ils peuvent. Ce n’est pas vraiment facile. La formation de gardiens de but, c’est depuis la base. Il y a des choses à la base qu’il ne faut pas rater, parce qu’après c’est difficile de rattraper quand on est adulte. Ce sont des choses qu’on essayera de prendre en charge et de corriger. Notre présence va motiver tous ces jeunes-là.
J’ai aussi remarqué des fautes liées à la méconnaissance de la loi de jeu. Ce sont des choses qui sont graves. C’est pour cela que je parle de plus en plus de stage interne. Il va falloir qu’on apprenne aux gardiens de but toutes ces lois de jeu. Je suis en train de rencontrer toutes les associations. Celle des gardiens de buts, des médecins et même celle des arbitres, afin que toutes ces personnes puissent intervenir dans la formation des gardiens de but. Il faut que les gardiens de but soient enseignés sur les lois de jeux, les techniques et surtout l’hygiène de vie. De ce fait, j’ai rencontré l’association des anciens gardiens de buts. On a eu un échange intéressant et nous avons décidé de travailler ensemble.
Pensez-vous pouvoir combler le déficit en gardiens de but avant l’échéance 2021 ?
Je suis convaincu qu’avec le plan d’action qu’on va exécuter, on pourra faire quelque chose de très solide. S’il y a les moyens, on pourra sortir les gardiens de buts. On va beaucoup miser sur la formation des gardiens de buts et de leurs formateurs. Et si ces formateurs adoptent notre projet de formation, je crois que le travail va se faire beaucoup plus vite. Nous serons là pour faire des évaluations, afin de voir chaque niveau d’avancement et revenir sur ce qui n’a pas marché précédemment. Ce travail se fera avec l’aide de la plateforme de gardiens de but que nous allons mettre en place, pour échanger sur les failles de nos gardiens de buts afin de pallier toutes ces erreurs. Je crois que si tout le monde suit, il n’y a pas de raison qu’on ne réussisse pas. Il faut déjà penser à réfléchir et à voir comment on peut sortir des gardiens de buts jeunes qui pourront jouer sur une longue période. C’est le moment de former des jeunes qui pourront assurer la relève. Un de nos objectifs majeurs est que ces gardiens de but, une fois formés, soient capables de jouer comme deuxième ou troisième gardien de but sans qu’on sente l’absence du gardien de but titulaire. D’où, l’utilité de former trois à quatre gardiens par catégorie, afin que le troisième gardien d’une catégorie supérieure soit le titulaire de la catégorie qui suit. A force de pratiquer, il deviendra plus apte. Le gros problème aujourd’hui, c’est que la relève n’a pas été préparée.
Source Service Com FIF
La Banque africaine de développement étoffe sa publication phare, Perspectives économiques en Afrique, de cinq rapports régionaux. Ces études économiques régionales ont été rendues publiques à Tunis (Afrique du Nord), à Abidjan (Afrique de l'Ouest et Afrique centrale), à Nairobi (Afrique de l'Est) et à Pretoria (Afrique australe).
« En proposant pour la première fois des approches régionales, nous souhaitons mettre à profit l’expertise de la Banque et donner plus de profondeur d’analyse et de pertinence à cette publication », a déclaré Célestin Monga, économiste en chef et vice-président de la Gouvernance économique et de la gestion du savoir de la Banque africaine de développement.
« La volonté d’intégrer un rapport spécifique sur chacune des cinq régions reflète l'importance que la Banque africaine de développement accorde à la dimension régionale du développement, en vue d’une croissance davantage inclusive en Afrique », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la région Afrique du Nord.
Afrique du Nord : des perspectives positives pour 2018 et 2019
L’année 2017 s’est conclue en Afrique du Nord sur une croissance de 4,9 % du PIB réel, en hausse par rapport aux 3,3 % enregistrés en 2016. Cette performance économique est supérieure à la moyenne de 3,6 % pour l’ensemble du continent. Ces chiffres s’expliquent par une production de pétrole plus importante que prévue en Libye, par la performance du Maroc, qui a vu son taux de croissance passer de 1,2 % en 2016 à 4,1 % en 2017, car stimulé par la hausse de la productivité agricole. Portée par son programme de réformes macroéconomiques et structurelles, l’Égypte affiche elle aussi une croissance de son PIB de l’ordre de 4 % en 2017.
D’un point de vue global, la croissance de la région Afrique du Nord est nourrie principalement par le secteur réel, dont de nouveaux secteurs à haute valeur ajoutée comme l’électronique et la mécanique, ainsi que par la consommation privée et publique. Les perspectives demeurent positives pour 2018 et 2019, grâce notamment aux réformes engagées dans l’ensemble des pays de la région. La croissance de l’Afrique du Nord devrait atteindre respectivement 5 % et 4,6 % en 2018 et 2019.
Afrique de l’Est : la meilleure performance économique du continent
L’Afrique de l’Est, qui compte treize pays, affiche les meilleures performances économiques du continent, avec un taux de croissance de 5,9 du PIB en 2017, un taux bien plus élevé que la croissance enregistrée par les autres régions d’Afrique, et supérieur à la moyenne de 3,6 % enregistrée par le continent. Six pays en particulier sont les moteurs de cette bonne performance de l’Afrique de l’Est : Éthiopie, Tanzanie, Djibouti, Rwanda, Seychelles et Kenya.
Les perspectives restent positives pour 2018 et 2019, avec une croissance qui devrait se poursuivre et atteindre 5,9 % en 2018, puis 6,2 % en 2019.
Ce rapport dédié à l’Afrique de l’Est et qui revient sur les évolutions récentes de la région met d’ailleurs en lumière un certain nombre de politiques dont les pays membres devraient s’inspirer pour transformer leurs économies respectives, selon Nnena Nwabufo, directrice générale de la Banque pour la région de l’Afrique de l’Est.
Afrique australe : une reprise économique amorcée, mais une croissance contrastée
D’une moyenne estimée à 1,6 % en 2017, la croissance du PIB réel en Afrique australe devrait s’améliorer à 2 % en 2018 puis à 2,4 % en 2019. Pour Joséphine Ngure, directrice générale adjointe de la Banque pour l’Afrique australe, « la région […] a fait des progrès considérables dans la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la qualité de vie de ses habitants, en mettant en œuvre des politiques qui ont ciblé l’accélération de l’industrialisation le soutien de la croissance et la création d’emplois ».
Les prévisions économiques pour la région demeurent cependant prudentes, notamment au vu des schémas de croissance très divers des économies de la région. « Locomotive » économique de la région, l’Afrique du Sud voit sa croissance s’essouffler sinon décliner, tandis que des pays à faible revenu et à l’économie en transition, à l’instar de Madagascar et du Mozambique, enregistrent une croissance plus élevée, qui reste toutefois modérée.
« Les déficits budgétaires élevés et l’augmentation de la dette publique posent des défis à la stabilité macroéconomique dans plusieurs pays d’Afrique australe. Il faudrait que les gouvernements instaurent des mesures pour améliorer la mobilisation des ressources nationales et des fonds auprès du secteur privé afin de maintenir un niveau suffisant de dépenses pour le développement, pour stimuler la croissance et créer des emplois, notamment en faveur des jeunes », souligne Stefan Muller, économiste principal de la Banque africaine de développement pour l’Afrique australe.
Afrique de l’Ouest : des progrès dans un panorama contrasté
Après plusieurs années fastes, la croissance économique en Afrique de l’Ouest, qui compte 15 pays aux économies fort contrastées, a stagné à 0,5 % en 2016. La raison en est notamment la baisse des prix des matières premières et la contre-performance du Nigeria, qui représente à lui seul près de 70 % du PIB de la sous-région. En 2017, la croissance en Afrique de l’Ouest a rebondi et atteint 2,5 % et elle devrait s’élever à 3,8 % en 2018 puis à 3,9 % en 2019, selon les projections. La consommation des ménages et le redressement relatif des cours de certaines matières premières devraient contribuer à ce regain.
Le grand défi auquel fait face la région demeure celui de la création d’emplois, notamment pour les jeunes, selon Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale adjointe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest. « Perspectives économiques en Afrique de l’Ouest offre une analyse détaillée de l’économie et du marché du travail de 15 pays, centrée sur la stabilité macroéconomique, l’emploi et la pauvreté […]. N’oublions que certains des pays de la sous-région sont confrontés à un énorme défi sécuritaire », a-t-elle rappelé.
Afrique centrale : de meilleures perspectives après une performance modeste
L’Afrique centrale, qui couvre huit pays, a enregistré le taux de croissance le plus faible du continent en 2017. Avec +0,9 %, la région a connu toutefois une relative embellie par rapport à l’année 2016, qui avait enregistré une croissance de 0,1 %. Cette performance sous-régionale, qui masque de nombreuses disparités entre les pays – une croissance plutôt bonne au Cameroun et en Centrafrique, très faible en Guinée équatoriale et au Congo –, reste toutefois nettement en deçà de la moyenne de 3,6 % affichée par l’ensemble du continent. Les difficultés économiques de l’Afrique centrale s’expliquent en grande partie par la baisse des prix des matières premières dont certains pays de la région sont fortement dépendants, ainsi que par la menace sécuritaire récurrente dans d’autres.
Les perspectives pour 2018 et 2019 sont, quant à elles, plus encourageantes, nourries par une hausse des cours mondiaux des matières premières et de la demande intérieure. Selon les projections de la Banque, la croissance du PIB réel de l’Afrique centrale devrait atteindre 2,4 % en 2018 et 3 % l’année suivante. Autres facteurs favorables : une gestion macroéconomique saine et un environnement institutionnel plus favorable. « Avec l’amélioration de la situation économique du Congo et de la Guinée équatoriale, la performance économique de la sous-région devrait s’améliorer en 2018 et 2019. Il serait bon d’inscrire cette amélioration dans la durée en diversifiant les économies de la sous-région », a déclaré Racine Kane, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale.
Décollage pour New York sans escale. Le 12 mai 2018. Sauf changement de dernière heure, cette date marquera le début des vols directs entre Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire, et New York (USA), avec un vol inaugural. Cette information a été confirmée à nouveau à La Diplomatique d’Abidjan par une source proche du ministère des Transports.
3 vols par semaine
Cette ligne, qui sera servie par Ethionpian airline, offrira trois vols par semaine. Un tarif promotionnel de 470.000 FCFA en Aller/Retour sera pratiqué pour ce début de trafic.
« Soulagement »
Plusieurs ivoiriens vivant aux USA saluent cette initiative du gouvernement ivoirien, qui sera, selon eux, un véritable soulagement en termes de gain de temps et stress de voyage. « On ne va plus aller passer des heures et des heures dans des aéroports de transit à travers le monde avant de regagner notre pays », confie Yves Kouakou Konan, ivoirien vivant depuis plus de 20 ans à New York.
Ces vols directs sont également salués par les milieux d’affaires.
Armand Tanoh
Le directeur de la division Afrique de l’Ouest et du Centre du ministère des Affaires étrangères israélien, Barnéa Hassid, effectue une tournée en Afrique en vue de passer en revue les ambassades de son pays pour faire l’état des lieux et échanger avec les autorités dans le cadre du renforcement de la coopération Afrique-Israël. Il était le 6 mars à Abidjan et avant son départ, le 10 pour le Sénégal, le diplomate israélien a évoqué, dans un entretien avec l’AIP, la question de Jérusalem et les grands enjeux de la coopération avec l’Afrique. (Interview)
AIP : M. Barnea Hassid, en quoi est-ce que la décision des Etats-Unis de déplacer la capitale israélienne est importante pour Israël ?
Barnea Hassid: Jérusalem est la capitale du peuple juif depuis toujours, depuis trois mille ans, depuis le commencement du peuple juif. Pour nous, c’est la capitale indiscutable d’Israël mais suite aux pressions du monde arabe en 1967…
D’ailleurs en 1967, il y avait quelques dizaine d’ambassades notamment l’ambassade de Côte d’Ivoire qui étaient installées à Jérusalem et suite à la guerre de six jours et aux pressions du monde arabe, tous ont été obligés d’évacuer et d’aller à Tel Aviv et d’abandonner Jérusalem parce que c’est devenu une question géopolitique ou le monde arabe a boycotté Israël et a forcé le groupe de pays amis à Israël à suivre pour ne pas subir les agressions du monde arabe et là, à contrecœur, tout le monde a quitté Jérusalem. Il n’y avait aucune ambassade durant toutes ces années jusqu’ à cette décision historique du président américain Donald Trump qui a été impliqué après que beaucoup de présidents américains ont déclaré leur volonté mais n’ont jamais suivi par un acte. Là, le président Trump est en train d’agir et de transférer l’ambassade américaine comme il fallait le faire depuis toujours, depuis longtemps et pour nous, bien sûr, c’est une grande déclaration historique parce que c’est une reconnaissance qui devrait se faire depuis longtemps et nous espérons que beaucoup de pays du monde vont suivre et respecter le peuple juif et le peuple israélien et présenter leurs missions diplomatiques à Jérusalem comme il faut le faire entre pays amis et là, il y a déjà des pays qui commencent à suivre les Américains.
Le Guatemala a déclaré qu’il va faire pareil tout de suite après les Américains, la République tchèque en Europe. Qui sera le prochain pays africain à le faire ? Le premier pays africain à le faire, moi, j’espère bien que ce sera la Côte d’Ivoire, ce sera un grand signe d’amitié du côté de la Côte d’Ivoire qui est un grand ami d’Israël. Alors on vous encourage à le faire et on croit que tous les pays du monde vont comprendre que la question du statut de Jérusalem en tant que capitale d’Israël n’a rien à voir avec le processus de paix, n’a rien à voir avec les pressions arabes ou musulmanes. C’est quelque chose qui doit aller comme un droit naturel du peuple parce que c’est un peuple respectable qui a le droit de recevoir ces genres de chose.
AIP : Est-ce que la date du transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem est déjà précisée ?
Barnéa Hassid : Oui, pour les Américains, c’est au 70ème anniversaire d’Israël qui va avoir lieu au mois de mai prochain, et là, on attend que le président américain vienne en Israël, on espère qu’il viendra pour inaugurer l’ambassade américaine à Jérusalem.
AIP : Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui malgré les négociations et les appels, l’Israël et la Palestine n’arrivent pas toujours à s’entendre ?
Barnéa Hassid : Le problème est que les Palestiniens, malgré tous les appels du Premier ministre israélien au président palestinien de venir négocier directement les accords de paix et de parler de tout ouvertement, refusent de rencontrer le Premier ministre Netanyahu et même l’invitation du Premier ministre israélien de faire cette distance de dix minutes en voiture entre Ramallah ou se trouve Mahmoud Abbas et Jérusalem où se trouve Netanyahu. Peu importe où, Netanyahu est prêt à venir rencontrer Mahmoud Abbas à Ramallah. Tous les appels ont été négligés par les Palestiniens qui préfèrent ne pas avancer vers la paix en négociant. Ils préfèrent la politique de la pression internationale sur Israël en allant vers les instances internationales des Nations Unies, en introduisant des résolutions anti israéliennes qui mettent Israël au banc des nations, qui dégradent le statut d’Israël sur la scène internationale et comme ça, ils égratignent le statut d’Israël, ils pensent l’affaiblir. Mais nous, on dit que cette façon-là va à l’encontre de la paix parce que cela ne pousse pas les Palestiniens à trouver une solution pacifique à ce conflit-là, parce qu’ils gagnent du terrain sans être obligés d’accepter le fait qu’il y a un Etat juif à côté de l’Etat palestinien qui doit vivre en paix et en sécurité des deux côtés. Nous pensons que toute la communauté internationale a tort de soutenir ce genre de politique. Ils doivent mener une pression sur les Palestiniens à reprendre la table de négociation et discuter directement avec Israël au lieu de voter massivement à chaque fois que le côté palestinien avec la majorité automatique qu’ils ont dans le monde d’être soutenu par le monde arabe, par différent pays qui votent très facilement contre l’Etat d’Israël et contre la paix et qui ne contribue pas vraiment à trouver des solutions pacifiques à ce conflit-là qui dure déjà depuis très longtemps.
AIP : S’agissant de l’Afrique, que représente ce continent sur la scène internationale pour Israël ?
Barnéa Hassid : Pour Israël, l’Afrique, c’est tout d’abord un continent d’amis. Partout où les Israéliens se promènent en Afrique, ils sont reçu avec une grande chaleur et une grande amitié.
On sait que les Africains ont de l’admiration pour les Israéliens et vice-versa et pour nous, il s’agit de 40 à 35 pays d’Afrique subsaharienne avec lesquels Israël n’a aucun problème. Israël devrait avoir les meilleures relations possibles et nous encourageons toutes les rencontres et développement mutuel et nous voulons vraiment les recevoir à bras ouverts pour discuter et développer ensemble des programmes. Malheureusement dans la politique internationale et la géopolitique, il y a des pressions extérieures qui s’introduisent dans ces relations d’amitié de base et qui les détournent et qui les poussent. On a vu quand il y a eu des relations dans les années 1960. On le voit dans l’union africaine qui refuse à Israël le statut d’observateur quand il accepte de recevoir deux fois par an au sommet des chefs d’Etat africains, le président de l’Autorité palestinienne à faire le discours d’ouverture du sommet des chefs d’Etat sans laisser à Israël le droit de réponse, jamais pendant des années et des années, un discours sur ce conflit-là d’un côté qui insulte encore Israël et qui raconte des histoires sur Israël qui ne sont pas vraies sans laisser à Israël le droit de réponse. Cela est une injustice qui est faite à Israël par ces amis et pour nous, cela nous brise le cœur parce qu’on ne croit pas que c’est ce genre de traitement qu’on se fait entre amis. On appelle les pays africains de changer cette politique et de devenir plus équilibrés et accepter Israël en tant qu’ami et développer les relations directes et aussi les relations dans les instances internationale notamment les Nations Unies quand il y a des résolutions sur la situation au Proche orient. Il faut adopter une politique plus neutre, être plus équilibré dans les déclarations. Il ne faut pas placer les critiques sur le côté israélien sans voir exactement qui porte la volonté de paix, qui n’est pas investi de l’autre côté et emmener les Palestiniens à prendre leur responsabilité pour le processus de paix.
AIP : Qu’est-ce qu’Israël attend concrètement de l’Afrique ?
Barnéa Hassid : Nous voulons être amis et se comporter comme amis et nous voulons que l’Afrique se comporte comme un ami et quand on est ami, on se soutient dans le bien et dans le mal et là comme je vous ai décrit tout à l’heure le mal et les injustices que Israël subit sur le plan international. On attend de nos amis de se présenter, de se mettre en avant, de déclarer leur amitié pas seulement par les discours et les rencontres tête-à-tête mais publiquement et voir des actes même s’ils sont parfois difficiles. Si Israël subit une injustice, on attend de voir nos amis se mettre à côté de nous et de faire face à cette injustice. J’ai parlé tout à l’heure de ce qui se passe au Conseil de sécurité des Nations Unies et la Côte d’Ivoire est maintenant membre du Conseil de sécurité et là, elle a une grande occasion, tout le monde la voit, voit son comportement et là, c’est une belle occasion de faire des gestes forts envers Israël pour monter son amitié, pour montrer son impartialité et pour montrer qu’elle suit je dirais ses idées et qu’elle est présente sur la scène internationale, on en sera très reconnaissant.
Barnea Hassid : Entre Israël et l’Afrique, il y a plusieurs domaines. Vous savez que nous avons commencé comme un pays où il n’y avait rien du tout et nous avons appris à développer des industries et des économies et des savoir-faire dans l’agriculture, dans la santé, des choses auxquelles les Africains sont intéressés aussi. Israël est là, il veut partager son savoir-faire, recevoir des professionnels africains et partager ses connaissances. On reçoit en Israël plusieurs stagiaires qui viennent de tous les pays d’Afrique pour leur apprendre et pour leur faire savoir comment nous on a traité les différents problèmes qu’on a eu, cela peut dans l’agriculture, dans la gestion de l’eau, dans la santé et dans différentes questions sociétales telles que le statut de la femme, les entreprises. Israël veut être ouvert à travers les ambassades d’Israël dans tous les pays notamment l’ambassade d’Israël en Côte d’Ivoire. Il y a une grande panoplie de propositions de programme de formation en Israël ou bien de faire venir un expert israélien ici sur le terrain sur des questions précises et sujets qui intéressent les Ivoiriens. L’ambassade Israël est là pour faire venir et pour monter des programmes de formation et les introduire ici partout dans le pays pas seulement à Abidjan ou dans les grandes villes mais aussi dans les villages, là où il y a l’institution qui veut les accueillir tels que les écoles, des centres régionaux et des centres de recherche. Les experts israéliens seront prêts à venir et développer ensemble un nouvel avenir pour tout le monde.
AIP : Doit-on s’attendre alors à un engagement de plus en plus fort d’Israël en Afrique et comment va-t-il se faire ?
Barnéa Hassid : Entre amis, il faut faire des échanges au niveau de la politique, au niveau des hommes d’affaires et des grandes foires internationales qui se réunissent en Israël et où les Ivoiriens et amis d’Ivoiriens peuvent venir. Des ministres peuvent venir avec différents plans de coopération pour signer les accords, il faut amplifier les échanges, il faut agrandir les liens entre les deux pays, il faut faire connaître les citoyens des deux pays et s’admirer et construire des programmes, il faut avoir des échanges culturels, il faut envoyer des groupes d’artistes de scène pour faire des spectacles ivoiriens. Vous avez ici Alpha Blondy qui est un grand admirateur d’Israël et qui est venu très souvent en Israël, pas seulement lui, il faut envoyer d’autres artistes en Israël et faire venir des artistes israéliens sur la scène ivoirienne ici comme ça, tout le monde va se connaître, tout le monde va s’unir et on pourra s’unir pour avancer et se rapprocher de plus en plus.
AIP : Israël est-il prêt à s’engager dans les questions de sécurité en Afrique?
Barnéa Hassid : En général, partout quand il y a le terrorisme dans le monde, qui lève sa tête, Israël sera là pour le combattre parce que c’est un fléau mondial dont Israël a été le premier à souffrir et on a beaucoup d’expertise pour combattre le terrorisme. On est prêt à partager notre savoir-faire et on sait que le terrorisme n’est pas un phénomène politique mais c’est quelque chose qui est une maladie de l’humanité qui doit être combattu par tout ou elle existe et là s’il faut faire face au terrorisme en Afrique, Israël est prêt à aider ses amis dans tous les pays africains qui le demande, partager son savoir-faire avec des formations et tout ce qui est nécessaires pour combattre le terrorisme parce qu’Israël est à la pointe de la guerre contre le terrorisme dans le monde entier.
AIP : Qu’en est-il du sommet Afrique-Israël qui était prévu à Lomé ?
Barnéa Hassid : Ce sommet était destiné à introduire en grande pompe toutes les capacités de coopération entre les pays africains et Israël, on a voulu venir en très grande délégation du côté israélien avec en tête le Premier ministre Benjamin Netanyahu et faire des démonstrations de tout ce qui se fait entre Israël et l’Afrique. Malheureusement, il y a eu des contraintes qui ont empêché la réalisation de ce sommet et nous le regrettons profondément.
AIP : Quels sont ces contraintes ?
Barnéa Hassid : Des contraintes sur le terrain dont je ne veux pas parler mais pour nous, c’était une grande déception !
AIP : Mais, est-ce que ce sommet ne pouvait pas se faire en Côte d’Ivoire surtout que l’ambassadeur résident se trouve en Côte d’Ivoire ?
Barnéa Hassid : C’est une très bonne idée si les autorités ivoiriennes invitent Israël et que la Côte d’Ivoire veut accueillir le sommet, je pense qu’on va l’accepter.
AIP : Quelles sont les nouvelles perspectives de Coopération entre la Côte d’Ivoire et Israël ?
Barnéa Hassid : Il y a des perspectives économiques. Le monde change, il y a beaucoup de nouveaux domaines d’échange qui peuvent se faire introduire, pas seulement les domaines traditionnels du passé même si aujourd’hui il y a la technologie partout. Il y a la technologie dans l’agriculture, il y a la technologie dans les industries qui sont plus traditionnelles. Aujourd’hui on ne pas faire sans la technologie israélienne. Vous savez, Israël est devenu aujourd’hui une grande industrie automobile, ce qui n’existait pas jusque-là puisque des automobiles deviennent de plus en plus des fabrications informatiques. Aujourd’hui, 80% des voitures, c’est de l’informatique, ce n’est pas la carrosserie et le châssis et autres. En Israël, il y a des dizaines d’entreprises et d’industries qui s’occupent des différents aspects de l’industrie automobile et celui qui est en tête est Mobileye qui a été vendu dernièrement avec une technologie de conduite sans chauffeur et Israël peut l’introduire en Afrique. Ce sont des choses qui sont applicables partout pourquoi pas en Afrique et dès qu’on va trouver des partenaires africains, l’invention, on va la faire.
Turkish Airlines, compagnie basée à Istanbul, a signé un protocole d’accord portant sur l'acquisition de 25 A350-900 assortie de cinq options, réaffirmant ainsi son entière confiance dans le dynamisme et la croissance du marché mondial.
« Alors que Turkish Airlines dessert plus de destinations que toute autre compagnie dans le monde, nous sommes particulièrement heureux de bâtir notre avenir sur le tout nouvel A350 XWB d'Airbus et contribuer ainsi au développement de notre réseau de lignes internationales au départ de nos hubs d'Istanbul et d'Ankara », a déclaré M. Ilker Ayci, Chairman de Turkish Airlines.
« Chez Airbus, nous sommes extrêmement fiers de compter Turkish Airlines parmi les nouveaux opérateurs de l'A350, l'appareil gros-porteur le plus moderne et efficient au monde », a indiqué pour sa part Eric Schulz, Directeur commercial d’Airbus, soulignant que cette commande vient développer et renforcer le partenariat bâti de longue date entre Airbus, Turkish Airlines et la Turquie dans son ensemble.
Turkish Airlines exploite actuellement une flotte de 167 avions Airbus, et son carnet de commandes comprend 92 A321neo supplémentaires. La Turquie est membre à part entière de la chaîne d'approvisionnement d'Airbus depuis près de 20 ans, et participe à tous les programmes avions d'Airbus, notamment le prestigieux A350 XWB.
L’A350 XWB est une toute nouvelle famille de gros-porteurs long-courriers de moyenne capacité qui contribue à façonner l'avenir du transport aérien. Cet appareil bénéficie d'une conception aérodynamique innovante, d'un fuselage et d'une voilure en fibre de carbone, ainsi que de nouveaux moteurs Trent XWB de Rolls-Royce à faible consommation de carburant. Ensemble, ces toutes dernières technologies se traduisent par des niveaux d'efficience opérationnelle incomparables, notamment une réduction de 25 % de la consommation de carburant et des émissions, et des coûts de maintenance significativement réduits. Outre un aménagement spacieux et calme, la cabine Airspace offre une ambiance, un design et des services supérieurs qui contribuent à de meilleurs niveaux de confort et de bien-être et définissent de nouveaux standards en termes d'expérience de vol pour l'ensemble des passagers, toutes classes confondues.
A la fin février 2018, Airbus a enregistré un total de 854 commandes fermes pour l'A350 XWB, émanant de 45 clients dans le monde.
Daniel Coulibaly
La sprinteuse ivoirienne, Murielle Yvonne Ahouré, est arrivée mardi, à Abidjan, après sa belle performance aux derniers championnats du monde en salle d’athlétisme, en Angleterre, où elle a remporté la médaillée d’or des 60 mètres, raporte l'AIP.
Elle a été accueillie aux environs de 17h30, à l’aéroport international de Port-Bouët, par un petit public dans lequel l’on distinguait les personnalités du monde sportif dont le ministre des Sports et des Loisirs, François Albert Amichia et les membres de la Fédération ivoirienne d’athlétisme.
« C’est beaucoup d’émotion qui m’anime. Je suis très contente d’être ici. La dernière fois où j’étais là, c’était pour l’enterrement de mon père. C’était un moment très difficile pour moi. Je ne pensais pas que j’allais revenir de si tôt mais c’est important de venir présenter ma médaille au pays parce que j’ai travaillé dur pour ça. Je suis venue présenter ma médaille au président de la République qui m’a beaucoup soutenue », a-t-elle déclaré, lors d’un point de presse.
L’agenda de son séjour en terre ivoirienne prévoit une audience au palais présidentiel du Plateau et une participation à l’inauguration vendredi, de l’hôpital mère-enfant de la Fondation Children of Africa, de la Première dame, Dominique Ouattara, à Bingerville.
Avec un chrono de 6 s 97, Murielle Ahouré a remporté vendredi, à Birmingham, en Angleterre, la médaille d’or du championnat du monde en salle devant sa compatriote, Marie-Josée Ta Lou, qui a décroché la médaille d’argent.
Mamadou Touré, le Secrétaire général délégué du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel en Côte d'Ivoire) était l’invité de RFI ce mercredi 14 mars 2018. Le secrétaire d'Etat à l'Enseignement techenique et à la Formation professionelle s'est notamment exprimé sur les remous au sein du RHDP, la coalition au pouvoir, sur fonds de guerre ambitions pour la présidentielle de 2020. Interview.
A Yamoussoukro, Jean louis Billon, porteur de la voix d’Henri Konan Bédié a été très clair, en 2020, le PDCI ne se sabordera pas et présentera à la présidentielle son candidat. C’est de moins ce qu’a dit Jean Louis Billon
Je ne sais pas si à Yamoussoukro, Jean Louis Billon était porteur de la voix d’Henri Konan Bédié. Mais cette position totalement contraire à celle exprimée par le porte-parole officiel du PDCI, le ministre Adjoumani qui considère que cette position est une position personnelle de M. Jean Louis Billon qui n’engage pas le PDCI.
N’êtes-vous pas un peu coincé par le chantage actuel de votre allié avec ou sans guillemet. Qu’est ce qui se passe aujourd’hui, c’est une guerre de chefs ? Pensez-vous que le PDCI fait monter les enchères ?
Je pense qu’il faut relativiser et nuancer. Depuis 2010, j’irai même un peu avant, différents partis politique en Côte d’Ivoire sont traversés par des courants. Vous prenez le FPI, le PDCI, vous prenez même au sein du RDR. Avant le congrès de notre parti, il y a eu des sensibilités qui se sont exprimées. Ces courants ne peuvent pas être la voix officielle de notre parti. Il faut s’en tenir aux voix officielles du Parti. Toutes les déclarations officielles du Président Bédié sont allées dans le sens de la consolidation de notre alliance. Il l’a répété à Daoukro sa volonté de voir le parti unifié se mettre en place. Toutes les communications officielles, les communiqués officiels de nos portis politiques vont dans ce sens. D’ailleurs vous verrez que pour les élections sénatoriales qui auront lieu dans deux semaines, au-delà des polémiques qui naissent et qui peuvent être aussi le reflet des débats démocratiques en nos seins, l’essentiel est que nous avons acté d’aller à ces élections sénatoriales en RHDP. Je pense qu’il faut regarder l’essentiel.
Il y a des listes uniques pour ces élections du 24 mars
Ce qui matérialise notre volonté commune de renforcer notre alliance et donc de garantir la paix et la stabilité à notre pays pour un long terme.
Je reviens à ces sénatoriales, le RHDP va rafler tous les sièges, les deux FPI, l’opposition a annoncé ne présenter aucune liste, après ce succès annoncés, peut-on s’attendre à des embrassades entre Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara ?
Le président Alassane Ouattara et le Président Henri Konan Bédié ne se sont jamais séparés. Il y ‘a des ambitions personnelles qui s’expriment fait de cadres issus de nos différents partis politiques mais cela ne peut pas l’emporter sur la volonté commune de ces deux présidents de garantir la paix et la stabilité à ce pays.
Il y aura effectivement un parti unifié avant l’élection présidentielle de 2020 ?
Il y aura un parti unifié, il faut juste être un peu patient.
L’accord dit secret de Daoukro sera-t-il respecté ?
Il n’y a pas d’accord secret de Daoukro. L’appel de Daoukro si nous devons le résumer est un appel à la paix, la stabilité, un appel au développement de la Côte d’Ivoire.
En clair, ce parti unifié constitué avant 2020 peut-il porter à la présidentielle, un ancien Pdci ou pas ?
Nous estimons que ce débat est prématuré. Ce qui intéresse nos concitoyens, ce n’est pas qui sera présidents en 2020. Ceci étant, nous avons estimé au niveau de nos partis politiques que ce débat relevait des prérogatives des deux Chefs.
Le Rhdp peut-il porter à la présidentielle, un ancien cadre du Pdci, oui ou non ?
Le président Alassane Ouattara a souhaité que pour la suite, le meilleur cadre du Rhdp puisse lui succéder un jour à la tête de ce pays. Ce meilleur cadre du Rhdp peut-être issu de l’Udpci, du MFA, du PIT, du Pdci ou du RDR.
Alassane Ouattara peut se représenter en 2020, le fera-t-il ?
Alassane Ouattara est aujourd’hui préoccupé par le quotidien de ces concitoyens ; Alassane Ouattara est à la tête d’un gouvernement Rhdp, travaille pour régler les défis sécuritaires, les défis économiques. Alassane Ouattara pour l’heure a beaucoup à faire. Ce qui le préoccupe aujourd’hui, ce sont ces concitoyens.
Si son bilan est positif aujourd’hui, il se représente ?
Le débat aujourd’hui n’est pas à ce qu’il se présente ou ne se présente pas. Je vous dit que pour l’heure ce qui préoccupe le président Ouattara c’est vraiment son bilan, ce qu’il laissera à la Côte d’Ivoire, une Côte d’Ivoire prospère, une Côte d’Ivoire où l’égalité des chances est une réalité, une Côte d’ivoire où en 10 ans il aura amélioré de façon substantielle les conditions de vie de ses concitoyens. C’est le plus gros challenge qu’il a aujourd’hui, et nous sommes une équipe soudée autour de lui au niveau gouvernemental, au niveau du Rhdp pour l’aider à réaliser cela.
Tout reste ouvert pour 2020 ?
2020 sera discuté par Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié se retrouveront au moment opportun et décideront du meilleur schéma possible pour 2020. Pour l’heure, nous agissons pour nos concitoyens .