Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les parents de Keiba Athniel, âge de 12 ans, élève en classe de seconde C, au collège moderne Adama Sanogo d’Abobo, souffrant depuis janvier  d’une thrombose veineuse, maladie grave qui cause des caillots de sang dans les veines, lancent un appel à l’aide pour le financement de soins de leur progéniture, annonce l'AIP. 

Les soins du jeune Athniel ont déjà coûté plus de sept millions de francs CFA à ses parents, qui, à bout de souffre, se sont résignés à le sortir des hôpitaux et à le ramener à leur domicile. Ils espèrent tout de même le voir dans un centre hospitalier spécialisé à l’extérieur du pays ou en Côte d’Ivoire, où l’enfant pourrait suivre  un traitement plus poussé mais onéreux.

Brillant élevé, Athniel  a quitté les bancs de sa classe depuis janvier,  quand il a été hospitalisé pour  plus d’un mois en service de réanimation dans une polyclinique, à Abidjan et ensuite au service réanimation du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville.

A ce jour, il est alité avec une canule de trachéotomie qui lui permet de respirer à travers un orifice créé au niveau du cou. Il souffre de contractures, de raideurs articulaires généralisées.

Durant son séjour en réanimation, il a contracté plusieurs infections nosocomiales ayant aggravé son tableau clinique, selon un rapport médical  produit par Dr Bizala Bizala Cléophas, anesthésiste réanimation.

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Très remontées! Les femmes de l’Association Benkadi, du village Kouroukounan, dans le département de Niakara, plaident pour l’équipement et la mise en fonction effective du centre de santé rural de cette localité, construit en 2017 par le Conseil régional du Hambol (Katiola), rapporte l'AIP.

 » Il est inadmissible de ne pas pouvoir jouir des prestations de cette infrastructure de soins et d’être d’obligées de se rendre toujours à la SUCAF-CI 2 ou à Badikaha en cas d’urgence médicale »,  a déploré Gnougo Touré, la présidente de l’Association Benkadi de Kouroukounan, interrogé par l’AIP.

A l’instar de la quarantaine de femmes que compte le groupement, elle a souhaité l’équipement de cet établissement sanitaire et l’affectation d’un personnel soignant pour son fonctionnement.

Ce centre rural de santé Kouroukounan est composé d’un bâtiment abritant un dispensaire, une maternité et d’un autre bâtiment servant de logement.

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Le trophée de la Coupe du monde de football 2018 a été présenté, mardi, au président Alassane Ouattara, dans le cadre d’une tournée initiée par la marque Coca-Cola dénommée « FIFA World Cup, Trophy Tour », au Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau.

« Je suis heureux d’accueillir ce prestigieux trophée convoité par tous et qui mobilise chaque quatre ans, des millions de spectateurs et de téléspectateurs », s’est réjoui le président de la République, Alassane Ouattara, estimant que cette compétition est l’occasion de célébrer les valeurs sportives qui doivent inspirer la jeunesse.

Tout en regrettant l’absence des éléphants de Côte d’Ivoire à cette grande fête  du football au mois de juin, en Russie, le chef de l’Etat a émis le vœu de voir les pachydermes remporter ce trophée en 2026.

« Les éléphants qualifiés ou pas, demeurent les éléphants », a lancé le directeur régional de Coca-cola, Don Dusse,  justifiant que la Côte d’Ivoire malgré son absence à l’édition de 2018, reste une « terre » de football qui regorge de nombreux talents.

Avant de présenter officiellement le trophée à son excellence, l’Ambassadeur de la Fédération internationale de football association (FIFA), Christian Karembeu, a expliqué l’enjeu de cette compétition qui est de valoriser le parcours, l’excellence et la passion.

Cette cérémonie a enregistré la présence du ministre des Sports et Loisirs, François Albert Amichia, de son homologue de la promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique, Sidi Touré et du Vice-président de la Fédération ivoirienne de football, Sory Diabaté.

La Côte d’Ivoire fait partie des 51 nations de football sur les 211 que compte la planète  qui accueillent cette caravane, après celle de 2006.

AIP

 

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La Côte d’Ivoire a récemment connu une période de surperformance telle qu’elle a pu rebondir brillamment malgré le fait qu’elle n’a pas su profiter du boom des marchés émergents qui a caractérisé l’économie mondiale de 2000 à 2010 en raison de la crise politique qui secouait le pays, selon la récente édition « The Report: Côte d’Ivoire 2018 », une étude publiée par le cabinet d’intelligence économique et de conseil, Oxford Business Group (OBG).

Souvent perçue comme étant la porte d’entrée commerciale de l’Afrique francophone, la Côte d’Ivoire doit sa vigueur économique principalement à sa stratégie de diversification ayant permis de contrecarrer la chute des prix du cacao. Le FMI prévoit une croissance du PIB de 7,6% en 2018 et les perspectives à moyen terme sont tout aussi positives avec une estimation moyenne de croissance de 7% pour les années à venir.

Un certain nombre de réformes et de projets de développement ont démarré en 2017 dans les secteurs de l’énergie, des transports, des services financiers, de la construction, des télécommunications et de l’agriculture. Plusieurs appels d’offres publics ont été publiés. Les secteurs public et privé ont aussi entrepris de remplacer ou d’améliorer les infrastructures dégradées ou détruites entre 2002 et 2011, indique l’étude qui brosse un portrait économique et politique complet de la république avec des analyses en profondeur des différents secteurs économiques.

« Malgré un bref bouleversement au cours des premiers mois de l’année dernière, les réformes et les politiques récemment mises en œuvre ont redonné confiance à l’économie ivoirienne, avec l’émission réussie d’une euro-obligation en juin », a expliqué le rédacteur en chef d’OBG, Oliver Cornock, en soulignant néanmoins que « les élections de 2020 ont déjà commencé à faire l’objet de discussions au sein des milieux d’affaires. Concrètement, un certain nombre de projets dans différents secteurs ont été lancés afin d’améliorer le niveau de vie de la population».

D’après le document, le secteur énergétique connaît une croissance fulgurante. Plusieurs projets sont en cours afin d’accroître la capacité thermique du pays. La Côte d’Ivoire prévoit de doubler sa capacité énergétique d’ici 2020 en misant également sur des solutions vertes. Un certain nombre de nouveaux projets d’énergies renouvelables sont en cours, dont la nouvelle usine de biomasse d’EDF, par exemple. La réfection et l’expansion des réseaux de distribution et de transmission ainsi que les nouvelles règlementations introduites ces dernières années contribuent à rendre le secteur plus compétitif et à attirer des investissements privés.

Au chapitre des transports, les nouveaux projets en cours devraient accroître l’offre et contribuer à repositionner la Côte d’Ivoire comme plaque tournante régionale. L’agrandissement des terminaux de passagers et de fret et l’aménagement d’une nouvelle piste d’atterrissage à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny ainsi que la construction d’un deuxième terminal à conteneurs dans le port d’Abidjan sont au nombre de ces projets qui s’ajoutent au développement et à la réhabilitation de plusieurs infrastructures routières dans le pays.

Premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire est aussi l’un des plus grands exportateurs de noix de cajou. Avec une large variété de cultures et un grand nombre de zones cultivables, l’agriculture demeure un atout précieux à l’économie ivoirienne. Les terres fertiles et le climat favorable contribuent à faire de l’agriculture une source importante de revenus. Malgré l’offre mondiale excédentaire qui fait baisser les prix des produits de base, le cacao demeure une culture importante pour le pays.

Selon la directrice éditoriale d’OBG pour l’Afrique, Souhir Mzali, même si la Côte d’Ivoire a encore du chemin à parcourir pour revendiquer le titre de centre manufacturier de l’Afrique de l’Ouest, les politiques gouvernementales prudentes et les investissements étrangers directs ont contribué à la croissance de ce secteur. « La hausse accélérée du PIB des cinq dernières années a permis à certaines industries de développer une clientèle locale et régionale et d’accroître les échanges avec les marchés internationaux ».

The Report: Côte d’Ivoire 2018 présente des analyses économiques et financières rigoureuses ainsi que des entrevues exclusives avec des acteurs clés du développement ivoirien, dont l’une avec le Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’État, Amadou Gon Coulibaly, sur l’amélioration des conditions de vie et la poursuite de la diversification économique.

The Report: Côte d’Ivoire 2018 est réalisé en partenariat avec le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), la Confédération Générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Ernst & Young,  Bilé-Aka, Brizoua-Bi et Associés ainsi que le Groupe Hudson.

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Le ministre de la Fonction publique, Issa Coulibaly, a procédé mardi, à Abidjan, au lancement de 379 concours administratifs pour 9.644 postes budgétaires à pourvoir pour l’édition 2018, rapporte l'AIP.

Il s’agit des concours directs, de recrutement et de recrutement exceptionnels pour 2.523 places, des concours professionnels et professionnels exceptionnels pour 6.699 postes budgétaires et des concours directs et de recrutements du secteur de la santé pour 2.945 places.

Les recrutements dans le secteur de la santé intègrent de nouveaux emplois tels que celui d’ingénieur des services de santé, option économie de la santé.

Les inscriptions en ligne sur le site du ministère de la Fonction publique (fonctionpublique.gouv.ci) démarrent mercredi, pour prendre fin le vendredi 4 mai, les visites médicales, du 27 mars au 25 mai, dans les 11 villes retenues et le dépôt des dossiers de candidature du 10 avril au 1er juin.

Les compositions aux épreuves se dérouleront du 8 au 30 septembre et les résultats définitifs seront connus le 30 novembre.

Selon le ministre Issa Coulibaly, à l’instar des sessions précédentes, le chronogramme de l’organisation de ces concours administratifs comprend sept étapes notamment l’inscription, les cours de préparation, la gestion des dossiers de candidature, les compositions, la gestion des copies, les délibérations et résultats et les des activités post-résultats.

Pour la transparence du processus, le ministre s’est engagé à organiser un recrutement dépourvu de toute contestation pour mettre à la disposition des administrations publiques des ressources humaines de qualité.

Car, a -t-il ajouté, le crédo de son département ministériel est d’amener les ivoiriens à sortir de la logique des réseaux pour s’inscrire dans la logique du mérite.

« Je profite de cette tribune pour clamer haut et fort que les réseaux dans les concours administratifs, c’est fini. J’invite, à ce titre, la population à s’impliquer activement pour la bonne organisation des concours administratifs, en exhortant les candidats à s’inscrire dans une préparation efficiente », a-t-il lancé.

Après une bonne organisation des concours administratifs de l’édition de 2017, le ministre Issa Coulibaly s’est  réjoui de l’introduction du numérique dans tout le processus, de l’inscription au traitement des résultats qui permet de juguler les comportements répréhensibles qui ternissent son département ministériel.

Pour l’édition 2017 des concours administratifs, au total, 70.129 candidats avaient pris part aux compositions pour 10.049 postes budgétaires à pourvoir, indique-t-on.

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Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, est annoncé à Abidjan, pour prendre part à la 6e édition de l’Africa CEO Forum qui se tient les 26 et 27 mars dans la capitale économique ivorienne.

M. Mnangagwa, à cette occasion, « partagera sa vision pour la relance économique de son pays », devant un parterre de plus de 1 200 chefs d’entreprises, d’investisseurs internationaux et de décideurs publics, précise un communiqué transmis à l’AIP par l’African Media Agency (AMA).

Il présentera le potentiel économique du Zimbabwe à la communauté des investisseurs internationaux et chefs d’entreprise réunis à ce rendez-vous.

A l’occasion d’un panel présidentiel inédit, le chef de l’Etat zimbabwéen se prêtera également au jeu de l’interview croisée, avec l’ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo.

En s’appuyant sur l’exemple du Nigéria, qui a su sortir d’une longue période d’isolement économique, les homologues échangeront sur les priorités stratégiques à mettre en place pour relancer l’économie du Zimbabwe et mettre un terme aux sanctions.

La 6e édition d’AFRICA CEO FORUM, verra également la participation du président du Libéria, George Weah.

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, est annoncé à Abidjan, pour prendre part à la 6e édition de l’Africa CEO Forum qui se tient les 26 et 27 mars dans la capitale économique ivorienne.

M. Mnangagwa, à cette occasion, « partagera sa vision pour la relance économique de son pays », devant un parterre de plus de 1 200 chefs d’entreprises, d’investisseurs internationaux et de décideurs publics, précise un communiqué transmis à l’AIP par l’African Media Agency (AMA).

Il présentera le potentiel économique du Zimbabwe à la communauté des investisseurs internationaux et chefs d’entreprise réunis à ce rendez-vous.

A l’occasion d’un panel présidentiel inédit, le chef de l’Etat zimbabwéen se prêtera également au jeu de l’interview croisée, avec l’ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo.

En s’appuyant sur l’exemple du Nigéria, qui a su sortir d’une longue période d’isolement économique, les homologues échangeront sur les priorités stratégiques à mettre en place pour relancer l’économie du Zimbabwe et mettre un terme aux sanctions.

La 6e édition d’AFRICA CEO FORUM, verra également la participation du président du Libéria, George Weah.

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Le Secrétariat exécutif du Comité de Concertation Etat/Secteur privé (SE-CCESP), à travers la direction générale de l’Economie (DGE) a rendu public les points clés de la note de conjoncture sur la situation économique et financière à fin décembre 2017. Elle  a été marquée par une hausse des principaux agrégats, comparativement à ceux de la période de 2016.

Le secteur primaire a été caractérisé par une hausse de 24,4% des productions du cacao, de 7,0% des productions du palmier à huile, de 28 ,0% des productions du caoutchouc naturel, de 9,5% des productions d’anacarde, de 6,1% des productions du coton, de 25,7% des productions de l’ananas, de 2,6% des productions de la banane dessert et par un repli de 68,2% de la production du café.

La production vivrière connait une progression de : 18,0% de la production des tubercules portée par le manioc ; 4,0% pour la banane plantain ; 3,7% pour l’igname ; 3,1%, pour la patate douce ; 2,9% pour le taro ; 4,6% pour les autres cultures vivrières.

Au niveau du secteur secondaire, on a enregistré une tendance haussière de 4,3%, attribuable à la dynamique du secteur manufacturier avec +9,0%, une stagnation de l’activité de la branche électricité gaz et eau à 01,0%, et une contraction des industries extractives à -17,3%, tandis que l’activité industrielle hors extraction connait une croissance de 8,2%.

En ce concerne le secteur tertiaire, il affiche une évolution de ses composantes, notamment l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail (+8%) en termes nominaux, le nombre de passagers du transport aérien (+ 12,1%), la consommation des carburants gasoil et super (+ 8,3%) du transport routier le volume global de marchandises du transport maritime (+2,8%), la chute du trafic global des marchandises du transport ferroviaire (-0,8%).

Les segments du marché des TIC (la téléphonie mobile, la téléphonie fixe et l’internet) affichent, quant à eux, une progression de 29,1%. Qui se traduit par l’emploi moderne avec une progression de + 6,5% correspondant à une création nette de 58 690 emplois avec une augmentation de 7,2% au niveau du secteur privé et 3,9% au niveau du secteur public; les finances publiques caractérisées par une plus-value des recouvrements (4 478,2 milliards contre un objectif de 4 573,4 milliards) et une sous consommation des dépenses notamment des dépenses en investissement ; les échanges extérieurs de marchandises en commerce spécial et hors biens exceptionnels sont marqués par un accroissement en glissement annuel des exportations (+8,8%) et des importations (+3,3%) avec un excédent commercial de 1 708,4 milliards en hausse de 29,7% (+391,4 milliards) par rapport à l’excédent de 2016 et la Situation monétaire et marché boursier avec d’une part, une progression de 19,7% de la masse monétaire qui atteint 10,143,4 milliards sous l’effet conjugué de la hausse des avoirs extérieurs nets (+44,9% ; +812,0 milliards) et des crédits intérieurs nets (+14,0% , +986,4 milliards), et d’autre part un repli du marché régional des valeurs mobilières qui connait un fléchissement de ses indices BRVM 10 et BRVM composite de 13,3% et de 13,1% respectivement.


Daniel Coulibaly

 

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Représentant le chef de l’Etat, le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan, a affirmé dimanche, à l’occasion de la session plénière du sommet fondateur de l’Alliance solaire internationale, que la Côte d’Ivoire entend saisir toutes les opportunités qui lui sont offertes pour atteindre une capacité énergétique d’environ 4400 MW en 2020  et 6000 MW dix ans plus tard pour que son pays, devenu un véritable hub énergétique, puisse contribuer à renforcer l’intégration sous-régionale.

Saluant l’initiative lancée lors de la conférence de Paris pour le climat en décembre 2015, Kablan Duncan a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire en faveur du climat et notamment en ce qui concerne la transition énergétique.

« A l’occasion de la COP 21, notre pays s’est en effet  engagé à réduire de 28% ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Cet engagement se traduit, au niveau du secteur de l’électricité, par un net accroissement de la part des énergies renouvelables y compris l’hydroélectricité dans le mix énergétique. La part de ces énergies renouvelables qui représentait 20% contre 80% d’énergie thermique en 2017 devrait ainsi passer à 34% contre 66% d’énergie thermique en 2020. L’objectif final est de parvenir, en 2030, à un mix énergétique avec  42% d’énergie renouvelable pour 58% d’énergie thermique », a annoncé le vice-président ivoirien.

Selon Daniel Kablan Duncan, l’Alliance solaire internationale constitue une réponse efficace et pragmatique aux deux problématiques majeures que sont la lutte contre le réchauffement de la planète et l’accès à l’énergie.

La cérémonie inaugurale du premier sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI) s’est déroulée à New Delhi, en Inde, en présence du premier ministre indien, Narendra Modi, et du président français, Emmanuel Macron, signale-t-on.

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e ticket Daniel Kablan Duncan-Amadou Gon Coulibaly pour la présidentielle 2020, au compte du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP-coalition au pouvoir), est le plaidoyer fait samedi, depuis Gagnoa, par Charles Gnaoré, député issu du Rassemblement des républicains (RDR-parti présidentiel) et président d’un mouvement pro-Ouattara.

« On ne peut pas forcer la main à notre papa Ouattara, mais on peut lui faire des propositions », a déclaré le président-fondateur de la Fédération des organisations républicaines pour la cohésion et l’émergence en 2015 (FORCE 2015), cité par l'AIP.

Ce dernier a exhorté le chef de l’Etat, à ouvrir les discussions, et à présenter solennellement avant la fin de l’année 2018, le ticket présidentiel qui viendra après lui et qui ira à la bataille de 2020.

Même si, selon Charles Gnaoré, le président Alassane Ouattara veut aller à un passage de génération, lui et son mouvement Forces 2015, plaide qu’on y aille « doucement et surement ». Il a profité de la rentrée de son mouvement, pour proposer le ticket comprenant l’actuel vice-président de la République, Kablan Duncan et l’actuel Premier ministre, Amadou Gon pour la présidentielle 2020.

L’annonce de cette décision devrait contribuer, a-t-il dit, à aplanir les divergences et à calmer les esprits, mais aussi, à donner la force à ceux qui seront choisis de commencer le travail.

Les critères de « confiance et de fidélité » au président Ouattara, la maitrise du monde économique, des partenaires internationaux, la connaissance et les bons rapports avec les pays voisins ainsi que le charisme de la personnalité doivent prévaloir, pense-il. Duncan et Amadou Gon, actuellement aux affaires, sont aux yeux de Forces 2015, ceux qui devraient aller en compétition au compte du RHDP.

Tout en rassurant de leur soutient, tous ceux qui seront choisis après Alassane Ouattara, Charles Gnaoré affirme que si hier, on pouvait dire, concernant la succession du président Ouattara, que ce n’est pas le moment, aujourd’hui, Force 2015 pense que 2020 est déjà arrivé. « Et c’est parce que on en parle pas, que l’on assiste à ces crises au sein de nos formations politiques », a déploré le parlementaire.

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Le procureur près la Cour d’appel de Bouaké, Braman Koné a affirmé dimanche que l’un "des deux présumés assassins" de l’élève de 13 ans, retrouvée morte, début mars à M’Bahiakro (Centre ivoirien), et mis aux arrêts "est le père de victime", rapporte Alerte Info.

"Les deux présumés assassins, dont un ancien prisonnier et un garde pénitentiaire, qui se trouve être le père de la victime, ont été mis aux arrêts", a déclaré M. Koné, à la télévision nationale.

L’ancien prisonnier qui serait le tueur, a dit avoir agi sur instruction du père de l’élève (le commanditaire) qui a révélé à la police qu’il avait "besoin du sang humain pour un rituel" devant lui permettre de devenir riche".

"Interrogés, les deux (individus) n’ont fait aucune difficulté pour reconnaitre les faits d’assassinat mis à leur charge", a affirmé M. Koné, annonçant qu’ils seront déférés lundi au parquet.

Le 06 mars, le corps d’une élève en classe de 5e a été retrouvé sans vie dans une maison inachevée, non-loin du domicile familial, suscitant la colère chez ses camarades qui ont violemment manifesté et saccagé la gendarmerie de la ville.

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