Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’université Alassane Ouattara de Bouaké a procédé, mardi, au lancement officiel de son abonnement à la bibliothèque numérique internationale française Cyberlibris, pour accroître les performances des étudiants par une utilisation optimale des ressources documentaires numériques disponibles à travers le monde, rapporte l'AIP.

Cyberlibris est une bibliothèque numérique à caractère éducatif et pédagogique qui donne accès aux étudiants et aux enseignants à plus de 40.000 ouvrages actuels ou de référence. Elle offre également la possibilité aux enseignants de marquer virtuellement les ouvrages recommandés dans le cadre de leurs cours et d’avoir le feed-back des recherches documentaires effectuées par les étudiants ou de s’assurer que ces ouvrages ont été effectivement lus.

Le site offre entre autres avantages, la possibilité de lire entièrement les ouvrages en ligne et de les imprimer.

Le PDG de Cyberlibris, François Lascaux, a présenté le site à la communauté universitaire en  indiquant que son entreprise existe près de 18 ans. Elle est leader en Europe et sur le continent Africain dans le domaine des bibliothèques numériques en particulier académiques destinées à l’enseignement supérieur.  L’entreprise offre ses services à plus de 200 institutions publiques et privées sur le continent Africain. En Côte d’Ivoire, a-t-il souligné, l’université Alassane Ouattara est la première à s’abonner à ses services.

Le président de l’université, Pr Poamé Lazare Marcellin, a indiqué que cette bibliothèque va ‘’consolider le positionnement’’ de ses étudiants sur l’échiquier national et international parce qu’elle comblera les limites des bibliothèques traditionnelles qui offrent très peu d’ouvrages.

Il a annoncé que 20 millions de FCFA seront dégagés pour «1000 crédits» (abonnements) prenant en compte les enseignants et les étudiants, au cours de l’année universitaire 2017-2018. Les étudiants qui bénéficieront du code d’accès à cette bibliothèque dans cette première phase seront sélectionnés en fonction de certains critères. Il s’agit notamment, d’être régulièrement inscrit, participer à la pacification de l’espace universitaire et être parmi les meilleurs.

Le président de l’université Alassane Ouattara souhaite que des négociations ‘’serrées’’ soient engagées avec l’opérateur Cyberlibris pour permettre à tous les étudiants de toutes les universités publiques ivoiriennes de s’abonner à cette bibliothèque à un coût suffisamment réduit et bien étudié.

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Le secrétariat exécutif du Comité de Concertation État/Secteur Privé (SE-CCESP) a organisé un déjeuner-débat de partage d’expériences entre les Etats de l’Union monétaire ouest-africaine(UEMOA), le mardi 14 novembre 2017 à Azalai Hôtel-Abidjan. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la troisième édition de la Journée nationale de partenariat(JNP) du lundi 13 novembre 2017, autour du thème: «Encadrement du Secteur informel : source de croissance et de compétitivité de notre économie».

L’objectif était d’enrichir les travaux de la JNP 2017 à la lumière des initiatives et actions entreprises...

Ainsi, elle a porté essentiellement sur les initiatives et actions entreprises dans l’espace l’UEMOA, en vue d’accompagner le secteur informel.

Plusieurs personnes ressources, membres de structures d’appui aux entreprises, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Togo, du Sénégal, de la Guinée Bissau et également de la Guinée Conakry (invitée spéciale) ont participé à cette session d’échanges, structurée autour de plusieurs communications.

Au nombre donc de ces communications, l’apport des Centres de Gestion Agréés (CGA) dans la promotion des micro-entreprises au regard de l’accompagnement fourni aux très petites entreprises (TPE) a été analysé par Béatrice AMOAKON, du Centre de gestion agrée (CGA).

Elle a présenté de façon générale, les caractéristiques du secteur informel, tout en évoquant les nombreuses initiatives émanant de l’Etat, du secteur privé et des partenaires techniques financiers, en termes de fiscalité, taxes, prévoyance et sécurité sociale.

Andrieu Kohoué, conseiller auprès du bureau de l’Uemoa-Côte d’Ivoire, a félicité Mariam Fadiga Fofana pour la confiance établie entre l’Etat ivoirien et le secteur privé. Il a encouragé les autres pays à s’inspirer du cas ivoirien qui devrait servir de modèle, mettant évidemment l’accent sur le fonctionnement de la commission et ses principales actions en faveur du secteur privé, des PME, et de l’amélioration du climat des affaires dans l’espace Uemoa.

Les représentants des différents pays ont, dans l’ensemble, relevé le poids considérable des opportunités qu’offre le secteur informel en termes de réponses aux défis socio-économiques des pays de l’UEMOA.

Pour Mariam Fadiga Fofana, le Secrétaire exécutif du CCESP, Il faut des stratégies qui s’attaquent aux causes plutôt qu’aux conséquences. Pouvant aider à un meilleur encadrement de ce secteur pour la compétitivité des économies subsahariennes.

Elle a saisi, également, cette occasion pour réitérer ses remerciements à la banque africaine développement (BAD) qui s’est engagée à financer le plan de stratégie de la JNP 2017, et aussi pour son soutien indéfectible aux actions communes, associant la commission de l’Uemoa et tous les Etats membres de cette union.

Il faut retenir que quelques recommandations ont été émises parmi lesquelles, le renforcement de la lutte contre la fraude et l’économie souterraine dans nos États, l’amélioration de la communication des gouvernements sur le civisme fiscal, ainsi que la promotion de la généralisation et la mise en œuvre du statut de l’entreprenant dans la sous-région.

 

Daniel Coulibaly

 

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Alors que le Parlement zimbabwéen avait ouvert une séance consacrée à l'examen d'une demande de destitution du président Mugabe, ce dernier a remis sa démission, rapporte l'AFP.

«Moi Robert Gabriel Mugabe remets formellement ma démission de président de laRépublique du Zimbabwe avec effet immédiat», a déclaré le président de l'assemblée nationale Jacob Mudenda, en lisant, sous les applaudissements, la lettre de démission du chef de l'Etat.

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Fin d'un long suspens. Les membre du nouveau présidium du Rassemblement des républicains, parti présidentiel en Côte d'Ivoire, sont enfin connus. La présidente du parti à la case verte, Henriette Dagri Diabaté a procédé, hier lundi 20 novembre 2017 à la nomination de 33 personnalités aux postes de vice-président, rapporte le quotidien Le Patriote, proche de la formation politique du président Alassane Ouattara, dans sa parution de ce mardi 21 novembre 2017.
 
A la surprise générale, le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, est nommé 2ème vice-président. Il vient juste après le Premier ministre Amadou Bon Coulibaly, désigné 1er vive-président lors du récent congrès du RDR tenu en septembre.
 
Tous les nouveaux vice-présidents du parti sont, chacun en charge d'une région. Soro est quant à lui chargé de la région du Tchologo, son fief électoral.
 
Le secretaire général sortant, Amadou Soumahoro, et la quasi-totalité des secrétaires généraux sortant ont été faits vice-présidents.
 
La liste complète des nouveaux membres de la nouvelle direction du RDR, après après ces dernières nominations :
 
I - VICE-PRÉSIDENTS
1. Monsieur Guillaume Kigbafory SORO, vice-président chargé de la Région du Tchologo ;
2. Monsieur Amadou SOUMAHORO, vice-président chargé de la Région du Worodougou;
3. Monsieur Gilbert Koné KAFANA, Vice-Président chargé de l'organisation du Parti, également chargé des communes de Yopougon et de Songon;
4. Monsieur Hamed BAKAYOKO, vice-président chargé de la Région du Worodougou ; également chargé des communes de Cocody et de Bingerville;
5. Monsieur Marcel AMON-TANOH, vice-président chargé des Régions du Sud-Comoé et de l’Indénié-Djuablin;
6. Monsieur Birahima Téné OUATTARA, vice-président chargé de la Région du Tchologo;
7. Monsieur Adama TOUNGARA, Vice-Président chargé de la Région du Guémon ; également des communes d’Abobo, d’Anyama et d’Adjamé;
8. Monsieur Ally COULIBALY, Vice-Président chargé de la Région du Hambol;
9. Monsieur Souleïman Coty DIAKITÉ, Vice-Président chargé des Militants de l’Extérieur ; également chargé de la Région du Kabadougou;
 
10. Monsieur Ibrahima CISSÉ Bacongo, Vice-Président chargé des Affaires Juridiques et Institutionnelles, des Droits Humains ; également
chargé des Communes de Koumassi et de Marcory;
 
11. Madame Jeanne Adjoua BROU Epse Peuhmond, Vice- Présidente chargée de la Trésorerie et des Finances du Parti ; également chargée de la Région du Gbêkê et de la commune d’Abobo;
12. Monsieur Adama BICTOGO, Vice-Président chargé de la Mobilisation ; également chargé des Régions de l’Agnéby-Tiassa et de la Mé;
13. Monsieur Mamadou SANAGO, Vice-Président chargé des Questions Électorales ; également chargé de la Région du Bafing;
 
14. Monsieur Mamadou Sangafowa COULIBALY, Vice-Président  chargé des Questions Foncières ; également chargé de la commune de Port-
Bouet;
15. Monsieur Gaoussou TOURÉ, Vice-Président chargé des Relations avec les guides Réligieux ; également chargé des Régions du Kabadougou et du Folon;
16. Monsieur Ibrahima FANNY, Vice-Président chargé de la Région du Gbêkê;
17. Madame Aminata TOUNGARA, Vice-Présidente chargée de la Solidarité ; également chargée de la commune de Treichville ;
18. Madame Nialé KABA, Vice-Présidente chargée des Régions du Gontougo et du Boukani ;
19. Monsieur Bruno Nabagné KONE, Vice-Président chargé des Relations Extérieures ; également chargé de la Région de la Bagoué ;
20. Monsieur Moussa DOSSO, Vice-Président chargé de la Région du Béré ;
21. Monsieur Lemassou FOFANA, Vice-Président, Directeur de Cabinet de Madame la Présidente du Parti ;
22. Monsieur Louis André DACOURY-TABLEY, Vice-Président chargé de la Région du Gôh ; 
23. Monsieur Bouéka NABO Clément, Vice-Président chargé de la Région de San-Pédro ;
24. Monsieur Joël Kouadio N’GUESSAN, Vice-Président, chargé de la Région du Bélier et du District Autonome de Yamoussoukro;
25. Monsieur Phillippe LÉGRÉ, Vice-Président chargé du Maintien de
l’Ordre, de la Logistique ; également chargé des Régions du Gbôklè et de la Nawa ;
26. Monsieur Darret BABAUD, Vice-Président chargé des Régions du Haut-Sassandra et de la Marahoué ;
27. Monsieur Tiékoura Roland ZAKPA Koménan, Vice-Président chargé de la Région du Lôh-Djiboua ;
28. Monsieur SIKI BLON Blaise, Vice-Président chargé de la Région du Tonkpi ;
29. Madame Yao Madiara COULIBALY Epse COULIBALY, Vice- Présidente chargée de la commune du Plateau ;
30. Madame Adjoua N’GO Louise Epse TAMINI, Vice-Présidente chargée de la Région du Bélier.
 
II- : PERSONNALITES AYANT RANG DE VICE-PRESIDENTS
1. Monsieur Essoh Vincent LOHOUES, Inspecteur General, Vice- Président chargé de la Région des Grands-Ponts ;
2. Monsieur Tiémoko Yadé COULIBALY, Président du Conseil Politique, Vice-Président chargé de la Région du Poro ;
3. Madame Sarra FADIKA épse SAKO, Chancelière de l’Ordre Républicain, Vice-Présidente chargée de la Région du Bafing .
 
III- SECRETAIRES GENERAUX DELEGUES
 
1. Monsieur Kouakou Maurice BANDAMAN, Secrétaire Général Délégué Chargé des Relations avec les Partis Politiques, les Rois et Chefs Traditionnels ; également chargé des Régions du Moronou, de l’Iffou et du N’zi ;
2. Madame Anne Désirée OULOTO, Secrétaire Générale Déléguée Chargée de la Vulgarisation des Actions du Gouvernement ; également chargée des Régions du Cavally et du Guémon ;
3. Monsieur Mamadou TOURE, Secrétaire Général Délégué Chargé de la Communication et Porte-parole du Parti.
 
LTanohLa Rédaction.
 

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Depuis quelques jours de rumeurs circulent, notamment sur les réseaux sociaux ivoiriens, concernant l’ « accord mutuel » entre la Fédération ivoirienne de football (FIF) l’ex-sélectionneur des Eléphants footballeurs le 14 novembre, Marc Wilmots, ayant abouti à la rupture de la collaboration entre les deux parties.

Ces rumeurs indiquent que la FIF et M. Wilmots auraient convenue du décaissement d’une somme d’un peu plus d’un million de dollars (environ 524 millions FCFA) au profit du second cité, en guise de dédommagement, ou d’accord de rupture de contrat avant terme.

Chiffres erronés

Dans un communiqué transmis à la Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ), ce lundi 20 novembre 2017, la FIF dénonce une « rumeur et de nombreuses sources (qui) avancent des chiffres erronés, ayant trait prétendument au salaire de Monsieur Wilmots, ainsi qu’aux indemnités que la FIF aurait consenti à lui payer ».

« Elle rassure l’opinion nationale que la bonne intelligence qui a prévalu aux discussions avec Monsieur Marc Wilmots, a abouti à un accord au bénéfice des deux parties », souligne le document signé du préfet Sam Etiassé, membre du comité directeur de la fédération.

Flou

Si ce communiqué vient pour apporter un démenti à ce qui se raconte au bord de la lagune Ebrié, il ne met pas pour autant fin au débat. Ou du moins, il n’apporte pas grand-chose qui puisse mettre fin à cette polémique. Bien au contraire.

Car la question qui reste posée et dont les Ivoiriens attendent toujours des réponses est : quels sont les vrais chiffres ? A combien le technicien belge était-il payé ? Combien a coûté la facture de son renvoi ?

En se fendant d’un communiqué qui reste royalement muet sur cette question, la FIF et son président Sidy Diallo – dont la démission est aussi vivement réclamé par une bonne partie du public sportif depuis la défaite des Eléphants face au Lions de l’Atlas du Maroc (0-2) le 11 novembre, synonyme de non qualification pour le mondial 2018- , ne font maintenir l’opinion dans le flou. En attendant donc un communiqué digne de ce nom qui informe réellement !

AT  

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Le ministre des Transports, Amadou Koné a  salué vendredi, le courage de l’équipage du bateau bus de la Société des transports Abidjanais (Sotra) qui a pris feu le 7 novembre alors qu’il était en circulation sur la lagune avec à son bord 90 passagers, rapporte l'AIP.

«J’ai pris plaisir de recevoir nos jeunes frères ici pour leur traduire les félicitation du Gouvernement, du Premier ministre et du président de la République pour ce qu’ils ont fait la semaine dernière. C’est grâce à ces deux jeunes que nos compatriotes ont eu la vie sauve», a relevé le ministre.

Le premier responsable du secteur des transports s’est dit être très impressionné par l’équipage qui a eu un sens froid dans leur attitude.

«A  cet âge, c’est très remarquable. Nous avons les yeux sur les travailleurs de Côte d’Ivoire et nous ne manquerons pas l’occasion en ce qui concerne notre département de recevoir tous ceux qui auront fait preuve de bravoure, d’abnégation dans leur travail », a ajouté Amadou Koné.

Les deux équipages à l’honneur sont Yolande Ouattara, agent de sécurité fluviale et Doukouré Kalilou, pilote du bateau.

«Nous étions en provenance d’Abobodoumé pour Treichville. Mon pilote m’a informé qu’il y avait une fumée qui montait. Les mesures de sécurité nous imposent dans ce cas d’arrêter les moteurs et les bactéries du navire. C’est ce que nous avons fait. Nous avons fait porter des gilets à tous les passagers puisque nous sommes sur l’eau et nous avons fait appel à la gare pour qu’on nous envoie un navire pour le transbordement », a témoigné Yolande Ouattara.

Tout comme son collègue, elle s’est réjouie de cette considération des autorités ivoiriennes à leur égard.

Le 7 novembre, un bateau bus de la Sotra a été ravagé par les flammes non loin du quai d’Abobodoumé, dans la commune d’Attécoubé (Centre-Ouest), sans faire de victime, indique-t-on.

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Investisseurs & Partenaires (I&P), Comoé Capital et la Fondation Jacobs lancent un nouveau fonds d’impact dédié à l’éducation en Côte d’Ivoire, l’Education Impact Fund (EIF). Le fonds apportera un soutien financier et managérial aux petites entreprises et start-up ivoiriennes ayant pour objectif d’améliorer la qualité et l’accès à l’éducation dans le pays.

Le partenariat permettra d’apporter des financements, un accompagnement stratégique et des ressources d’assistance technique à une dizaine de PME et startups ivoiriennes d’ici 2021, avec pour objectif de développer des solutions innovantes aux enjeux éducationnels dans le pays.

Le fonds comprendra à la fois des financements d’amorçage entre 10 000 et 60 000 euros (6,5 millions à 40 millions FCFA) par dossier et des financements de croissance entre 60 000 et 200 000 euros (40 millions et 130 millions FCFA).

Promouvoir l’accès à l’éducation, un chantier prioritaire pour I&P et ses partenaires

L’accès à l’éducation et à la formation est un enjeu clé pour résoudre le défi de la création d’emplois en Afrique subsaharienne, l’un des principaux objectifs d’impact d’I&P. Au cours de ses 15 dernières années d’investissement, I&P a soutenu plusieurs initiatives dans ce domaine, incluant notamment l’entreprise malienne Trainis et le réseau panafricain d’écoles privées Enko Education.  Comoé Capital, Fonds ivoirien sponsorisé par I&P dans le cadre du programme IPDEV 2, partage les mêmes valeurs et objectifs d’impact.

L’enjeu reste de taille en Afrique subsaharienne, notamment au vu de la dynamique de la croissance démographique.  Dans son dernier rapport Global Human Capital (2017), le Forum économique mondial classe l’Afrique subsaharienne comme la région la moins développée au monde dans le secteur de l’éducation.

D’après l’UNESCO (2012), 56 millions d’africains âgés de 15 à 24 ans, une tranche d'âge qui représente un tiers de la population, n’avaient pas achevé leur éducation primaire et de nombreuses compétences leur faisaient défaut pour intégrer le monde du travail.

La Fondation Jacobs travaille depuis plusieurs années à l’amélioration des conditions de vie des enfants et des jeunes en Côte d’Ivoire, notamment à travers son programme TRECC (Transforming Education in Cocoa Communities). La Fondation et ses partenaires ont fait le constat que le système entrepreneurial dédié à l’éducation reste faible en Côte d’Ivoire.

Financer 10 PME axées sur l’éducation en Côte d’Ivoire

La stratégie d’investissement est parfaitement en ligne avec celle de Comoé Capital : cibler des PME ivoiriennes, existantes et en création, présentant des opportunités d’impact et de création de valeur fortes, dans le secteur de l’éducation au sens large (y compris l’édition, la formation professionnelle, les librairies, divers services aux institutions éducatives, etc.). « L’éducation est un secteur clé pour assurer le développement d’un pays. Grâce à des initiatives telles que l’Education Impact Fund, Comoé Capital encourage une éducation plus inclusive et de qualité », affirme Issa Sidibé, directeur du Fonds Comoé Capital.

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Pour un meilleur rendement et une meilleure compréhension des opérations de la centrale et de la turbine, GE’s Power Services Business a signé, le 15 novembre, un accord avecAzito Energie S.A. pour la mise à niveau de deux turbines à gaz à cycle combiné de sa centrale électrique.

30 mégawatts de plus

Cette mise à niveau du matériel et les solutions numériques GE visant à l’optimisation des opérations permettront d'accroître la puissance de sortie d’environ 30 mégawatts (MW) et  aideront Azito à avoir les informations les plus pertinentes pour une amélioration de l'efficacité de la centrale électrique.

Le projet, situé dans le quartier de Yopougon Côte d'Ivoire, marque la première opération de mise à niveau de la turbine à gaz grâce à la technologie GT13E2 MXL2 en Afrique subsaharienne. 

« D’importantes réformes entreprises dans le secteur de l'électricité en Côte d'Ivoire ont permis la mise en place d’un nouveau cadre de régulation visant à favoriser un environnement d’affaire plus propice afin d’assurer aux ivoiriens un accès fiable à l'électricité, » a déclaré Luc Aye, directeur général d'Azito Energie S.A. « Au centre de cet accord avec GE est notre engagement de fournir au peuple ivoirien un accès plus fiable à l’électricité. Grace aux opérations de mise à niveau et des solutions numériques, nous allons produire plus d'électricité, améliorer l'efficacité de la centrale et réduire notre empreinte carbone. »

Outre l’augmentation de la production électrique de 30 MW, les mises à niveau sur les turbines devront améliorer l'efficacité du cycle combiné, ce qui résultera en une réduction significative des dépenses sur le carburant et une réduction des émissions du CO2. Les solutions GE prolongeront également les intervalles d'inspection pour les turbines à gaz. Elles conduiront aussi à une réduction des dépenses d'entretien et de réparation ce qui permettra de réduire les dépenses globales de la centrale et d'améliorer la rentabilité.

« Etant donné que la centrale Azito produit plus d'un tiers de l’électricité consommée en Côte d'Ivoire, ces améliorations auront un impact significatif sur la disponibilité et la consommation de l’énergie électrique dans le pays » affirme Elisee Sezan, directeur général de GE Power Services business pour l'Afrique subsaharienne.

« Il y a de cela deux décennies, le pays dépendait dans une large mesure de l'énergie hydroélectrique et les crises surviennent chaque fois que le niveau de production en provenance des barrages baisse considérablement en raison de la sécheresse. Grace à ce projet, nous apporteront le soutien nécessaire à Azito Energie SA dans ses efforts visant à aider la Côte d’ivoire à atteindre ses objectifs stratégiques dans le domaine de l’énergie à travers une amélioration de l’efficacité des installations existantes et une augmentation de la capacité des infrastructures construites en début de 2013 d'ici 2020 ».

Avantages

L'installation des solutions d’optimisation des opérations GE Predix* offrira de nombreux avantages opérationnels à la centrale d’Azito. Prévu pour être installé à la mi-2018, ce logiciel permettra à Azito d’avoir une bonne compréhension du fonctionnement de la centrale et une analyse à base d’indicateurs de performance clé (KPI), ceci aura un impact positif sur la performance globale de la centrale.

Cette meilleure visibilité des données d’entreprise de l’ensemble de la centrale électrique assurera une compréhension holistique des décisions opérationnelles. Cette solution offre également des avantages opérationnels tels que l'amélioration de la fiabilité et de la disponibilité grâce à une meilleure efficacité prédictive, une surveillance et prévision du rendement plus précises. Elle permettra aussi une amélioration de l’acheminement grâce à l’amélioration de la visibilité sur la capacité de la centrale, et une réduction des coûts de production et une meilleure prévision de la gestion de l’actif pour une meilleure répartition de l'actif.

« Grâce au logiciel d'optimisation des opérations de GE, Azito sera en mesure d'améliorer la productivité dans l'ensemble de ses centrales à l’aide d’une prise de décision à base des indicateurs clé de performance », laisse observer Narendra Asnani, directeur commercial, GE Power Services business pour l'Afrique subsaharienne. « Ceci leur permettra également d'aborder les questions opérationnelles, répondre à la demande de l'entreprise, aligner les personnes et les systèmes, et atteindre la vraie capacité de la centrale tout en réduisant les coûts et les temps d’arrêt ».

GE est un acteur historique et pionnier en Côte d'Ivoire, en particulier dans le secteur de l'énergie. Par exemple, la première turbine à gaz (Vridi, 1984), le premier projet de production indépendante d'électricité (Ciprel, 1994) et la première des centrales à cycle combiné dans le pays (Ciprel et Azito, 2015) sont tous construits dans une large mesure grâce à la technologie GE. En 2015, la société a démontré son engagement à aider dans le renforcement du secteur de l'électricité en Côte d’Ivoire afin de permettre au pays de répondre à une demande sans cesse croissante et relever les défis qui y sont reliés en signant un protocole d'entente (PE) couvrant plusieurs secteurs avec le Gouvernement. Dans ce PE, GE a accepté d'aider le pays à atteindre ses objectifs de développement des infrastructures en particulier l'ajout de 1 gigawatts de puissance au réseau électrique ivoirien.

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Abidjan, Dakar, Accra, Douala, Lagos, Nairobi, Kampala, Conakry, Lilongwe, Freetown, Monrovia. Après avoir appelé leurs gouvernements à investir dans la vaccination des petites filles le 11 octobre et les avoir engagés à éradiquer la poliomyélite une fois pour toutes le 24 octobre, la société civile à travers l'Afrique s'est assuré, le 12 Novembre, que les vaccins contre la pneumonie figurent parmi les priorité sur l'agenda de la Santé.

Pour commémorer la Journée Mondiale contre la Pneumonie, des organisations de plus de dix pays réclament une augmentation de leurs budgets destinés au financement local des vaccins contre la pneumonie et des programmes de vaccination de routine, mais aussi au renforcement des systèmes de santé.

La vaccination reste la stratégie la plus efficace pour prévenir la pneumonie, même si elle est une maladie traitable. Pourtant, la maladie ne reçoit toujours pas l'attention dont elle a tant besoin et continue d'être la principale maladie mortelle des enfants de moins de cinq ans; plus que le paludisme, le VIH / SIDA et la rougeole combinés.

« Nous devons élargir la sensibilisation et appeler nos gouvernements à augmenter leurs budgets destinés au financement local de la vaccination, à améliorer les politiques de vaccination et à élargir la couverture de la vaccination de routine, parce que beaucoup trop d'enfants continuent de mourir de la pneumonie", affirme Abdul Swaray de Children Advocacy Forum - Sierra Leone.

Les vies de plus d'un million d'enfants auraient pu être sauvées chaque année si la prévention et le traitement des personnes atteintes de pneumonie étaient largement introduits dans les pays les plus pauvres du monde, surtout en Afrique et Asie du Sud.

Certains pays comme le Kenya, l'Ouganda et la Zambie ont élaboré des plans au niveau de leurs régions et au niveau national pour intensifier leurs actions de lutte contre la pneumonie. Beaucoup d'autres ont intégré des actions spécifiques à la lutte contre la pneumonie dans leurs stratégies nationales portant sur la santé infantile et la survie de l'enfant.

Ces efforts sont toujours insuffisants étant donné les investissements nécessaires pour atteindre les objectifs du Plan D'Action Mondial contre la Vaccination, et éradiquer définitivement la maladie. Seules une plus grande volonté politique et des ressources nationales plus importantes assureront que la déclaration d'Addis-Abeba sur la Vaccination que les chefs d'Etats africains ont approuvée en janvier 2017 ne soit pas seulement un mot, mais plutôt qu'elle serve vraiment à maintenir des enfants en vie.

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La Cour suprême du Kenya a validé l’élection présidentielle d'octobre dernier et la réélection de Kenyatta, le lundi 20 novembre 2017. Elle a rejeté les deux recours demandant l'invalidation de la présidentielle à laquelle a refusé de participe l’opposant Raila Odinga. 

Elle valide ainsi la victoire d'Uhuru Kenyatta, le chef de l'État sortant, réélu à la tête du pays avec plus de 98 % des voix.

Le juge David Maraga, qui a annoncé le verdict des six magistrats de la Cour, a précisé qu'elle avait rejeté les deux recours en annulation en les jugeant non fondés. Lesquels recours avaient été déposés par un homme d'affaires associé à un ancien député proche de M. Odinga et par deux responsables d'ONG. Ils arguaient que la Commission électorale (IEBC) aurait dû procéder à une nouvelle sélection de candidats, après l'annulation de la première élection du 8 août. Ils mettaient également en cause le manque d'indépendance de cet organe, incapable à leurs yeux de garantir un scrutin équitable. 

Cette décision, pour laquelle le jugement détaillé sera rendu ultérieurement, signifie que le président kenyan, 56 ans, au pouvoir depuis 2013, sera investi le 28 novembre pour un nouveau mandat de cinq ans.


Daniel Coulibaly

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