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A l’invitation du président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, le président togolais se rendra, ce lundi, en fin de matinée, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour une visite d’amitié et de travail, annonce l’AIP.
Les deux chefs d’Etat aborderont certainement au palais de la présidence d’Abidjan Plateau, les questions liées au renforcement de la coopération politique, économique et sociale entre les deux pays. La stabilité dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à travers la résolution de la crise politique au Togo, sera certainement, à l’ordre du jour de cette visite d’amitié et de travail.
Depuis trois mois, une coalition de 14 partis politiques togolais tient des marches pour exiger le retour à la Constitution du Togo de 1992 qui consacre un scrutin à deux tours et la limitation de mandat à deux. Des milliers de manifestants avaient battu le pavé, samedi, selon le communiqué du ministère de sécurité togolais.
Une médiation sous régionale conduite par le Ghana a quitté mercredi, le Togo après avoir rencontré Faure Eyadema et une délégation des 14 partis de l’opposition. Quand, le président de l’Union africaine, Alpha Condé avait affirmé vendredi sur une radio internationale française, sa disponibilité à recevoir dans les jours à venir les différents acteurs de la crise togolaise.
Elu à la tête de la CEDEAO, le 5 juin, en remplacement de la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, lors du 51e sommet des chefs d’Etat de la Cedeao à Monrovia, le président togolais ambitionne de travailler à la libre circulation des personnes et des biens avec notamment la mise en application les dispositions du Protocole relatif à la libre circulation des personnes, du droit de résidence et d’établissement, l’établissement de la carte d’identité biométrique et la suppression des barrières non tarifaires et la mise en œuvre du Tarif extérieur commun (TEC).
Les premiers migrants que le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a réussi à évacuer de la Libye seront accueillis en France début janvier. Il s'agit de 25 personnes en provenance de l'Érythrée, de l'Éthiopie et du Soudan.
C’est ce qu’a confié Pascal Brice le directeur général de l'Office français de protection de réfugiés et apatrides (Ofpra), à l'issue d'une mission à Niamey, lundi 20 novembre, à l’AFP.
Cette action de l Ofpra intervient dans un contexte où des migrants sont vendus comme esclaves aux enchères en Libye, où règne le chaos, et qui a provoqué une forte émotion, suscitant des réactions indignées à travers le monde.
Ces réfugiés, arrivés à Niamey le 11 novembre, avaient bénéficié de la première évacuation de Libye menée par le HCR. Il s'agit d'un groupe de 25 personnes, Érythréens, Éthiopiens et Soudanais, et comprenant "15 femmes et quatre enfants", a précisé Pascal Brice, au terme de cette mission qui a également permis d'entendre 47 réfugiés vivant actuellement au Niger.
Le HCR avait présenté à l'Ofpra une liste de personnes repérées pour leur besoin de protection et celles qui seront retenues, après une évaluation sécuritaire, obtiendront le statut de réfugié "très rapidement" après leur arrivée en France, a précisé Pascal Brice.
Ils seront d'abord hébergés en structures collectives, "le temps de leur donner un certain nombre de clés sur la vie en France", a-t-on précisé à la DGEF (Direction générale des étrangers en France) qui coordonne l'opération de réinstallation.
Après ce sas de quelques mois, une nouveauté dans les processus de réinstallation, ils seront orientés vers des logements classiques. "C'est d'abord une manière de sauver des personnes qui sortaient d'un véritable enfer, avec des tortures, des viols, des enlèvements d'enfants", a ajouté M. Brice.
Daniel Coulibaly/Source AFP
Au lendemain des manifestations de masse exigeant le départ de Robert Mugabe, le président zimbabwéen a été démis, dimanche 19 novembre, de ses fonctions à la tête de la Zanu-PF, le parti au pouvoir, et exclu de ce même parti. Sa femme, la Première dame, Grace Mugabe, a, elle aussi, été évincée du parti lors d’une réunion d’urgence, laquelle s'est achevé par une célébration.
La Zanu-PF a lancé un ultimatum au "camarade Bob", qui, à 93 ans, s'accroche au pouvoir malgré le coup de force de l'armée de mercredi et le début de son assignation à résidence : il a jusqu'à lundi midi pour quitter la présidence du pays.
Une place de plus. La Côte d’Ivoire passe du 21ème rang en 2016 au 20ème rang en 2017 sur 54 pays africains en matière de gouvernance globale, indique l'Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) de 2017, publié ce lundi 20 novembre par la Fondation Mo Ibrahim.
Cette Fondation, créée en 2006 afin de promouvoir l'importance cruciale du leadership et de la gouvernance en Afrique, propose, à travers l'IIAG une évaluation annuelle de la qualité de la gouvernance dans les pays africains, et représente le recueil de données le plus complet sur la gouvernance en Afrique.
Si ce rapport 2017 révèle que la trajectoire de la Gouvernance globale reste positive sur le long terme (2007-2016) au niveau du continent, il salue surtout une « progression accélérée » de la Côte d’Ivoire en matière de gouvernance globale sur les cinq dernières années.
Une tendance positive qui a valu au pays du président Alassane Ouattara d’atteindre encore cette année un score de 54,2 (sur 100,0) en gouvernance globale en 2017, contre de 53,3 en 2016.
Selon le rapport, dont des extraits ont été transmis à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ), La Côte d’Ivoire qui s’adjuge d’un score supérieur à la moyenne africaine (50,8) et à la moyenne régionale pour l’Afrique de l’Ouest (53,8), a réalisé son meilleur score de catégorie en Sécurité et État de droit (58,9), mais son score le plus faible en Développement Économique Durable (50,0).
Chose importante à signaler, le pays a réalisé son meilleur score de sous-catégorie en Sécurité nationale (82,7), avec une accélération de la progression sur les cinq dernières années, pour tendance moyenne annuelle de +2,05, contre une tendance moyenne annuelle de +1,40 pour la dernière décennie. Mais le pays réalise aussi son score le plus faible en Secteur rural (39,2).
Des progrès qui s’explique, selon la Fondation Mo Ibrahim par l’amélioration de l’ensemble des quatre catégories : « Sécurité et État de droit (tendance moyenne annuelle de +1,82), Participation et Droits Humains (tendance moyenne annuelle de +1,50), Développement Économique Durable (tendance moyenne annuelle de +0,99) et Développement Humain (tendance moyenne annuelle de +1,31) ».
100 indicateurs
« L’Indice 2017 montre que la gouvernance globale continue de progresser sur le continent africain. C’est une bonne nouvelle. Néanmoins, le ralentissement, voire parfois le recul, dans de nombreux pays, et dans certains domaines clés de gouvernance, appelle une vigilance renforcée et la poursuite de nos efforts. Sinon, nous pourrions voir s'évanouir les progrès obtenus jusqu'ici », a déclaré Mo Ibrahim, fondateur et président de la Fondation Mo Ibrahim.
L'IIAG de 2017 compte 100 indicateurs issus de 36 institutions de données indépendantes d'Afrique et du monde entier. Il examine plus particulièrement dans quelle mesure les trajectoires observées au cours des cinq dernières années (2012-2016), tant au niveau des pays que des indicateurs, confirment ou infirment les tendances structurelles de la décennie. Tous les scores indiqués dans l’IIAG sont sur 100 ; 100 étant le meilleur score possible.
Sur les dix années écoulées, 40 pays affichent une progression conséquente en termes de Gouvernance globale. Dans la seconde moitié de la décennie, 18 d'entre eux, correspondant au total à 58 % de la population du continent, notamment la Cote d’Ivoire, le Togo, le Maroc, la Namibie, le Nigeria et le Sénégal, réussissent même à accélérer le rythme, permettant ainsi au continent d’atteindre en 2016 son meilleur score depuis 2000 (50,8 sur 100).
Toutefois, sur les cinq dernières années, au niveau du continent, le rythme annuel moyen d’amélioration de la Gouvernance globale ralentit. Sur ces 40 pays, plus de la moitié (22) ralentissent le rythme, comme le Rwanda et l’Ethiopie, voire même basculent vers le déclin, comme Maurice, le Cameroun, Djibouti, le Congo ou l’Angola, sur la seconde partie de la décennie.
En outre, pour 8 des 12 pays dont le niveau de Gouvernance globale se détériore sur la décennie, la situation empire en seconde moitié de la décennie, notamment, outre la Libye ou la RCA, le Ghana, le Mozambique ou la Mauritanie.
Tous les scores indiqués dans l’IIAG sont sur 100,0 ; 100,0 étant le meilleur score possible.
L’IIAG 2017 porte sur 54 pays africains. Le Soudan et le Soudan du Sud ont été inclus pour la première fois dans l’IIAG de 2015. Aucune donnée concernant le Soudan du Sud n’est disponible pour la période qui précède la sécession en 2011.
Les données de l’IIAG sont affinées chaque année, sur une base méthodologique ou selon l’inclusion ou l’exclusion d’indicateurs donnés. La totalité de l’ensemble de données de l’IIAG est révisée rétrospectivement chaque année, conformément aux meilleures pratiques. Toute comparaison entre années doit donc être entièrement réalisée sur la base de l’ensemble de données de l’IIAG de 2017.
Armand Tanoh
L’inspecteur général adjoint des services judiciaires et pénitentiaires, Kouassi Konan Ernest a déclaré jeudi, à Yamoussoukro que le constat en matière d’exécution des peines pécuniaires en Côte d’Ivoire est peu reluisant et est estimé à moins de 1%.
M. Kouassi Konan s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation sur l’établissement des pièces d’exécution et de réflexion sur l’adoption d’une stratégie pour un meilleur recouvrement des amendes judiciaires et forfaitaires.
Il a expliqué que cette situation est due au manque de volonté des condamnés de payer la somme d’argent fixé par les tribunaux. Un manque à gagner estimé à plusieurs milliards F CFA, selon les acteurs de la justice.
Le représentant du grade des Sceaux a rappelé que la vocation de toute décision de justice est d’être exécutée. Aussi, a-t-il invité les acteurs de la justice et des ministères techniques présents à conjuguer leurs efforts et à trouver des solutions efficaces pour aboutir à un taux de recouvrement amélioré des amendes prononcées.
Organisé par le programme pour le renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (ProJustice), en collaboration avec le ministère de la Justice et des Droits de l’homme (MJDH) pour booster la stratégie de recouvrement des amendes judiciaires et de renforcer les finances publiques notamment la justice.
« Il s’agit pour nous de faire disparaître ce qui parait comme un sentiment d’injustice et de donner des moyens supplémentaires à la justice pour poursuivre la réforme de modernisation », a souligné le chef de projet ProJustice, Daniel Dobrovoljec,annonçant pour bientôt la fin du projet financé par l’USAID.
L’atelier de réflexion sur l’adoption d’une stratégie pour un meilleur recouvrement des amendes judiciaires et forfaitaires va durer deux jours. Il sera l’occasion pour les magistrats, les greffiers et les représentants des ministères techniques de faire l’état des lieux des recouvrements des amendes judiciaires, de relever les difficultés, et de s’accorder sur les mécanismes efficaces de recouvrement des amendes judiciaires en Côte d’Ivoire.
AIP
Alors que le président zimbabwéen avait, selon son entourage, «accepté de démissionner» après trente-sept au pouvoir et une semaine de crise marquée par un coup de force militaire et le désaveu de tous ses soutiens, il vient de conclure son interview sans annoncer sa démission.
Au contraire même, il a indiqué qu'il présiderait le mois prochain le congrès de son parti. «Le congrès doit se tenir dans les prochaines semaines. J'en présiderai les débats», a-t-il déclaré à la surprise générale, quelques heures après avoir été démis de ses fonctions de président de la Zanu-PF.
Une annonce qui a déplu à la population. En effet, les anciens combattants appellent les Zimbabwéens à manifester après le discours de Mugabe. «Ce discours était totalement déconnecté de la réalité. Nous soutiendrons toute procédure de destitution et appelons à manifester mercredi», a déclaré à l'AFP le chef de la puissante association de vétérans, Chris Mutsvangwa.
Robert Mugabe, 93 ans et plus vieux chef de l'Etat en exercice au monde, semble s'accrocher à son siège. Pourtant, il est vivement poussé vers la sortie. Plus tôt dans la journée, son parti, la Zanu-PF, lui avait lancé un ultimatum: elle l'a menacé d'engager une procédure de destitution s'il ne démissionnait pas d'ici lundi à la mi-journée. Son parti l'a lâché après la prise de contrôle du pays mercredi par l'armée et son assignation à résidence.
Les militaires, soutiens jusqu'alors indéfectibles du régime, sont passés à l'action à la suite de l'éviction le 6 novembre du vice-président Emmerson Mnangagwa, devenu l'ennemi politique de la Première dame dans la course à la succession de Robert Mugabe. La roue a tourné dimanche. Emmerson Mnangagwa a été nommé président par interim de la Zanu-PF, en remplacement de Robert Mugabe, quant à Grace Mugabe elle a été exclue du parti.
Source : AFP
La Chambre de commerce et d’industrie du Portugal Côte d’Ivoire conduira du 25 au 30 novembre une mission économique à Abidjan, annonce l'AIP. La délégation de cette Chambre conduite par son Vice-président, Pedro Cudell vient notamment participer au forum économique organisé à l’occasion du Sommet Afrique-Union Européenne.
Le groupe Compal-Sumol, la plus grande entreprise agro-alimentaire du Portugal a également décidé de dépêcher à Abidjan, du 21 au 25 novembre 2017, son vice-président du comité exécutif, José Tomaz pour prospecter le marché ivoirien.
Cette visite fait suite à l’appel à découvrir le dynamisme du marché ivoirien lancé par le Président Alassane Ouattara au cours du forum qui s’est tenu à Lisbonne, le 13 septembre 2017, à l’occasion de sa visite d’Etat au Portugal.
Le groupe Compal-Sumol existe depuis 1945 et emploie à ce jour plus de 1500 personnes dans ses usines situées au Portugal, en Angola, au Mozambique, au Maroc et vend ses produits dans plus de 70 pays à travers le monde.
Il ambitionne de s’installer en Côte d’Ivoire, à terme, pour la fabrication de jus à partir des fruits produits en Côte d’Ivoire. Mais pour l’heure le groupe s’intéresse à la possibilité d’importation au Portugal de fruits locaux en vue de leur transformation.
Ces délégations portugaises auront des rencontres avec de Hautes personnalités ivoiriennes ainsi qu’avec le CEPICI, la CGECI, le Conseil national des Exportateurs, les responsables des filières fruits et effectueront une visite du SARA pour s’imprégner du dynamisme du marché ivoirien dans le secteur de l’agriculture.
Le président du Conseil économique et social du Portugal en visite en Côte d’Ivoire
Par ailleurs, à l’invitation de son homologue ivoirien, le président du Conseil économique et social du Portugal, Antonio Correia De Campos effectuera une visite de travail et d’amitié, à Abidjan, du 21 au 23 novembre. La visite sera notamment l’occasion de renforcer la coopération entre les deux Institutions. Les deux présidents procéderont ainsi à la signature d’une importante convention de coopération destinée à la promotion des actions de partenariat, de concertation et de coordination entre leurs institutions.
Aux termes de cet accord, le premier du genre dans l’histoire des relations entre les deux chambres consultatives, le président Charles Koffi Diby et son hôte conviendront de procéder à des échanges d’informations, d’expériences et de bonnes pratiques. Les deux parties s’engageront à coopérer pour une convergence de vue au sein des instances internationales, pour élargir leur cadre de concertation et promouvoir le renforcement des capacités de leurs personnels.
Par ailleurs, le Premier ministre portugais, Antonio Costa effectuera les 29 et 30 novembre 2017, une visite en Côte d’Ivoire dans le cadre du 5éme Sommet Union Africaine – Union Européenne. Cette visite, la première d’un chef de l’exécutif portugais sur les bords de la lagune Ebrié intervient deux mois après la visite d’Etat au Portugal du président Alassane Ouattara.
Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly et son homologue ghanéen, Owusu Afriyie, ont planché samedi en marge du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (SARA 2017) sur des actions en vue de faire face à la chute des prix du cacao sur le marché international.
Cette rencontre fait suite à la signature lors de sa récente visite au Ghana, d’un protocole d’accord entre le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et le chef d’Etat ghanéen, Nana Akufo-Addo.
Au terme de cette visite de 48 heures, les deux Chefs d’Etat avaient signé un accord de partenariat stratégique dans plusieurs domaines de l’économie. Dans cet accord, le secteur agricole figure en bonne place.
C’est dans la droite ligne de ce partenariat que le ministre Sangafowa a échangé avec son homologue ghanéen sur la fuite transfrontalière du cacao et de la noix de cajou, le trafic des pesticides, la question du riz, les investissements dans la chaîne des valeurs, les relations économiques, la diversification des exportations, etc.
«Ceci découle du constat de la chute des cours du cacao sur le marché mondial. Et nos deux pays se sont mis ensemble pour élaborer des stratégies pour atteindre leur objectif », a indiqué le ministre Owusu Afriyie.
Selon lui, la chute des prix cacao sur le marché international qui se chiffre à près de deux milliards de dollars américains nécessite des actions vigoureuses pour la consommation du cacao au niveau local mais aussi de stabiliser ces deux économies afin que cette baisse n’ait pas une incidence sur les économies.
«Faire en sorte que ceux qui sont producteurs puissent en tirer profit de leurs produits. La Banque africaine de développement (BAD) ne faisait que répondre à notre invitation sur les requêtes qui lui avaient été soumises. Comment est-ce que le dossier évolue. Et donner des éclaircissements sur l’évolution du dossier », a-t-il fait savoir.
Le ministre Sangafowa Coulibaly a souligné que cette rencontre entre les deux parties a permis de renforcer les liens de coopération dans le domaine agricole particulièrement dans le cacao et la noix de cajou.
« Nous sommes arrivés à la signature d’un accord spécifique dans le domaine agricole qu’il soit dans la suite logique du partenariat stratégique et le document de base que nous avons examinés est un support sur lequel nous avons fait beaucoup de progrès. Nous avons demandé à nos équipes techniques de finaliser la forme des documents pour nous permettre de décider», a révélé Sangafowa Coulibaly.
Lors de sa visite d’amitié, le Président Alassane Ouattara et son homologue ghanéen ont convenu de travailler en collaboration étroite pour une exploitation durable de l’industrie du cacao et renforcer la sécurité des frontières pour enrayer la contrebande de cacao.
(AIP)
Démis de la présidence de son propre parti, le Zanu-PF, Robert Mugabe a accepté de démissionner ce dimanche, selon son entourage. L'information raportée par les médias internationaux, indique que le chef de l'Etat zimbabween devrait s'adresser à la Nation, après une nouvelle discussion entre lui et les militaires putchistes.
Durant la journée de samedi, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans les rues de la capitale Harare, pour demander le démission de Mugabe, 93 ans, au pouvoir depuis 37 ans.
Il a été remplacé ce dimanche à la tête de son parti par Emmerson Mnangagwa, son ancien vice-président qu’il avait limogé la semaine dernière.
C’est d’ailleurs ce geste qui avait mis le feu aux poudres mercredi et poussé les militaires à se révolter. Le dauphin déchu est donc de nouveau en position de succéder au «Vieux Lion». Le parti l’a d’ores et déjà officiellement désigné candidat à la présidentielle de 2018.
Le président de l’ONG UNICO, Nicolas Vako a, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée jeudi, à Abidjan Cocody Deux-Plateaux, lancé un cri de cœur en faveur des LGBT (Lesbienne, gay, bisexuel, transsexuel) afin qu’elles puissent jouir comme toutes les autres personnes à leur droit à la santé, rapporte l'AIP.
Partant du constat selon lequel, la marginalisation de ces populations cibles par la société fait grimper le taux de prévalence du VIH SIDA à environ 39 % contre 3,7% de manière générale, Nicolas Vako a expliqué que, ces populations, isolées, rejetés, lapidées, souvent exclues de leur domicile sont dans l’obligation de se livrer à la profession du sexe qui augmente de manière considérable les risques de contamination au VIH SIDA.
Il a déploré l’attitude du personnel soignant qui n’est pas formé ou même qui n’accepte pas de prodiguer des soins aux LGBT ou aux UD (Usagers de drogue).
« On ne devient pas homosexuel, on nait homosexuel, « témoigne celui qu’on appelle Grand-mère dans le milieu, président de l’ONG anonyme qui estime que tant que la marginalisation persistera, le taux de prévalence du SIDA chez ASH (homme ayant sexe avec des hommes ) sera de plus en plus élevé.
S’appuyant sur des vidéos dans lesquelles plusieurs victimes ont témoigné de leur marginalisation, M. Vako a lancé un appel afin que le regard sur ces populations cible change. Il a annoncé pour bientôt, une grande conférence internationale africaine sur la lutte contre le SIDA et la sortie, le premier décembre d’un bulletin de liaison.