Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Lors de la conférence-débat organisée par l’ambassade de France au centre culturel français d’Abidjan, le mardi 7 novembre 2017, un film-documentaire intitulé « Faire l’incroyable » réalisé par le Pr Francis Akindès, sociologue, de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, et financé par l’ambassade du Canada, a permis d’avoir l’état d’esprit dans lequel se trouve les « Microbes ». Quelques uns d'entre eux seraient prêts à suivre les djihadistes, s’ils venaient à leur faire des propositions intéressantes(argent). Mais pour l’instant, ils écartent cette option. N’empêchent qu’ils veulent voir leurs enfants porter les noms des « microbes » tués.

Le phénomène de microbes en Côte d’Ivoire pourrait être un terrain de recrutement pour les Djihadistes. Ces enfants en rupture sociale seraient prêts à suivre les djihadistes, s’ils venaient à leur proposer de l"argent, selon le film documentaire « Faire l’incroyable » réalisé par le Pr Francis Akindès,

C’est bien au cours de ses interrogations que l’un des enfants en conflit avec la loi a confié ceci au Pr Francis Akindès: « Si l’Etat ne fait rien pour nous aider, et qu’un djihadiste venait me faire une bonne proposition. Je peux le suivre ». Cette déclaration bien que triste et dangereuse a fait rire toute la salle.

S’ils écartent cette option, pour l’instant, il n’en demeure pas moins qu’ils restent de potentielles proies faciles pour les terroristes.

Dans ce film qui a pris au moins 3 années pour sa réalisation, le Pr Francis Akindès est allé à maintes reprises rencontré « ces microbes » dans un quartier d’Abidjan. Ces enfants qui disent avoir recours à la drogue pour se donner du tonus et faisant confiance en leurs amulettes(gris-gris) soutiennent qu’ils n’ont peur que de Dieu. « On n’a pas peur de quelqu’un, mais on a peur de Dieu », fait savoir l’un d’entre eux de ce film.

Pérenniser la lignée des "microbes"

Dans ce documentaire, un autre a expliqué leur vie quotidienne. Selon lui, après des actes d’agression ou de vol, il peut gagner 150 mille Fcfa par jour. Il leur arrive souvent de prendre du bon temps avec leur copine autour de quelques boissons alcoolisés. Il affirme que leurs enfants porteront les noms de ceux qui sont morts sur le "champ de bataille". C’est le Pr Francis Akindès qui a révélé cette information lors de son intervention dans les échanges.

De quoi à prendre toutes les mesures pour mettre fin à ce phénomène, surtout qu’ils demandent à être dans des centres de formation que de se retrouver à la Maca(Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan).

Rappelons que le thème de cette conférence débat était : « Mieux comprendre le phénomène des enfants dits microbes pour y apporter une réponse efficiente ».

 

Daniel Coulibaly

 

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Le match décisif Côte d’Ivoire-Maroc prévu ce samedi 11 novembre au stade Félix Houphouët-Boigny, comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018, retient tous les souffles à 24 heures du coup d’envoi.

L’équipe nationale du Maroc est arrivée mercredi soir à Abidjan. Les poulains d’Hervé Renard (1er, avec 8pts) n’auront besoin que d’un match nul pour assurer leur qualification. Malgré un Medhi Benatia, défenseur central, incertain pour cause de blessure, et l’absence d’Adel Taarabt, les Lions de l’Atlas tiennent à relever le défi de la lagune Ebrié. Pour ce qui concerne Benatia, considéré par Renard comme « l’entraineur sur le terrain », il a pris part à la première séance d’entrainement de son équipe jeudi.

La Côte d’Ivoire, de son côté, affiche le grand complet. Tous les joueurs attendus ont répondu présents. Les pachydermes oranges, sous la houlette du technicien belge Marc Wilmots, se disent confiants. Ils n'ont pas d'autre choix que de s'offrire ces trois points. Même si le capitaine Salomon Kalou et ses camarades reconnaissent en l’entraineur du Maroc Hervé Renard – qui fût également entraineur des éléphants-, un grand sélectionneur, ils estiment que ce dernier ne sera pas sur la pelouse pour sauver ses protégés.

Condamnés à gagner ce match, les Eléphants, c’est sûr, prendront une option très offensive. Mais ils ne devraient se débarrasser de leur lourdeur en défense. Car les Marocain n’hésiteront pas à profiter de la moindre occasion offerte devant la cage.

AT

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Quasiment tous les pays du monde sont confrontés à un défi sérieux en matière de nutrition, qu’il s’agisse de malnutrition, d’obésité ou de maladies non transmissibles ; c’est là le message qu’entendront aujourd’hui à Abidjan les dirigeants du monde entier à l’occasion du rassemblement du mouvement mondial SUN (Scaling Up Nutrition), lors du lancement du Rapport 2017 sur la nutrition dans le monde.

C’est en effet la première fois que le mouvement SUN organise son rassemblement mondial en Afrique. Abidjan accueillera au cours des trois prochains jours plus de 700 participants issus de 60 pays, regroupant des membres des gouvernements, des universités, de la société civile, des Nations Unies et du monde des affaires. Le colloque passera en revue les progrès accomplis dans la lutte contre la malnutrition et fera connaître les innovations et les meilleures pratiques qui seront les vecteurs des progrès futurs.

Les participants auront l’occasion de faire le point sur un large éventail de défis nutritionnels et leur impact économique. Les chiffres démontrent clairement que les économies africaines perdent entre 1,9 et 16,5 % de leur PIB chaque année en raison de l'augmentation de la mortalité, de l'absentéisme, des maladies chroniques (et de leurs coûts), et de la perte de productivité associée.

« Lutte contre la pauvreté »

« Le problème de la malnutrition, sous sa double manifestation de sous-nutrition et de surnutrition, est un problème de santé publique qui constitue une réelle préoccupation mondiale. La malnutrition s’inscrit au cœur de la problématique de la lutte contre l’extrême pauvreté, en tant que dimension importante du développement social et humain, » a déclaré Daniel Kablan Duncan, vice-président de Côte d’Ivoire.

« Je salue la communauté internationale pour avoir réussi à faire de la nutrition un enjeu mondial et j’encourage fortement les efforts accomplis par tous les acteurs impliqués dans ce combat humanitaire, avec pour finalité de restaurer à chaque citoyen sa dignité, celle de se nourrir décemment en vue d’atteindre son plein potentiel», a-t-il ajouté.

Les enfants des pays africains restent profondément affectés par la malnutrition. Au moins 10 millions de ces enfants sont aujourd’hui considérés comme souffrant de surpoids, quand 59 millions souffrent de retard de croissance, c'est-à-dire que ces enfants sont trop petits pour leur âge en raison d'un manque de nutriments et subissent des dommages irréversibles de leurs capacités cérébrales.

L'Afrique est la seule région où le nombre absolu est en augmentation, en raison de sa forte croissance démographique. Quatorze millions d'enfants d’Afrique sont considérés comme souffrant d’émaciation, ce qui signifie que leur poids n’est pas suffisant pour leur taille.  

Côte d’Ivoire

Pour la coordinatrice du Mouvement SUN, Gerda Verburg, « bien que des progrès aient été réalisés sur la sous-nutrition, nous devons mieux faire ». « La Côte d'Ivoire est un pays membre du Mouvement SUN, qui s'est intensifié et investit dans la lutte contre la malnutrition. En organisant ce forum important, ils envoient un message clair : une bonne nutrition est essentielle à la réalisation de tous les objectifs de développement durable (ODD), et chaque pays doit en faire une priorité pour assurer la prospérité des populations, des nations et de la planète », a-t-elle ajouté.

Bien qu’historiquement, la malnutrition et l’obésité aient toujours été considérées comme des problèmes distincts, il existe de plus en plus de preuves qu’une malnutrition en début de vie augmente le risque d’obésité et de maladies cardiovasculaires par la suite.

Comme l’explique Anthony Lake, directeur exécutif de l’UNICEF, « le Rapport mondial sur la nutrition démontre que nous ne pouvons pas traiter les différents problèmes nutritionnels comme des aspects distincts, qu’ils sont intimement liés et qu’ils peuvent être imputés aux inégalités partout dans le monde.   Il est crucial d’abandonner cette approche cloisonnée qui entrave les progrès, tout en reconnaissant le rôle de tous les autres secteurs du développement qui sont susceptibles d’impulser le changement. »

Le Rapport mondial 2017 sur la nutrition appelle à placer la nutrition au cœur des efforts pour éradiquer la pauvreté, lutter contre la maladie, améliorer les normes éducatives, réduire les inégalités et lutter contre le changement climatique.

« Le monde ne peut pas se permettre de ne pas agir sur la nutrition, sous peine de freiner le développement humain dans son ensemble », ajoute Jessica Fanzo, coprésidente du groupe d’experts indépendants du rapport mondial sur la nutrition. Nous n'atteindrons aucun des objectifs mondiaux pour le développement durable (ODD) d'ici à 2030 sans un changement radical dans notre réponse à la malnutrition sous toutes ses formes.

Le rapport a établi l’existence d’un besoin crucial pour de meilleures données sur la nutrition - de nombreux pays ne disposent pas de suffisamment de données pour un suivi adéquat des objectifs de nutrition qu’ils se sont fixés et pour identifier les laissés-pour-compte

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L’Association des Designers d’Intérieur du Nigéria et Blueprint Africa s’associent pour présenter le design Africain aux designers du monde les 9 et 12 novembre 2017 à l’hôtel Federal Palace de Lagos. « This is Africa » (C’est l’Afrique), tel est le thème de cet événement.

Le festival de la Culture et du Design Africains est une initiative de l’Association des Designers d’Intérieur du Nigéria et de Blue Print Africa pour célébrer la créativité sur le continent et permettre la découverte de talents Africains et leur éclosion sur la scène internationale.

C’est le premier événement d’une telle grandeur dédié aux designers en Afrique qui se tiendra en marge du 28e congrès biennal de la Fédération Internationale des Designers d’Intérieur, prévu pour la même période dans la capitale Nigériane.

L’objectif est d’englober toute la diversité que le continent peut offrir en matière de design.

«(…)Cette année et il y va de notre responsabilité d’impressionner les 500 délégués qui viendront des quatre coins du monde en leur démontrant qu’il existe une communauté de designers d'intérieur dynamiques sur ce continent, ainsi que des concepteurs de produits, des fournisseurs et des experts de l'industrie désireux et capables d'opérer à l'échelle mondiale avec lesquels ils peuvent s'associer pour répondre aux demandes de leur clientèle.», affirme Spio-Garbah, Directrice Générale de Blueprint Africa et assistante curatrice accréditée de l’exposition.

« Le succès de cet événement marquera le début d'un changement dans la façon dont le monde perçoit le design Africain. Cela montrera que le continent n'est pas entièrement artisanal et masqué, mais offre une ingéniosité de conception inédite », ajoute–t-elle, annonçant la participation de Johanna Bramble, Ousmane Mbaye and Faty Ly du Sénégal; Inoussa Dao du Burkina Faso; Hicham Lahlou du Maroc.
Pour sa part, Titi Ogufere, le directeur de ce festival, a jugé crucial de mobiliser les stars montantes du design du continent.

A cela s’ajoutent les talents Nigérians locaux incluant Diseye Tantua, Studio Lani, Banke Kuku Textiles et Damola Rufai prendra part à l’exposition.

Le public, les amateurs et les spécialistes en provenance du monde entier pourront s’émerveiller devant des pièces uniques inspirées à la fois de techniques ancestrales que contemporaines. Allant de la sculpture, à l'éclairage, en passant par la céramique, le mobilier et le textile, toutes les pièces ont été soigneusement sélectionnées par Blueprint Africa qui a été désigné curateur officiel de l’exposition.

 

Daniel Coulibaly

 

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Ce sont près de « 500 enfants en conflit avec la loi » communément appelés « Microbes » sur 664 sortis du centre de resocialisation de M’Bahiakro qui sont dans des centres de formation professionnelle et formation générale. C’est ce qu’a déclaré Manignan Ouattara, chef de projet de la cellule de coordination et resocialisation(CCRS) du conseil national de sécurité(CNS) mise en place par la présidence ivoirienne. C’était lors d’une conférence débat organisée par l’ambassade de France en Côte d’Ivoire le mardi 7 novembre 2017 à l’Institut français d’Abidjan.

Selon Manignan Ouattara, au total 774 enfants en conflit avec la loi ont été admis au centre de resocialisation de M’Bahiakro depuis novembre 2016 jusqu’à ce jour.

Et parmi ceux-ci, 664 sont sortis de ce centre dont 500 mis en apprentissage dans les métiers de leur choix avec des maîtres assistants grâce à l’appui de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire, et également en formation générale. Actuellement, a-t-elle souligné, le centre compte 110 enfants qui suivent un programme de resocialisation.

Les spécialistes de la protection de l’enfance et de la resocialisation, des universitaires, l'administration publique(des ministères) ont indiqué, lors du débat sur le thème : « Mieux comprendre le phénomène des enfants dits microbes pour y apporter une réponse efficiente », qu’il faut combattre le mal à la racine.

Tous étaient unanimes que la pauvreté généralisée est l’une des causes fondamentales qui favorise ce banditisme juvénile qui n’est pas nouveau et n’est pas propre à la Côte d’Ivoire, mais amplifié après la crise post-électorale de 2010.

Pour le Pr Francis Akindès, sociologue, de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, les pouvoirs publics doivent aller au-delà de l’action. Il faut agir sur « les revenus des parents » par une politique publique qui peut se matérialiser par une « discrimination positive ». C’est-à-dire injecter plus d’argent là où on en faisant moins et moins là où on en injectait plus », a-t-il ajouté.

Toute chose qui, a-t-il poursuivi, pourra bien aider les parents démissionnaires de leur responsabilité parentale à reprendre l’éducation et l’encadrement de leurs enfants en mains, et surtout à faire face aux difficultés financières.

De son côté, Marcelin Yobouet Kouadio, commissaire chef adjoint du District d’Abobo, qui parlait au nom de la police nationale, est revenu sur l’opération de sécurisation du District d’Abidjan à travers « Epervier » qui a permis la destruction de plusieurs fumoirs, l’arrestation de barons de la drogue, des saisies d’armes blanche et à feu, dans la lutte contre ce phénomène.

Il a rassuré que les choses ont bien évolué en matière de sécurité depuis le lancement de cette opération de police. « Le sentiment d’insécurité a diminué surtout au niveau d’Abobo », a-t-il soutenu, même s’il note encore quelques poches de résistance.

«Nous continuerons notre mission en s’attaquant aux fumoirs, gnambros, gares anarchiques, marchés etc, pour la sécurisation des personnes et des biens », a-t-il laissé entendre.

 

Daniel Coulibaly

 

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La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend que le groupe AccorHotels, leader mondial du voyage et du lifestyle, a signé le mardi 7 novembre 2017 un contrat de gestion hôtelière avec Noral, un important groupe privé en Côte d’Ivoire pour un complexe hôtelier situé dans la capitale, Abidjan et regroupant un Novotel de 200 chambres et un Adagio de 110 appartements. Adagio City Aparthotel, précise-t-on, est une des principales entreprises hôtelières proposant une formule d'appartements en location au sein de grandes villes, répondant à une évolution des besoins.

Ouverture, 2020

Le complexe devrait ouvrir ses portes en 2020, et cette annonce marque un tournant important pour AccorHotels qui devient ainsi le plus grand opérateur en Côte d’Ivoire et qui renforce sa présence sur le continent avec l’objectif de doubler la taille de son réseau pour arriver à 200 hôtels opérationnels, précise un communiqué rapportant l'information, transmis à LDA.

"L’introduction du premier Aparthotel Adagio en Afrique atteste également de la capacité du groupe à s’adresser à des clients avec des séjours de moyenne et longue durée à travers une offre milieu de gamme associant l’expertise internationale de la marque en matière de fonctionnalité modulaire, de design et des connaissances approfondies du marché des séjours de longue durée", précise le communiqué.

« Nous nous réjouissons d’annoncer l’ajout d’un Novotel et d’un Adagio Marcory à notre portefeuille en Côte d’Ivoire. Ce complexe unique démontre notre capacité à fournir toutes les installations exigées par nos voyageurs internationaux et cela constitue une étape importante dans le développement des marques Novotel et Adagio dans la région», a déclaré Olivier Granet, directeur général et directeur des opérations AccorHotels Moyen-Orient & Afrique.

Avant d'ajouter : « Alors que ce projet rassemble plusieurs premières, notamment le premier complexe du genre en Afrique et la première implantation de la marque Adagio, je suis également fier que AccorHotels soit le premier employeur dans le domaine de l’hospitalité en Côte d’Ivoire couvrant l’ensemble des segments allant de l’économique au luxe et représentant ainsi plus de 700 collègues talentueux. »

La Côte d'Ivoire, un potentiel touristique

Pour le représentant de Noral, Ali Salhab, son group qui est « historiquement axé sur les industries du plastique, de l’agroalimentaire et de la cosmétique, s’est désormais lancé dans un processus de diversification". "Le dynamisme économique, le potentiel touristique et notre relation particulière avec ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire, nous ont encouragés à démarrer cette nouvelle aventure. Nous nous réjouissons de ce partenariat et nous sommes convaincus que l’expertise de AccorHotels, conjuguée à l’emplacement exceptionnel au cœur d’Abidjan mènera ce projet sur le chemin de la réussite. Nous sommes ravis de pouvoir créer une relation durable avec AccorHotels», a-t-il poursuivi.

Avec une ouverture prévue en 2020, Novotel & Adagio Abidjan sont situés au cœur du quartier Marcory, une banlieue de la capitale Abidjan. Le complexe est situé à proximité de l’aéroport, un emplacement idéal pour les voyageurs d’affaires internationaux et régionaux en transit.  

Marcory

Novotel Abidjan Marcory proposera 200 chambres, un restaurant ouvert toute la journée, un sky lounge et une piscine en roof-top, des salles de réunion, et un espace de fitness dédié. Avec la rénovation du Novotel Plateau à Abidjan il y a plus de deux ans, celui-ci est le deuxième hôtel de la marque Novotel en Côte d’Ivoire. L’Aparthotel Adagio Abidjan Marcory proposera une offre hébergement se prévalant de services, avec un personnel disponible 24 heures sur 24, conjugués à la flexibilité de 110 appartements modernes entièrement équipés.

AccorHotels gère actuellement plus de 100 hôtels dans 21 pays en Afrique, comptant plus de 15 000 chambres. Le réseau devrait doubler en termes de taille, pour arriver à 25 000 chambres actuellement en exploitation et dans le pipeline.

Armand Tanoh

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 Une nouvelle unité industrielle de transformation du riz local, dénommée Africa Rebulting Indépendance Compagnie (ARIC), ouverte depuis fin septembre à Gagnoa, a présenté officiellement samedi sa première production de riz blanchi des variétés Wita 9 et GT 11 à la population.

Environ 100 millions de FCFA d’investissement dans le projet dont l’objectif est de produire 35 T de riz blanchi par semaine, a indiqué Luc Koué, directeur général de ARIC, lors de l’exposition à la place Laurent Gbagbo de Gagnoa.

Il a assuré que la spécificité de son unité est faire le paiement cash aux producteurs lors de la livraison du paddy (matière première).

L’unité industrielle ARIC possède un dispositif pour l’épierrage (soustraction des pierres, la principale contrainte dans le riz local), le décorticage, le vannage, le blanchissage, avant de réaliser le calibrage de grain de riz, note-t-on.

La marque de riz, proposée ‘Riz cop ivoire’, présente la variété Wita 9 en sac de 25 kg et la variété GT 11 (considérée comme du riz de luxe), dans des emballages d’un kilo.

ARIC s’est installée à Gagnoa sur recommandation du Centre de promotion et d’investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI) et l’Office national du développement rizicole (ONDR), afin d’être au centre de la plaque tournante de la production de riz dans le pays.

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Les paysans de Ferkessédougou s’adonnent de plus en plus à la culture du piment qui se vend à prix d’or sur le marché local, a constaté l’AIP, dans les grands bas-fonds du quartier Bromakoté.

Les bas-fonds de Bromakoté, autrefois, occupés par des bananeraies par endroit, sont aujourd’hui des parcelles de cultures maraîchères comme la tomate, la laitue, le chou, etc.

Le piment, le nouveau gagne-pain des paysans

Depuis le début du mois d’octobre, le piment occupe d’importantes surfaces au détriment des autres légumes parce qu’il se vend à prix d’or sur le marché local ces temps-ci, ont indiqué des jardiniers.

« Depuis le jeudi passé, le prix est bon sur le marché local. Il se vend à 8500 frs la cuvette. Ce n’est que le début et ce prix va monter chaque semaine », a confié Tayirou Traoré, un cultivateur.

Tayirou et son oncle Issa Coulibaly cultivent le piment malgré le problème d’eau qui se fait sentir dans les bas-fonds, à cause de l’arrêt inattendu de la pluie.

« Dans les prochaines semaines, le prix va passer à 15.000 FCFA et jusqu’en mars, le piment sera tellement rare que le prix de la cuvette ou du sac passera  à 25.000 FCFA. La culture du piment est très juteuse », a renchéri Issa qui soutient que le « piment-culteur »  gagne dans cette période mieux qu’un fonctionnaire.

« Un quart d’hectare peut lui rapporter suffisamment d’argent pour se construire une maison et s’offrir des loisirs. La culture du piment n’est pas ingrate », a-t-il soutenu.

Une culture adaptée aux bas-fonds

Selon les cultivateurs des bas-fonds, c’est en période de sécheresse que le piment qui aime être arrosé se fait rare, d’où la montée des prix sur le marché local. Les bas-fonds, une fois creusés, regorgent du potentiel d’eau requis pour sa croissance.

« Mais le piment ne pousse pas seulement que dans les bas-fonds. Il réussit encore plus sur les terrains jonchés de termitières, le problème, il faut beaucoup l’arroser, c’est l’avantage qu’ont les gens des bas-fonds par rapport à nous », fait savoir Souleymane.

« Il faut juste de l’eau, car la plante en demande suffisamment de l’engrais et un suivi quotidien pour réussir son piment et le vendre très bien sur le marché local », a-t-il dévoilé.

Pour lui, « c’est à cette période d’octobre à avril que les paysans qui s’adonnent à la culture du piment deviennent des riches à Ferkessédougou ».

Les riches du piment ou les « piments-dollars »

Les exportateurs font plus d’affaires que le paysan mais déjà sur le marché local, ce dernier ne se plaint pas de ce qu’il gagne du fruit de ses labeurs. Les paysans qui font plus de récolte se font beaucoup d’argent et s’offrent tellement de loisirs que certains ont obtenu le sobriquet de  « piments-dollars ».

« Les piments-dollars » est une appellation péjorative, quasi-ironique donnée à des paysans qui font la belle vie du fait de la richesse inespérée qu’ils ont gagnée grâce au piment. Ils s’offrent des maîtresses en ville et leur louent des maisons qu’ils meublent pour elles, y passent du bon temps, oubliant leurs familles au village.

Aujourd’hui, cette appellation tant à disparaître, certains parmi eux, ayant compris leurs erreurs, soit désillusionnés par la vie en ville, soit raisonnés à temps par la famille. Mais il n’en demeure pas moins que d’autres se dorent encore la pilule quand la période de récolte du piment arrive.

« C’est une activité à laquelle devraient s’adonner les jeunes qui n’ont pas d’emploi. Il leur suffit de se mettre en coopérative, de disposer de bas-fonds, d’une motopompe pour arroser régulièrement leur piment », a conseillé M. Coulibaly Issa. Il a affirmé avoir pu s’offrir  une grosse moto toute neuve d’une valeur de 500.000 FCFA alors qu’il n’avait qu’un vieux vélo quand il commençait cette activité.

AIP

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Le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés(HCR) a fait de l’humoriste ivoirien "le Magnific" de son vrai nom Bah Jacques Sylvère, son ambassadeur. Cette distinction lui a été faite lors de son One Man Show intitulé « Amour risqué », le samedi 4 novembre 2017, à Abidjan.

C''est Mohamed Askia Touré, le représentant résidant du HCR-Côte d’Ivoire, qui a remis l'attestion faisant de l'humoriste ivoirien l'un de ses ambassadeurs au nom de cet organisme des Nations-Unies qui a pour mission de protéger les réfugiés, de trouver une solution durable à leurs problèmes et de veiller à l'application de la Convention de Genève sur les réfugiés de 1951.

«Nous pensons qu’à travers vous, ceux qui n’ont pas de voix seront entendus », a déclaré M. Touré

Pour sa part, Le Magnific a salué, à sa juste valeur, cette distinction qui lui donne plus de responsabilité face aux réfugiés, les sans-papiers et les apatrides à travers le monde.
«Je ferai tout pour garder cette confiance que vous placez en moi », a-t-il dit, avec beaucoup d’humour dans une salle d’Anoumabo de plus de 4000 places pleine à craquer.

Désormais, M. Bah Jacques Sylvère sera le porte-voix des réfugiés, les sans-papiers et les apatrides.

Notons que le HCR est créé le 14 décembre 1950 par l'Assemblée générale des Nations unies pour venir en aide aux Européens déplacés après la deuxième guerre mondiale. Ce n'est qu'à partir de 1967, sous les effets contraignants des décolonisations, qu'il s'ouvre au reste du monde.

 

Daniel Coulibaly

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Combien de supporters marocains au stade Félix Houphouët-Boigny pour soutenir leur sélection nationale face aux éléphants de Côte d’Ivoire le 11 novembre prochain. A sept jours du match ultime et décisif devant départager les deux équipes pour l’unique place qualificatif de la poule D, zone Afrique, des éliminatoires en vue de la Coupe du monde Russie 2018, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et la Fédération ivoirienne de football (FIF) ne sont pas encore parvenus à s’entendre sur le nombre de tickets pouvant être réservés à la partie chérifienne.

D’un côté, les marocains préparent activement une marée rouge sur la lagune Ebrié, pour équilibrer l’ambiance au stage face à la vague orange qui s’y met en place en attendant ce grand rendez-vous sportif.

De l’autre, en Côte d’Ivoire, on n’entend pas donner la moindre possibilité aux adversaires de déployer leur stratégie. La FIF a récemment déclaré n’avoir pas reçu de réservation de tickets par son homologue marocaine. De son côté, le président du Comité national de soutien au éléphants de Côte d'Ivoire, Parfait Kouassi, a fait savoir que seulement 201 places seront accordées aux supporters marocains. Soit une place de plus que le nombre de places accordées par la Fédération marocaine aux supporter ivoiriens lors du match aller entre les deux sélections à Rabat le 6 novembre 2016 à Rabat, au cours duquel elles s’étaient quittées par un score vierge (0-0).

Quatre-cent-un ticket ? Vraiment insignifiant, selon la fédé marocaine qui dément l’information selon laquelle elle n’a pas sollicité de réservation de tickets auprès de la FIF. Selon, une source proche de la FRMF, un courrier en bonne et due forme a bel et bien été envoyé dans ce sens à la FIF en date du 13 octobre 2017.

FRMF

Ce document, signé par le président de cette institution, Fouzi Lekjaa, dont La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ) a pu se procurer une copie (voir fac-similé), sollicite précisément 8000 places auprès de la FIF. Une copie d’un fax d’envoi de ce courrier, consultée par LDA, indique qu’il a été transmis à la FIF sa date de signature.

« Nous avons demandé 8000 places dont 4000 places pour les supporters venant du Maroc et les 4000 pour les Marocains résidant en Côte d’Ivoire. Jusqu’à, nous attendons la réponse de la FIF car nos supporters sont très motivés à aller suivre ce match », indique la même source, qui dément par ailleurs l'information selon laquelle seulement 400 places ont été octroyées aux ivoiriens en novembre 2016. Elle évoque plutôt "plus de 500 places octroyées à la Côte d'Ivoire contre 500 sollicitées".  

Le Maroc est pour l’instant leader du groupe D avec 9 points + 9, suivi de la Côte d’Ivoire (8 pts + 4), du Gabon (5 pts -5) et du Mali (3 pts -8).

A une semaine jour pour jour de ce match crucial entre les deux pays qui entretiennent des relations de fraternité depuis plusieurs décennies, le mystère reste entier quant à la participation des supporter marocains. Les tractations, apprend-on, se poursuivent à tous les niveaux (sportif, diplomatique…), afin qu’une solution consensuelle y soit trouvée. Mais aussi, que l’enjeu et les supputations autour de ce match de laissent échapper aucune passion de part et autre, pouvant mettre à mal les relations de fraternité entre ces deux peuples qui s’admirent mutuellement.

A.T

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