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Le Directeur général de Brassivoire, Alexander Koch a annoncé mardi, à Abidjan, que sa brasserie est en passe de doubler la capacité de sa production de bière qu’elle met sur le marché national.
«Nous avons un coût d’investissement global de 100 milliards de FCFA pour une production de 1,6 million d’hectolitres de bière chaque année. Actuellement, nous sommes en train de doubler notre capacité de production. Tout cela pour vous montrer la bonne santé de la brasserie», a indiqué Alexander Koch, lors du lancement des festivités marquant le premier anniversaire de la brasserie.
Le taux de couverture sur le territoire national est de 90%, a-t-il expliqué avant de promettre que dans les jours à venir les produits de brassivoire seront disponibles sur tout le pays.
Le DG Alexander Koch a également souligné que sa structure va élargir sa gamme de produits dès l’année prochaine et brasser sa bière importée Heineken en Côte d’Ivoire.
Pour marquer son premier anniversaire, la brasserie débute sur une série de festivités à partir du 10 novembre. Lors de ces évènements, a indiqué le directeur commercial, Ben Afrifa, les consommateurs auront droit à des prestations d’artistes et des gadgets. L’apothéose de ces événements sera marquée par un spectacle dénommé ‘’Festivoire’’.
Brassivoire est une joint-venture née de l’association de Heineken et CFAO en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
AIP
Le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) a effectué une mission à Aboisso afin d’évaluer l’impact socio-environnemental du bitumage de l’axe Abengourou-Aboisso, sur les populations.
La délégation a tenu jeudi une réunion à la salle des mariages de l’Hôtel de ville d’Aboisso, sous la présidence de la secrétaire général de préfecture, Gnabro Lobli Zion Nicole.
Cette étude consiste à estimer les dommages au niveau des cultures pérennes, notamment le café, le cacao, le palmier à huile et hévéa, et leurs impacts sur les infrastructures sociales telles que les cimetières et édifices à détruire ou à déplacer dans l’exécution des travaux de bitumage, ont indiqué les agents du BNETD.
Ils ont rencontré les autorités coutumières des localités concernées par le tronçon de la route qui part de Atchèkro
Le préfet de la région du Lôh-Djiboua, Kouakou Assoma, a réceptionné vendredi, à Hiré, quatre véhicules tous terrains destinés aux forces de l’ordre de Hiré et de Oumé, trois logements de maîtres pour l’école primaire de Bouakako, le tout offert par la société minière Newcrest.
L’administrateur a également officiellement ouvert 36,5 km de voies réhabilités par le donateur dans sa volonté d’améliorer la circulation des personnes et des biens dans le département de Hiré où il exerce ses activités d’extraction minière, annonce l'AIP.
La mine entend augmenter la capacité d’hébergement des enseignants à Hiré, soutenir le transport des produits vivriers et renforcer la capacité logistique de « ceux qui veillent à notre sécurité et protège les populations de Hiré et de Oumé ».
Au total, ce sont environ 167 millions FCFA qui ont été ainsi injectés dans le développement de ces localités par Newcrest en dehors de ses obligations légales qui consistent à financer le comité de développement local minier (CDLM), a-t-on appris.
En effet, la loi fait des sociétés minières les principales pourvoyeuses de fonds des CDLM. A ce titre, Newcrest a déjà décaissé quelque 700 millions FCFA pour le CDLM de Hiré dont les activités ne sont pas à confondre avec ses initiatives du jour.
« Pour Newcrest, un développement durable est un développement primordial et capital qui ne bénéficiera pas uniquement aux communautés d’aujourd’hui, mais qui profitera aussi aux générations futures après la fermeture de la mine », a assuré le directeur général de Newcrest, Stephen Perkins.
Le premier responsable de Newcrest a plaidé pour l’entente avec tous les acteurs concernés par ses activités car « cette stratégie ne pourra réussir que si elle est menée en concertation et main dans la main avec les communautés et que les engagements sont respectés ».
Au cours du mois de juin un ensemble de projets d’un cout total de 424 millions avait été livrés à Hiré, rappelle-t-on. Il s’agissait entre autres d’un centre de santé urbain neuf, du renforcement de la production d’eau potable dans la ville et de l’extension de son réseau électrique.
La compagnie ASKY Airlines a finalisé les préparations pour reprendre les vols en provenance et à destination des villes d’Afrique de l’Ouest de Monrovia, Freetown et Banjul à compter du 1er novembre, rapporte un communiqué de presse publié lundi.
Il s’agit d’un partenariat stratégique avec Ethiopian Airlines pour relier Accra aux vols vers Newark d’Ethiopian à Lomé.
« (…) L’ajout de Freetown, Monrovia et Banjul dans notre vaste réseau intra africain apportera aux voyageurs en provenance de ces villes plus de commodités pour relier facilement plus de 100 destinations via le réseau mondial d’Ethiopian sur les cinq continents. En outre, en plus de ces villes, Accra, pourrait se connecter aux vols d’Ethiopian vers Newark à Lomé, offrant aux voyageurs ghanéens une connectivité pratique vers la zone de New York », commente le DG du groupe Ethiopian Airlines, M. Tewolde GebreMariam.
Pour le DG d’ASKY Airlines, M. Ahadu Simachew, reprendre les vols vers ces villes d’Afrique de l’Ouest va sûrement augmenter la présence de sa compagnie dans la région.
« Nos passagers profiteront maintenant de nouveaux vols directs entre Cotonou-Niamey, Accra-Monrovia, Accra-Freetown, Freetown-Banjul, Douala – Libreville. Surtout, le partenariat stratégique avec ASKY a joué un rôle important dans le renforcement de la coopération régionale, du commerce et des liens de peuple à peuple », a-t-il ajouté.
Des partenariats stratégiques similaires en vue de former des pôles régionaux et de soutenir des entreprises de télécommunications nationales sont en cours dans de nombreux pays africains », conclut le communiqué de presse.
L’ambassadeur de Turquie en Côte d’Ivoire, Mme Esra Demir, a souhaité lundi à Abidjan que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays puissent augmenter davantage et atteindre le milliard de dollars dans les années à venir, comme l’ont exprimé les deux présidents, Alassane Ouattara et Recep Tayyip Erdogan lors de leurs visites présidentielles réciproques, rapporte l'AIP.
« Dans le domaine économique et commercial, les chiffres parlent d’eux-mêmes et témoignent d’une progression constante dans les relations entre les deux pays. Par exemple de 2011 a 2017, le volume commercial entre les deux pays ont dépassé 200 millions de dollars et environ 300 millions de dollars en 2016, soit une augmentation de 80% et deux mois avant la fin de l’année 2017, on a pu noter que nous sommes sur le point de dépasser le volume de toute l’année précédente », a-t-elle déclaré.
La diplomate turque s’exprimait à l’occasion de la célébration du 94ème anniversaire de la République de Turquie en présence du ministre des Sports et Loisirs, Albert François Amichia qui représentait le gouvernement ivoirien à cette cérémonie.
Investissement estimés à 30 millions USD
L’ambassadrice Esra Demir a déclaré que les investissements turcs en Côte d’Ivoire sont estimés à plus de 30 millions de dollars américains. Selon elle, ces investissements, en plus de constituer une valeur ajoutée pour les économies turque et ivoirienne, favorise la création d’emplois dans le pays.
La Turquie et la Côte d’Ivoire entretiennent depuis 1964 des relations diplomatiques qui se sont davantage développées avec l’ouverture de l’ambassade de Turquie en Côte d’Ivoire en 2009 et celle de la Côte d’Ivoire en Turquie en 2013, mais surtout par les visites réciproques des présidents des deux pays, Alassane Ouattara et Recep Tayyip Erdogan.
Le président de la Commission électorale (IEBC), Wafula Chebukati, a annoncé que M. Kenyatta avait recueilli 7,483 millions de voix, soit 98,26% des voix contre 73.228 à M. Odinga, qui a réuni sur son nom 0,96% des votes.
La participation à ce scrutin, s’élève à 38,8% de l’ensemble des électeurs inscrits.
Les chercheurs du Centre national de recherche agronomique(CNRA) de Côte d’Ivoire ont mis au point des variétés de cacaoyers plus résistantes au virus de la pousse de cacao gonflée ou CSSV (abréviation de Cacao swollen-shoot virus).
Il s'agit d'une maladie virale très contagieuse qui se manifeste par le gonflement des rameaux et des racines du cacaoyer, le jaunissement des feuilles et la déformation d’organes, affectant sévèrement le rendement des plantes touchées, avant de les tuer au bout de trois à cinq ans.
"Après avoir évalué certaines de nos variétés, il est ressorti que nous avons des variétés prometteuses face au CSSV. Ces variétés sont considérées comme tolérantes à cette maladie qui se propage rapidement, et que nous continuons d’observer", a expliqué Désiré Pokou, chercheur au Centre national de recherche agronomique, dans une interview à SciDev.Net.
Pour l’heure, aucune dénomination n’a été attribuée à ces variétés, mais selon Désiré Pokou, elles seraient issues de la famille du "Cacao Mercedes", une variété de semences améliorées mises au point par des chercheurs du CNRA, avec une croissance précoce et un rendement élevé.
Les semences précédentes étaient dans des cabosses et il fallait un maximum de 48 ou 72 heures pour les mettre en sachet.
Passé ce délai, leur faculté germinative baissait. Mais les semences améliorées sont enrobées, ce qui augmente leur temps de conservation de sept jours au moins, avant que leur faculté germinative ne soit affectée.
Avec leur distribution aux producteurs, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, avec une production de 1,7 millions de tonnes pour la saison 2016-2017, entend estomper la progression destructrice du CSSV, avant de le faire disparaître définitivement.
De façon pratique, le procédé de lutte consiste en une technique dite d’arrachage-replantation des cacaoyers malades dans les zones affectées et à leur remplacement par des plants obtenus avec les semences améliorées.
Ainsi, depuis le début de l'année, un programme d’intensification des campagnes d'arrachage-replantation des vergers infectés par le CSSV est en cours dans presque toutes les zones de production cacaoyère du pays.
Ce projet, initié par le Conseil du café-cacao (CCC) et mis en œuvre par l’Agence nationale de développement rural (ANADER), en partenariat avec le CNRA et le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA), vise, au bout de cinq ans, le renouvellement de près de 100.000 hectares de vergers affectés sur la période 2017-2022, pour un coût de 34,5 milliards de francs CFA (environ 63 millions de dollars).
[Abidjan] Les chercheurs du Centre national de recherche agronomique(CNRA) de Côte d’Ivoire ont mis au point des variétés de cacaoyers plus résistantes au virus de la pousse de cacao gonflée ou CSSV (abréviation de Cacao swollen-shoot virus).
Il s'agit d'une maladie virale très contagieuse qui se manifeste par le gonflement des rameaux et des racines du cacaoyer, le jaunissement des feuilles et la déformation d’organes, affectant sévèrement le rendement des plantes touchées, avant de les tuer au bout de trois à cinq ans.
"Après avoir évalué certaines de nos variétés, il est ressorti que nous avons des variétés prometteuses face au CSSV. Ces variétés sont considérées comme tolérantes à cette maladie qui se propage rapidement, et que nous continuons d’observer", a expliqué Désiré Pokou, chercheur au Centre national de recherche agronomique, dans une interview à SciDev.Net.
“Cette maladie dévastait leurs plantations sans qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit. On a procédé à l’arrachage de ces parcelles et on a replanté des semences améliorées.”
Anselme Kan
ANADER
Pour l’heure, aucune dénomination n’a été attribuée à ces variétés, mais selon Désiré Pokou, elles seraient issues de la famille du "Cacao Mercedes", une variété de semences améliorées mises au point par des chercheurs du CNRA, avec une croissance précoce et un rendement élevé.
Les semences précédentes étaient dans des cabosses et il fallait un maximum de 48 ou 72 heures pour les mettre en sachet.
Passé ce délai, leur faculté germinative baissait. Mais les semences améliorées sont enrobées, ce qui augmente leur temps de conservation de sept jours au moins, avant que leur faculté germinative ne soit affectée.
Avec leur distribution aux producteurs, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, avec une production de 1,7 millions de tonnes pour la saison 2016-2017, entend estomper la progression destructrice du CSSV, avant de le faire disparaître définitivement.
De façon pratique, le procédé de lutte consiste en une technique dite d’arrachage-replantation des cacaoyers malades dans les zones affectées et à leur remplacement par des plants obtenus avec les semences améliorées.
Ainsi, depuis le début de l'année, un programme d’intensification des campagnes d'arrachage-replantation des vergers infectés par le CSSV est en cours dans presque toutes les zones de production cacaoyère du pays.
Ce projet, initié par le Conseil du café-cacao (CCC) et mis en œuvre par l’Agence nationale de développement rural (ANADER), en partenariat avec le CNRA et le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA), vise, au bout de cinq ans, le renouvellement de près de 100.000 hectares de vergers affectés sur la période 2017-2022, pour un coût de 34,5 milliards de francs CFA (environ 63 millions de dollars).
"Le CNRA travaille à générer les connaissances, l’ANADER travaille à les porter au maximum auprès des paysans ; il s’agit d’une approche très stratégique qui consiste à proposer ces variétés dans les zones les plus infectées et continuer parallèlement de développer des variétés avec des niveaux de résistance beaucoup plus élevés contre le CSSV", souligne Désiré Pokou.
Selon Anselme Kan, technicien spécialiste en cultures pérennes à l'ANADER, en poste à Alépé (Sud), des planteurs qui avaient été gagnés par le découragement, à cause du CSSV, ont commencé à reprendre espoir avec les premiers résultats de cette technique.
"Cette maladie dévastait leurs plantations sans qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit. On a procédé à l’arrachage de ces parcelles et on a replanté des semences améliorées. Je peux dire que l’expérience est assez satisfaisante pour nous et pour les planteurs", se réjouit-il.
Depuis 2014 à ce jour, plus de 130 hectares de cacaoyers ont été arrachés et replantés dans la seule zone d’Alépé, aux dires d'Anselme Kan.
"La maladie a complètement disparu de ces parcelles. Quand on utilise de manière effective ces semences qui sont mises à disposition par le CNRA, la maladie ne revient plus."
Pourtant, la phase pilote d’expérimentation de cette découverte, en 2013-2014, n’a pas été des plus aisées, tant elle a été confrontée à des réticences chez les planteurs, à l’image de Béda Kouassi, un exploitant agricole du département d’Adzopé (Sud), rencontré par SciDev.Net.
"Ça n’a pas été facile pour moi d’accepter qu’on vienne arracher mes cacaoyers. Les agents de l’ANADER ont mis du temps à me convaincre", témoigne Béda Kouassi, qui exploite huit hectares de cacaoyers.
Au départ, quatre hectares ont été arrachés et replantés dans son champ.
"Mais aujourd’hui, avec les premières plantes qui poussent sans maladie, j’ai accepté de renouveler tout le champ avec des variétés améliorées. En attendant les premières récoltes, avec les conseils des techniciens, j’ai planté des bananes et du maïs que je vends pour survivre", dit-il.
"L’avantage avec ces semences, poursuit-il, c’est que non seulement elles sont vraiment résistantes contre la maladie du CSSV, mais aussi, elles sont plus faciles à transporter. Avec deux sachets de semences, on peut produire un hectare."
Toutefois, la réussite de cette technique d’arrachage-replantation doit obéir à certains préalables.
D’abord, précise Désiré Pokou, il faut que les planteurs respectent à la lettre les consignes sur la fiche technique fournie par le CNRA et mise à leur disposition, pour leur permettre de reconnaître la maladie et ses symptômes.
Ils doivent aussi créer une délimitation, "c’est-à-dire une zone barrière entre la zone de production des variétés améliorées et les zones affectées, en plantant des plantes barrières comme l’hévéa, le palmier, l'anacardier, le café, etc.", précise pour sa part Anselme Kan Anselme, de l’ANADER.
Pour le planteur Béda Kouassi, le CCC doit maximiser les actions d’arrachage en s’attaquant aux grands arbres, "car il y a de vieux vergers avec des symptômes du CSSV sous certains arbres.
"Il se trouve qu’il y a beaucoup d’arbres dans certaines plantations. Il faut réduire ces arbres à une densité normale et cela a un coût que nous autres planteurs n’avons pas les moyens de supporter", déplore-t-il.
"Certains producteurs sont déjà opposés à ce qu’on arrache leurs plantes. Quand on leur demande de financer encore l’arrachage des arbres, ils refusent catégoriquement, ce qui peut compromettre l’opération."
Mais au-delà de ces difficultés, il est aussi conseillé aux planteurs d’appliquer de bonnes pratiques culturales, mais aussi d’inspecter régulièrement leurs cacaoyères pour détecter de nouveaux foyers de la maladie.
"Récemment, des rats palmistes ont mangé une cabosse de cacao d’une plante infectée et sont allés déféquer dans le creux d’un arbre. Une fève qui est tombée de leurs excréments sur le sol a germé, et la plantule née de cette fève présentait déjà des gonflements", raconte Anselme Kan.
"C'est dire à quel point cette maladie résiste et se propage rapidement, et cela nécessite beaucoup de vigilance."
C’est pourquoi, l’ANADER souhaite le plus tôt possible étendre cette campagne à toutes les zones cacaoyères du pays, de sorte qu’au bout de cinq ans, l’on soit à mesure de dire que le CSSV a disparu des vergers cacaoyers de Côte d’Ivoire. "C’est notre objectif !", clame Anselme Kan.
D’ici là, le CNRA aussi, de son côté, entend continuer parallèlement de travailler sur la maladie, notamment sur son mode d’action, ses différentes souches virales, mais aussi les meilleures pratiques pour pouvoir la contenir.
La République arabe sahraouie démocratique (RASD) pourrait participer au Sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE) prévu fin novembre à Abidjan (Côte d'Ivoire). Cet territoire faisant partie du Maroc, pourtant non indépendant et non reconnu par plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, a reçu, le 31 octobre, une invitation de bureau du président de la Commission de l'UA dont il est membre observateur, au même titre que les Etats membres de l’organisation.
Il y a quelques jours, le Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) avait chargé Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, de trouver un consensus en vue de la participation de la République arabe sharaouie démocratique (RASD) au 5ème Sommet UA-Union européenne prévue en du 29 au 30 novembre à Abidjan.
Le diplomate tchadien avait alors jusqu’au 27 octobre pour trouver ce consensus, la question saharaouie continuant de susciter de vives polémiques sur la scène diplomatique africaine. Jusque-là aucun accord n'a encore été trouvé entre les différentes parties.
Se fondant sur la décision prise en janvier 2017 par Conseil exécutif, qui "réaffirme le droit de tous les États membres de participer indistinctement à toutes les réunions, activités et manifestations organisées dans le cadre des partenariats auxquelles l'UA participe", l’Etat de Côte d’Ivoire a adressé une note d’invitation à tous les Etats membres.
Un avis qui a été transmis aux responsables de la RASD par la Commission de l’UA, alors de la Côte d'Icvoire, pays hôte ne l'a pas officiellement et formellement invitée.
Dès lors, il se pose la question du format sur lequel prendront part les membres de la délégation sahraouie (s'ils viennent) à ce Sommet: "Invités spéciaux de la Commission"? "Invités officiels"? Ou encore, " invités simples"?
Bien que reconnue par l’Union africaine où il siège, ainsi que par l’Algérie et certains Etats d’Afrique australe, la "République sahraouie" n’est pas reconnue par plusieurs pays du continent, alliés du Maroc. Ceux-ci considèrent le territoire sahraoui comme faisant partie intégrante du royaume chérifien.
L’admission de la RASD en tant que membre statutaire de l’Union africaine en 1983 avait même poussé le Maroc à quitter cette organisation, avant de la réintégrer cette année.
L'avocat du frère de l'ancien président burkinabé Blaise Compaoré annonce que son client a été laissé en liberté par la justice française, rapporte la BBC.
Ce dernier a été arrêté dimanche matin à Paris à l'aéroport de Roissy Charles De Gaulles en vertu d'un mandat d'arrêt international délivré par le Burkina Faso dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Norbert Zongo.
M. Compaoré a été libéré mais il reste à la disposition de la justice. Il lui est interdit de quitter le territoire français. Il a rendez-vous avec le procureur dans deux mois.
Norbert Zongo et trois de ses compagnons ont été tués le 13 décembre 1998, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. En 2006 un juge avait prononcé un non-lieu, au motif qu'un témoin clé se serait partiellement rétracté dans ses accusations contre l'adjudant Marcel Kafando, un élément de la sécurité présidentielle qui était le seul suspect interpellé dans le cadre de cette enquête pour assassinat.
Le groupe Nestlé et l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB) ont signé jeudi à Abidjan, une convention de collaboration en vue de contribuer à assurer une éducation de qualité pour les jeunes dans les domaines de l’innovation, la recherche et le développement, rapporte l'AIP.
Selon un communiqué de presse du groupe, cette convention signée par M. N’Guessan Koffi et Mme Joëlle Abega-Oyouomi, respectivement directeur général de l’INPHB et directrice du Centre de Recherche et de Développement de Nestlé à Abidjan (Centre R&D), vient consacrer la complémentarité des activités menées par ces deux institutions.
Outre les échanges d’expériences et d’expertises réciproques dans le cadre de la conduite commune de projets, cette convention ouvrira, entre autres, les portes du Centre R&D de Nestlé aux étudiants et personnels des différents départements techniques de l’INPHB, pour des stages d’immersion et de perfectionnement.
Le directeur général de l’INPHB s’est réjoui de cette initiative qui aidera au développement d’un potentiel humain avec un savoir-faire et un savoir-être technologique à travers la formation, le conseil et la recherche et le développement.
Quant à Mme Abega-Oyouomi, elle a salué la concrétisation de ce partenariat qui cadre avec l’ambition du groupe de contribuer à développer des communautés solides et prospères.
En droite ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, Nestlé veut contribuer à bâtir des nouvelles générations de jeunes, mieux préparées au marché du travail ou de l’entreprenariat.
La collaboration va renforcer la contribution du groupe à la création d’opportunités d’emplois pour les jeunes en Côte d’Ivoire et en Afrique, dans le cadre de l’initiative mondiale dénommée « Nestlé needs YOUth ». A travers celle-ci, Nestlé s’est engagé à créer plus de 3 000 apprentissages et formations professionnelles et proposer des formations visant à accroître l’employabilité pour plus de 300 000 jeunes en Afrique d’ici à fin 2018.