Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le frère cadet de l’ex-président burkinabè, François Compaoré a été arrêté dimanche en France, dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998 au Burkina Faso.

François Compaoré, 63 ans, a été arrêté à sa descente d’avion à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, par rapport à un mandat d’arrêt international délivré par le Burkina Faso dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste, rapportent des médias occidentaux.

En provenance d’Abidjan, le frère de Blaise Compaoré s’est vu notifier le mandat d’arrêt. Retenu dans les locaux de la police aux frontières (PAF), il doit être présenté à la justice « sous 48 heures », selon son avocat, Me Pierre-Olivier Sur. Il est poursuivi pour « incitation à assassinats », a-t-on appris.

Le directeur de publication de l’hebdomadaire ‘L’Indépendant’, Norbert Zongo et trois de ses compagnons ont été retrouvés morts carbonisés dans leur véhicule le 13 décembre 1998, dans le Sud du Burkina Faso.

Auteur d’enquêtes dénonçant la mauvaise gouvernance sous le régime Compaoré, Norbert Zongo travaillait au moment de son assassinat sur la mort du chauffeur de François Compaoré. Ce dernier avait été inculpé de « meurtre et recel de cadavre » après la mort du chauffeur, mais n’avait jamais été inquiété avant l’émission de ce mandat d’arrêt.

Il s’était enfui de son pays lors de l’insurrection populaire du 30 octobre 2014 et a obtenu la nationalité ivoirienne en même temps que son frère, Blaise, dont l’épouse est Ivoirienne.

Comment

Les maladies non transmissibles sont plus chères à traiter que les maladies infectieuses. Dans 10 ans, il y aura plus de décès liés aux MNT qu’aux maladies infectieuses. Si les gouvernements ne réagissent pas, l'espérance de vie s'en trouvera affectée. Cette mise en garde est de Francis Omaswa (Photo), recteur de l'Université de Busitema (1), en Ouganda et fondateur de l'Alliance mondiale des personnels de santé des Nations Unies (2), qui appelle les décideurs africains à réagir à l'épidémie des maladies chroniques… avant qu'il ne soit trop tard.

L’homme de science qui s’exprime dans une interview publiée cette semaine par le site d’information scientifique Scidev.net, estime que l'Afrique doit passer des systèmes de santé centrés sur les maladies, à des systèmes orientés vers le bien-être, afin de pouvoir faire face à une future épidémie de maladies liées au mode de vie.
 
Selon l'OMS, 90% des 14 millions de personnes qui meurent prématurément chaque année de maladies non transmissibles telles que le diabète, le cancer et les maladies cardiaques, sont issues des pays à revenu faible ou intermédiaire. Pour Francis Omaswa, les chercheurs devaient documenter l'épidémie croissante de maladies non transmissibles en Afrique, afin de pouvoir convaincre les décideurs politiques du besoin d'agir. Interview.

Comment

La société chinoise CRBC, chargée des travaux de bitumage de l’axe Odienné - Gbéléban, a annoncé samedi, lors d’un entretien avec l’AIP, que la route sera livrée fin mars, évoquant de nouvelles mesures pour accélérer les travaux et renforcer les outils de travail., rapporte l'AIP.

«Nous sommes à pied d’œuvre pour finir le bitumage en fin mars 2018 et cela grace à l’encadrement du préfet et de la mission de contrôle du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD). Ce qui nous a permis de maîtriser l’environnement social et d’améliorer nos rapports avec les ouvriers pour mieux les motiver. Nous avons également commandé de gros outils de travail pour donner un coup d’accélérateur aux travaux », a indiqué l’interprète Shang Jean, au nom du chef de chantier.

Deux équipes de terrassement, l’une à Odienné et la seconde à Gbéléban, ont fini les trois quarts des travaux.

D’Odienné à Seydougou, axe long de 50 km, le terrassement est fini et les ouvrages sont en finition, il reste la fondation et le revêtement qui pourrait commencer en janvier.

Les travaux de bitumage de l’axe Odienné-Gbéléban (71 km) ont démarré en fin février 2016 et devraient durer 24 mois. Après un an de travail, le chantier a connu plusieurs arrêts. Les autorités administratives locales ont été saisies. Un comité de conciliation présidé par le sous-préfet d’Odienné a été mis en place. Depuis quelques semaines, le travail a repris son cours normal.

Comment

Le ministre des Transports, Amadou Koné, a visité samedi l’aéroport de San Pedro dont la piste est en réfection, et a rassuré que cette infrastructure rouvrira fin novembre, rapporte l'AIP.

« J’ai donné des instructions pour que tout soit fait pour qu’à la fin du mois de novembre, cet aéroport soit ouvert à la circulation dans les conditions de sécurité et de qualité de service nécessaires au confort des vols ici à San Pedro », a déclaré le ministre à l’issue de la visite et des échanges avec les techniciens.

Amadou Koné a insisté qu’il veillera à ce qu’au plus tard début décembre, cette réouverture soit effective, même si cela doit nécessiter de continuer certains travaux après.

Le ministre a constaté du retard dans l’évolution du chantier, avec les techniciens de l’entreprise EBOMAF chargée de l’exécution des travaux, et ceux du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), chargé de la supervision. Ceux-ci ont cependant confirmé pouvoir respecter la nouvelle échéance.

Démarrés le 11 septembre, les travaux de réhabilitation de la piste de décollage et d’atterrissage de l’aéroport de San Pedro s’étendent sur une longueur totale de 2100 m, soit 200 m supplémentaires ajoutées aux 1900 m de l’ancienne piste, pour une largeur de 30 m. Des intempéries liées à la pluie et des difficultés de mobilisation de la logistique, au niveau de l’entreprise, sont évoquées comme les causes du retard accusé dans l’avancée des travaux.

Un planning initial, avec deux phases déterminantes, avait prévu la fermeture de l’aéroport pour 15 jours et la reprise partielle de la piste au niveau de la partie nécessaire pour le décollage et l’atterrissage. En raison du retard accusé, ce phasage en deux étapes progressives n’a pu être respecté par l’entreprise et le BNETD, qui ont décidé de lancer tous les travaux en même temps sans possibilité actuellement d’une exploitation partielle de la piste.

En raison du poids économique et touristique de la région de San Pedro (Sud-Ouest) qui fait de son aéroport le plus important de ceux de l’intérieur du pays, sa fermeture a ralenti les activités économiques et touristiques, les voies routières de la région étant devenues presque impraticables en raison de leur dégradation avancée.

Comment

"Je reste enfermée à cause de ça... Je ne sais ni lire ni écrire, je ne suis pas allée à l’école, je ne peux pas travailler", affirme Flora Doumé, à la veille d’une opération pour réparer son visage dans une clinique privée d’Abidjan: "ça", c’est le noma, une maladie qui l’a défigurée.

C’est une équipe de bénévoles de l’association ivoirienne Sourire un jour qui va l’opérer. Le noma a fait pousser une excroissance qui a recouvert l’oeil de Flora, puis la moitié gauche de son visage, la conduisant à vivre recluse pendant 17 de ses 20 années d’existence, pour échapper aux moqueries mais aussi aux insultes et aux peurs que suscitent les séquelles de son mal.
Appelé aussi "gangrène de la bouche", le noma est une maladie bactérienne foudroyante qui s’attaque surtout aux enfants en bas âge (moins de 6 ans) et tue dans au moins 80% des cas - des antibiotiques peuvent la soigner mais les enfants concernés n’y ont généralement pas accès.

Elle "mange" en quelques semaines les muqueuses, les os et la peau, laissant aux survivants des trous ou des excroissances qui déforment le visage, explique le chirurgien espagnol Angel Emparanza, spécialiste de la réparation maxilo-faciale à Saint-Sébastien (Espagne). Il vient régulièrement et bénévolement en Afrique depuis 2003 pour des campagnes d’opérations au Nigeria, au Kenya, en Côte d’Ivoire ou au Burkina Faso.

Visages défigurés, absence de lèvres, de nez, gencives apparentes... Sur la terrasse de la clinique La Rochelle, une trentaine de patients attendent ensemble sur des chaises en plastique.
Habiba Sawadogo joue avec son fils Abdourahim qui souffrait d’un bec de lièvre et vient d’être opéré. "Il y a encore des soins à faire mais je suis contente. Je n’avais pas l’argent pour le faire soigner."

- Diablerie et sorcellerie -

Le noma "est une maladie de la pauvreté, de la malnutrition, de gens qui vivent dans des conditions d’hygiène défaillantes", souligne Angel Emparanza, le chirurgien, qui rappelle que les trous et déformations sont des séquelles.La maladie, qui prend d’abord la forme d’aphtes et de saignements dans la bouche, touche les personnes aux systèmes immunitaires faibles.

On évoque jusqu’à 500.000 cas dans le monde, selon le Dr Emparanza, surtout concentrés en Afrique. Mais le noma frappe aussi dans les pays les plus pauvres d’Asie et d’Amérique du sud, notamment.
"Le noma a des répercussions sociales importantes", précise le professeur de médecine ivoirien Guy Varango. "C’est une maladie, mais dans les villages on peut y voir des diableries, de la sorcellerie. On exclut les gens qui en souffrent".

Comme Flora. "Quand je sortais, on se moquait de moi, mes parents n’ont pas voulu que j’aille à l’école. Je suis tout le temps à la maison", témoigne la jeune femme, regrettant entre autres de ne pas avoir de "petit ami". "Comment voulez-vous que je connaisse l’amour ?"

La semaine dernière, l’équipe de Sourire un jour a vu plus de 100 patients et en a opéré une cinquantaine. Certains devront subir plusieurs interventions.
L’association prend en charge tous les frais (opération, nouriture, transport) pour ces patients généralement démunis et qui n’ont pas les moyens d’entreprendre ce genre de soins, destinés aussi à des gens souffrant de becs de lièvre ou d’autres anomalies.

- Pouvoir se regarder dans la glace -

A la clinique de La Rochelle, les patients reprennent confiance. "Flora a pleuré quand le docteur lui a dit qu’on allait l’opérer et que c’était une +belle jeune fille+, qu’on allait l’aider. C’était la première fois de sa vie qu’on lui faisait un compliment", raconte Tieu Huberson, un des accompagnateurs, qui préside l’association des handicapés de la région de Danané (ouest, à la frontière avec le Liberia), lui-même aveugle.

"On a travaillé pour recenser les gens, rencontrer les chefs de village. C’est grave. Ils (les personnes atteintes) ont honte de sortir. Tout le monde les regarde, imaginez l’humiliation!", souligne-t-il.Dans une salle de réveil, Herman Goué, 19 ans, originaire de Danané comme Flora, émerge. Les docteurs lui ont pris une partie de la peau de la gorge pour la greffer sur son visage.

Le patient sourit difficilement et explique qu’il est "soulagé". Il souffrait depuis son plus jeune âge, "depuis qu’il s’en souvient" et attend de se "regarder dans la glace".
Quelques jours plus tard, après son opération, Flora a elle aussi découvert un visage nouveau. "Je suis heureuse, je vais pouvoir avoir un mari et des enfants."

AFP

Comment

Le représentant du représentant du  Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) en Côte d’Ivoire, Kouakou Sui Théodore a révélé que plus de 80% de la population ivoirienne consomment de l’eau contaminée par la matière fécale, rapporte l'AIP.

Lors du lancement, vendredi, de la campagne de promotion du traitement de l’eau à domicile à Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo), M. Kouakou  a indiqué que selon l’enquête par grappes à indicateurs multiples de 2016, moins de la moitié des ménages (41%) se lave bien les mains après défécation et avant de manger.

M. Kouakou a fait savoir que 22% de la population pratiquent encore la défécation à l’air libre dont 39% en milieu rural. Et, seulement un ivoirien sur trois utilise des toilettes améliorées tandis qu’un ivoirien sur cinq n’a pas accès à l’eau potable.

Il a expliqué que la fréquence des maladies diarrhéiques chez les enfants est principalement due à la consommation d’une eau insalubre et à des mauvaises pratiques d’hygiène et d’assainissement, révélant par la même occasion que les maladies diarrhéiques figurent parmi les trois principales maladies tueuses des enfants avec un taux de prévalence estimé à 18% chez les enfants de moins de cinq ans.

Le représentant de l’UNICEF a souligné que son organisation a saisi l’opportunité de la mise en œuvre du Programme d’appui à l’accélération de l’accès durable à l’eau à l’hygiène et à l’assainissement (PADEHA) pour lancer cette campagne.

Le PADEHA cible huit régions de la Côte d’Ivoire dont le Gontougo. Il est financé par le gouvernement des Pays-Bas et vise à contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité des enfants de moins de cinq ans.

Comment

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly a annoncé vendredi le lancement d’importants travaux dans les mois à venir dans le district d’Abidjan pour un coût de 475 milliards F CFA.

«D’autres projets majeurs d’un coût total de 475 milliards F CFA seront lancés dans les mois à venir», a promis le chef du Gouvernement ivoirien,lors du lancement des travaux d’aménagement du boulevard de Marseille.

Il s’agit de la réhabilitation du pont Felix Houphouët Boigny, de la construction de l’échangeur Akwaba, de la construction du quatrième pont qui reliera le Plateau à Yopougon en passant par Attécoubé et Adjamé, de la construction des autoroutes de contournement d’Abidjan, du dédoublement de la route Abidjan-Dabou et celle de la prison civile, du prolongement du boulevard Latrille et de la construction d’échangeurs aux principaux carrefours du boulevard Mitterrand.

En plus de ces travaux de voirie, viendra s’ajouter le grand projet du métro d’Abidjan qui partira d’Anyama à Port-Bouët en passant par Abobo et Marcory. «L’ensemble de ses investissements contribuera à décongestionnés le trafic à Abidjan mais également son potentiel de développement économique », a rassuré le chef du Gouvernement.

M. Gon Coulibaly a également annoncé les travaux de renforcement du boulevard Valéry Giscard d’Estaing et d’aménagement du boulevard de Vridi, son prolongement avec le boulevard du port autonome d’Abidjan. Selon lui, ces chantiers sont inscrits au nombre des projets prioritaires du Millennium Challenge Corporation (MCC) dont la Côte d’Ivoire est bénéficiaire.

Il a promis que le Gouvernement attend continuer dans la mise en œuvre de ses grands projets en vue de l’amélioration des conditions avant d’insister sur la qualité des travaux.

Comment

 Le nouveau président du Conseil d’administration (PCA) de la Mutuelle générale les fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire (MUGEFCI), Mesmin Comoé, a pris fonction vendredi, lors d’une cérémonie de passation de charges avec son prédécesseur, Mamadou Soro,  au siège de cette structure au Plateau (Abidjan).

M. Comoé a été élue mercredi à ce poste par les délégués régionaux de la Mutuelle, en même temps que les neuf autres membres de Conseil d’administration et les trois membres du Comité de contrôle, Bosson Besson Isidore, Gnogbo Paul et Niangoran Assi Edmond,  pour un mandat de quatre ans.

Ils ont été installés dans leurs attributions en présence du chef de cabinet du ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, Jean-Louis Kouassi, représentant le ministre Jean-Claude Kouassi.

« Les mutualistes peuvent compter sur nous pour l’amélioration des prestations », a notamment promis le nouveau PCA, lançant à nouveau un message d’union à tous les fonctionnaires, autour de leur mutuelle commune.

Il a également réitéré son engagement à poursuivre les contribution de la MUGEFCI à la mise en œuvre et à la réussite de la Couverture maladie universelle (CMU), félicitant son Mamadou Soro pour son bilan jugé « positif ».

M. Soro et le coordonnateur du Comité de contrôle sortant, N’a Kacou Ange, a pour leur part rassuré les partenaires, prestataires et bénéficiaires de la MUGEFCI sur la « poursuite des prestations en qualité et en quantité malgré le changement à la tête de la Mutuelle ».

Le représentant du ministre en charge de la Protection sociale, Jean-Louis Kouassi, a invité les nouveaux dirigeants de la MUGEFCI a poursuivre l’œuvre de construction dans l’union.

La MUGEFCI est la principale mutualité sociale de couverture sanitaire au profit des fonctionnaires ivoiriens et leurs ayants droit.

Elle compte à ce jour quelque 240.000 adhérents pour plus de 600.000 bénéficiaires. C’est aussi un réseau de soins médicaux et de partenaires agrées dont 4525 médecins, 718 pharmaciens, 194 polycliniques et cliniques, ainsi que des cabinets dentaires, magasins d’optiques et laboratoires d’analyse.

 

Comment

Dans une déclaration publiée vendredi 27 septembre 2017, le procureur de la République de Côte d'Ivoire réagit aux dernières sorties des cadres proches du président de l'Assemblée nationale (PAN), Guillaume Kigbafory Soro, sur l'affaire de la cache d'armes ayant conduit à l'arrestation et l'inculpation de Koné Kamaraté Souleymane dit Soul To Soul, chef du protocole du PAN. Parmi ces proches de Soro, Me Affoussiata Bamba-Lamine, ex-ministre de la Communication, s'était illustrée jeudi, lors d'une interview sur RFI, en précisant que la présence d'armes chez Soul To Soul était sue de tous.

Elle a même marqué sa "surprise" de voir qu'on utilise le terme "découverte" lorsqu'il s'agit de cette cargaison d'armes de guerre estimée, selon le président Alassane Ouattara à 6 tonnes. Une thèse également défendue par Moussa Touré, directeur de la Communication de Soro. Ce dernier évoquait il y a quelques jours, que ces armes découvertes en mai 2017 à la résidence de Soul To Soul à Bouaké au plus fort d'une mutinerie militaire, et qui ont même servi aux mutins de se réarmer et de dissuader les forces gouvernementales prêtes rétablir l'ordre par la force, faisaient partie des armes acquises par les forces pro-Ouattara lors de la crise postélectorales de 2010-2011. Il était même allé plus loin en révélant que ce genre de cache d'armes, il y en a plusieurs à travers le pays. 

« Sans incidence »

Face à ces propos qui fusent de plus en plus du côté des pro-Soro, aussi bien dans les médias que les réseaux sociaux, le procureur de la République, Adou Richard-Christophe, est monté au créneau vendredi, se fendant d’un communiqué digne de mise en garde : «ces déclarations, qui visent à mettre hors de cause l’inculpé, sont-elles sans incidence sur l’existence desdites infractions »

« Depuis quelques temps, des déclarations relayées par la presse nationale et internationale, font état de ce que certaines autorités ivoiriennes étaient informées de l’existence de cette cache d’armes en ce domicile. (…) Ces déclarations, qui visent à mettre hors de cause l’inculpé, sont-elles sans incidence sur l’existence desdites infractions », tranche le procureur.

Chefs d’accusation, « faits de détention d’armes de guerre »

Adou Richard-Christophe précise à nouveau les chefs d’accusation à l’encontre de Koné Kamaraté Souleymane et d’autres personnes concernées dans cette affaire, et qui ont été placés sous mandat de dépôt le 9 octobre 2017, consécutif à l’ouverture information judiciaire le même jour.

En effet, selon le communiqué, Soul To Soul et ses co-accusés sont poursuivis pour « faits de détention, d’entreposage et de cession d’armes de guerre et de munitions ainsi que de complot contre l’autorité de l’Etat ».

En attendant l’ouverture d’un procès, les supputations se poursuivent, dans un contexte politique dominé par une crise au sein du RDR (parti présidentiel), qui s’empire au fil des jours.

 Armand Tanoh

Comment

Les responsables locaux de la société chinoise CRBC, ont annoncé, jeudi, lors d’une visite des autorités administratives avoir pris toutes les dispositions pour renforcer les équipes et les mettre au travail la nuit pour finir les travaux à la fin du premier trimestre de 2018, rapporte l'AIP.

Les coffrages, les attachements du fer,  sont entre autres les tâches pour lesquelles, des équipes de nuit ont été constituées pour gagner du temps et avancer dans les travaux de bitumage de l’axe routier Odienné-Gbéléban, apprend-on auprès des responsables de l’entreprise.

La mission de contrôle du bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) a confirmé la mise en place des équipes de nuit et l’acquisition d’importants outils de travail pour accélérer les travaux.

Depuis avril, le chantier de bitumage de la route de Gbéléban a connu plusieurs difficultés. Un affrontement entre ouvriers et patron chinois avait provoqué plusieurs arrêts des travaux. Le préfet de région avait mis en place un comité de conciliation pour faciliter les négociations entre ouvriers et employeurs chinois, rappelle-t-on.

Comment