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Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean-Marie Ackah, a pris la tête de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’ouest (FOPAO) vendredi en remplacement de Jean Kacou Diagou, rapporte l'AIP.
Vendredi à l’ouverture de l’assemblée générale ordinaire de la FOPAO qui se tient à Abidjan, M. Diagou qui après avoir démissionné de ce poste a proposé Jean Marie Ackah comme son successeur.
«Je quitte mes fonctions avec pleins de souvenir. C’était une bonne expérience. Merci pour cette marque de confiance à tous les membres », a lancé Jean Kacou Diagou. Il a précisé que c’est la CGECI qui avait été élue à travers sa personne pour présider les destinées de la FOPAO.
«A partir du moment que Jean Marie Ackah m’a remplacé à la tête de la CGECI, il est normal que dans la suite des choses, il prenne également la présidence de la FOPAO. Pour une question de bonne gouvernance, j’ai trouvé nécessaire de donner ma place au président en exercice de la CGECI », a-t-il dit.
Pour sa part, le président entrant de la FOPAO s’est dit confiant de poursuivre cette mission avec le soutien de son prédécesseur. «Nous sommes rassurés et confiants. Comme nous l’avons observé au niveau de la CEGCI, nous savons que nous pouvons compter sur l’accompagnement et sur les conseils du président Diagou au niveau de cette mission de notre organisation régionale. C’est une mission qui incombe au secteur privé ivoirien. Avec l’ensemble des équipes de la CGECI et de notre président sortant, la Côte d’Ivoire saura poursuivre ce mandat jusqu’à son terme », a confié M. Ackah.
La FOPAO a pour mission entre autres, de maintenir une liaison constante et d’organiser un cadre de coopération permanente et dynamique entre ses membres, de défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres, d’organiser des échanges d’informations juridiques, sociales, fiscales, économiques, commerciales, financières et techniques, d’œuvrer pour l’intégration économique dans le cadre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le ministre des Transports, Amadou Koné a ouvert jeudi, à Abidjan, les discussions sur la liaison entre le Côte d’Ivoire et les Etats-Unis, entre deux délégations des compagnies aériennes nationales Ethiopian Airlines et Air Côte d’Ivoire, rapporte l'AIP.
Tout en saluant la démarche de la compagnie éthiopienne qui a manifesté son intérêt pour l’exploitation de la liaison entre Abidjan et les Etats-Unis, le ministre a déploré le fait qu’il n’y ait pas encore de desserte entre ces lignes.
M. Amadou Koné a assuré que tout sera mis en œuvre afin que les mesures d’accompagnement que sont le coût de l’aéroport et l’assistance au sol conduisent à faire d’Abidjan l’aéroport le plus compétitif de la sous-région ouest-africaine. Il a donc estimé que cette rencontre technique devrait aboutir à un accord pour l’exploitation de la ligne.
« J’espère qu’au cours des discussions, vous pourrez nous faciliter l’ouverture de l’exploitation des lignes vers les Etats-Unis. Notre souhait, qu’il y ait de franches discussions pour tenir le délai fixé afin que nous ayons le premier vol au mois de janvier 2018 », a espéré le ministre des Transports.
Situant les enjeux des vols directs entre les deux pays, le ministre des Transports a évoqué le niveau d’échange entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis. «Nous avons une forte diaspora, des ressortissants de la sous-région qui font des voyages quotidiens, il serait donc plus intéressant de faire un vol direct, c’est moins cher que de décomposer », a-t-il soutenu.
Poursuivant, Amadou Koné a rappelé que la Côte d’Ivoire étant membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU basé à New-York, aux Etats-Unis, ces vols vont aussi accroître les relations diplomatiques entre les deux pays.
Le ministre a également annoncé le toilettage des accords aériens entre la Côte d’Ivoire et certains pays, vieux de plus de 50 ans. Ce, pour voir toutes les dispositions techniques, commerciales avec Air Côte d’Ivoire et ainsi travailler ensemble à poursuivre le plan de son développement.
Cette rencontre fait suite à la mission effectuée par une délégation du ministre des Transports à Addis-Abeba (Ethiopie) au mois de juillet.
« Ce n'est pas normal ! » Voici en substance la réaction de maître Affoussiata Bamba-Lamine (ou Affoussy Bamba), ex-ministre ivoirienne de la Communication, mise « en observation » ainsi que d'autres proches du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Interdite par la DST de sortir du territoire ivoirien, elle ne cache pas son exaspération face à cette mesure administrative à son encontre.
L’avocate l’a fait savoir ce jeudi 26 octobre 2017 soir sur les ondes de la radio française RFI, dont elle était l’invité d’une session de journal. « Il s'agit de libertés fondamentales, notamment la liberté d'aller et venir, qui est protégée par notre Constitution », a pesté l’ex-ministre.
Avant de poursuivre : « Or là, on nous demande de nous retirer ces libertés et ces droits sans que le juge d'instruction, qui est le garant des libertés en soit informé. D'où ma surprise à ce niveau- là. Ce n'est pas normal, ce n'est pas de cette façon-là que les choses doivent se faire. Et il est important de le dénoncer et de le dire. »
En dépit des propos rassurants de part et d’autre sur l’état des relations entre le président Alassane Ouattara et Guilaume Soro, qui seraient aux beaux fixes selon les deux protagonistes, la tension reste visible entre les deux hommes, à travers des attaques mutuelles par presse et partisans interposés.
Une instruction prise récemment par la Direction de la surveillance du territoire (DST), ordonne la confiscation des passeports de trois proches de Guillaume Soro, à savoir son directeur de la communication Moussa Touré, le président de l’Amicale des Forces nouvelles, Félicien Sékongo, et Affoussiata Bamba-Lamine.
Armand Tanoh
Le jeune entrepreneur ivoirien Ibrahima Ben Aziz Konate, 22 ans, a reçu la plus prestigieuse récompense lors du septième gala annuel d'attribution du Prix Anzisha, organisé par African Leadership Academy et Mastercard Foundation, le 25 octobre 2017, à Johannesbourg(Afrique du Sud).
Ibrahima Ben Aziz est le fondateur de Poultry D'Or, une société de distribution de volailles qui fait souvent plus de 500 ventes dans la journée et qui emploie 15 personnes. Ibrahima a été sélectionné parmi nombre d'entrepreneurs de tous horizons, tous plus talentueux les uns que les autres, en provenance de 14 pays africains. Pour la toute première fois, le Prix Anzisha est heureux de décerner sa plus prestigieuse récompense à un candidat de Côte D'Ivoire. Cela permettra d'étendre réellement le rayonnement et l'impact du programme Anzisha dans différents pays.
« J'ai du mal à croire que j'ai été choisi(e) pour recevoir ce prix. Depuis que j'en ai entendu parler, c'était un rêve pour moi que de faire partie des lauréats du Prix Anzisha. Les 25 000 dollars constituent la somme manquante pour m'aider à monter mon entreprise et montrer aux jeunes de ma communauté que l'entrepreneuriat est possible, même à un très jeune âge », déclare Ibrahima.
Chaque lauréat du prix a fondé une entreprise répondant directement aux nécessités sociales ou économiques de leur communauté. La seconde place a été décernée à Edgar Edmund, 17 ans, de Tanzanie et Victoria Olimatunde, 15 ans, du Nigeria. La société d'Edgar Edmund, Green Venture Tanzania, a créé une méthode pour transformer les matières plastiques recyclées trouvées dans la rue en blocs de construction durables. Sa vision à long terme a impressionné le panel panafricain des juges et son modèle commercial a montré du potentiel en matière d'impact significatif et durable. Victoria, fondatrice de Bizkidz, un jeu de société visant à enseigner aux élèves la culture financière, a elle été sélectionnée parmi 219 candidatures de son pays natal. Dans sa présentation aux juges, elle a montré un grand potentiel en matière de leadership et son engagement pour la création d'emplois.
Le lauréat du Prix pour le secteur de l'agriculture, sponsorisé par la Fondation Louis Dreyfus, est Ignatius Ahumuza, d'Ouganda, fondateur d'Art Planet Academy. Ignatius est déjà un exemple à suivre et prouve que le secteur agricole peut offrir des moyens de subsistance durables et épanouissants pour les jeunes à travers toute l'Afrique. L'objectif d'Art Planet Academy est d'étendre la formation agricole dans les communautés rurales pour améliorer les compétences des fermiers et la sécurité alimentaire. Ceci est un exemple de la manière dont une personne passionnée, travailleuse et dynamique de 21 ans peut contribuer au développement économique de son pays.
« Rencontrer les nouveaux lauréats du Prix Anzisha est toujours un grand honneur. Leur motivation et leur engagement à améliorer la vie de leur famille, communauté et nation sont admirables et inspirants », a déclaré Koffi Assouan, responsable de programme chez Mastercard Foundation. « L'entrepreneuriat est un facteur de croissance économique important sur l'ensemble du continent. À leur retour chez eux, ces finalistes seront des modèles de réussite pour la nouvelle génération et l'inciteront à réaliser ses rêves.
Le Prix Anzisha est un partenariat entre African Leadership Academy et The Mastercard Foundation. Les 15 finalistes du Prix Anzisha ont été sélectionnés parmi un vivier de candidats de plus de 800 entrepreneurs provenant de plus de 32 pays africains. Les finalistes et jeunes chefs d'entreprise ont été honorés lors d'une cérémonie exclusive et sur invitation, le 24 octobre 2017 à Johannesbourg. Les 15 finalistes ont présenté leur projet à un panel de juges après avoir passé 10 jours en atelier accélérateur d'entreprises afin de renforcer leurs bases commerciales. Ils rejoignent un groupe d'anciens lauréats riche de plus de 70 personnes et ils recevront un accompagnement continu en matière de conseil pour l'entreprise, d'accès aux spécialistes, et d'accès aux opportunités de travail en réseau visant à permettre la croissance durable de l'entreprise.
«Les jeunes entrepreneurs africains tels que les lauréats du Prix Anzisha démontrent la nécessité pour les organismes pour la jeunesse de promouvoir et de proposer aux jeunes une orientation continue vers l'entrepreneuriat et le travail indépendant. Ibrahima est la preuve que l'entrepreneuriat et le travail indépendant sont essentiels pour atteindre une croissance intelligente, durable et inclusive. », déclare Lerato Mdluli, responsable de programme du Prix Anzisha.
Les candidatures pour le prochain Prix Anzisha ouvriront le 15 février 2018. Nous acceptons toute l'année les nominations de jeunes entrepreneurs prometteurs.
Daniel Coulibaly
Quelque 28% des 400 millions d’Africains en âge de travailler ont un emploi stable et l’écrasante majorité de ces actifs œuvrent toujours dans l’informel, selon le constat amer fait par le ministre guinéen du Travail et de l’Emploi, Damantang Albert Camara, mercredi à Conakry, lors de la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale du Forum tripartite du dialogue social de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Sachant que chaque année entre 10 et 12 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail, d’ici 2020, quelque 122 millions de nouveaux demandeurs d’emploi arriveront sur ce marché, alors qu’au rythme actuel le continent africain ne devrait créer que 54 millions de postes à occuper », a déclaré M. Camara, cité dans un communiqué de presse de la CEDEAO transmis jeudi à l’AIP.
Pour lui, cette rencontre permettra de traiter des questions d’actualité relatives au dialogue social, de présenter les nouveautés en matière de politiques régionales, de partager les expériences nationales en matière de négociation collective, d’élaborer et de réviser des plans d’action du Forum.
Pour sa part, la commissaire chargée des Affaires sociales et du Genre de la Commission de la CEDEAO, Dr Fatima Dia Sow, a rappelé aux participants que le Forum est un cadre d’échanges mais aussi de décisions, que les représentants gouvernementaux et les partenaires sociaux doivent mettre à profit afin que des mesures soient prises aux plans politico-institutionnel et juridique pour renforcer le dialogue social en Afrique de l’Ouest.
Procédant à l’ouverture de l’assemblée générale du Forum, le Premier ministre guinéen, Mamady Youla, a évoqué les principaux objectifs, à savoir promouvoir le dialogue social et le tripartisme, dans le but de prévenir et de résoudre les éventuels conflits qui pourraient naître lors des relations sociales dans les Etats ouest-africains parfois fragiles.
Le Forum tripartite du dialogue social de la CEDEAO a été établi en 2011 pour la mise en œuvre de la politique de travail et de l’emploi et son Plan d’action stratégique dans l’espace communautaire. Il vise principalement à promouvoir le dialogue social et le tripartisme afin de prévenir et de résoudre les conflits, à favoriser la paix et la stabilité sociales, à stimuler le développement socio-économique et l’intégration aux niveaux national et régional. L’édition 2017 est placée sous le thème « investissons dans la résilience côtière pour un avenir prospère en Afrique de l’Ouest ».
AIP
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Coulibaly Sangafowa Mamadou a révélé, mercredi, que 62 milliards de FCFA ont été mobilisés pour la mise en œuvre de l’épineuse problématique de la loi sur le foncier rural, rapporte l'AIP.
Ce montant de 62 milliards FCFA englobe l’appui budgétaire de l’Union Européenne obtenu à hauteur de 37 milliards et la contribution de la Banque mondiale pour un montant de 25 milliards, qui seront consacrés à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural.
Coulibaly Sangafowa s’exprimait après les échanges avec les acteurs du secteurs privé lors de la 4e édition des rencontres sectorielles organisées par le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP) qui s’est déroulé au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire autour du thème « Dialogue public-privé constructif pour un secteur agricole performant ».
Il a également rassuré ces derniers que des services compétents effectuent des formations de mise en œuvre des agents de force en charge de contrôle pour éradiquer l’existence des produits frauduleux sur le territoire.
Selon la secrétaire exécutive du Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP), le choix du secteur de l’agriculture pour cette 4e édition des rencontres sectorielles, outil essentiel d’animation du Dialogue privé-public (DPP), se justifie par la volonté de vulgariser l’arsenal important des réformes initiées par le ministère à travers le programme national d’investissement agricole.
Près de 50 recommandations gravitant autour de quatre thématiques à savoir, la fiscalité et la parafiscalité, l’environnement des affaires, la formation et le financement ont été soulevés pour améliorer la contribution des acteurs privés dans le secteur agricole.
Se félicitant de la pertinence des recommandations, le ministre Sangafowa envisage de les inscrire dans les actions prioritaires du gouvernement afin de hisser le secteur agricole au rang de performance dans un cadre harmonisé participatif et inclusif.
A l’issue du conseil des ministres du mercredi 29 juillet 2015, le Gouvernement ivoirien avait annoncé que les parents qui violent la Loi qui impose la scolarisation obligatoire de six à 16 ans, pourront subir une peine de prison de deux à six mois et une amende pouvant aller jusqu’à 500.000 F CFA (762 euros) ou l’une ou l’autre de ces deux peines seulement, et que cette mesure devrait entrer en vigueur dès la rentrée 2015-2016.
Le mercredi 24 juillet 2013, le Gouvernement a fait savoir qu’à compter du 5 août 2013, tout mendiant ou vendeur ambulant chopé à un carrefour de la ville d’Abidjan assumera les conséquences qui en découlent. L’article 190-nouveau du Code pénal ivoirien de juillet 1995, stipule que « toute personne qui est capable d’exercer un travail rémunéré et qui se livre habituellement à la mendicité est punie d’un emprisonnement de trois à six mois et peut être frappée pendant cinq ans d’interdiction de séjour, ou d’interdiction du territoire de la République, ou d’interdiction de paraître en certains lieux ».
En cette année scolaire 2017- 2018, l’ont voit encore aux abords des grandes voies, des rues et de certaines mosquées d’Abidjan des parents qui par ignorance ou par défi de ces lois, forment leurs progénitures à la mendicité au lieu de les diriger vers les bancs de l’école.
Dans certains quartiers de Cocody, le quartier chic d’Abidjan, dont les alentours de la mosquée de la Riviera Golf, ce phénomène est observé. La Convention relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989, entrée en vigueur le 2 septembre 1990, stipule en son article 28 que « les États parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, et en particulier en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances, ils rendent l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous ».
La Côte d’Ivoire a ratifié cette convention le 4 février 1991. En la ratifiant, elle s’est engagée à faire de la protection de toutes les personnes âgées de moins de 18 ans, une priorité gouvernementale et à rendre compte chaque cinq ans, auprès des Nations Unies de l’application de ladite convention dans le pays.
Fort de ce constat, l’on s’interroge sur la pertinence et l’effet des mesures prises pour obliger les parents à scolariser leurs enfants en vue de leur offrir l’alternative de s’offrir un lendemain meilleur autre que l’expertise en mendicité.
Formés au métier de la mendicité
Des enfants de bas âge sont utilisés par leurs parents pour exercer la pression morale nécessaire pour susciter la pitié et se faire plus d’argent. En parcourant certaines grandes artères d’Abidjan, l’on rencontre ces mômes qui par temps froid ou chaud, respirent la poussière ou traînent dans la boue aux côtés de personnes adultes. Avec des bols en main ou déposés par terre, on les spécialise à préparer leur avenir en comptant sur l’aumône des passants.
Au carrefour de la Riviera III rond-point Orca Déco, une mendiante interrogée par l’AIP justifie son action. « Mes filles ont deux ans, mon mari sait que je viens ici avec les enfants. Je n’ai pas envie de prendre crédit et puis je ne pourrai pas rembourser. Pour le moment, je préfère venir au bord de la route, c’est mon gagne pain. Quand les enfants vont grandir, je vais trouver une autre solution », a rétorqué la dame qui a préféré taire son nom.
La Convention de 1989 stipule en son article 32 que les États signataires reconnaissent le droit de l’enfant d’être protégé contre l’exploitation économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques (…).
Quand bien même la mendicité n’est pas « un travail très physique », les enfants sont exposés contre leur gré à des conditions de vie néfastes à leur santé et à leur épanouissement. De façon psychologique, on les prépare à fouler au pied les valeurs de l’amour du travail, de la persévérance, du courage en vue de pour venir à bout de la dépendance et de la pauvreté.
Par l’entremise de la Première dame Dominique Ouattara, l’Etat ivoirien s’évertue à lutter contre les pires formes de travail des enfants (PFTE) dont ceux pratiqués dans la cacaoculture. En ce 21ème siècle, la mendicité imposée aux enfants devrait être considérée comme une PFTE, que l’Etat dans sa mission régalienne, devra éradiquer effectivement.
AIP
Huit accords ont été signés entre le Royaume de Belgique et la Côte d’Ivoire, au terme du séjour de quatre jours de la princesse Astrid à la tête d’une mission économique belge composée de 130 hommes et femmes d’affaires, rapporte l'AIP.
Ces accords qui « reflètent l’ambition partagée de donner un nouvel élan à la coopération, sont les symboles de la volonté de la Belgique de nouer un partenariat dans tous les domaines avec la Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Aly Coulibaly, dans son allocution au palais présidentiel, lors de cette cérémonie de signature.
Ces protocoles d’entente s’ancrent dans le réel avec ces signatures sur des projets d’investissements, couvrent les domaines aériens, de l’environnement, de la maintenance d’ingénierie et de l’accroissement des exportations pour l’amélioration des échanges commerciaux bilatéraux. Une coopération dans les secteurs des énergies, des infrastructures et des transports a été également adoptée.
Les sociétés ivoiriennes du Bureau national des études techniques et de développement (BNETD), SEA INVEST, Association pour la promotion des exportations (APEX-CI), Conseil national des exportations (CNE), Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) et CI ENERGIES et des entreprises belges ont paraphé des documents qui scellent des investissements futurs importants en Côte d’Ivoire.
Avec un volume global des échanges entre les deux pays qui s’élève à 514 milliards F CFA en 2016, soit une hausse globale de 72%, le royaume de Belgique se présente comme le cinquième investisseur européen. Ces investissements directs en Côte d’Ivoire étaient estimés en 2016 à 6,35 milliards F CFA soit environ 9,9 millions d’euros.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, est sorti de son silence ce mercredi 24 octobre 2017, pour se prononcer enfin sur la crise qui secoue son parti, le Rassemblement des républicains (RDR), ponctuée par des rumeurs de crise entre lui et le président de l’Assemblée nationale (PAN) Guillaume Soro.
Mais aussi sur l’affaire de la mise sous mandat de dépôt du directeur du protocole de Soro, Kamaraté Souleymane dit "Soul To Soul", après la découverte d’une importante quantité d’armes de guerre à la résidence de ce dernier à Bouaké.
Pour M. Ouattara, tout va bien entre lui et le PAN. « Le président de l’Assemblée est un jeune homme que j’ai proposé à mon parti pour être président de l’Assemblée nationale. Il ne saurait avoir de crise entre le président de l’Assemblée et moi-même », déclaré M. Ouattara, dans une vidéo mise en ligne par VOA.
« Au moment où il (Soro) a pris fonction à l’Assemblée, j’étais encore le président du Rassemblement des républicains, dont il fait partie jusqu’à nouvel ordre. Donc il n’y a pas de crise », a poursuivi le chef de l’Etat ivoirien qui, pour autant n’a pas été du tout tendre avec Soul To Soul.
Appelez par les journalistes à se prononcer sur l’interpellation du directeur du protocole de Guillaume Soro, Ouattara n’est pas passé par quatre chemins pour marquer sa colère concernant cette affaire de cache d’armes. « Vous parlez d’arrestation, mais il n’y a pas d’arrestation ! Je ne vois pas !», s’est-il exclamé.
«Il y a une personne qui a été mis sous mandat de dépôt, vous le savez, en attendant que le jugement se fasse. Les enquêteurs ont trouvé 6 tonnes d’armes dans la résidence d’une personne. Ce n’est pas normal. La Côte d’Ivoire est un Etat de droit, et la loi s’applique à tous les citoyens, sans exception. Mais la justice fera son travail », a-t-il tranché.
Dimanche dernier, de retour au pays après deux mois de passés à l’étranger, Guillaume a également fait savoir que les relations entre lui et le président Ouattara étaient dans de bons termes. Mais visiblement, la sortie du titulaire du palais du Plateau de ce jour en dit long, au-delà des usages de bons procédés.
Le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, a indiqué sa disponibilité à discuter pour l’avancement de la presse sur les questions pécuniaires, l’impression, la distribution, le financement des entreprises de presse et bien d’autres problèmes, lors d'une audience accordée à Guillaume Gbato, Secrétaire général du Bureau exécutif national du Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), le 19 octobre 2017, à Abidjan.
Cette rencontre a été une occasion pour le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste d'échanger avec Guillaume Gbato quelques jours après son retour de Belgique, où il a participé à l’Assemblée générale de UNI-MEI Europe (Union des syndicats européens des médias, des arts et du spectacle), sur les ventes des journaux, la nouvelle loi sur la presse.
«Je suis ouvert à toutes les discussions pour l’avancement de la presse sur les questions pécuniaires, l’impression, la distribution, le financement des entreprises de presse et bien d’autres problèmes. Et pour moi, ce n’est pas la loi sur la presse qui va résoudre tous ses problèmes qui sont réels. Les journaux ne vendent plus. Il faut trouver des solutions. Et nous travaillons déjà sur les voies et moyens pour faire face à cette situation que traversent nos entreprises de presse, que ce soit dans le public comme dans le privé (…) », a-t-il soutenu.
Pour lui, c'est toujours intéressant d'échanger sur des questions qui concernent l’amélioration des conditions d’exercice du journalisme. « Avec beaucoup de responsabilité et d’intelligence, on peut régler beaucoup de chose. Quand j’étais à Côte d’Ivoire Télécom, où j’ai occupé les postes de Directeur-adjoint et Directeur général, j’ai eu affaire à des syndicalistes (…) Par le dialogue on a fini par avoir nos intérêts communs. Un syndicat n’est pas forcément un adversaire, c’est un partenaire avec qui on peut travailler et faire avancer le secteur. Donc je suis ouvert aux échanges pour l’amélioration du secteur », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « C’est vrai qu’il y a beaucoup de difficultés, mais il faut reconnaître qu’on ne sera jamais à bout de ses difficultés dans l’adversité », non sans saisir l’opportunité pour expliquer en quoi « la loi sur la presse de 2004 est plus sévère que le projet de loi de 2017 », dont le processus d’adoption a été suspendu du fait des divergences entre le gouvernement et les professionnels des médias.
Il a par ailleurs donné son accord pour le parrainage de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire du Synappci.
De son côté, Guillaume Gbato a partagé avec le ministre Bruno Koné un certain nombre de préoccupations et des projets sur lesquels travaille le Syndicat pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels de la presse.
Il a évoqué sa démarche dans le processus d’adoption du projet de la nouvelle loi portant régime juridique de la presse, qui à l’en croire, ne vise qu’un consensus autour de dispositions légales dans un cadre inclusif. Avant de solliciter auprès de son hôte un cadre permanent d’échanges entre le ministère et les organisations professionnelles, pour débattre des questions importantes qui concernent la corporation et trouver ensemble des solutions idoines. Sans manquer de présenter les conditions difficiles de travail des agents. Toutes ses préoccupations et projets d’ailleurs ont été consignés dans un mémorandum, qui a été remis au ministre.
Source: SYNPPACI
Daniel Coulibaly