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La Côte d’Ivoire et le Ghana se sont engagés à respecter la décision du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) sur un différend au sujet de leur frontière maritime, le 24 septembre 2017. C’est un communiqué conformément au statut du TIDM lu à la télévision nationale ivoirienne(RTI1) qui fait état de cet accord entre les deux pays frères.
Accra et Abidjan « s’engagent à respecter les termes de la décision et de collaborer pleinement pour sa mise en œuvre », poursuit le texte lu par la ministre ghanéenne de la Justice, Gloria Afua Akuffo.
Le communiqué indique par ailleurs que les deux pays « affirment leur ferme volonté de travailler ensemble à consolider et à intensifier leur relation fraternelle de coopération et de bon voisinage ».
Toujours selon le même communiqué du TIDM, le Ghana n’a pas violé les droits souverains de la Côte d’Ivoire, contrairement à ce qui se racontait officiellement. Abidjan considérait avoir un droit exclusif d’exploitation des hydrocarbures dans une zone offshore disputée. Le tribunal international a calculé le tracé de la frontière maritime en utilisant le principe de l’équidistance défendu par le Ghana et cette carte s’impose désormais aux deux parties.
Il faut rappeler que le litige pétrolier entre la Côte d’Ivoire et le Ghana est survenu en 2010, quand l’exploitant irlandais Tullow Oil a annoncé la découverte d’un gisement offshore sur le champ de Tweneboa. Les deux pays ont alors décidé de la mise en place d’une commission bilatérale pour régler le différend, mais les premières réunions d’experts avaient achoppé sur les critères techniques retenus pour la délimitation de la frontière, selon Jeuneafrique.
Daniel Coulibaly
Un reportage Melkis Akaba, Photojournaliste ivoirien, contributeur à La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net)
Le 13 Mars 2016. Date inoubliable pour les Ivoiriens. Attaque terroriste émaillée par une fusillade sur une plage de Grand-Bassam, station Balnéaire de Côte d’Ivoire. Une attaque, première du genre dans le pays, revendiquée par Alqaïda au Magrheb islamique (AQMI, branche sahélienne de l’Etat islamique (EI).
Dix-neuf (19) morts ont été déclarés par les autorités publiques, mais selon les marchands que nous avons interrogés sur place, une trentaine de personnes aurait perdu la vie ce jour-là. En majorité, des personnes non-comptabilisés serait mortes noyées.
« Quand les baigneurs ont entendu les coups de feu, ils ont eu peur de revenir sur la plage et de se retrouver au cœur de la fusillade ; la plupart d’entre eux ont préféré fuir par la mer, mais ils n’en sont pas ressortis», laisse entendre un marchand.
Nous avons rencontré des vendeurs sur les lieux, à défaut de pouvoir interroger le seul témoin qui a tout vu, tout entendu et tout enregistré de ce jour : l’océan. Calme et paisible, il continu son intemporel mouvement symphonique que les coups de feu n’ont pas réussi à perturber.
En ce jour ensoleillé de septembre 2017, la plage semble avoir surmonté son chagrin, des touristes et des vendeurs grouillent de toute part. Nous nous sommes intéressés à la vie de ceux qui font l’économie de la station balnéaire : les petites mains qui vendent aux touristes des cacahuètes salées ou sucrées et friandises au coco. Ici, 99% de nos vendeurs font partie de l’économie informelle, qui pèse jusqu’à 35% dans l’économie de la Côte d’ivoire, selon le FMI ( rapport du 11 juillet 2017).
Nous y avons rencontré, entre autres, Dieudonné 15 ans, Angèle 11 ans, Bakayoko 13 ans, Lassina 17 ans, Maimouna 27 ans, Syntiche et Emmanuela 15 ans : tous ont une histoire personnelle à raconter.
La plupart d’entre eux n’ont pas encore 18 ans, ils travaillent du matin au soir à vendre des friandises mises en bouteille et préparées avec l’aide de leurs mamans. Ils vendent afin de ramener à la famille des revenus additionnels à ceux gagnés par leurs parents.
Demandez-leur quels sont leurs rêves, ils ricaneront innocemment, et trouveront cette question étrange, car personne, oui personne, n’a jamais eu l’idée de la leur poser.
En fin de compte, peu d’entre eux ont pu répondre à l’étrange question. Le seul qui y arriva, Dieudonné 15 ans, qui n’a jamais pu avoir la chance d’aller à l’école, rêve d’être musicien.
Par jour, les revenus obtenus par ces vendeurs oscillent entre environ 2000 FCFA et 10.000 FCFA.
C’est avec le sourire que ces enfants nous ont accueillis, enthousiasmés par l’intrusion de nouvelles personnes dans leur univers. Un univers chaleureux, pavé de fous rires, illuminé de rayons de soleil et bercé par les allés et venus des vagues. Images.
La 3è édition du Congrès régional africain des Géosynthétiques (Géo-Afrique 2017), aura lieu du 8 au 11 octobre à Marrakech, au Maroc, autour du thème »Géosynthétiques, une protection efficace des ressources naturelles ».
Initié par la section Maroc de la Société Internationale des Géosynthétiques, en collaboration avec le Comité marocain des Géosynthétiques, ce congrès constitue une opportunité pour les professionnels du secteur d’ingénierie et de construction ayant trait à ces géosynthétiques, d’échanger leurs expériences et expertises et de prendre connaissance des dernières avancées dans ce domaine, indiquent les organisateurs dans un communiqué.
L’objectif étant d’échanger autour de la croissance du secteur des infrastructures en Afrique, précise-t-on de même source, qui indique que cet événement, considéré comme l’une des plus grandes manifestations professionnelles dans le domaine des géosynthétiques en Afrique, sera marqué par la participation de professionnels, d’entrepreneurs, de patrons d’entreprises industrielles, de chercheurs et d’étudiants.
Le Congrès servira donc d’occasion pour les congressistes de débattre notamment, de sujets relatifs à l’utilisation des géosynthétiques dans les ouvrages hydrauliques, les projets d’infrastructures, les projets agricoles, le sol armé et solidifié, ainsi que la protection du littoral et de l’environnement.
Au menu de ce rendez-vous scientifique figurent une exposition, une série d’ateliers, ainsi que des conférences animées par des experts marocains et étrangers, qui traiteront de l’utilisation des géosynthétiques pour réaliser un développement durable, ainsi que des rôles des géosynthétiques dans la consolidation des infrastructures de transport, d’eau entre autres.
La Société Internationale des Géosynthétiques est une association à but non lucratif dédiée au développement scientifique et technique des géotextiles, géomembranes et produits apparentés, rappelle-t-on.
Quant au Comité marocain des Géosynthétiques, créé le 13 décembre 2012, il vise à constituer un espace de rencontre entre les ingénieurs et les techniciens, voire encourager les investisseurs à échanger autour de leur expertise, réussie ou en difficulté, en Géosynthétiques et produits apparentés.
Lancé en avril dernier à Abidjan, Jumia Global permet à des vendeurs du monde entier de vendre sur la plateforme d’e-commerce. Avec plus de 100 000 références, la clientèle ivoirienne pourra faire son Shopping à l’international en quelques clics. Le projet, est déjà un grand succès au Nigéria et au Kenya où Jumia enregistre en moyenne 4000 commandes par mois sur ce nouvel assortiment.
Jumia Global répond au déficit de l’offre sur le marché en Côte d’Ivoire, proposant à ses clients d’acheter des produits uniques et de qualité expédiés depuis l’étranger. Pour l’instant, il s’agit des produits de mode, high-tech, mobilier et des milliers d’autres articles. D’autres vendeurs internationaux sont en cours d’intégration pour étendre davantage le catalogue. Ce service donne à la clientèle ivoirienne l’accès à plus de 100 000 articles souvent inaccessibles sur le marché local et à des prix très compétitifs.
Le shopping s’effectue en Franc CFA et les frais de douane sont inclus dans le prix affiché, pour simplifier l’expérience d’achat du consommateur. Chaque commande Jumia Global passe par Bolloré Transport & Logistics qui récupère l’article et l’acheminent jusqu’à Abidjan dans un délai maximum de 10 à 20 jours, en tenant compte du lieu de résidence du client. Les articles Jumia Global sont uniquement disponibles en prépaiement via MTN mobile Money et Orange Money.
Le site du commerce en ligne offre jusqu’au 24 Septembre des réductions allant jusqu’à 50% sur l’ensemble des produits Jumia Global.
Daniel Coulibaly
Depuis le 06 juin 2017, le Comité de concertation Etat / Secteur privé (CCESP) a démarré les travaux des rencontres sectorielles. Ce mardi 19 septembre 2017 sera officiellement lancé les activités du comité scientifique à Abidjan. Le secteur de l’Agriculture est au cœur des discussions des différentes rencontres prévues au cours de cette année.
Le but, c’est d’apporter des réponses aux préoccupations des acteurs privés du monde agricole avec le concours de l’administration publique. Elle intervient dans un contexte marqué par le processus de formulation de la deuxième génération du Plan National d’Investissement Agricole (PNIA II) et devrait contribuer à enrichir l’important travail de préparation du PNIA II entrepris par le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural(MINADER).
Ces rencontres se présentent comme une tribune d’échanges entre les ministères techniques et les principales organisations professionnelles d’un secteur. C’est un processus qui s’articule autour de quatre étapes clés. La première porte sur les visites auprès des acteurs privés du secteur pour recueillir leurs préoccupations et évaluer la qualité de leurs relations avec les administrations publiques. La deuxième étape est celle de l’examen et le traitement des préoccupations au sein d’un comité scientifique composé des acteurs privés et des ministères concernés par les préoccupations. Les deux dernières étapes concernent la plénière de restitution des travaux au ministre en charge du secteur et la mise en place d’un groupe de travail pour examiner les problématiques restées pendantes et suivre la mise en œuvre des différentes mesures adoptées.
A ce jour, seule la première étape, à savoir « les visites aux acteurs privés », la consolidation des préoccupations du Secteur Privé et leur prise en charge par les administrations concernées, qui a été finalisée.
Il convient de souligner que les trois années précédentes étaient dédiées respectivement aux secteurs du tourisme, du pétrole et de l’énergie et de la construction.
Daniel Coulibaly
Dans le cadre du renforcement de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, la marine nationale française organise un programme d’exercice dénommé « African Nemo » qui consiste à renforcer les capacités des marines nationales, afin d'assurer la sécurité de leur zone maritime, du 10 au 18 septembre 2017.
En conférence de presse mercredi sur le Bâtiment de Projection de Commandement(Dixmude) qui a accosté à 22 km en mer des eaux ivoiriennes, à Abidjan, le commandant de bord Jean Porcher a donné les objectifs visés par cet exercice à l’intention des marines riveraines.
Il s’agit de la lutte contre la piraterie maritime et les trafics illicites, la lutte contre la pêche illicite et la lutte contre la pollution de l’environnement et des Ressources maritimes, etc.
« C’est une collaboration pour aider les pays riverains du Golfe de Guinée à assurer la sécurité de leur zone maritime contre le banditisme, la pollution maritime, trafic de stupéfiants, etc », a-t-il expliqué, ajoutant qu'il est important que ces zones soient sécurisées de façon concertées.
En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, la marine ivoirienne a pu suivre une formation sur la lutte contre les incendies à bord d'un bateau civil et porter secours aux éventuels blessés. Une simulation d’un navire civil en feu sur le BPC a mis en contribution l’intervention des pompiers marins ivoirins qui a été à la fois appréciée par les instructeurs français et les autorités maritimes ivoiriennes.
« Cela démontre de l’excellente coopération entre les marines nationales françaises et ivoiriennes », a indiqué le chef d’Etat-Major de la marine ivoirienne, le contre-amiral Djakaridja Konaté.
Il faut souligner que le "African Nemo" est en prélude à un symposium qui se tiendra à Dakar(Sénégal) du 19 au 20 septembre prochain, et qui verra la présence de tous les Chefs d’Etat-major des marines nationales des pays du Golfe de Guinée (Bénin, Sénégal, Ghana, Côte d’Ivoire, etc). Il s’inscrit dans la volonté des chefs d’Etat africains manifestée lors du Sommet de Yaoundé en juin dernier, de protéger leurs espaces maritimes et de lutter contre la criminalité maritime dans cet espace constituant un véritable défi pour le développement en Afrique.
Daniel Coulibaly
L’actuelle ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara Kamissoko, désignée nouvelle secrétaire générale du Rassemblement des républicains (RDR), est née le 19 Juin 1959 à Abidjan, mariée et mère de quatre enfants.
Après un BAC A4 en 1980, un Certificat d’Aptitude Pédagogique pour les Collèges modernes à l’Ecole normale supérieure d’Abidjan, en 1983, elle obtient en 1985 une Licence d’Anglais à la Faculté des Lettres à l’Université Nationale d’Abidjan (C1 d’Etudes Africaines) suivie, en 1992, d’un Certificate of Advanced Studies in Education (ESP), diplôme de fin d’études du 1er cycle à l’Université de Lancaster en Angleterre.
Sa carrière professionnelle la mènera à être Professeur d’Anglais dans différents établissements publics d’Abidjan entre 1983 et 2002.
Syndicaliste, elle a présidé, entre 1978 et 1980 le Mouvement des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (MEECI) du Lycée moderne des Jeunes filles de Bouaké. Elle a participé, de 1987 à 1991, au Bureau national du Syndicat national des Enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (SYNESCI) et été membre de l’Association des Femmes enseignantes de l’Afrique francophone de 1989 à 1991.
Au plan politique, Mme Kandia Camara est fondatrice, en 1990, du Comité de Rassemblement et de Sensibilisation des Femmes pour le PDCI-RDA (CORASEF-PDCI RDA). Elle fut Conseillère municipale à la Mairie de Cocody (1990–1994), Secrétaire générale du Bureau national de l’Union des Femmes du PDCI (UFPDCI).
Membre du Comité Central du RDR, depuis 1994, elle a été Secrétaire générale du Rassemblement des Femmes Républicaines (RFR) de 1994 à 1998, et membre du Secrétariat général du RDR jusqu’en 2006. A partir du 4 mars 2006, elle est Secrétaire générale adjointe chargée de la Formation, de l’Animation, de la Solidarité et Porte-parole adjointe du RDR et Vice-présidente du réseau international des femmes libérales.
De septembre 2003 à Novembre 2010, elle a été Conseillère spéciale du Premier ministre du gouvernement de Réconciliation nationale et de transition de Côte d’Ivoire. Mme Kandia Camara entre au gouvernement le 4 Décembre 2010 et occupe le portefeuille de ministre de l’Education nationale, ministre déléguée à l’Enseignement supérieure et à la Recherche scientifique, à l’Enseignement technique et à la Formation professionnelle, à la Femme, à la Famille et aux Affaires sociales avant sa nomination le 1er Juin 2011 au ministère de l’Education nationale, puis de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique, le 22 Novembre 2012. Depuis cette date elle a constamment été reconduite à ce poste. Mme Kandia Camara est également député de la commune d’Abobo à Abidjan.
Commandeur de l’ordre du mérite de l’Education nationale et Commandeur de l’ordre du mérite sportif de Côte d’Ivoire, elle a été consécutivement championne de Côte d’Ivoire de handball (1974–1980) et championne d’Afrique de cette discipline en 1981. Elle s’exprime couramment en Français, Anglais et Espagnol.
Le 3ème Congrès ordinaire du RDR lui a confié, depuis dimanche, la mission de diriger le Secrétariat général du parti pour mener à bien le slogan » Un RDR nouveau pour une Côte d’Ivoire rassemblée « .
AIP
Le manque de professionnalisme et le défaut d’innovation forment un boulet qui entraîne la chute des start-up ivoiriennes, a relevé Éric Dohou, jeune entrepreneur lors d’une rencontre d’échanges organisée par une plate-forme de réservation d’hôtels en ligne, rapporte l'AIP.
Axée sur le thème « E-commerce, super moyen de business en Côte d’Ivoire », cette rencontre d’échange a enregistré la présence de plusieurs experts du secteur.
Dans un rapport de la rencontre dont l’AIP a reçu copie, mardi, Éric Dohou a déploré le « manque de professionnalisme et d’innovation » qui constitue l’un des problèmes majeurs des start-up.
Selon lui, de nombreuses entreprises se contentent de faire du « copier-coller » sans plus-value, pendant que les précurseurs du secteur ont déjà posé les balises et possèdent déjà de larges parts de marché.
Pour M. Dohou, le e-commerce, à l’instar du commerce traditionnel, possède des règles à respecter pour assurer la pérennité de son business. Il a conseillé aux dirigeants des nouvelles start-up de s’adresser à des professionnels afin de maitriser les codes du business.
Directeur de Jumia Travel, Cyrille Nomel, estime que la présence de concurrents peut peser comme une motivation et pousser à l’amélioration du service. Cela doit se faire en prenant en compte les attentes du client qui est l’un des acteurs majeurs de la chaîne de valeur.
« Il faut regarder le business à travers les yeux de votre utilisateur et s’adapter à ses besoins », a-t-il affirmé, signalant que la clé de la croissance du e-commerce en Côte d’Ivoire se trouve dans l’assortiment.
Le docteur en médecines (1987) et spécialiste de Neuropsychiatrie (1991), Touré Boubacar, allie médecine classique et médecine alternative. Il reçoit dans son cabinet à Marcory et utilise une méthode particulière, appelée auriculothérapie qui use, avec dextérité, des aiguilles sur les oreilles des malades en vue de venir à bout de leurs maux dont la douleur. Seul praticien en Côte d’Ivoire de cette thérapie, ce formateur en management des ressources humaines, développement personnel et réalisation du potentiel humain, a accordé une interview à l’AIP en vue de mieux faire comprendre sa méthode médicale, non encore vulgarisée dans le pays.
AIP : Qu’est-ce que l’auriculothérapie, en termes simples?
Dr Touré : L’auriculothérapie (AT) est une technique utilisant les zones réflexogènes (qui provoquent un réflexe) du pavillon de l’oreille dans un but diagnostique et thérapeutique. J’ai découvert de l’auriculothérapie en 1993 en lisant une interview du Dr Paul Nogier, médecin français créateur de l’auriculothérapie moderne. J’entrais pour la première fois en contact avec l’AT. Elle m’apparut comme une médecine très humaine et originale. De retour dans mon cabinet, j’adoptai la méthode, m’aidant de quelques livres consacrés à la question. Je commandai le matériel nécessaire et me mis à pratiquer.
À ma grande surprise je vis des guérisons spectaculaires qui ébranlèrent mon scepticisme quant aux médecines non conventionnelles. Dès lors, j’ai pris contact avec les organismes officiels de formation en auriculothérapie notamment le GLEM (Groupe Lyonnais d’études médicales). Et depuis l’aventure continue avec l’auriculothérapie par des échanges d’expériences avec différents hôpitaux en Europe surtout en France. Avec une efficacité jamais démentie de plus de 80%.
AIP : Depuis quand est-elle pratiquée en Côte d’Ivoire ? Est-elle homologuée et désormais une filière reconnue et enseignée en faculté de médecine à Abidjan ?
Dr Touré : L’auriculothérapie est pratiquée en Côte d’Ivoire depuis environ l’an 2000 précisément en (1995). Mon objectif est de vulgariser cette méthode. Elle est homologuée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1993. Elle n’est pas encore enseignée en faculté de médecine. En Côte d’Ivoire, nous sommes, à la phase de vulgarisation, mais ce serait l’idéal. Je suis disposé à faire connaître cette méthode. Ailleurs en France, en Europe, l’auriculothérapie est bien connue. Des rencontres, des colloques portent sur cette technique. On trouve ces informations sur le site du GLEM (www.GLEM.org).
AIP : Cette thérapie est-elle connue des Ivoiriens ? Quelles sont les maladies que vous traitez fréquemment ?
Dr Touré : Notre objectif est justement de la vulgariser pour que le maximum de la population bénéficie de ses bienfaits. Les indications de l’auriculothérapie sont nombreuses et variées, comme par exemple les syndromes douloureux (rhumatisme, névralgies, sciatique, trijumeau…), vertiges, migraines, allergies, angine, amnésie, troubles digestifs, troubles des règles, les insomnies, les conséquences du stress, les troubles de la latéralité, la spasmophilie, les intoxications (boulimie, tabagisme …).
Aucun effet secondaire possible. Le traitement consiste en fait à agir sur les points d’oreille représentant les organes.
AIP : Le cancer en fait-il partie ? Est-ce qu’il y’a des effets secondaires liés à ce traitement ?
Elle peut considérablement aider au traitement du cancer. Une association intelligente avec les traitements spécifiques du cancer permet d’améliorer les résultats thérapeutiques. L’utilisation de l’auriculothérapie apporte une aide précieuse au traitement de toutes les pathologies y compris le cancer.
AIP : Quel est la durée minimale d’un traitement?
Pour ce qui est des pathologies constituées, c’est en fonction de la chronicité ou de l’état aigu. Quand c’est un problème récent, en général deux ou trois séances suffisent. Maintenant, quand il y a des problèmes chroniques, là le nombre de séances peut être important.
AIP : Intervenez-vous dans les hôpitaux publics ?
En général, je n’interviens pas comme ça dans les hôpitaux publics. Les médecins, en cas de besoin, m’appellent ou donnent mon numéro aux patients et ceux-ci me contactent. Et c’est dans mon cabinet que je les reçois. C’est assez rare que j’intervienne dans les hôpitaux publics. J’interviens surtout dans les cliniques, quand un malade est alité et qu’il ne peut pas bouger.
AIP : Nous avons appris une possible utilisation de cette technique dans les interventions chirurgicales, qu’en est-il ?
C’est une expérience qu’on a faite pendant un moment. C’est-à-dire qu’au lieu de faire une anesthésie classique avec des risques d’accident, on fait une analgésie auriculaire et on peut faire toute sorte d’intervention sans que le malade soit endormi. Et donc cela évite d’être bloqué par un bilan négatif puisque le malade ne s’endort pas, on ne lui injecte aucun produit. Donc j’ai pu faire cela pour des césariennes, des appendicites, des hernies, en collaboration avec certains chirurgiens.
AIP : En somme l’auriculothérapie a fait ses preuves dans le traitement des douleurs !
Avec cette méthode, n’importe quelle douleur peut être atténuée en 10 ou 15 minutes. Maintenant, on peut recevoir le malade pour traiter la pathologie qui a provoqué cette douleur, pour une ou deux séances encore. Sinon, déjà le malade ne souffre plus et c’est ce que le malade demande d’abord. Il y en a qui considèrent l’auriculothérapie comme le traitement de la douleur par excellence. Tout ce qui est douleur, je peux soulager.
AIP : Y a-t-il des cas de guérison de douleur de patients que vous pouvez partager avec nos lecteurs ?
On a l’exemple d’une névralgie de trijumeau (ndlr, correspondant à une crispation de la face sous l’effet de la douleur), quelqu’un qui avait très mal à la mâchoire. Il avait l’impression qu’on avait mis sa mâchoire dans une broyeuse. Il a pris plusieurs antalgiques, sans résultat. Son dentiste lui a même enlevé deux dents en cherchant à la soulager. Et quelqu’un lui a remis mon numéro. Elle en a parlé à son médecin qui lui a déconseillé de venir me voir mais comme elle souffrait depuis six mois, elle s’est entêtée et est venue me voir. Et j’ai commencé le traitement et 15 minutes plus tard, plus de douleur, elle était surprise, étonnée. La patiente est revenue une seconde fois et tout est rentré dans l’ordre.
J’ai eu également des personnes qui ont de fortes migraines, qui viennent en pleurant, certains avec des douleurs sciatiques et ne peuvent pas marcher et j’arrive à traiter cela. J’ai même traité une personne qui avait comme des brûlures sous la peau. Ça brûlait du matin au soir, sans répit. Et quand on a piqué à l’oreille, la douleur s’est arrêtée comme par enchantement et donc elle a cru que j’étais un sorcier.
Il y a le cas d’une patiente qui avait des douleurs cancéreuses depuis deux ans. Elle souffrait tellement, prenait des comprimés. Et quand son cancérologue me l’a adressée, dès les premières séances, elle a dormi. Elle arrivait à faire la sieste. Deux jours plus tard, elle est revenue avec toute sa tribu, sa famille pour remercier le « sorcier qui avait pu mettre fin à sa douleur ».
Une patiente en pleine séance d’auriculothérapie avec Dr Touré Boubacar.
Nous intervenons également pour l’impuissance sexuelle, les problèmes d’érection, etc. Concernant le traitement des douleurs par l’auriculothérapie, les témoignages sont tellement nombreux, c’est l’indication incontestable, on peut facilement démontrer, les résultats sont visibles, immédiats.
AIP : Peut-on savoir une idée du montant de vos prestations? Est-ce que ces prestations peuvent être couvertes par une assurance maladie ?
Dr Touré : Les tarifs sont fonctions du diagnostic et la durée du traitement, mais restent négociables, à la portée du plus grand nombre. Nos prestations peuvent être couvertes par les assurances après négociation préalable avec votre assureur.
AIP : Que faites-vous réellement pour une bonne promotion de cette méthode thérapeutique qui n’est pas bien connue des populations ivoiriennes ?
Dr Touré : La promotion se fait surtout par la qualité de nos résultats. C’est le meilleur moyen d’évaluation et nos résultats parlent pour nous et facilitent la vulgarisation de l’information de bouche à oreille. Nous distribuons aussi des prospectus décrivant notre méthode thérapeutique. Mes collègues médecins m’adressent également leurs patients pour le traitement de différents maux.
AIP : Que pouvez-vous dire aux populations qui doutent de l’efficacité de l’auriculothérapie?
Dr Touré : Nous leurs demandons de l’essayer et de l’évaluer sur les résultats.
AIP
Le palais de la Culture de Treichville, à Abidjan, accueillera les 11 et 12 novembre prochain le festival de l’électronique et du jeu vidéo d’Abidjan (FEJA).
Selon un communiqué de presse dont copie est parvenue à l’AIP, cet événement d’eSport en Afrique va réunir plus de 50 000 amateurs de jeux vidéo.
Les présélections débuteront le 23 septembre à Playce Marcory au terme desquelles 256 « gamers » venant de plusieurs pays africains s’affronteront au FEJA.
Selon Sidick Bakayoko, directeur général de Paradise Game, organisateur de l’évènement, environ 6.5 millions de FCFA de gains sont à remporter. « Nous avons voulu réunir dans un même lieu tous les acteurs de ce secteur encore peu développé en Afrique », a-t-il déclaré, ajoutant que le FEJA est un véritable cadre d’échange et de partage qui vise à démocratiser le jeu vidéo en Afrique.
Le jeu vidéo est une industrie de près de 100 milliards de dollars et l’Afrique ne représente qu’une petite fraction de cette industrie, mais avec un potentiel énorme sachant que 400 millions d’Africains jouent à partir de leur téléphone mobile, a souligné le patron de Paradise Game, ajoutant que le palais de la culture sera transformé en paradis du numérique avec plus de 5 000m consacrés au gaming (consoles de jeu, PC, réalité virtuelle, etc.) et à l’innovation technologique.