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Georges Serre l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, a annoncé, la gorge nouée, son départ du pays, sans toutefois donner la date précise. Le diplomate français tenait son discours officiel à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet de son pays, à sa Résidence d’Abidjan, le vendredi 14 juillet 2017, en présence du président ivoirien, Alassane Ouattara. Un départ qui intervient 6 après son arrivée en terre éburnéenne.
Ouattara Soualiho maire de la commune de Satama Sokoro(Centre-Ouest-Côte d'Ivoire) a lancé officiellement, les festivités de la 2 édition du festival « Djamala Kongnon Yah » prévue du 20 au 23 juillet 2017 dans ladite commune, le samedi 8 juillet 2017, à Abidjan.
Tribune émanant de l'association des Alumni de Sciences Po en Côte d’Ivoire. Composée de diplômés de Sciences Po, l’association prend notamment part à des débats portant sur la place des affaires d’Abidjan et des questions internationales.
Boeing et Ethiopian Airlines ont annoncé, lors du Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris 2017, leur engagement pour l’achat de deux 777 Freighters, évalué à 651,4 millions de dollars au prix catalogue. La compagnie aérienne a également annoncé une commande supplémentaire pour dix avions 737 MAX 8.
Mame Banda Sene, directeur général de Ericsson Côte d'Ivoire, a présenté un rapport sur la mobilité, le mercredi 5 juillet 2017, au siège de l’entreprise à Abidjan. Ce rapport sur la Mobilité d'Ericsson est une référence mondiale dans le domaine des TIC, de la téléphonie et de l'Internet. Lequel a été élaboré à partir de très nombreuses données statistiques issues des réseaux d'Ericsson à travers le monde et d'études qualitatives, donnant un aperçu des habitudes de consommation et aussi des tendances pour l'avenir.
Le groupe Jumia a fêté ses 5 ans de présence en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie officielle au cours de laquelle, il a dressé un bilan et les perspectives de ses activités, sans manquer de récompenser les meilleurs e-commerçants de Jumia Mall, la plus grande firme du groupe, le jeudi 1 juillet 2017 à Azalai Hôtel. Le directeur général de la filiale ivoirienne de la société de e-commerce Francis Dufay prévoit 1 million de références sur le site dans les années à venir, contre 50 mille actuellement.
Jumia fait partie des 50 principales entreprises mondiales, et les start-ups qui créent de nouvelles opportunités à travers des technologies innovantes afin de répondre aux besoins d'un marché exigeant dans le monde entier, selon un classement établi par l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT).
Jeune ivoiro-burkinabé, I.B ne cessera jamais de remercier le ciel pour avoir échappé aux balles assassines des Jihadistes libyens et se retrouver en Italie, terre d’accueil de milliers de migrants africains. Dans un entretien avec l’AIP, depuis l’Italie, le rescapé a raconté son voyage périlleux, d’Abidjan en Europe, en passant par le Niger, la Lybie et la mer méditerranée.
Le spectre de la mort se dessine à partir de Niamey (Niger)
Parti d’Abidjan le 16 août 2016, I.B emprunte un car à la gare « Rimbo », à Adjamé, à 3h 30 pour Niamey, au Niger. Après trois jours de route, ses cinq camarades et lui retrouvent la capitale nigérienne, « sans danger », souligne-t-il.
Si le voyage Abidjan-Niamey s’est déroulé de tout repos, sans ennui et sans embrouille pour ce jeune homme âgé de 33 ans, cela n’a pas été le cas pour la destination libyenne.
« Arrivé au Niger, les dures réalités s’annoncent. Pour aller d’une ville à une autre, soit tu paies 200 000 FCFA à la police ou tu es battu comme un chien par les forces de l’ordre. Des personnes succombent suite à des blessures. Même scénario à chaque barrage, tu ne peux ni parler à un policier ou à un civil », révèle-t-il.
En destination de la Libye, selon I.B, les voyageurs sont embarqués dans les véhicules de type pick-up roulant à 120 km/h, des bois entre leurs jambes. Sur la route, des migrants moins chanceux tombent et meurent. Pas question de revenir en arrière. Des convois disparaissent dans le sable mouvant du désert. A leur trousse, la présence des coupeurs de route, ces bandits de grand chemin qui tirent à tout bout de champ. La vie s’arrête là pour certains et l’aventure continue pour d’autres après ce cauchemar qui peut durer 3 à 10 jours, fait-il savoir.
Vendus comme esclave à 100.000 FCFA et rachetés à 150.000 FCFA en Libye
« En Libye, vous avez l’impression de vivre dans une prison », laisse entendre l’enfant de Yopougon. Traversant les villes de Saba à Benwalid, pour atteindre les bords de la méditerranée, I.B et ses camarades ont été vendus comme esclaves au prix de 100.000 FCFA et revendus à 150.000 FCFA à un autre acheteur. « De vendeur à acheteur, les enchères montent », précise-t-il.
Dans ce pays de Mouammar Kadhafi où aujourd’hui kidnapping et trafic de drogue représentent la première richesse du pays, deux possibilités s’offrent aux migrants pour sortir des griffes des marchands d’esclaves et éviter la torture jusqu’à mort : payer la caution d’un montant qui varie entre 180 000 FCFA et plus aux forces libyennes, ou choisir la voie de l’évasion. « Durant quatre mois, je suis allé de prison en prison », raconte I.B.
Une fois hors de danger, pour aller d’une ville à une autre, les migrants sont transportés dans des camions citernes ou bâchés, entre animaux, sable, graviers, herbes ou vivres. Les plus chanceux se retrouvent dans des coffres de voiture.
Trois mois à dormir à même le sol au bord de la mer
De Tripoli au bord de la méditerranée, avant-dernier rempart pour arriver à la « terre promise », les poursuites s’intensifient. Les noirs, bien précieux pour les arabes libyens, sont encore pourchassés.
« J’ai passé trois mois en bordure de mer sans me laver. Avec le même vêtement, je suis resté durant l’hiver, je dormais à même le sol. Des amis ont été paralysés par le froid, d’autres sont morts. Quand il pleut, tu es obligé de t’arrêter. Après la pluie, soit tu te recouches avec les habits mouillés, soit tu restes débout toute la nuit. Quelle que soit ta maladie, tu es traité avec du Panadol, le seul comprimé disponible. Les hôpitaux ne sont pas faits pour les noirs », souligne-t-il.
I.B s’est vu obligé de consommer la drogue pour dissiper le stress et supporter les coups de ces « tuteurs » qui continuaient de les battre et les emprisonner voire tirer à balle réelle sur eux. « Des femmes sont violées sous le regard impuissant de leurs maris et enfants », déplore-t-il.
Durant la traversée de l’eau, le « miraculé », s’il faut le dire, témoigne avoir assisté à de nombreux naufrages. Il estime que cela est dû à la mauvaise organisation des voyages. « Les gens vous font traverser sans tenir compte de la météo, de l’état du bateau et des compétences du pilote, et de surcroît de la surcharge », décrit-il, rapportant avoir vu une jeune fille sauvée des eaux pendant que ses deux enfants ont péri.
Sur l’eau, des bandits sévissent. Ils agressent les voyageurs dans le but de les ramener en Libye pour les vendre comme esclaves. « Moi, j’ai eu la chance de traverser en moins d’une heure trente. Il n’était pas question de retourner pour moi, soit rentrer en Italie ou périr. Même à mon ennemi, je défendrai d’emprunter la voie de ce trafic », s’insurge-t-il.
Aujourd’hui I.B a été recueilli par l’ONG ‘Freedom’ située à San Giovanni Incarico, dans le département de Frosinone, où il étudie la langue italienne à l’école Ceprano.
Plus de 5 000 migrants sont morts en Méditerranée en 2016, selon l’OIM
Selon l’Agence internationale de la migration (OIM), plus de 5 000 migrants sont morts en Méditerranée en 2016. Quelque 53 912 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par voie maritime au 14 mai 2017, avec près de 85% en Italie. Le reste réparti entre la Grèce, Chypre et l’Espagne. Un nombre jugé très bas comparativement aux 189 075 arrivées de l’année dernière dans la région à la même période.
Près de 12 000 migrants ivoiriens dont 1200 mineurs ont été recensés en Libye en 2016, selon Djénéba Konaté, la coordonnatrice de l’OIM en Côte d’Ivoire. Le gouvernement, par le truchement du ministère des Affaires étrangères et celui de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, multiplie les efforts pour lutter contre le fléau. Plus de 300 migrants ivoiriens ont regagné Abidjan depuis mars 2017.
Lors d’une allocution au Parlement européen en juin dernier en France, le président Alassane Ouattara a mis un accent sur le phénomène des flux migratoires vers l’Europe par les eaux méditerranéennes. Pour lui, la lutte contre la pauvreté, le chômage et le déficit de démocratie dans de nombreux pays « contribueront à la réduction des flux migratoires illégaux vers l’Europe ». Une question qui a fait l’objet du 29e sommet de l’Union africaine tenu les 3 et 4 juillet à Addis-Abeba, à travers le thème de l’emploi des jeunes.
La semaine dernière, l’édition 2017 du Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix a été remis à Giuseppina Nicolini, maire de la ville de Lampedusa (Italie), ainsi qu’à l’ONG SOS Méditerranée (France) pour leurs efforts déployés en vue de sauver la vie des réfugiés et des migrants et de les accueillir avec dignité. Aimé Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, garant du prix Félix Houphouët-Boigny et le président AlassaneOuattara ont assisté à la cérémonie qui s’est déroulée au siège de l’UNESCO à Paris, en France.
La première boutique LACOSTE en Afrique de l’Ouest a ouvert ses portes ce jour dans la galerie commerciale Playce Marcory à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Cette ouverture illustre l’accord de partenariat signé entre CFAO Retail et la marque au Crocodile, dans six pays d’Afrique subsaharienne (Côte d’Ivoire, Cameroun, Sénégal, Gabon, Congo, République Démocratique du Congo).
Sur une surface de 110 m2, la boutique LACOSTE de Playce Marcory propose les collections Homme, Femme, Enfant, Sport et Accessoires offrant ainsi une expérience client inédite au service de la nouvelle stratégie commerciale et créative de la marque.
Une offre globale et diversifiée qui fait une part belle à son produit phare : l’iconique polo L.12.12, mis en valeur à travers le polo bar.
LACOSTE intègre ainsi le Club de Marques de CFAO Retail, réseau d’enseignes internationales qui ont, depuis 2015, confié leur développement en Afrique à l’expertise de CFAO.
Xavier Desjobert, Directeur Général de CFAO Retail, ajoute : « L’ouverture de ce premier magasin LACOSTE est une étape importante pour le Club de Marques. Elle valide notre stratégie : faire accéder au plus grand nombre une offre de qualité, à des prix maîtrisés. LACOSTE et l’univers qui y est associé nous permettent d’enrichir le Club de Marques d’une offre premium. Les consommateurs en Afrique subsaharienne en sont demandeurs ».
Une seconde boutique est prévue en 2019 à Abidjan. Trois autres ouvertures sont prévues d’ici à 2019 au Cameroun et au Sénégal.
Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a procédé jeudi à Kanga-Gnanzié dans le département de Tiassalé au lancement de la « route de l’esclave » en Côte d’Ivoire, en vue de mettre en évidence les lieux de mémoire de la traite négrière en Afrique, rapporte l'AIP. Ce projet est le prolongement de la « route de l’esclave » initiée en 1993 par l’UNESCO à la demande de l’Haïti et du Bénin.
Selon le vice-président, cet évènement historique permettra à la Côte d’Ivoire d’instituer des lieux de mémoire du passé douloureux de l’Afrique, de reconstituer le passé de tous les africains.
« Il s’agit de rétablir la vérité de l’histoire pour en faire une force et non un passé regrettable », a-t-il estimé.
La « route de l’esclave » lancé pour la première fois à Ouida au Bénin en 1994, a été l’occasion pour l’ex-président de ce pays, Nicéphore Soglo, invité spécial, d’encourager la Côte d’Ivoire à poursuivre ce devoir de mémoire qui va rompre le silence sur la traite négrière.
Démarré en 2015 en Côte d’Ivoire, les premiers résultats des travaux de l’équipe scientifique dirigée par Pr Kouamé Aka a identifié huit sites Kanga-Gnianzé, Ahua, Broubrou, Nianmoué, Tiassalékro, Nandibo1 et 2 et Cap Lahou (Grand-Lahou) comme ayant un lien avéré avec la traite négrière et l’esclavage.
Les sites de Kanga-Gnianzé et de Cap Lahou ont donc fait l’objet d’un début d’aménagement par le Ministère de la Culture et de la Francophonie avec l’érection de deux stèles commémoratives.
L’ex-international français Lilian Turam et une délégation d’américains et d’haitiens dont les ancêtres sont partis de Cap-Lahou ont effectués le déplacement pour la circonstance. Ils ont été purifiés par les notables du village, en guise de pardon.