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La Chambre africaine de l'énergie (AEC) est fière d'annoncer que le président sénégalais Macky Sall, réputé pour son dévouement à lutter contre la pauvreté énergétique et la durabilité tout en catalysant la croissance économique à travers l'Afrique, s'apprête à inaugurer la très attendue conférence African Energy Week (AEW) en tant qu'orateur principal d'ouverture. Cet événement, prévu du 16 au 20 octobre au Cap, attire l'attention sur les discussions cruciales qui façonnent le paysage énergétique du continent.
La présence du président Sall à la conférence AEW témoigne de l'importance de ce rassemblement, qui attire des dirigeants influents, des experts et des parties prenantes du secteur mondial de l'énergie. Son discours d'ouverture très pertinent donnera le ton des discussions approfondies et des initiatives transformatrices qui se dérouleront au cours de la conférence.
La vision du président Sall est celle d'une transition énergétique juste, qui exploite le potentiel des hydrocarbures propres tels que le gaz pour l'industrialisation tout en améliorant l'accès au financement du développement dans toute l'Afrique. Son plaidoyer inébranlable en faveur de cette transition équilibrée reflète l'urgence de résoudre la crise énergétique tout en favorisant le développement durable.
Le secteur énergétique sénégalais est un brillant exemple de croissance transformatrice sous la direction du président Sall. En ce qui concerne le gaz naturel, le président Sall a défendu des projets qui exploitent le potentiel du Sénégal en matière d'hydrocarbures. Le projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA), avec ses 15 trillions de pieds cubes de ressources gazières, témoigne de la capacité du Sénégal à contribuer de manière significative à la sécurité énergétique mondiale, tandis que le développement du champ Yakaar-Teranga renforce encore le portefeuille énergétique national du Sénégal. Les deux projets progressent et sont prêts à positionner le pays en tant que producteur et exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.
Les partenariats stratégiques du Sénégal dans la région MSGBC sont essentiels à sa trajectoire énergétique et économique. L'industrie gazière de la région MSGBC est prête à connaître une croissance accélérée en 2023. La première production de gaz du projet GTA annonce un effet domino de bénéfices pour l'industrie. Les partenaires du projet, bp et Kosmos Energy, visant une première production de gaz début 2024, le Sénégal et la région MSGBC sont prêts pour la croissance économique. Le projet Yakaar-Teranga et le champ gazier de Banda devraient faire l'objet de décisions d'investissement finales en 2023, ce qui ouvrira la voie à des opportunités d'investissement dans toute la région. Les nouveaux cycles d'octroi de licences et les campagnes de forage au Sénégal, en Mauritanie, en Gambie, en Guinée-Bissau et en Guinée-Conakry promettent une nouvelle série d'investissements et d'explorations. Cette croissance devrait avoir un impact positif sur l'économie régionale, en stimulant la contribution au PIB régional et en jetant les bases d'une transition énergétique juste et inclusive.
En outre, le pays s'est lancé dans la diversification de ses sources d'énergie, en mettant l'accent sur les projets d'énergie renouvelable. L'ambition d'atteindre l'accès universel à l'électricité d'ici 2025 a conduit à des initiatives telles que le projet solaire Senergy 2, qui vise à produire 200 MW d'énergie solaire. En outre, la collaboration du Sénégal avec des partenaires internationaux a permis de développer avec succès le parc éolien de Taiba N'Diaye, d'une capacité de 158 MW, positionnant le pays comme un leader régional en matière d'intégration des énergies renouvelables.
Le dirigeant visionnaire du président Sall s'étend à tous les secteurs, notamment à travers le Plan de transformation pour un Sénégal émergent (PSE). Le PSE donne la priorité à la transformation économique structurelle, au capital humain et à la bonne gouvernance, en se concentrant sur 27 projets phares couvrant des secteurs critiques tels que la construction, la logistique et l'exploitation minière. L'approche stratégique du PSE en matière de relance de l'énergie et des infrastructures sert de base à la transformation réussie du Sénégal en une économie émergente, attirant les investissements mondiaux et parvenant à l'autosuffisance énergétique.
« Il est un champion de l'industrie de l'énergie. Il comprend le pétrole, le gaz et les énergies renouvelables. Les avancées dynamiques du Sénégal dans le secteur de l'énergie sont vraiment louables. Le pays s'est engagé sur la voie d'une transformation remarquable. Des projets pionniers en matière d'énergies renouvelables à l'exploitation de ses abondantes ressources en gaz naturel, le Sénégal établit une nouvelle norme en matière de développement énergétique en Afrique. L'engagement du pays en faveur du progrès durable et d'une transition énergétique équilibrée est une source d'inspiration et constitue une lueur d'espoir pour l'ensemble du continent », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de l'AEC.
La présence du président Macky Sall à l'AEW symbolise un engagement commun à construire un avenir énergétique plus brillant et plus durable pour l'Afrique. Alors que le paysage énergétique évolue, le leadership visionnaire du Président Sall, son dévouement au progrès durable et l'accent mis sur une transition énergétique équilibrée inspireront les discussions et guideront la transformation énergétique de l'Afrique.
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Dans une déclaration, ce vendredi 25 août 2023, la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a, au nom du gouvernement, encouragé la jeunesse ivoirienne à davantage s’investir dans le volontariat pour bâtir une nation plus solidaire. Elle s’exprimait à l’occasion de la 17e édition de la Journée nationale de la Solidarité (JNS) autour du thème : "Avec une jeunesse davantage engagée dans le volontariat, bâtissons une nation plus solidaire et inclusive".
« Le volontariat, en effet, est la participation volontaire à une action. Les jeunes, représentant un capital humain d’une importance primordiale dans le processus de développement doivent contribuer au changement social. Car ils demeurent, l’espoir de demain, l’avenir du pays »., a-t-elle déclaré.
C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, le pays attend beaucoup d’engagement d’eux dans le volontariat en tant que citoyens modèles conformément à la vision du Chef de l’Etat S.EM. Alassane Ouattara qui travaille à une jeunesse ivoirienne responsable et entreprenante, prête à s’engager volontairement dans les actes de solidarité.
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L’autoroute du Nord qui part d’Abidjan jusqu’à Tiébissou sur un linéaire d’environ 266 km, a été complétée par une nouvelle section de 96 km. Cette nouvelle autoroute, Tiébissou-Bouaké, qui vient relier Abidjan à Bouaké, a été inaugurée par le Vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, ce jeudi 24 août 2023 au cours d’une cérémonie à Djébonoua, localité située entre les deux villes.
Cette section qui dessert plusieurs localités de la région dont Sakassou et Béoumi par la gauche et Djébonoua par la droite, a été construite par l’entreprise CRBC (China Road and Bridge Corporation) à hauteur de 186,5 milliards FCFA HT, dont 161,7 milliards FCFA de Eximbank Chine et une participation de 24,8 milliards FCFA de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Pour les autorités de la ville et leurs populations, cette section va contribuer significativement au désenclavement des villes, des villages et des hameaux des régions du Gbêkê et du Bélier. Elle va également fluidifier le déplacement des personnes et des biens ainsi que l’accroissement des échanges. Elles ont exprimé leur reconnaissance au Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Le ministre Amadou Koné, député de Bouaké commune, porte-parole des populations du grand centre, a, à cette occasion, souligné que ce 24 août 2023 est une date historique pour les populations du Gbêkê et du Bélier, car elle marque la réalisation d’un vieux rêve. « Enfin, nous pouvons le dire avec fierté, nous avons notre autoroute Abidjan-Bouaké qui nous avait été annoncée depuis au moins une quarantaine d’année », a-t-il dit. Non sans exprimer sa gratitude au Président Alassane Ouattara, le grand bâtisseur.
Pour Nicolas Djibo, le maire de la commune de Bouaké, « le goudron n’est certes pas comestible, mais il donne à manger à des millions de personnes », ajoutant que « Bouaké n’oubliera jamais cette transformation fondamentale dans laquelle se loge l’autoroute du Nord ».
L’artiste chanteuse Antoinette Konan, appartenant au grand groupe Baoulé, s’est dit ravie de la transformation que connaît le grand V Baoulé. « Depuis l’avènement du Président Alassane Ouattara et de ses fils Amédé Koffi Kouakou, Amadou Koné et Jacques Assahoré, nous voyons que le grand V Baoulé se développe. Le Président Alassane Ouattara est venu nous donner de l’espoir. Nous lui disons un grand merci », a-t-elle déclaré.
Quant au chef central des Wê de la région du Cavally résidant à Bouaké, Kpanhan Robert, il s’est souvenu que la réalisation de cet ouvrage, longtemps attendu par les usagers de la route, avait été promise par le Chef de l’Etat en fin d’année 2022, lors de son adresse à la nation. « Aujourd’hui, c’est chose faite ; le Président a honoré sa parole. Je lui adresse mes vifs remerciements et lui souhaite longue vie pour en faire davantage pour notre nation ».
Le porte-parole de l’Union des chefs de communauté résidant à Bouaké, Traoré Lekouo, a lui aussi adressé ses remerciements au gouvernement pour cette autoroute qui parviendra aux frontières du Mali et du Burkina Faso.
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Grâce aux smartphones, à des applications d'édition et à des approches innovantes, des opérations de maintien de la paix de l'ONU à travers le monde construisent une « armée numérique » visant à lutter contre la désinformation sur les réseaux de médias sociaux et au-delà.
En concevant des moyens de lutter contre les informations fausses qui peuvent déclencher des tensions, des violences, voire des décès, les Nations Unies surveillent la façon dont la désinformation et les discours de haine peuvent porter atteinte à la santé, à la sécurité, à la stabilité ainsi qu'aux progrès accomplis dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).
« Il est devenu évident que le statu quo n'est pas une option », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, dans une note d'information publiée en juin sur l'intégrité de l'information sur les plateformes numériques.
« La capacité à diffuser de la désinformation à grande échelle pour saper les faits scientifiquement établis pose un risque existentiel pour l'humanité et met en danger les institutions démocratiques et les droits de l'homme fondamentaux », a-t-il écrit dans ce document.
Contrer la désinformation mortelle
La désinformation peut être dangereuse à d'autres égards. Plusieurs missions de l'ONU ont signalé ces dernières années des campagnes sur les médias sociaux visant leur travail de maintien de la paix.
En 2019, la mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC), la MONUSCO, a fait part de ses graves préoccupations concernant des campagnes de désinformation sur les médias sociaux appelant à la violence contre les soldats de la paix pendant une épidémie d'Ebola et à la suite d'une attaque meurtrière par un groupe armé dans l'Est du pays.
En 2022, le Conseil de sécurité a modifié les mandats de ses quatre plus grandes opérations de maintien de la paix - RDC, République centrafricaine, Mali et Soudan du Sud - et y a ajouté la tâche de prévenir les campagnes de désinformation visant à saper la crédibilité d'une mission.
« Il s'agit d'une guerre qui se déroule sur les médias sociaux, à la radio et dans les médias traditionnels », a déclaré Bintou Keita, qui dirige la MONUSCO. La lutte contre la désinformation mortelle a obligé à un apprentissage difficile concernant ce nouveau champ de bataille, mais la mission est maintenant devenue proactive, notamment sur les plateformes de médias sociaux, pour aider à arrêter sa propagation, a-t-elle ajouté.
L'armée numérique lutte contre les fausses nouvelles
Pour lutter contre la désinformation, les soldats de la paix de l'ONU mettent de nouveaux outils à la disposition des civils de tous âges, dont Blessing Kasasi, 15 ans, en RDC.
Militante pour les droits des femmes et des enfants, Mlle Kasasi a volontiers participé à un atelier dans la capitale congolaise, Kinshasa, avec 30 jeunes qui ont appris à détecter les « fake news » et à les contrer avec l'arme la plus efficace : la vérité.
Guillaume Kingh-Farel, l'un des formateurs de l'atelier, a affirmé que la désinformation était « utilisée comme une arme de guerre pour saper les efforts de paix de la MONUSCO en RDC ».
Ainsi, l'atelier soutenu par la MONUSCO vise à former « une armée numérique capable de détecter les fausses informations » en produisant du contenu à l'aide d'un smartphone et d'un logiciel d'édition et en diffusant simultanément des informations objectives et crédibles par le biais de « clubs relais » qui disséminent ces messages à travers leurs réseaux.
« À partir d'un smartphone, je produirai des vidéos pour faire écho aux bonnes informations », a déclaré Mlle Kasasi à l'issue de l'atelier.
Préparer le terrain
Pour les opérations de paix de l'ONU, certaines communautés avec qui elles sont en contact accueillent favorablement les nouvelles approches.
Au Mali, où un gouvernement de transition est au pouvoir depuis un coup d'État en 2021, la mission de l'ONU, la MINUSMA, a organisé le premier festival de blogueurs du genre, attirant près de 400 participants à Mopti au début du mois de juin.
« Avec les progrès de la technologie, les médias numériques sont de plus en plus utilisés pour répandre la désinformation », a déclaré un blogueur local populaire qui a assisté à l'événement. Un festival de lutte contre la désinformation est une approche innovante pour surmonter ce défi, un moyen utile pour déconstruire les discours de haine et les « fake news ».
Fin juin, à la demande du gouvernement malien, le Conseil de sécurité des Nations Unies a mis fin à la mission, dont le retrait complet du pays est prévu pour le 1er janvier 2024.
D'autres efforts sont déployés ailleurs. Début août, à Abyei, une zone contestée par le Soudan et le Soudan du Sud, la mission de l'ONU sur place, l'UNISFA, a lancé Voice of Peace, une station de radio sur Internet visant à lutter contre les discours de haine et les fausses informations.
Pendant ce temps, en République démocratique du Congo, les initiatives de la MONUSCO continuent d'atteindre les communautés en proie à des tensions déclenchées par la désinformation. Il s'agit notamment de recruter des experts numériques, de créer des produits multimédias et d'atteindre les communautés, en particulier les jeunes qui maîtrisent les médias sociaux, a déclaré Mme Keita, cheffe de la mission.
Grâce à ces outils, la MONUSCO a essayé de « renforcer notre capacité à surveiller et à être présents sur les plateformes numériques de manière à ne pas être toujours en mode réactif, mais en mode anticipatif ».
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La scène énergétique internationale s'éclaire d'une lueur nouvelle alors que la société Eni, acteur de premier plan, annonce le début de la production de pétrole et de gaz depuis le gisement Baleine, niché dans les eaux au large des côtes ivoiriennes.
Cette étape significative survient en moins de deux ans depuis la révélation initiale du gisement en septembre 2021, suivie d'une décision d'investissement fermement prise en moins d'un an et demi. Ce projet incarne une percée exceptionnelle en tant que tout premier exemple africain de production sans émissions de Scope 1 et 2.
Exploration Fructueuse et Délai Exceptionnel
Baleine se dresse à présent comme la plus vaste découverte d'hydrocarbures dans le bassin sédimentaire ivoirien. La vitesse remarquable à laquelle le gisement a été mis en exploitation est le fruit de la méthodologie progressive d'Eni, une approche devenue la signature de ses projets récents, combinée à la pleine collaboration de son partenaire Petroci.
Pour cette phase inaugurale, l'extraction s'effectue via le FPSO Baleine, une unité flottante spécialement adaptée pour la production, le stockage et le déchargement. Cette plateforme modernisée peut traiter jusqu'à 15 000 barils de pétrole par jour et environ 25 millions de pieds cubes standards de gaz associé.
"Une Expansion Visionnaire"
"Cet exploit marque un moment charnière pour Eni. Provenant d'une exploration des plus fructueuses, nous avons concrétisé ce projet en moins de deux ans à partir de la déclaration de viabilité commerciale", déclare avec satisfaction Claudio Descalzi, le PDG d'Eni.
Le démarrage de la Deuxième Phase est prévu d'ici la fin de 2024 et propulsera la production du champ à 50 000 barils de pétrole par jour, accompagnés d'environ 70 millions de pieds cubes standards de gaz associé. Une troisième phase de développement est dans les cartons, visant à hisser la production à un impressionnant volume de 150 000 barils de pétrole par jour et 200 millions de pieds cubes standards de gaz.
Une particularité majeure : la totalité du gaz produit par le champ Baleine, durant cette phase de développement et celles qui suivront, sera acheminée à terre par l'entremise d'un nouveau pipeline. Cette infrastructure essentielle permettra à la Côte d'Ivoire de satisfaire la demande intérieure en électricité, de faciliter l'accès à l'énergie et de renforcer son rôle en tant que plaque tournante énergétique régionale pour les nations voisines. La Côte d'Ivoire s'apprête ainsi à inaugurer une nouvelle ère dans le domaine pétrolier et gazier, avec le gisement Baleine comme fer de lance.
Le chef de l’ONU a souligné jeudi 24 août 2023 le besoin urgent d’unité et de justice pour relever les défis urgents de l’humanité, qui vont de la crise climatique aux disparités économiques et aux conflits ayant des implications mondiales.
S'adressant au sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui se tient à Johannesburg, en Afrique du Sud, le Secrétaire général António Guterres a salué le « chemin extraordinaire vers l'unité par l'action et la justice » de la nation arc-en-ciel.
« C’est ce dont notre monde a besoin : d’unité pour l’action et d’unité pour la justice ; nous sommes confrontés à des défis existentiels », a-t-il déclaré, attirant l’attention sur l’aggravation des effets du changement climatique et sur l’augmentation de la pauvreté, de la faim et des inégalités.
Le groupe des BRICS représente plus de 40% de la population mondiale, et les cinq États sont également membres du bloc plus large du G20.
M. Guterres a souligné les risques posés par les technologies émergentes sans un cadre mondial global, tout en mettant en lumière les divisions et les conflits géopolitiques, en particulier les impacts découlant de l'invasion russe de l'Ukraine.
« Monde multipolaire »
Dans son discours, M. Guterres a souligné l’évolution mondiale vers un monde multipolaire, avertissant que la multipolarité à elle seule ne peut garantir un statu quo pacifique et juste. Il a appelé à des institutions multilatérales solides et efficaces pour soutenir ce changement.
Établissant des parallèles, il a souligné les leçons du début du XXe siècle, lorsque la multipolarité de l'Europe, dépourvue de mécanismes multilatéraux solides, a contribué au déclenchement de la Première Guerre mondiale.
« Alors que la communauté mondiale évolue vers la multipolarité, nous avons désespérément besoin – et je plaide vigoureusement en faveur – d’une architecture multilatérale renforcée et réformée, fondée sur la Charte des Nations Unies et le droit international », a déclaré M. Guterres.
Soulignant que les structures de gouvernance mondiale actuelles ont été établies au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, excluant de nombreux pays africains encore sous domination coloniale, il a souligné la nécessité pour ces institutions de refléter la dynamique du pouvoir et les réalités économiques contemporaines.
Sans réformes, la fragmentation est « inévitable »
Le chef de l'ONU a averti que sans de telles réformes, la fragmentation deviendrait inévitable.
« Nous ne pouvons pas nous permettre un monde avec une économie et un système financier mondiaux divisés ; avec des stratégies divergentes sur la technologie, y compris l’intelligence artificielle ; et avec des cadres de sécurité contradictoires », a-t-il dit.
M. Guterres a poursuivi en soulignant que les pays à faible revenu, notamment en Afrique, seraient les plus touchés par une telle fracture.
« Je suis venu à Johannesburg avec un message simple : dans un monde fracturé et submergé par les crises, il n'y a tout simplement pas d'alternative à la coopération », a-t-il déclaré.
Repenser l’architecture financière mondiale
Face aux défis uniques de l’Afrique, le Secrétaire général a déclaré qu’en tant que victime historique de l’esclavage et du colonialisme, le continent continue d’être confronté à de « graves injustices », notamment des disparités économiques et un changement climatique rapide.
Il a appelé à une refonte de l’architecture financière mondiale et à une action climatique renforcée, en mettant en avant son Pacte de solidarité climatique et son programme d’accélération.
« Les pays développés doivent enfin tenir leurs promesses envers les pays en développement : en atteignant l’objectif de 100 milliards de dollars, en doublant le financement de l’adaptation, en reconstituant le Fonds vert pour le climat et en opérationnalisant le fonds pour les pertes et dommages cette année », a-t-il déclaré.
M. Guterres a conclu en appelant à une action collective, soulignant que l'humanité ne sera pas en mesure de résoudre ses problèmes communs de manière fragmentée. « Ensemble, travaillons à faire progresser le pouvoir de l’action universelle, l’impératif de justice et la promesse d’un avenir meilleur ».
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L’Afrique doit investir davantage dans le développement des énergies renouvelables, avec le soutien du secteur privé et des institutions financières internationales, en raison des opportunités offertes pour la réalisation des Objectifs de développement durable, ont souligné mercredi des experts réunis à Abidjan.
Le continent devrait aussi contrôler, exploiter et transformer sur place ses énormes ressources minérales afin de générer les ressources financières nécessaires à son développement, ont soutenu ces experts d’une dizaine de pays africains. Ils sont réunis les 23 et 24 août 2023 pour un atelier, organisé par la Banque Africaine de Développement, sur le thème, « Modélisation Financière pour le Secteur Extractif (FIMES) ».
« Les énergies renouvelables nous donnent des opportunités pour réaliser les Objectifs de développement durable. Nous avons aussi besoin d’être des acteurs majeurs dans le domaine de l’énergie », a déclaré Jean-David Cooper, directeur des politiques et de la recherche au ministère des Mines et des Ressources minérales de Sierra Leone. M. Cooper intervenait dans le panel sur la « modélisation financière pour une transition énergétique juste pour certains minéraux critiques dans les pays en transition ».
Les participants notent que l’Afrique a réalisé des progrès considérables en matière de transition énergétique malgré les défis. En pointant l’ampleur des objectifs qui restent à atteindre, Silas Olang, Conseiller en transition énergétique pour l’Afrique à l’Institut de gouvernance des ressources naturelles à Accra, au Ghana, a déploré qu’on ne compte aucun pays africain parmi les 30 premiers au monde en matière de transition énergétique. Toutefois, des pays comme le Nigeria, le Ghana, l’Éthiopie, le Kenya ou l’Afrique du Sud mettent en œuvre des politiques hardies de développement des renouvelables.
Les énergies renouvelables peuvent fournir de l’électricité aux 600 millions d’Africains qui en sont actuellement privés, créer des emplois et stimuler l’industrialisation. « Chaque dollar investi dans les énergies renouvelables, va rapporter 0,93 dollar supplémentaire » et le déploiement des énergies renouvelables va entraîner progressivement des coûts moins élevés, à la différence des énergies fossiles, assure M. Cooper.
Parmi les atouts dont dispose l’Afrique en la matière figurent, outre le solaire, l’éolien, la biomasse, l’hydroélectricité, et des minéraux comme le lithium, le graphite ou le cobalt et qui peuvent être utilisés dans les technologies d'énergie renouvelable – production de panneaux solaires, de batteries pour véhicules électriques, etc.
La nécessité pour le continent de mieux profiter de ses immenses ressources minières pour son développement durable s’est imposée dans les échanges.
L’uranium du Niger est exploité par la France, son pétrole par la Chine, souligne Dogari Bassirou, Directeur général de l’économie au ministère de l’Économie et des Finances du Niger. Cela engendre des pertes financières énormes pour les gouvernements africains qui doivent le plus souvent, se contenter des déclarations d’industriels miniers étrangers sur la teneur des minerais.
« Les minerais ne sont pas traités en Afrique mais dans les pays européens et la Chine. 80 % du cobalt africain est raffiné en Chine. Si nous pouvions raffiner les minerais en Afrique nous pourrions les vendre à un taux plus élevé car les exportations brutes limitent nos gains financiers. Nous perdons énormément dans le système actuel », a indiqué M. Cooper.
« On dit par exemple que la teneur est de 45%, comment vérifier et déterminer cela ? Il faut aider les pays à mieux maîtriser les processus de fixation des coûts et de détermination des impuretés dans les minerais », plaide Boubacar Lounceny Camara, représentant la Guinée avant d’ajouter : « Le prix de l’or brut est déterminé en fonction de l’or raffiné. Or, ce sont les entreprises qui nous donnent la quantité d’or raffiné. Cela entraîne d’énormes pertes. Les métaux sortis de nos pays contiennent d’autres ressources minérales », a déploré M. Camara appelant la Banque Africaine de Développement à aider les pays africains à disposer d’usines de traitement de minerais avant exportation.
Toutefois, M. Camara a souligné que la Guinée a pu définir un prix de référence de la bauxite avec l’appui de ses partenaires internationaux et est prête à partager son expérience avec d’autres pays africains.
Pour booster le développement des énergies renouvelables, chaque pays africain doit avoir une vision claire et élaborer des lois distinctes de celles appliquées sur les énergies fossiles. Quant au financement du secteur, les gouvernements doivent créer un environnement politique stable, adopter des lois attractives pour le secteur privé, mettre en place un système budgétaire transparent et lutter contre la corruption. Le secteur privé, avec sa puissance financière et son expertise, peut jouer un rôle crucial tout comme les institutions financières internationales. Celles-ci doivent aider les pays à mettre en place des projets régionaux, et servir de catalyseur dans la mobilisation d’investissements additionnels.
Yannick Bouterige, Assistant de recherche à la Fondation pour les études et recherches sur le développement (FERDI) a expliqué comment la Banque Africaine de Développement, à travers son Projet de modélisation financière du secteur extractif, assiste des pays africains à mobiliser davantage de recettes fiscales, à renforcer leurs capacités institutionnelles et leur résilience. La Guinée, le Mali, le Liberia, Madagascar, le Niger, la Sierra Leone, le Soudan du Sud et le Zimbabwe sont les bénéficiaires de ce programme lancé en 2020, pour deux ans.
En matière de financement des énergies renouvelables, la Banque dispose également de plusieurs instruments de financement, des projets d’investissements et des départements dédiés au secteur qui profitent à l’ensemble des pays africains.
« Le nouveau Guichet d'Action Climatique de la Banque, doté d'environ 429 millions de dollars, pourrait offrir une excellente occasion de financer des projets à faible émission de carbone à partir de ressources naturelles renouvelables en Afrique », a déclaré Innocent Onah, Chargé en Chef des ressources naturelles au Centre Africain de Gestion des Ressources Naturelles et d’Investissement (ECNR) à la Banque Africaine de Développement.
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MTN Côte d’Ivoire a procédé ce jeudi 24 aout 2023 à Azito village (Commune de Yopougon), à la cérémonie de clôture de la 17ème édition de l’initiative annuelle des « 21 days of y’ello Care », programme de bénévolat initié par le Groupe MTN pour le bien-être des communautés.
En effet, pendant 21 jours, se sont environs 700 employés de MTN Côte d'Ivoire qui ont eu à déployer diverses actions de bénévolat pour donner aux entrepreneurs les moyens de générer de la croissance et apporter un soutien concret à la communauté.
Représentant le Directeur général de MTN-CI, Matenin Coulibaly, Secrétaire générale de l’entreprise de téléphonie, a expliqué que c’est au total trois projets qui ont été soutenus. Il s’agit du Projet « Azito Attiéké Business » qui a bénéficié d’une unité de fabrication d’attiéké, sans oublier les formations à l’endroit de la Coopérative des Femmes d’Azito. Le 2e projet de cette édition est l’« Eco Entrepreneurship » qui a permis d’assister des entrepreneurs évoluant dans l’Eco-Entreprenariat, notamment l’éco-tourisme dans la ville de Grand-Bassam. Le dernier projet pris en compte est le « Salon des Opportunités et de l’Entrepreneuriat » qui avait pour objectif de booster et de rendre plus visible les entreprises à tous les niveaux.
Parlant du projet « Azito Attieké Business », les femmes qui ont été doté d’une unité de fabrication d’attiéké, ont bénéficié d'ateliers de formation, destinées à faire d’elles des femmes économiquement indépendantes. Elles ont bénéficié également des équipements modernes, respectueux de l'environnement en vue de renforcer leur activité.
Il est important de noter que ce don s’inscrit dans le cadre de la politique d’autonomisation de la femme selon MTN Côte d’Ivoire. Ainsi, les femmes de Azito ont reçu une chaine de production de l’attiéké composée d’une broyeuse électrique, un essoreur, un semouleur, un cuiseur à deux feux, un moteur électrique, un séchoir-serre, un discontacteur et une balance électronique.
Mme Inès Nanho, présidente de ladite Coopérative, avec joie a exprimé sa gratitude à l’endroit de MTN-CI. Et d’affirmer que grâce à cette usine, leur production va considérablement augmenté.
Il faut noter que cette cérémonie a enregistré la présence du représentant du président de la Fédération des entrepreneurs de Côte d’Ivoire, Ben Aziz Konaté, de l’ambassadeur du vélo en Afrique, Andy Costa, les autorités traditionnelles et chefs coutumiers.
Mohamed Compaoré
À compter du 21 août 2023, 100 000 nouveaux ménages, bénéficiaires du programme Filets sociaux productifs, recevront leurs transferts monétaires sur une période de trois (3) ans. L’information a été donnée par la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, ce lundi 14 août 2023 à Abidjan-Plateau, au cours d’un point presse qu’elle a animé dans les locaux de son département ministériel. C’était en présence de Kipéya Koné, coordinateur du programme.
« L’information que nous vous donnons aujourd’hui, c’est qu’en plus des 100 000 ménages actifs en 2023, 100 000 nouveaux ménages recevront leurs transferts monétaires sur une période de trois (3) ans. Ceux-ci recevront, leurs premières allocations trimestrielles, à la date du 21 août 2023 », a déclaré Myss Belmonde Dogo. Précisant que les 100 000 ménages actifs sont issus des 227 000 ménages bénéficiaires que le programme avait touchés, sur la période 2017-2020. « Cela portera le nombre de bénéficiaires touchés de 2017 à 2023 à 327 000 ménages », a-t-elle indiqué.
Les 100 000 nouveaux ménages, a révélé la ministre, percevront en 2023, un montant total de transfert par le programme de 14,4 milliards de FCFA soit un montant de 144 000 FCFA dû annuellement à chaque ménage pour cette première année de bénéfice. « Cela permettra de porter en fin d’année 2023, le montant cumulé des ressources redistribuées par le gouvernement sur la période 2017-2023 à 111 milliards de FCFA », a-t-elle ajouté.
Ces nouveaux bénéficiaires, composés de 40 470 femmes et 59 530 hommes chefs de ménages, sont répartis entre 14 régions aussi bien dans le milieu rural (73 258 bénéficiaires) que dans le milieu urbain (26 742 ménages). Il s’agit notamment des régions de l’Agneby-Tiassa, du Bafing, du Cavally, du Gôh, du Guemon, du Hambol, du Haut-Sassandra, de La Me, du Lôh-Djiboua, de la Nawa, du N’zi, de San-Pedro, du Tchologo, et du Tonkpi.
À en croire Myss Belmonde Dogo, « le choix de ces 14 régions s’est fait en liaison avec la Banque Mondiale en tenant compte du niveau de couverture antérieur du programme et des statistiques officielles qui présentent ces régions comme celles les plus touchées par la pauvreté aiguë ».
En plus des transferts monétaires, a-t-elle souligné, le programme déploie des mesures d’encadrement des ménages bénéficiaires avec des travailleurs sociaux et agents communautaires. Cet encadrement prend en compte un volet d’inclusion économique portant entre autres sur la sensibilisation et la formation en compétences de vie, la gestion du budget familial et la mise en place et la gestion d’Associations de Valorisation de l’Entraide Communautaire (AVEC), l’initiation d’Activités génératrices de revenus (AGR).
Rappelons que le programme des Filets sociaux productifs consiste en l’octroi sur trois (03) ans, de transferts monétaires trimestriels non-remboursables de 36 000 FCFA à des ménages ciblés parmi les plus pauvres.
KM
Au total, 600 acteurs du secteur informel de la commune d’Abobo ont reçu des chèques d’une valeur de 150 millions de FCFA, en vue de développer leurs activités.
Cette remise de subvention s’est déroulée, le 14 août 2023 à la mairie d’Abobo, en présence de la ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara et de son collègue Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique.
Selon Mamadou Touré, cet appui du gouvernement permettra aux bénéficiaires de la subvention étatique de booster leurs activités respectives, affirmant que la phase exceptionnelle de ce projet concerne 14 localités.
Poursuivant, le ministre a souligné que cette action s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’ambitieux Programme jeunesse du gouvernement (PJ Gouv) sur la période 2023 -2025 dont l’objectif est d’adresser la problématique de l’insertion socio-professionnelle des jeunes et de l’amélioration de leur employabilité.
Le ministre de la Promotion de la Jeunesse a indiqué que PJ Gouv vise, en 2023, à absorber 700 000 jeunes pour 361 milliards de FCFA.
La ministre Kandia Camara a fait savoir que je PJ Gouv est une « réalité concrète et palpable à Abobo », rappelant à l’occasion les actions du ministre Mamadou Touré au profit des jeunes dans la commune dont elle est la première magistrate.
Elle a exhorté les jeunes qui constituent 85% de la population d’Abobo à saisir cette perche tendue par le gouvernement pour agrandir leurs affaires, afin de prospérer.
Au nom des bénéficiaires, Déchou Ambeu a traduit toute sa gratitude au gouvernement pour les dispositifs d’insertions socio-professionnels mis en place par le gouvernement en faveur des jeunes.
km