Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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A l’occasion de la mise en œuvre du projet (IMPACT) qui s’est tenu le dimanche 23 juillet au samedi 29 juillet 2023, à Yamoussoukro et à Bouaké, 74 acteurs de la presse en ligne et de la société civile ont reçu une formation de lutte contre les messages haineux et les fausses informations. 

« Cette activité qui au final bénéficiera à 74 personnes en Côte d’Ivoire, vise à former les acteurs médiatiques qui couvrent les questions de conflits sur la couverture éthique, responsable et équilibrée des conflits, afin d’assurer une meilleure prévention des conflits et la cohésion sociale » a affirmé Lassina Sermé, président du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), partenaire au projet. 

                                             

Aussi il n’a pas manqué de rappeler les raisons de cet atelier, dans son discours d’ouverture de la session «L’objectif de cette formation est de renforcer nos compétences pour faire face à la multiplication des fake news et des messages haineux qui divisent la population et créent des tensions »

Pour le président cette formation vient à point nommé car la pertinente thématique, est d’actualité en ce sens que le pays connaîtra le 2 septembre 2023 des élections locales.

« Ces élections locales qui constitueront un véritable test pour les différents partis politiques avant l’élection présidentielle de 2025 ne manqueront certainement pas de déchaîner les passions teintées parfois de discours haineux et de fausses informations », a-t-il relevé.  

Cette formation a été dispensée par des experts du fact-checking a savoir suy kahofi de l’AFP (Agence France Presse) à Abidjan et Mamady Kébé du site de vérification Ivoirecheck.com avec pour des sous-thèmes  « Le Cadre juridique des nouveaux médias, Communication identitaire et non violente, les défis de la désinformation, outils et mécanismes de vérification des fake news et la Charte de bonne conduite des médias numériques ».

A la fin de cette formation les participants ont reçu un diplôme et se sont engagés à lutter contre les discours haineux et les fake news.

Le projet IMPACT, d’une durée de 24 mois est financé par la délégation de l’Union Européenne à hauteur de 700 millions FCFA, a pour but de consolider un climat de paix et de cohésion sociale en Guinée et en Côte d’Ivoire. Il est mis en œuvre par cinq organisations, dont Avocats Sans Frontières France (ASF France), Danaïdes, AfricTivistes, l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI), et le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Khalil B.

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Seize responsables de la protection civile venus de huit pays de l’Afrique francophone, notamment de l’Algérie, du Burundi, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal et de la Tunisie, ont reçu le vendredi 28 juillet 2023 à Grand-Bassam, leur diplôme de formation sur la gestion de crise, notamment des sinistres et catastrophes. Ce, au terme d’un atelier de formation organisé, du 17 au 28 juillet 2023, par l’Office national de la Protection civile (ONPC), en collaboration avec l’Organisation internationale de Protection civile (OIPC), sous le thème : « Gestion des crises et didactique méthodologique ».

Au nom des récipiendaires, la directrice de la Protection civile du Cameroun, Angèle Ntsama Ndzié, a salué la bonne organisation dudit atelier.

« Nous sommes partis de la formation d’une équipe à la détermination des objectifs, en passant par l’appréhension d’une situation, à travers des exercices de simulation pour atteindre le résultat escompté, à savoir la gestion d’une situation de crise. Nous promettons chacun, dès son retour, de partager l’expérience acquise ici pour une meilleure appréhension des crises dans nos différents pays car ce renforcement des capacités est pour nous un véritable outil de résilience », s’est-elle félicitée.

Représentant le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, à la cérémonie de clôture, le directeur de cabinet adjoint chargé de la Décentralisation, Jean Fructueux Bako, a félicité les cadres de la protection civile des huit pays.

Il a indiqué qu’au-delà du renforcement des capacités des services en charge de la réponse opérationnelle dans la gestion des crises et de la résilience des populations, la formation à la coordination des actions et à la structuration de la prise de décisions dans une cellule de crise doit être une priorité.

Le directeur général de l’ONPC de Côte d’Ivoire, Amankou Kassi Gabin, a rappelé que « ce stage entre dans le cadre des actions de renforcement des capacités organisées, chaque année par l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC) pour une meilleure qualité de services de protection civile en Afrique ».

Cette formation a vu la participation de quatre cadres supérieurs ivoiriens.

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Les enquêteurs gendarmes de la Haute Autorité pour la bonne Gouvernance (HABG), en accord avec le Procureur de la République près le Pôle Pénal économique et financier (PPEF) et sous sa supervision, ont réalisé une enquête de flagrance au niveau du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, ayant conduit à l’interpellation de neuf agents publics entre le 24 et le 27 juillet 2023.

L’information a été rendue publique par le secrétaire général de la Haute Autorité pour la bonne Gouvernance (HABG), Henri Augustin Aka, à l’occasion d’un point de presse, le vendredi 28 juillet 2023 dans les locaux de l’institution à Abidjan-Cocody.

’’En effet, sur la base d’une dénonciation anonyme reçue sur notre plateforme SIGNALIS faisant état de pratiques de corruption dans certains services du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, en ce que certains agents de ladite structure ont introduit dans le circuit de la vaccination, des vaccins parallèles d’origine douteuse qu’ils commercialisent, à travers la mise en place d’une double comptabilité dont l’une officielle et l’autre officieuse, et cela, en violation de la législation en vigueur, les investigations menées ont permis de constater que les faits dénoncés étaient avérés’’, a indiqué Henri Augustin Aka.

Et de poursuivre : ’’À l’issue de cette constatation, les enquêteurs de la HABG ont procédé à l’interpellation immédiate de six agents publics dont quatre infirmiers, une infirmière et un chauffeur, tous pris en situation de flagrant délit le lundi 24 juillet 2023. Ces agents étaient en possession d’une somme d’argent totale de 654 000 FCFA, de documents confirmant l’existence d’une double comptabilité des recettes issues de la vaccination et de faux rapports d’activités journalières’’.

Les enquêteurs ont également procédé à une perquisition au domicile de l’une des infirmières le 24 juillet 2023 chez qui il a été retrouvé, entre autres éléments, 21 407 seringues, 701 produits de vaccination et une centaine de flacons vides de vaccins dans des conditions de conservation inadéquates. Le secrétaire général de la HABG a étayé son propos par la présentation des images de la perquisition.

Trois autres agents publics de la santé ont été interpellés à l’issue de leurs auditions dont un infirmier et une infirmière, le mercredi 26 juillet 2023 et un médecin, le jeudi 27 juillet 2023.

À l’issue de la procédure d’enquête, a annoncé le secrétaire général de la HABG, les mis en cause seront déférés devant le Procureur de la République près le Pôle Pénal économique et financier suivant procès-verbal de la Direction de l’Investigation et des Poursuites de la HABG pour des suites judiciaires.

L’enquête, selon M. Aka, a permis de mettre en lumière l’existence d’un réseau de vaccins parallèles organisé par certains agents du ministère de la Santé, en violation de la législation en vigueur, pour des avantages personnels indus tout en mettant en danger la vie et la santé de nos concitoyens, d’’une double comptabilité des recettes issues des vaccinations qui ont lieu sur les sites enquêtés, dont une officielle et l’autre officieuse, mise en place par certains agents publics de la santé, en violation de la législation en vigueur.

L’enquête a aussi révélé l’existence d’une clé de répartition des recettes issues des vaccins parallèles entre plusieurs agents publics impliqués ou ayant connaissance de l’existence de ce réseau parallèle.

Henri Augustin Aka a, au nom du président de cette institution, N’Golo Coulibaly, exhorté tous les agents publics nationaux au respect de la législation et de la déontologie de leurs différentes professions et réaffirmé son entière adhésion à la vision politique du Président de la République Alassane Ouattara d’intensifier la lutte contre la corruption et les infractions assimilées pour faire de la Cote d’Ivoire un pays libre de toutes formes de corruption.  

om

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Ecobank Côte d'Ivoire a été primé lors de la deuxième édition du « Women Empowerment Leadership Agora », WELA, pour son engagement en faveur de l'autonomisation des femmes dans la catégorie « Innovation entreprenariat féminin ». L'événement qui s'est tenu ce vendredi 28 juillet à l’hôtel a réuni des acteurs de la promotion du leadership féminin.

Le WELA célèbre et valorise la Femme modèle, entreprenante, leader, mais également les entreprises qui, au quotidien, font de l’épanouissement de la femme et la réalisation de l’objectif global d’égalité du genre un axe stratégique. Ainsi, chaque année, huit organisations non gouvernementales, entreprises ou individus sont récompensés pour leur engagement pour la promotion du genre en Afrique.

Une mission qui reste indispensable tant les inégalités de genre persistent. Dans son rapport de 2019, l’Agence CI PME révélait que la proportion d’entreprises formelles détenues en majorité par une femme était estimée à 20% environ. Et que sur les 430 grandes entreprises recensées en Côte d’Ivoire, moins de 5% étaient dirigées par des femmes et seulement 26,3% comptaient au moins une femme comme actionnaire. Une réalité d’autant plus préjudiciable que dans son étude, Diversity wins, menée en 2020, le cabinet McKinsey a montré que les organisations ayant une diversité de genre dans leurs équipes de direction étaient 25 % plus susceptibles d'avoir une rentabilité supérieure à la moyenne.

La 2ème édition du WELA était placée sous la thématique : « Innovations technologies et digitales : levier d’inclusion sociale et économique de la femme et de jeune fille en Afrique », l’occasion d’échanger avec des acteurs engagés dans la promotion du genre et l’autonomisation de la femme autours des meilleures initiatives et de se projeter vers un avenir plus inclusif.

Ecobank Côte d’Ivoire s’est vu décerner le Prix WELA dans la catégorie « l'Innovation entrepreneuriat féminin ».  Une reconnaissance pour le rôle actif que joue la banque dans la promotion et le soutien des femmes entrepreneures en Côte d'Ivoire. En effet, Ecobank Côte d’Ivoire s'est distingué au travers des nombreuses initiatives novatrices visant à renforcer l'accès au financement, à fournir des ressources de formation et de mentorat, ainsi qu'à créer un écosystème favorable à l’attention des entreprises dirigées par des femmes.

La banque est en effet engagée à œuvrer pour un développement économique inclusif et durable en Côte d'Ivoire en offrant l’opportunité aux femmes d’y prendre pleinement leur place. Grâce à des programmes spécifiques et des partenariats stratégiques, la banque a contribué à apporter sa contribution à la réduction des disparités de genre et à promouvoir l'égalité des chances dans le domaine de l'entrepreneuriat.

« Dans un continent où les femmes représentent en moyenne 50% de la population et où une femme sur quatre entreprend ou dirige une entreprise, l’Afrique est la région du monde la plus dynamique en termes d’entreprenariat féminin. En tant que banque panafricaine, nous sommes engagés à favoriser l’égalité femmes-hommes. Nous encourageons les femmes en leur apportant un soutien concret et en les accompagnant en vue de leur autonomisation. Recevoir cette distinction est un honneur pour notre institution car il est le résultat de notre engagement quotidien en faveur de l’innovation afin qu’elle soit au service de l’entreprenariat féminin. » explique Paul Harry Aithnard Directeur général de Ecobank Côte d’Ivoire et directeur exécutif pour la région UEMOA. 

km

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Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a dénoncé le transvasement illégal de gaz butane et l’utilisation par des personnes, ainsi que des transporteurs, du gaz butane comme carburant.

C’était à l’occasion de l’inauguration et de la mise en service de la sphère A41 de 4 000 tonnes de la Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (GESTOCI), le vendredi 28 juillet 2023 à Abidjan.

« Nous avons instruit la direction Générale des Hydrocarbures, afin qu’elle mène une lutte sans merci contre les fraudeurs, les contrebandiers, tous ceux qui font du transvasement illicite. Nous avons demandé de démanteler tous les centres disséminés à travers le pays, particulièrement dans la région d’Abidjan et qui ne sont pas autorisés. L’Etat subventionne justement le butane pour le rendre accessible aux ménages à faibles revenus. Cependant, une partie du butane est dévoyée et sert désormais de transport pour des véhicules. Cela doit prendre fin », a menacé Sangafowa-Coulibaly.

Tout en saluant le leadership du Président Alassane Ouattara qui a fait du renforcement du système d’approvisionnement et de distribution de produits pétroliers de la Côte d’Ivoire, une priorité.

Sangafowa-Coulibaly a expliqué que le butane bénéficie d’une politique permettant aux ménages, même les plus modestes, d’accéder à ce produit.

Avec cette nouvelle sphère, la capacité de stockage de l’entreprise passe à 10 000 tonnes. La demande en gaz butane avoisine 930 000 à 1 million de tonnes à l’horizon 2030 contre une consommation de 560 000 tonnes en 2022.

Pour rapprocher davantage le gaz butane des populations et des pays de l’hinterland, des investissements sont prévus. Notamment, les constructions de sphères de 2 000 tonnes chacune sur les sites de Bouaké, Yamoussoukro, San-Pedro et Ferkessédougou.  

km

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Le Secrétaire général de l’Organisation de Coopération Islamique, S.E. M. Hissein Brahim Taha, qui suit avec une profonde inquiétude les développements de la situation en République du Niger, a condamné fermement toute tentative visant à prendre le pouvoir par la force.

Il appelle à la libération immédiate du Président Mohamed Bazoum, Président de la République démocratiquement élu, à garantir la protection de son intégrité physique et à la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger.

Le Secrétaire général souligne l’importance qu’attache l’OCI à la préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Niger et dans toute la région du Sahel et exprime son soutien aux efforts régionaux déployés à cette fin.

Le Secrétaire général de l’OCI réaffirme son entière solidarité avec le peuple nigérien.

hn

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Réunis du 26 au 28 juillet, à l’Île Maurice pour accélérer le rôle du tourisme pour le développement durable dans la région, au cours de leur réunion annuelle, les ministres en charge du Tourisme en Afrique, ont renouvelé leurs instances dirigeantes, dès l’entame de la session, ce mercredi 26 juillet 2023.

Ainsi, le Premier ministre adjoint de la République mauricienne, en charge du Tourisme, Louis Steven Obeegadoo, a-t-il été élu par ses pairs à la présidence de la Commission onusienne spécialisée. Il succède au ministre ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana.

À ses côtés, il aura pour 1er Vice-Président, le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, en charge du Tourisme, Lai Mohammed, et comme 2e Vice-Président, Najib Balala, ministre kényan du Tourisme, de la Faune et des Antiquités.

Siandou Fofana, en sa qualité de Président sortant et de 1er Vice-Président du Conseil exécutif de l’OMT, a indiqué dans son allocution inaugurale l’enjeu desdites assises.

Il a soutenu : « Cette session revêt une importance toute particulière, car elle marquera un tournant dans le développement et la promotion du tourisme africain à l’échelle mondiale. Nous sommes ici pour élire un nouveau bureau mais aussi pour discuter, collaborer et trouver des solutions pour faire du tourisme un catalyseur du développement économique, social et environnemental, tout en préservant notre patrimoine culturel et naturel ».

Mieux, pour Siandou Fofana, priorisant l’éducation, la durabilité et les investissements, le tourisme devient un allié pour stimuler les économies. Et d’indiquer que « c’est un honneur pour mon pays la Côte d’Ivoire, de diriger les délibérations de cette 66ème session de la CAF, session élective et décisive en vue de la préparation de la 25ème Assemblée Générale prévue à Samarcande en Ouzbékistan ».  

om

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L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro, a présidé une réunion d’information aux autorités ivoiriennes sur l’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme Indicatif Pluriannuel (PIP) de l’Union européenne couvrant la période 2021-2027.

C’était le mercredi 26 juillet 2023 au siège de l’UE à Abidjan, en présence du Coordonnateur national de la Cellule de coordination du partenariat Stratégique CI/UE (CCPS-CI/UE), Hervé Aka N’ZAI et des représentants d’une vingtaine de ministères techniques, du secteur privé et de la société civile.

L’objectif visé à travers cette consultation de la partie nationale était de recueillir leurs avis sur quatre questions clés de cette évaluation, notamment la pertinence des trois domaines prioritaires retenus dans le Programme Indicatif Pluriannuel (capital humain, état de droit, croissance inclusive durable et numérique) en précisant les éventuels secteurs à renforcer ou à élaguer.

Il s’agissait également d’évaluer de façon générale si le partenariat CI/UE s’aligne sur les priorités nationales, d’identifier les éventuels domaines dans lesquels le dialogue pourrait être renforcé et pour finir, se prononcer sur l’approche commune de l’UE et de ses Etats membres regroupés autour de la Team Europe.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations lancées par le siège de l’UE à Bruxelles afin de recueillir les observations de la partie nationale sur la mise en œuvre du Programme Indicatif Pluriannuel à mi-parcours.

Sur la période 2021-2022, ce sont 8 conventions de financement d’une valeur cumulée de plus de 50 milliards de FCFA qui ont été financées par l’UE sur le nouvel instrument financier du partenariat intitulé Instrument de Voisinage et de Coopération au Développement et de Coopération International de l’Union européenne (Global Europe).  

om

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Le Premier Ministre Patrick Achi a présidé, le jeudi 27 juillet à Abidjan, la cérémonie consacrée à la journée du souvenir et d’hommage des Armées.

Celle-ci était, notamment, marquée par la remise de médailles à 66 personnalités civiles et militaires et par la distinction de 22 soldats dans l’ordre national pour leur courage et leur dévouement dans l’exercice de leurs fonctions.

Dans son adresse, le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a félicité tous les récipiendaires et s’est réjoui de la création de plusieurs ordres de médailles au sein de l’armée.

Indiquant que le thème choisi pour cette 3ème édition de la journée du souvenir et d’hommage des Armées intitulé « Jeunesse ivoirienne-Forces de défense et de sécurité : Pour un engagement civique et une responsabilité citoyenne », reflète la parfaite la vision du Chef de l’Etat en cette année 2023,

Téné Birahima Ouattara a souligné que la jeunesse doit être armée de valeurs pour assurer la relève et faire face aux défis sécuritaires. Mieux, la complicité et la complémentarité devraient être les maîtres-mots de cette relation fusionnelle.

Le ministre d’Etat a rappelé les efforts consentis par le gouvernement dans le secteur de la défense. Entre autres, les matériels et les équipements dont bénéficie l’armée. Au niveau des ressources humaines, il a évoqué l’intégration de 9 000 soldats au sein de l’armée et le départ volontaire de 300 autres. Toute chose qui a donné « un souffle nouveau à l’institution ».

Et d’ajouter que ces actions s’inscrivent dans la volonté du Président Alassane Ouattara de doter la Côte d’Ivoire d’une armée républicaine et professionnelle.

En outre, il a appelé l’armée à accompagner, les mois à venir, le pays dans la gestion des enjeux géopolitiques de la sous-région et les grands rendez-vous de l’histoire. Il s’agira principalement pour elle, a-t-il affirmé, de maintenir la posture de vigilance et d’anticipation face aux velléités des bandes terroristes, d’apporter son appui à la consolidation de la démocratie et de participer au bon déroulement du grand évènement sportif qu’est la CAN 2023.

km

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Mis en service le 21 mars 2015 par le Président de la République, Alassane Ouattara, le Pont Philippe Grégoire Yacé de Jacqueville est un véritable symbole de développement agricole, touristique et industriel de la région des Grands ponts.

Après 65 ans d’attente, les populations de Jacqueville se réjouissent encore de la réalisation de ce pont à poutres en béton de 608 m de long et de 10 m de large.

La réalisation de ce pont routier reliant la rive de Songon au Nord à celle de N’dyéni au Sud, entre dans le cadre de la politique globale de la Côte d’Ivoire relative au développement de ses infrastructures.

« Ce monumental ouvrage d’art offre une bouffée d’oxygène et un nouveau parcours aux usagers qui, jadis, étaient desservis par des bacs irréguliers et défaillants », a témoigné Carelle Konan Dubois, agent commercial.

Ce projet reflète une volonté des autorités ivoiriennes, au plus haut niveau, de modifier l’image de la cité balnéaire jusqu’alors enclavée.

« Notre ville a pris une autre dimension. Nous pouvons accueillir chaque week-end des milliers de personnes venues de toutes les contrées du pays dans l’objectif de découvrir nos spécificités culturelles. Toute chose qui participe au rayonnement et la modernisation de notre localité », relève Lucas Yobou, originaire de Jacqueville.

L’ouvrage permet, aujourd’hui, de booster le développement de Jacqueville et des régions environnantes, notamment, à travers le regain de dynamisme des activités économiques.

« La fluidité et la facilité d’accès aux moyens de transport assurent l’amélioration des conditions de vie des habitants de la cité de Jacqueville », assure Joachim Aka Bonny, enseignant.

L’ouvrage a requis un investissement de plus de 20 milliards de FCFA.  

km

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