Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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 Le nouveau Centre Hospitalier Régional (CHR) de Man (Région du Tonkpi), a été inauguré, le 22 décembre 2022, par le Premier Ministre Patrick Achi.

Bâti sur une superficie de 12 450 m2 et doté d’une capacité de 110 lits , ce centre hospitalier vient renforcer le réseau et le plateau sanitaire de la Région.

Equipé de matériels ultra-modernes de dernière génération, le CHR de Man comprend 15 services. Il s’agit, entre autres, de la consultation externe, des urgences, de trois blocs opératoires chirurgicaux, du centre de dialyse (10 postes), de deux cabinets dentaires, du laboratoire de microbiologie, etc.

La réalisation du projet s’inscrit dans le cadre du vaste programme hospitalier de plus de 1 000 milliards de F CFA consistant en la construction, la réhabilitation et l’équipement des établissements hospitaliers et dans le cadre de l’opérationnalisation de la Couverture maladie universelle sur l’ensemble du territoire national.

« La mise en service de cette infrastructure sanitaire contribue à l’amélioration de l’offre de soins, impactant ainsi positivement la vie des populations », témoigne Pythagore Bleu, agent commercial.

Cet établissement sanitaire est la matérialisation de la volonté du gouvernement d’offrir aux populations des soins de qualité. Ce Pôle régional de référence en matière de santé vient soulager une population estimée à plus de 1 387 0000 d’habitants.

« Ce projet vise à améliorer le niveau de l’accessibilité des structures de santé et bâtir un système de santé performant et résilient pour une bonne prise en charge des populations », souligne Sylla Yacouba, agent de santé.

La première pierre des travaux de construction a été posée le 24 octobre 2019. Le coût de réalisation de cet hôpital est estimé à 27,6 milliards de FCFA.  

OM

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Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly a procédé, ce mercredi 19 juillet 2023, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, au lancement du Salon international du contenu audiovisuel d’Abidjan (SICA), prévu du 20 au 22 novembre 2023.

"Le SICA, vient combler un vide. Il n’est pas normal que dans notre espace communautaire francophone, il n’y ait aucune initiative centrée sur la promotion du contenu audiovisuel. Le SICA est une réponse du Gouvernement pour la promotion de l’œuvre audiovisuel et sa valorisation’’, a justifié Amadou Coulibaly.

Il a, en outre, indiqué que le SICA est surtout l’aboutissement de la promesse faite par le Premier Ministre, Patrick ACHI le 16 septembre 2021, aux professionnels, entrepreneurs et acteurs de l’industrie audiovisuelle, au cours d’une rencontre à la Primature.

À en croire le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, le SICA s’inscrit dans le grand programme du Président de la République, Alassane Ouattara, qui veut donner à la Côte d’Ivoire une chance de développement intégral qui accorde une place de choix à l’industrie de création.

En Côte d’Ivoire, la libéralisation de l’espace télévisuel, intervenue ces dernières années, a impulsé un dynamisme du secteur audiovisuel avec l’avènement de 7 chaînes de Télévision qui diffusent sur la TNT, et qui sont reprises par les bouquets satellite diffusés ici et hors du pays, donnant ainsi de la visibilité à la culture ivoirienne et aux talents dans le pays.

Le SICA Abidjan 2023 se veut également un cadre de réflexion entre professionnels du contenu audiovisuel, et entre le secteur public et le secteur privé, avec pour objectif, d’engager éventuellement, sur la base des recommandations des échanges, des réformes nécessaires à l’épanouissement du secteur.

Organisé autour du thème : "Pour un écosystème audiovisuel et cinématographique africain, pourvoyeur d’emploi à l’ère du numérique", le SICA 2023 rassemblera à Abidjan des institutions gouvernementales, des producteurs, des distributeurs, des chaînes publiques et privées, des opérateurs du câble, de satellite, de mobile, et des services de vidéo à la demande.

Outre la conférence inaugurale axée sur la thématique principale, des panels seront consacrés aux perspectives économiques du secteur audiovisuel, ainsi qu’au financement de la création audiovisuelle par les chaînes de télévision.

Le lancement du SICA 2023 a enregistré la présence de la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck co-organisatrice de l’évènement. 

OM

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Le Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N’gou Dimba a officiellement lancé mardi 18 juillet 2023, le Bulletin de Santé Publique de Côte d’Ivoire (BSP-CI), à l’Institut National de Santé Publique (INSP) d’Abidjan-Adjamé.

Ce bulletin vise à diffuser des informations de santé fiables exactes, objectives et utiles à faire de la priorité la santé des populations, minimiser les menaces ainsi que d’éclairer les pratiques et les prises de décision en matière de santé publique.

Procédant au lancement de cette plateforme, le Ministre Pierre Dimba, premier patron de la santé, a indiqué que ce projet s’inscrit dans la vision de son département ministériel qui est de "garantir un accès équitable à des soins de santé de qualité pour tous", telle qu’exprimée dans son Plan National Sanitaire (PNS) 2021-2025.

Selon le Ministre Dimba, ce projet renferme deux symboles, notamment la poursuite avec succès de la mise en œuvre du pilier de l’inclusion sociale de l’ambitieuse politique « Côte d’Ivoire solidaire » du Président de la République SEM Alassane Ouattara, avec pour priorité le secteur de la santé mais aussi la célébration de la qualité de la coopération qui lie la Côte d’Ivoire et les États Unis, dans le secteur de la santé.

Prof. N’dindin Claude, Directeur Général de l’Institut National de Santé Publique, pour sa part, a affirmé ainsi « Ce projet vise à assurer le positionnement de l’INSP en tant que Centre National d’Excellence pour la Recherche en Santé Publique et à améliorer la qualité de la formation des personnels impliqués dans la riposte aux urgences de santé publique en Côte d’Ivoire »

Cette initiative est le fruit de l’intégration, depuis 2007, de l’Institut National de Santé Publique à l’International Association For African Public health Institut (IANPHI). Il a été mis en place grâce à l’appui financier du gouvernement Américain, à travers l’EMORY UNIVERSITY, Centre pour le Contrôle et la Prévention des catastrophes (CDC), Global Health Security Agenda (GHSA) et de l’IANPHI. 

km

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Dans l’objectif d’évaluer les conditions d’accès des populations aux kits d’accouchement et de césarienne sur l’ensemble du territoire national, la Coordination générale du Programme social du gouvernement (Psgouv) conduite par le Coordonnateur général, Non Karna Coulibaly, s’est rendue dans la région de l’Ouest, notamment à Man, du 18 au 20 juillet 2023.

Au CHR de Man, un centre de référence prévu pour être un pôle d’excellence au regard de ses équipements de pointe, dans les quatre Centres de Santé urbain (CSU) et à la PMI, les kits d’accouchement et de césarienne sont disponibles de jour comme de nuit et 7j/7.

Accompagnée du ministère de la Santé, notamment le Programme national de la santé mère-enfant, la Coordination générale du Psgouv a visité le Centre hospitalier régional (CHR ) et la PMI de Man où elle a rencontré des bénéficiaires de kits d’accouchement.

Dame Kéita Goré Ruffine, commerçante, est à quatre mois de grossesse. Elle est venue pour sa deuxième consultation. Elle se souvient qu’il y a de cela "trois ans, elle a reçu gratuitement le kit lors de l’accouchement de son fils à l’ancien CHR de Man". "Cela m’a soulagée car l’argent que je devais prendre pour acheter le kit m’a servi à faire le trousseau de mon bébé. L’accouchement gratuit est réel. Merci au gouvernement. Qu’il continue ainsi", se réjouit-elle.

Et de poursuivre en indiquant que pour sa consultation du jour : " À la caisse, je n’ai rien payé. Et la consultation a été gratuite. La gratuité, c’est une réalité. J’invite les femmes enceintes à venir se faire consulter gratuitement à l’hôpital".

Selon le directeur du CHR de Man, Kouabenan Koffi Tchiré, "en cas de rupture de stock de kits d’accouchement, situation rare à Man du fait de l’existence de l’antenne régionale de la Nouvelle Pharmacie de la Santé publique (NPSP), des kits sont reconstitués à partir d’équipements reçus dans le cadre d’autres programmes financés par des partenaires au développement". "Ils sont remis gratuitement aux femmes qui accouchent. Un rapport est fait pour la restitution", explique-t-il.

Pour les trois derniers mois, notamment avril mai et juin, à en croire Alain Gomé, préparateur gestionnaire en pharmacie, ce sont 650 kits d’accouchement, 413 kits de césarienne, 130 kits de rachianesthésie, 242 kits d’anesthésie générale et 30 kits d’épisiotomie qui ont été mis à disposition.

Depuis le 06 mars 2023 date de mise en service de la maternité dudit CHR inauguré le 22 décembre 2022, ce sont environ 1 500 accouchements effectués dont environ 300 césariennes, selon Gisèle Oulaï, sage-femme major de salle d’accouchement.

À l’autre bout de la ville, se trouve la PMI devenue un Centre de Santé urbain spécialisé (CSUS). Magnaman Kallo, élève en classe de terminale, y a accouché d’une fille, ce 20 juillet 2023.
"La sage-femme s’est bien occupée de moi. Grâce au gouvernement, à travers le Psgouv, nous avons reçu gratuitement un kit d’accouchement. Nous remercions le gouvernement qui pense aux femmes".

Matènin Koné, venue accompagner Magnaman, est une ménagère bien connue dans cette maternité, pour y avoir, non seulement fait trois accouchements, mais pour encourager les femmes enceintes à s’y rendre pour leurs consultations prénatales et accouchements. "Ma dernière fille a trois ans aujourd’hui. Lors de son accouchement, j’ai reçu gratuitement le kit".

Pour rappel, la mise à disposition gratuite de kits d’accouchement et de césarienne s’inscrit dans le cadre de la politique de la gratuité ciblée de certaines prestations de santé au profit des couches vulnérables, notamment les femmes enceintes, les enfants âgés de 0 à 5 ans, décidée par le gouvernement.  

km

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L'hypertension artérielle, un facteur majeur de cardiopathie et d'accident cardiovasculaire cérébral, demeure l'une des principales causes de décès prématuré et de handicap à l'échelle mondiale. Pour soutenir tous les efforts consentis dans la lutte contre cette pathologie, la Fondation Orange Côte d'Ivoire organise des campagnes de dépistage et de formation, dans les localités de Didievi, le 15 Juin, 7 et 20 Juillet 2023, puis à Dimbokro les 3,18 et 31 Août 2023.

La Fondation Orange Côte d'Ivoire profitera de sa présence, lors de ces campagnes de dépistage dans ces localités, pour mettre en place un programme de formation à destination du corps médical local sur la prise en charge de l’hypertension artérielle.

Ce programme offrira aux professionnels de la santé l'opportunité d'acquérir des connaissances approfondies sur la détection précoce, le traitement et la gestion des maladies cardiovasculaires. Une formation qui permettra à 50 infirmiers et sages-femmes issus du corps médical d’être mieux outillé pour fournir des soins de qualité et une assistance adéquate aux patients. 

C’est au cours d’une tournée entamée le Jeudi 15 Juin à Didiévi à travers laquelle, La Fondation Orange Côte d'Ivoire démontre son engagement en faveur de la santé publique et sa volonté de réduire l'impact des maladies cardiovasculaires. Des actions qui auront lieu sur toute la période du 3,18 et 31 Août 2023 à Dimbokro en étroite collaboration avec les communautés locales, les professionnels de la santé et les autorités sanitaires et autres acteurs au développement.

La Fondation Orange Côte d'Ivoire veut aider à améliorer significativement la qualité de vie des habitants et à favoriser un bien-être pour tous en impactant au moins 300 personnes dépistées sur les 2 sites de dépistage à Didiévi et Dimbokro. Une action salutaire qui s'inscrit dans la continuité de la Semaine du Cœur organisée en 2022, celle de sensibiliser la population sur les risques pathologiques et à encourager l’adoption de comportements sains.

Ces campagnes visent à sensibiliser et à prévenir les affections liées à la maladie cardiovasculaire. Les résidents de ces localités vont bénéficier d'un dépistage de toute prédisposition ou signe précoce. En identifiant ainsi les personnes à risque, il sera possible de prendre des mesures préventives et de les orienter vers les soins appropriés pour une prise en charge adéquate.

Mam Ouattara avec Sercom

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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé mercredi 19 juillet 2023 que d'un commun accord, le président russe Vladimir Poutine ne participerait au prochain sommet des BRICS qui doit avoir lieu en août en Afrique du Sud.

La Russie sera représentée par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a indiqué M. Ramaphosa dans un communiqué sur le site de la présidence.

Le chef de l'Etat sud-africain a confirmé que son pays était prêt à accueillir le 15e sommet des BRICS.

Selon ledit communiqué, ce sommet sera le premier organisé en face à face depuis la pandémie de COVID-19.

BRICS est l'acronyme de cinq économies émergentes : le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Cette dernière a pris la présidence des BRICS le 1er janvier dernier, succédant à la Chine.

ng

 
 

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement, a donné son feu vert, vendredi 14 juillet 2023, à Abidjan, à l’octroi d’un prêt de 80 millions d’euros au Bénin, pour moderniser et étendre le Port autonome de Cotonou, l’un des principaux points d’accès maritime pour les pays enclavés d’Afrique de l’Ouest.

Le prêt se répartit comme suit : 55 millions d’euros de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org/fr) et 25 millions d’euros de l’Africa Growing Together Fund (https://apo-opa.info/3K5yle1), un fonds spécial abondé par la Banque africaine de développement et la Banque populaire de Chine.

« Cet investissement vient renforcer les opérations du Groupe de la Banque au Bénin, a déclaré Joseph Ribeiro, directeur général adjoint pour l’Afrique de l’Ouest à la Banque africaine de développement. Le Conseil d’administration approuve un investissement capital pour le Bénin, car le Port de Cotonou est une source majeure de revenus pour le pays. Grâce à l’expansion et la réhabilitation des infrastructures, la capacité du port et son efficacité opérationnelle devraient s'améliorer de manière significative »

Le financement du Groupe de la Banque va permettre de construire un nouveau terminal à conteneurs (le « T5 ») à l’est du port et augmenter sa capacité à 20 hectares dédiée aux produits en vrac et divers. Outre la mise en place d’un point d’accès central doté de portiques automatisés, un parking de 14 hectares va être construit pour les véhicules poids lourds sur le site de Zongo qui sera doté d’un système de gestion intégré et numérisé relié aux bases de données du port et au guichet unique pour le commerce extérieur afin de faciliter le traitement rapide du fret. Cela va ainsi réduire le temps de transit dans la zone portuaire à 2 heures, décongestionner le boulevard de la Marina, l'un des axes les plus importants de la ville de Cotonou. Il permettra aussi d’améliorer les conditions de travail des chauffeurs poids lourds (sécurité, repos…) et de fournir un nouvel espace de travail aux services de douane et à leur partenaire technique au Bénin.

Les travaux devraient durer trois ans.

Le Centre mondial sur l'adaptation à travers le Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique, a utilisé des analyses climatiques avancées qui ont permis d’identifier et mesurer les conséquences des risques climatiques physiques sur les investissements. Il a fourni en outre, des évaluations complètes des risques climatiques à, ainsi que des options d'investissement viables pour améliorer l'adaptation et la résilience. Ces mesures visent à protéger les investissements des effets négatifs des risques climatiques physiques.

Le gouvernement du Bénin profitera des retombées du projet, grâce à des meilleures recettes fiscales et aux dividendes engrangés. Le projet bénéficiera également à la main-d’œuvre, surtout pendant la construction, ainsi qu’aux opérateurs portuaires et aux usagers (propriétaires de camions, chargeurs de navires).

Le Port autonome de Cotonou est un port de transit qui accueille en moyenne de 80 à 90 navires commerciaux par mois. Il assure 90 % du commerce international du pays et 49 % de trafic de transit dirigé vers le Niger (37 %), le Burkina Faso (4 %), le Mali (3 %) et le Nigeria (5 %). Il dessert jusqu’à 100 millions de consommateurs. En 2022, le Port de Cotonou a traité 12,5 millions de tonnes de marchandises (5 % de plus qu’en 2021), un chiffre qui devrait atteindre 23 millions de tonnes d’ici 2038.

Le projet s’inscrit dans le Document de stratégie pays 2022-2026 de la Banque pour le Bénin, dont le deuxième pilier met l’accent sur le « renforcement des infrastructures d’appui à la production et à la compétitivité économique ». Le projet est également aligné sur l’un des « High 5 » de la Banque, « intégrer l’Afrique ».

Créé en 1964, le Port autonome de Cotonou et un atout économique stratégique pour le Bénin. Il est géré depuis 2018 par le Port d’Anvers-Bruges international pour une période de trois ans renouvelables deux fois.

hn

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Le Groupe de la Banque africaine de développement a nommé Ousmane Fall, de nationalité sénégalaise, au poste de directeur des opérations non souveraines et de l’appui au secteur privé, à compter du 1er août 2023.

Ousmane Fall prend ses nouvelles fonctions fort de 17 ans d’expérience. Il a passé les quatre dernières années à la Société financière internationale (SFI, filiale du Groupe de la Banque mondiale), où il a assuré la direction stratégique de la planification nationale et du dialogue ministériel dans le domaine des infrastructures en Afrique.

À la Société financière internationale, M. Fall s’est occupé de divers secteurs, à savoir l’eau, le traitement des déchets et l’assainissement, les transports et l’énergie, la logistique et les télécommunications. Il a également supervisé la mise en place de la plateforme de financement municipal pour l’Afrique subsaharienne.

M. Fall a développé et exécuté le premier investissement en titres adossés à des actifs pour l’accès à l’énergie en Afrique, ainsi que les premiers investissements du secteur privé dans l’hydroélectricité et l’énergie solaire au Gabon et au Bénin. Il a également mis en place une stratégie de conversion du gaz à l’électricité pour le gouvernement sénégalais, ainsi que la première stratégie de financement municipal pour les villes de Dakar, Cotonou, Abidjan et Douala.

Il a également mené des efforts de développement commercial dans toute l’Afrique, établissant de solides relations avec des clients du secteur privé, des gouvernements centraux et locaux, des villes et des entités souveraines sélectionnées sur le terrain.

M. Fall a travaillé pendant 10 ans au sein du Groupe de la Banque africaine de développement. Il a occupé plusieurs postes, notamment ceux de chef de division par intérim de la Division chargée de la stratégie et du soutien transactionnel, et de responsable de la Division des infrastructures non souveraines, fournissant d’importants services de conseil et un soutien transactionnel aux départements des opérations non souveraines. Il supervisait les responsables de projet dans des domaines tels que la conception de transactions liées à la dette et aux garanties, l’évaluation de la bancabilité des projets, la structuration du capital, le rehaussement de crédit des projets, l’effet de levier financier et la modélisation financière.

Il a également été le fer de lance de la gestion des connaissances et de la formation sur les opérations non souveraines. Il a mis en place des modules sur les opérations non souveraines axés sur le financement de projets, les prêts aux entreprises, la modélisation financière, l’assistance technique, la gestion des relations avec les clients et les prises de participation. M. Fall a occupé avec succès le poste de chargé d’investissement, menant à bien des transactions historiques dans le secteur privé au sein de la Banque.

Il a acquis une connaissance approfondie des marchés africains de la dette et des actions, des produits de garantie, des produits dérivés et des instruments de rehaussement de crédit. M. Fall a dirigé l’exécution des premières opérations non souveraines du Groupe de la Banque africaine de développement dans les domaines de l’agriculture, de la santé et de l’éducation, ainsi que les premiers projets de dragage portuaire et de production d’électricité à partir du gaz. Il a également travaillé au sein du département du secteur public de la Banque, sur des projets solaires au Maroc, des projets hydroélectriques en République démocratique du Congo, en Sierra Leone, au Cameroun et en Guinée, ainsi que sur d’autres projets de transport d’électricité au Nigéria et en Zambie. Il a également travaillé au sein du département des risques, où il a contribué à la définition et à la mise en œuvre du cadre d’adéquation des fonds propres et de la politique de gestion des risques de la Banque.

Avant de rejoindre la Banque africaine de développement, M. Fall était banquier d’affaires au sein de la division des financements structurés de la Société Générale à Paris.

Il est titulaire d’un Master of Science in Finance de l’INSEEC Business and Management School en France (2005).

Commentant sa nomination, M. Fall a déclaré : « Je suis honoré et reconnaissant envers le président [Akinwumi] Adesina de m’avoir nommé à ce poste. Je me réjouis de travailler sous sa direction pour servir la première institution financière du continent dans sa vision ambitieuse de transformer le continent africain par le biais du secteur privé ».

Le président de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi A. Adesina, a déclaré : « Ousmane a fait ses preuves en matière de résultats dans les transactions du secteur privé. Il veillera à l’efficacité globale des opérations de la Banque dans le secteur privé, à travers la gestion efficace du portefeuille de projets et du portefeuille institutionnel dans le cadre des opérations non souveraines, ainsi que de l’appui aux départements initiateurs d’opérations non souveraines ». 

hn

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Le Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG) a pris part à l’édition 2023 de la Geospatial information software technology Ccnference (GISTC 2023) en Chine, où son directeur général, Dr Edouard Fonh-Gbéi a mis en relief l’expertise de la Côte d’Ivoire en matière d’outils géo-décisionnels.

Cet événement technologique mondial à grande influence sur l’industrie géospatiale asiatique, a eu lieu les lundi 27 juin et mardi 28 juin 2023 sur le thème principal « Geospatial Intelligence, Elevated by Integration », selon un communiqué transmis mercredi 12 juillet 2023 à LDA.

Le directeur général du CNTIG, Dr Fonh-Gbéi, a présenté une communication portant sur la thématique « Outils de géo information et d’Intelligence artificielle pour le développement de l’économie ivoirienne : expérience du CNTIG » au cours de laquelle, il a mis en relief l’expérience de la Côte d’Ivoire dans la mise en place de bases de données géospatiales nationales, élaborées à partir des données et travaux de sa structure ainsi que de ses partenaires.

Il a expliqué que ces bases de données ont permis de concevoir et développer des applications géo-décisionnelles pour l’administration ivoirienne, notamment les outils e-commune et le Géoportail SST. « Ces deux outils permettent pour l’un de mobiliser plus de ressources financières pour les collectivités territoriales, et pour l’autre, d’élaborer un meilleur suivi du couvert forestier ivoirien », a-t-il indiqué en déclinant les perspectives de son entreprise en ce qui concerne notamment le développement d’outils intelligents pour les villes tels que la Smart City, IA and IOT, 3D Modeling (…).

Le directeur général du CNTIG a précisé son ambition d’intégrer les technologies géo spatiales de dernières générations dans la gestion des projets de développement et maintenir la compétitivité de la Côte d’Ivoire dans les standards internationaux en géo-information pour un développement durable.

Une signature de convention a eu lieu entre la partie ivoirienne et le président directeur général de Super Map, Song Guan Fu, en marge de la GISTC 2023 . Des séances de travail avec des structures de la géo-information, spécialisées dans la construction des drones, du stockage des données, des satellites et des logiciels ont également eu lieu, note-t-on.

hn

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En marge de la 5e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine du 15 juillet 2023 à Nairobi (Kenya), la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) (www.UNDP.org) ont lancé la Facilité africaine de soutien aux transitions inclusives (AFSIT). L’AFSIT a pour but de soutenir les pays en transition politique complexe et les pays à risque.

En mai 2023, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) ont réitéré leur position de tolérance zéro à l’égard des changements anticonstitutionnels de gouvernement et appelé à une action collective visant à créer un mécanisme robuste de renforcement de la démocratie et de la sécurité collective sur le continent. En réponse à cet appel, la CUA et le PNUD ont uni leurs forces pour lancer l’AFSIT, une initiative innovante visant à apporter un soutien programmatique complet aux pays africains en transition politique complexe.

Parmi les intervenants de haut niveau à l’événement de lancement figurent : S.E.M Olusegun Obasanjo, ancien président de la République fédérale du Nigéria ; Korir Sing’Oei, secrétaire principal aux Affaires étrangères, ministère des Affaires étrangères et de la diaspora, Kenya – représentant S.E.M. William Ruto, président de la République du Kenya ; S.E.M Dhoihir Dhoulkamal, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la diaspora et de la francophonie, Comores – représentant S.E.M Azali Assoumani, président de l’Union des Comores et président de l’Union africaine pour 2023 ; et S.E.M Mohamed Thiaw, ambassadeur, représentant permanent de la République du Sénégal et président du Conseil de paix et sécurité de juillet 2023.

Dans son allocution de bienvenue, l’Ambassadeur Bankole Adeoye, commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité, a déclaré : « L’AFSIT est un mécanisme pratique et concret qui vise à renforcer les capacités de tous les acteurs qui agissent en faveur d’une gouvernance démocratique. C’est un instrument qui va servir à former ceux qui seront les gardiens de la démocratie ».

Ahunna Eziakonwa, sous-secrétaire générale des Nations Unies, administratrice adjointe du PNUD et directrice du Bureau régional pour l’Afrique, a déclaré : « La nouvelle Facilité appelle à un recentrage sur le développement, notamment sur la bonne gouvernance, les droits humains et l’accès aux services de base comme l’éducation et les soins de santé, car ce sont des moyens essentiels, non seulement de prévention des coups d’État, mais aussi de maintien de la paix. Ceci est particulièrement crucial dans des régions comme le Sahel, où le risque de coup d’État est élevé. »

L’AFSIT a pour principal objectif de contribuer à l’élaboration de feuilles de route, de mécanismes et d’organismes de transition crédibles, inclusifs et légitimes, conduisant à terme au rétablissement de l’ordre constitutionnel, de la démocratie et de la stabilité dans les pays concernés. Afin d’assurer des transitions inclusives, l’AFSIT complètera les instruments existants de l’UA, des Communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux (CER/MR), les instruments des Nations Unies, ainsi que les initiatives des partenaires de développement. La Facilité anticipera, répondra et traitera proactivement les crises politiques complexes au sein des États membres de l’UA.

La mise en œuvre de l’AFSIT se fera par étapes. La première consistera à se pencher sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement, tels que définis par les normes de l’UA. Il s’agira de réagir aux coups d’État militaires et aux cas de manipulation du processus démocratique. Le soutien de l’AFSIT couvrira également les « pays à risque » qui sont au bord d’une crise politique, identifiés par des signes d'alerte précoce et des données provenant de l’UA, des CER/MR et de l’ONU.

Les États membres de l’UA, ainsi que les membres du Conseil de paix et sécurité, les représentants de l’ONU, de l’UA, des CER/MR, ainsi que les parties prenantes bilatérales et multilatérales respectives, ont participé à l’événement de lancement.

hn

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