Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
En marge de la 5e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine du 15 juillet 2023 à Nairobi (Kenya), la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) (www.UNDP.org) ont lancé la Facilité africaine de soutien aux transitions inclusives (AFSIT). L’AFSIT a pour but de soutenir les pays en transition politique complexe et les pays à risque.
En mai 2023, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) ont réitéré leur position de tolérance zéro à l’égard des changements anticonstitutionnels de gouvernement et appelé à une action collective visant à créer un mécanisme robuste de renforcement de la démocratie et de la sécurité collective sur le continent. En réponse à cet appel, la CUA et le PNUD ont uni leurs forces pour lancer l’AFSIT, une initiative innovante visant à apporter un soutien programmatique complet aux pays africains en transition politique complexe.
Parmi les intervenants de haut niveau à l’événement de lancement figurent : S.E.M Olusegun Obasanjo, ancien président de la République fédérale du Nigéria ; Korir Sing’Oei, secrétaire principal aux Affaires étrangères, ministère des Affaires étrangères et de la diaspora, Kenya – représentant S.E.M. William Ruto, président de la République du Kenya ; S.E.M Dhoihir Dhoulkamal, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la diaspora et de la francophonie, Comores – représentant S.E.M Azali Assoumani, président de l’Union des Comores et président de l’Union africaine pour 2023 ; et S.E.M Mohamed Thiaw, ambassadeur, représentant permanent de la République du Sénégal et président du Conseil de paix et sécurité de juillet 2023.
Dans son allocution de bienvenue, l’Ambassadeur Bankole Adeoye, commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité, a déclaré : « L’AFSIT est un mécanisme pratique et concret qui vise à renforcer les capacités de tous les acteurs qui agissent en faveur d’une gouvernance démocratique. C’est un instrument qui va servir à former ceux qui seront les gardiens de la démocratie ».
Ahunna Eziakonwa, sous-secrétaire générale des Nations Unies, administratrice adjointe du PNUD et directrice du Bureau régional pour l’Afrique, a déclaré : « La nouvelle Facilité appelle à un recentrage sur le développement, notamment sur la bonne gouvernance, les droits humains et l’accès aux services de base comme l’éducation et les soins de santé, car ce sont des moyens essentiels, non seulement de prévention des coups d’État, mais aussi de maintien de la paix. Ceci est particulièrement crucial dans des régions comme le Sahel, où le risque de coup d’État est élevé. »
L’AFSIT a pour principal objectif de contribuer à l’élaboration de feuilles de route, de mécanismes et d’organismes de transition crédibles, inclusifs et légitimes, conduisant à terme au rétablissement de l’ordre constitutionnel, de la démocratie et de la stabilité dans les pays concernés. Afin d’assurer des transitions inclusives, l’AFSIT complètera les instruments existants de l’UA, des Communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux (CER/MR), les instruments des Nations Unies, ainsi que les initiatives des partenaires de développement. La Facilité anticipera, répondra et traitera proactivement les crises politiques complexes au sein des États membres de l’UA.
La mise en œuvre de l’AFSIT se fera par étapes. La première consistera à se pencher sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement, tels que définis par les normes de l’UA. Il s’agira de réagir aux coups d’État militaires et aux cas de manipulation du processus démocratique. Le soutien de l’AFSIT couvrira également les « pays à risque » qui sont au bord d’une crise politique, identifiés par des signes d'alerte précoce et des données provenant de l’UA, des CER/MR et de l’ONU.
Les États membres de l’UA, ainsi que les membres du Conseil de paix et sécurité, les représentants de l’ONU, de l’UA, des CER/MR, ainsi que les parties prenantes bilatérales et multilatérales respectives, ont participé à l’événement de lancement.
hn
Mis en œuvre par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, le Parc des Expositions d’Abidjan est un complexe ultra moderne destiné à un usage polyvalent. Il possède des gradins rétractables permettant d’accueillir des conférences internationales (jusqu’à 5 000 personnes assises et 10 000 personnes debout), des salons (agriculture, automobile, jeunesse, tourisme...), des expositions commerciales, des concerts, des fêtes, des banquets, des manifestations politiques et des cérémonies de toutes sortes.
Comprenant un grand hall d’exposition, un Convention Center de 5 000 places assises, un bâtiment administratif, un parking semi couvert de 800 places et divers ouvrages extérieurs, ce chef d’œuvre architectural est considéré comme le plus grand parc des parcs des expositions de l’Afrique de l’Ouest et d’Afrique subsaharienne francophone.
Le Convention Center a la forme d’une grande Nef centrale, développant environ 9 000 m² sous 35 mètres de haut. La toiture, largement débordante, projette un carré de 137 mètres de côté. Destiné à un usage polyvalent, il possède des gradins rétractables permettant d’accueillir des conférences internationales (jusqu’à 5 000 personnes), des salons (agriculture, automobile, jeunesse, tourisme...), des expositions commerciales, des concerts, des fêtes, des banquets, des manifestations politiques et des cérémonies de toutes sortes. Il est doté d’un écran de 30 m de long, l’un des plus grands au monde.
Le grand Hall d’exposition de 7 200 m² dispose de 15 mètres libres sous-plafond et peut être partagé en deux ou trois plus petits halls d’exposition. Construit de manière rationnelle et tramée, avec des dimensions et des hauteurs permettant de répondre aux exigences variées des exposants.
Une zone logistique desservie par une voie périphérique permet les livraisons, le dépotage et le stockage nécessaires au montage des expositions, sans venir perturber le flux des visiteurs. Un bâtiment administratif accueille un grand plateau de bureaux, un poste de sécurité, un poste de police, une infirmerie, des équipements techniques et des locaux de stockage. Un important parc de stationnement est prévu à l’entrée du site.
Le PEA, c’est aussi la toiture composée d’une succession de couches de différents types qui ont des fonctions acoustique et thermique. D’une superficie totale de 30 ha, le PEA est bâti sur une surface de 16 hectares. Ses clôtures s’étendent sur 2 km.
Situé à proximité de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, le Parc des Expositions d’Abidjan a généré 700 emplois pendant sa construction.
km
En Côte d’Ivoire, les outils de cybersécurité, les formations et les approches pratiques en termes de cybersécurité ne sont pas toujours adaptées à la réalité du marché et des besoins. L’une des explications, c’est que la cybersécurité est encore trop perçue comme une contrainte, une discipline à part au sein des entreprises. En effet, selon le rapport portant sur la maturité des PME ivoiriennes en matière de cybersécurité, 66% des répondants indiquent que les enjeux de cybersécurité ne sont pas abordés lors des réunions de comités de direction. Néanmoins, la grande majorité des entreprises indiquent que la question du numérique est importante.
Les PME abordent progressivement le virage de la digitalisation en Côte d’Ivoire. En effet, selon le rapport portant sur la maturité des PME ivoiriennes en matière de cybersécurité réalisé par Kaspersky en lien avec Opinion Way, elles sont pour la plupart soit déjà 100% digitalisées (57%), soit la digitalisation est en cours, ce qui rend la question du numérique centrale dans leurs prises de décision stratégiques (26%), soit elles ont à minima un projet intégrant la digitalisation dans les années à venir.
Or, la digitalisation engendre une croissance des risque cyber. Si les grandes entreprises ont souvent été la cible de cyberattaques ces dernières années, les PME ne sont pas épargnées pour autant : plus de 2 millions d’attaques sur les PME ont été répertoriées en Côte d’ivoire en 2022 ciblant plus de 27 500 entreprises distinctes.
Les principales menaces à surveiller cette année, sont d’ailleurs les fuites de données causées par les employés, les attaques DDoS, la chaîne d’approvisionnement, les malwares ainsi que l’ingénierie sociale.
Ces cyberattaques peuvent causer de nombreux dommages aux entreprises : fuite de données confidentielles, perte de capitaux et de parts de marché précieuses, risque réputationnel… les cybercriminels ne manquent pas de moyens pour atteindre leurs objectifs. Pourtant, les PME n’intègrent que très peu la cybersécurité dans leurs processus et 66% d’entre elles indiquent que les enjeux de cybersécurité ne sont pas abordés lors des réunions de comités de direction.
Faire de la cybersécurité une priorité
Il est essentiel d’intégrer la cybersécurité parmi les risques stratégiques de l’entreprise, et ce, même de la PME. « Plus qu’un enjeu stratégique pour l’entreprise, la cybersécurité constitue un avantage concurrentiel pour les entreprises : en protégeant l’activité des entreprises, elle assure leur productivité, efficacité et capacité d’innovation. Chez Kaspersky, nous recommandons son adoption dès la conception du projet de digitalisation » explique Pascal Naudin, Directeur commercial chez Kaspersky Afrique de l’Ouest, Afrique Centrale, Maroc et Tunisie.
Mam Ouattara
Le Centre de coopération Chine-Afrique sur l’application de la télédétection par satellite a été inauguré le 10 juillet 2023, marquant une étape importante dans la collaboration entre la Chine et l’Afrique pour l’utilisation de technologies de télédétection à des fins de développement durable des ressources naturelles. Le programme, organisé par le Centre d’application de la télédétection par satellite de la Chine, le Service d’application des océans par satellite et le Ministère des Ressources Naturelles, vise à établir une plateforme de partage de données et à mener une surveillance par télédétection des ressources naturelles dans les zones côtières, en mettant l’accent sur la surveillance des mangroves et d’autres applications liées à l’océan en Afrique.
Des représentants gouvernementaux et d’organismes de différents États africains ont assisté à l’événement, soulignant l’importance de la collaboration mondiale et l’impact positif des technologies de télédétection sur les défis socio-économiques et les efforts de développement durable.
Le Dr Emmanuel Nkurunziza, Directeur Général du Centre Régional de Cartographie des Ressources pour le Développement (RCMRD), a souligné la nécessité de la collaboration et a mis en avant le partenariat entre le RCMRD et le Centre d’Application de la Télédétection par Satellite de la Chine. Ce partenariat a permis la création de la Plateforme de Service en Nuage de Télédétection des Ressources Naturelles par Satellite, améliorant l’accès aux données de télédétection et fournissant des informations exploitables pour la prise de décision.
Le Dr Sherif Sedky, Président Exécutif de l’Agence Spatiale Égyptienne, a également souligné la collaboration de longue date entre l’Égypte et la Chine dans le domaine spatial et les tests réussis du satellite d’observation de la Terre MisrSat 2.
Une délégation ivoirienne, conduite par Florent Galaty, directeur de Cabinet du ministère de la Culture et de la Francophonie, prend part, à travers un groupe musical et d’un don d’instrument traditionnel et folklorique, à la 11e édition du Festival panafricain de musique (FESPAM) qui se déroule du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville (Congo).
Au nom de la ministre Françoise Remarck, Florent Galaty a officiellement remis le « Djomolo » à Marie-France Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, Touristique, et des Loisirs du Congo.
Le Djomolo est un instrument de musique festif et de la famille des idiophones. Il est joué en canon. Il ressemble quelque peu au Balafon. Le Djomolo se joue à deux et est issu du peuple Baoulé.
Sur le plan artistique, Suspect 95 était sur scène ce dimanche et Roselyne Layo ce lundi 17 juillet 2023 au stade Massamba - Debat de Brazzaville. Leurs prestations sont très attendues et cet évènement est retransmis en direct sur la télévision congolaise et dans la sous-région d’Afrique Centrale.
Notons que la Côte d’Ivoire fait partie des 15 pays qui participent à l’édification du Musée Panafricain de la Musique (MUSAF), une idée qui est née en 1998 dans le but de doter le continent et sa diaspora d’une mémoire organologique.
La 11ème édition du FESPAM est placée sur le thème : « La Rumba congolaise : Envol de la base identitaire vers les vestiges du patrimoine de l’humanité ».
om
Béchir Afifi est ingénieur informatique. Autrefois cadre dans un ministère en Tunisie et enseignant à temps partiel à l’université, il décide, avec deux amis, de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat : tous trois créent en décembre 2018, Fabskill, une plateforme web de recrutement misant sur des technologies de pointe.
L’entreprise a atteint en 2022 son premier million de dinars tunisiens de chiffres d’affaires et a franchi le seuil de rentabilité. Misant sur ses quelques 25 collaborateurs, Fabskill compte déjà plus de 600 clients parmi lesquels des banques et des entreprises de télécommunication, dans le secteur des technologies de l’information notamment.
Fabskill a obtenu un appui décisif de Souk At-tanmia, un programme créé en 2012 par une vingtaine d’acteurs du monde du développement, des institutions publiques et privées, ainsi que de la société civile et académique. Il est hébergé par la Banque africaine de développement, un de ses principaux bailleurs. Souk At-tanmia offre un soutien concret, soit du financement et de l’accompagnement, sous forme de formations, de coaching, de mentorat, de services d’accès au marché et de réseautage. Ce programme a appuyé directement près de 800 entrepreneurs en Afrique du Nord (Égypte, Maroc et Tunisie).
Par la suite, en 2019, la Banque a mis en place la plateforme Entrepreneurship Innovations and Advice – North Africa (EInA, sigle en anglais pour « plateforme entrepreneuriat, innovation et conseil – Afrique du Nord »). Objectif : promouvoir, grâce à des innovations opérationnelles dans les politiques publiques de soutien à l’entrepreneuriat, la création d’emplois durables en Afrique du Nord. EInA s’est entretenu avec Béchir Afifi sur son expérience d’entrepreneur.
Pouvez-vous d’abord nous décrire Fabskill, son historique, son profil ?
Fabskill est une plateforme web gratuite offrant un processus de recrutement innovant basé sur l'intelligence artificielle. Fabskill a pour objectif d’apporter des solutions innovantes aux problématiques liées aux entretiens d’embauche à travers un système d’appariement (matching) entre employeurs et candidats.
La plateforme procure aux candidats un meilleur appariement de leurs habiletés avec le marché de l’emploi. Grâce aux entretiens vidéo différés ou en direct, elle permet d’offrir les mêmes opportunités pour les candidats des zones intérieures ou pour les personnes à mobilité réduite, ce qui évite l’écueil des conflits d’horaire et le temps consacré au déplacement.
Notre plateforme offre à tous les utilisateurs un traitement équitable, puisque tous les candidats répondent aux entretiens dans des conditions similaires : mêmes questions et même durée de temps allouée aux réponses.
Côté recruteur, l’entretien vidéo permet de découvrir la personnalité et la motivation du candidat. La digitalisation du processus de recrutement basée sur l’intelligence artificielle facilite la détection des bons profils, et permet à l'entreprise d’économiser ainsi des frais considérables.
Vous êtes une personne de technologies, pourquoi avoir choisi ce domaine spécifique lié au recrutement ?
Nous avons constaté des lacunes dans ce processus en Tunisie. D’un côté, des personnes qui n’arrivent pas à décrocher un emploi ; de l’autre côté, des recruteurs qui trouvent dommage de ne pas être capables de combler leurs besoins.
Quant aux candidats, ils souhaitent recevoir de la rétroaction sur leurs candidatures. Avec notre plateforme, nous apportons une solution à ces enjeux, en automatisant toutes les tâches liées à la chaîne de valeur de cette activité.
Ce faisant, nous pensons aider concrètement à l’emploi, car nous accélérons le processus de comblement des postes offerts dans le marché du travail, voire nous le professionnalisons. La recherche d’emploi ne devrait plus être une corvée, ni pour les employeurs, ni pour les candidats.
Qu’est-ce qui vous a motivé à faire ce grand saut, du statut de fonctionnaire et enseignant, avec un emploi stable depuis 10 ans, à celui d’entrepreneur ?
Très bonne question ! J’avais effectivement un bon statut, mais je me suis posé la question de savoir si je voulais faire cela toute ma vie. Je suis un homme de technologies, de manipulation des données, de statistiques, de mathématiques, et je voulais mettre davantage ces habiletés à contribution.
Oui, j’ai eu des craintes de me lancer, ayant des charges familiales et plusieurs responsabilités. Je me suis d’abord lancé comme pigiste, et cela a bien fonctionné. Cela m’a donné confiance pour entreprendre, pour bâtir quelque chose. Aussi, nous nous sommes lancés à trois, donc nous nous encouragions mutuellement.
Comment avez-vous été aidé par des organismes externes, comme le programme de la Banque africaine de développement, Souk At-tanmia ?
Souk At-tanmia a été le programme clé qui nous a permis de faire le pas décisif vers l’entrepreneuriat. Il a été notre catalyseur, avec un rôle déterminant, sur le plan financier, du coaching et de l’accompagnement. Souk At-tanmia était un processus compétitif, avec la soumission de propositions, et une évaluation sélective. Nous avons cheminé à travers le processus. Au total, il a agi comme levier financier, permettant de mobiliser d’autres fonds auprès d’autres acteurs du secteur financier. Cet appui nous a rassuré sur la valeur de notre projet et a constitué un premier pas fondamental dans notre démarche. Souk At-tanmia a mis le train en route. Ce type d’appui est essentiel dans l’écosystème entrepreneurial.
Comment dériveriez-vous votre expérience entrepreneuriale en Tunisie ?
Il y a énormément de bonne volonté. Mais il y a aussi un plafond, auquel on vient se heurter : mesures réglementaires contraignantes, exigences financières contraignantes, non-convertibilité de la devise. En contrepartie, faire affaire ici n’est pas coûteux, il y a beaucoup de talents, de désir de réussir.
Quels sont vos plans de développement pour les prochaines années ?
Aujourd’hui, nous sommes dans une phase d’expansion. Nous voulons prendre racine au Maroc, qui présente un environnement similaire à celui de la Tunisie. Opérer dans un autre pays devrait en effet nous faciliter l’accès au financement.
Nous avons dans notre ligne de mire une présence en Afrique de l’Est, car il s’agit d’une région à haut bassin démographique et avec une mobilité régionale facilitant le travail à distance.
Quelles sont les principales qualités d’un entrepreneur selon vous ?
Je m’implique comme coach au sein de quelques programmes de soutien aux entrepreneurs en Tunisie, donc j’ai pu réfléchir à cet aspect. Les principales qualités selon moi sont la résilience, l’adaptabilité, le fait de concevoir un produit ou service répondant à un besoin concret du marché et la qualité de l’exécution.
Dans notre cas, peu après notre lancement, nous avons été testés quant à notre résilience et notre adaptabilité. Car nous avons dû faire face à deux années de pandémie de Covid-19 : or, emploi et pandémie ne font pas bon ménage ! Mais, paradoxalement, avec le virus, donc avec des gens tombant subitement malades, les employeurs ont eu des besoins urgents de recrutement, et ils ont fait appel à nous.
Nous en avons aussi profité pour mettre en place des Job Fairs [salons de l’emploi], à 100% virtuels. Ils ont eu beaucoup de succès. Nous en avons organisé 80 en deux ans ! Nous avons même établi un record à l’échelle africaine : 110 000 participants en une journée. Quelque 30 serveurs ont été mobilisés à cette fin.
Par ailleurs, comme autre conseil que je donnerais : il faut soigneusement identifier le besoin que le produit ou service va combler. On peut mettre au point des trucs géniaux, mais qui ne seront pas utiles, que personne n’achètera.
Enfin, l’autre point clé du succès est l’exécution. Je dis souvent que les technologies ont toutes déjà été pensées : la grande différence est que certains passent à l’action, à l’exécution mais la majorité ne le fait pas. Et, même pour ceux qui mettent en œuvre leur projet, certains le font mieux que d’autres. Il faut certes bien concevoir son produit ou service, mais aussi comprendre que votre offre s’améliorera en itération, avec des améliorations apportées au jour le jour lors de sa mise en marché.
Quelle est la partie la plus gratifiante de l’expérience d’entrepreneur ?
Pour moi, c’est la réalisation de soi. L’accomplissement. Entreprendre, c’est un voyage, où le parcours compte plus que la destination. C’est un parcours intense, plein de défis, qui en vaut la peine !
Source: BAD
Ce jour, 17 juillet 2023, marque le 25e anniversaire du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) . L'Assemblée des États parties (AEP), la CPI et le Fonds au profit des victimes (FPV) commémorent ensemble cette étape importante.
S.E. Silvia Fernández de Gurmendi, Présidente de l'Assemblée des États parties, a déclaré à cette occasion : « Aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin de justice. Les atrocités commises au cours du XXe siècle, qui ont abouti à la création de la Cour, n’ont pas tari depuis, et nous assistons désormais à une érosion croissante du multilatéralisme et de la primauté du droit. » Elle a ajouté : « En juillet 1998, la Cour n’était qu’une idée encore à concrétiser. Vingt‑cinq ans après, l’espoir demeure que davantage d’États rejoignent cet effort historique, afin de maximiser le potentiel qu’a l’institution de rendre la justice dans notre monde tumultueux. »
Le Président de la CPI, M. le juge Piotr Hofmański, a déclaré : « Je rends hommage à tous les diplomates, membres de la société civile et autres qui ont rendu possible l'adoption du Statut de Rome il y a 25 ans. Ce fut un moment historique dans la quête commune de la communauté internationale pour mettre fin à l'impunité pour le crime de génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le crime d'agression. Nous, qui travaillons à la Cour pénale internationale, avons le privilège de servir cette cause en faisant avancer le mandat indépendant et impartial de la Cour par des actions concrètes. Pour y parvenir efficacement, nous avons besoin de la coopération la plus totale des États, compte tenu notamment de la lourde charge de travail de la Cour, concernant des conflits et crimes présumés sur quatre continents. »
Le Procureur de la CPI, M. Karim Khan KC, a fait remarquer : « Alors que nous marquons le 25e anniversaire du Statut de Rome, c'est le moment de réfléchir à ce qui a été accompli mais, c’est peut-être encore plus important, à ce que nous pouvons faire de plus ensemble. Cette étape importante devrait être utilisée pour accélérer notre action visant à transformer la promesse tant attendue de justice en une réalité pour les communautés que nous servons. Notre volonté d'évoluer, notre souci d'améliorer notre travail et notre détermination à obtenir des résultats seront essentiels pour approfondir l'impact de la justice pénale internationale au cours du prochain quart de siècle. »
Le Greffier de la CPI, M. Osvaldo Zavala Giler, a déclaré : « Le 25e anniversaire du Statut de Rome est l'occasion de reconnaître le chemin parcouru collectivement pour garantir que les crimes les plus graves qui préoccupent la communauté internationale ne restent pas impunis. La Cour compte sur la coopération et le soutien de ses États parties, des organisations internationales et de la société civile pour s'acquitter de son mandat et contribuer à l'application de la justice internationale. »
Mme Minou Tavárez Mirabal, Présidente du Conseil de direction du Fonds au profit des victimes, a déclaré : « Le Statut de Rome a été adopté en offrant une vision de la justice réparatrice, avec la participation des victimes garantissant que les procédures judiciaires soient menées comme une forme de réparation et à travers un Fonds au profit des victimes afin de fournir d'autres mesures de réparation, telles que l'indemnisation, la réhabilitation, la restitution et la satisfaction. Plus de 46 millions d'euros ont été accordés au Fonds grâce aux contributions volontaires de 52 États parties et de particuliers. Le 25e anniversaire appelle les parties prenantes au système du Statut de Rome à collaborer à trouver des solutions financières, institutionnelles et opérationnelles afin d'amplifier l'impact et la portée des programmes du Fonds qui réalisent les droits des victimes des crimes relevant de la compétence de la CPI, et de leurs familles, à recevoir réparation pour les préjudices qu'elles ont subi ».
Avec des invités de haut niveau du monde entier, ces dirigeants se réunissent au siège des Nations Unies à New York pour un événement d'une journée commémorant cet anniversaire et cherchant à renforcer le soutien à la Cour au cours de la prochaine décennie.
hn
Le gouvernement ivoirien veut rendre l’ensemble du réseau routier praticable en toute saison pour le bonheur des populations. L’entretien routier est donc un volet du Programme social du Gouvernement. Il vise à renforcer les acquis en matière de construction et de réhabilitation des routes et pistes rurales dans un contexte mondial de lutte contre la cherté de la vie.
« La route c’est le développement », assure Droh Bamba, topographe, rencontré sur l’axe Biankouma-Sipilou. Pour lui, la réalisation de cette route va contribuer grandement au bien-être des producteurs de cultures de rente de la région. « Les producteurs confrontés aux difficultés d’évacuation de leurs produits, sont contraints de les brader à des acheteurs véreux », déplore-t-il. Le bon état de la route est un facteur de décollage économique pour une zone.
Avant le reprofilage de l’axe Tokoro-Ouro-Néro Mer Gboupé (San Pedro), Ismaël Ouédraogo, conducteur de tricycle ne comptait plus le nombre de fois où son engin s’est renversé surtout en saison de pluie, déversant dans la boue les marchandises qu’il transportait.
Un calvaire que connaît bien également Henri Séri, producteur de bois de chauffe dans la même localité. « Ce sont les gros campements qui font le village. Sans piste en bon état, les commerçants de vivriers doivent braver de nombreuses péripéties pour faire sortir leurs marchandises des zones de production. Malheureusement, les difficultés d’acheminement vers les centres de consommation se répercutent sur le prix des denrées », souligne-t-il.
Des situations qui disent l’importance des pistes rurales dans le pays profond. Dans les régions, les différents Conseils régionaux sont à la tâche pour faciliter l’accès de nombreux villages aux villes voisines. L’entretien routier est synonyme d’une accessibilité plus aisée aux grands centres de santé et aux marchés de références. C’est pourquoi, la question est inscrite au nombre des urgences du Programme social du gouvernement. Aussi bien dans la première phase qui a couvert la période 2019-2020 que dans la deuxième en cours d’exécution sur la période 2022-2024. Ce qui démontre l’engagement du gouvernement dans la résolution des problèmes des populations face aux besoins du secteur routier rural. Ce sont 974,1 km de routes en terre qui ont été reprofilés par le PsGouv2 de janvier 2022 à fin mars 2023.
Ainsi, entre autres les travaux réalisés, on peut citer les tronçons Kalabo-Parhadi-Talahini, Kotouba-Lambira-Yaga, Madinani-Sinhala-Ouayéré.
Dans le cadre de la lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord, ce sont au total 709,5 km de routes qui ont été réhabilités de janvier 2022 à mars 2023. Au titre de l’année 2023, le Programme d’Entretien routier prévoit l’ouverture et la réhabilitation de 290 km de routes.
Au terme de l’année 2022, 645,5 km de routes en terre ont été reprofilées au titre de l’ouverture de voies et réhabilitation. En outre, 40 itinéraires sont en cours de reprofilage, correspondant à 295 km de linéaire.
A fin mars 2023, il a été réhabilité 64 km de route correspondant à un (1) itinéraire achevé et 39 itinéraires entamés, non achevés.
Et sur l’axe de l’amélioration des conditions de vie des ménages, le programme d’entretien routier vise à réaliser au titre de l’année 2023, l’entretien de 17 390 km de routes en terre, dont 5 167 km pour le reprofilage lourd et traitement de points critiques et 12 223 km en reprofilage léger avec emploi partiel.
Il faut noter que sur la période 2022-2024, il est prévu de construire 442 ouvrages hydrauliques (dalots).
Des réalisations qui viendront renforcer les acquis du PsGouv 2019-2020 sur ce volet important. Selon le rapport bilan de la mise en œuvre du PSGouv1 à fin décembre 2020, sur la période 2019-2020, ce sont au total 27 557 km de routes en terre qui ont été traités. Et le rapport indique que « cette quantité représente un peu plus de la moitié du linéaire de routes en terre traité dans le cadre des programmes d’entretien routier depuis 2011 ».
km
Lors de la célébration de la 7ème édition Journée africaine de lutte contre corruption (JALC), autour du thème, « gouvernance, éthique, valeurs et intégrité du sport en Côte d’Ivoire », une causerie-débat a été initiée par le ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption jeudi 13 juillet 2023, à Abidjan.
Représentant le Ministre la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption, Zoro Bi Balo Epiphane, la coordinatrice du Système de prévention et de détection des actes de corruption et infractions assimilées (SPACIA), Ba Fatoumata, a invité les Organisations de la société civile (OSC) notamment les journalistes, les étudiants et les organisations non gouvernementales (ONG) à s’engager avec sa structure dans la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire.
« La corruption constitue un mal global et pernicieux qui menace l’équilibre de nos sociétés, ronge nos économies et empêche la mise en œuvre effective de l’Etat de droit et la justice, c’est pourquoi il est important de conjuguer des efforts collectifs pour éradiquer ce fléau. Le président de la République SEM Alassane Ouattara depuis son accession à la magistrature suprême n’a ménagé aucun effort pour bâtir et consolider un arsenal législatif et institutionnel digne de la Côte d’Ivoire » a-t-elle confié.
Le SPACIA, placé sous la tutelle du ministère la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption, est née de la volonté du gouvernement ivoirien de faire de la Côte d’Ivoire une référence internationale en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.
Ses missions principales de recevoir les signalements des cas de corruption et infractions assimilées, procède aux traitements nécessaires et saisit les autorités compétentes. Elle assure également le suivi des mesures prises, fait des recommandations favorables à la moralisation de la vie publique et à la sensibilisation de tous les acteurs de la société sur les conséquences négatives de la corruption. La Plateforme SPACIA dispose de trois canaux de saisine : la plateforme Web, le numéro vert et le bureau physique. SPACIA procède également à des opérations de vérification dénommées Opération Coup de Poing (OCP).
En termes de résultats, en un an d’existence, SPACIA a contribué à améliorer l’indice de perception de la corruption et le classement de la Côte d’Ivoire. Elle a permis à la Côte d’Ivoire de passer de 105ème au 99ème rang mondial sur 180 pays, soit six places gagnées en une année.
Depuis sa création le 11 juillet 2022, le SPACIA a enregistré 860 alertes dont 605 cas présumés de corruption pour un préjudice estimé à 130.926.710.724 FCFA et 244 cas non constitutifs d’actes de corruption.
A noter que la Côte d’Ivoire perd environ 1400 milliards de francs CFA chaque année du fait de la corruption, soit 4% de son Produit intérieur brut (PIB).
mc
Conformément aux exigences consacrées par la nouvelle loi sur l’Enseignement supérieur, les universités Alassane Ouattara de Bouaké, Jean Lorougnon Guédé de Daloa, Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, les universités de Man, de San-Pedro et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) sont transformées en établissements publics administratifs à caractère scientifique et technologique. Ces établissements universitaires sont aussi liés à l’Etat par des contrats de performance qui définissent l’ensemble de leurs activités, ainsi que leurs objectifs.
A en croire le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, qui a rapporté l’information au terme du Conseil des ministres, le mercredi 12 juillet 2023 à Abidjan-Plateau, cette réforme de fond vise à garantir le développement d’offres de formations qui ciblent l’aménagement durable du territoire, valorisent davantage les potentialités économiques de nos régions et contribuent significativement à la consolidation de l’économie nationale.
Au titre des huit universités concernées, six décrets ont été pris par le gouvernement portant sur leurs attributions, leur organisation et leur fonctionnement. L’ensemble de ces décrets, a expliqué Amadou Coulibaly, concourent à mettre en cohérence ces huit institutions, les organes et les modalités de fonctionnement des établissements universitaires avec les décisions académiques nationales, sous-régionales et internationales.
KM