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L’Afrique offre d’énormes possibilités pour les investisseurs asiatiques. Les pays d’Asie et leur secteur privé ont ainsi tout intérêt à se tourner vers l’Afrique, recommande l’économiste en chef du Groupe de la Banque africaine de développement, Kevin Urama.. Il a lancé cet appel lors d’un séminaire coorganisé avec l’Institut coréen de politique économique internationale (KIEP) le 12 juillet 2023 à Sejong, en Corée sur l’édition 2023 du rapport sur les Perspectives économiques en Afrique.
« J’invite les investisseurs et les gouvernements d’Asie à voir l’Afrique non pas comme une terre lointaine, mais comme un continent plein d’opportunités », leur a enjoint M. Urama, également vice-président chargé de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances. Il a fondé ses recommandations sur les données de la dernière édition des Perspectives économiques en Afrique, l’un des rapports phares du Groupe de la Banque. Chaque année, cette publication des plus attendues passe au crible les économies des 54 pays d’Afrique et en détaille les projections.
Malgré les nombreux chocs d’ampleur que l’Afrique a subis ces dernières années, entre pandémie de Covid-19, effets des changements climatiques et invasion de l’Ukraine par la Russie, le continent s’avère plutôt résilient : après avoir atteint 3,8 % en 2022, son taux de croissance devrait grimper à 4,1 % en 2023 et 2024, dépassant la moyenne mondiale de 2,9 % et celle de l'Europe de 1,1 %, a prédit l’économiste en chef, estimant que seule la croissance de l'Asie de 4,3 % sera plus élevée.
« L’Afrique doit jouer un rôle clé dans la transition verte, sachant qu’elle recèle 60 % des terres arables non exploitées dans le monde et les minéraux nécessaires à la croissance verte. Ce sont des opportunités pour le développement durable et pour les investissements. C’est une terre vierge, on peut facilement y construire des infrastructures à faible émission de carbone sans avoir à engager de fortes dépenses », a ajouté M. Urama.
Pour réaliser ces opportunités, les investisseurs asiatiques doivent aller au-delà des images d’Epinal concernant l’Afrique. « En Afrique, on a eu le Covid, on a des crises, on a des conflits, c’est vrai, mais ce n’est qu’un pan de la réalité », a souligné l’administrateur du Groupe de la Banque africaine de développement pour le Canada, la Chine, la Corée du Sud, le Koweït et la Turquie, Edmond Wega.
M. Wega a ainsi appelé l’Asie à se saisir des crises pour les tourner en opportunités. « Le continent asiatique doit utiliser ses technologies et ses connaissances pour nouer une relation gagnant-gagnant avec l’Afrique, travailler avec les régions, les pays, la Banque africaine de développement, pour arriver à une convergence d’intérêts, pour que les rêves deviennent réalité », a-t-il plaidé.
Le vice-président de KIEP, Sung-Chun Jung, abonde dans le même sens. « L’Afrique a le potentiel d’être un futur marché d’opportunités en matière de croissance verte, avec sa population en croissance rapide et ses abondantes ressources en énergies renouvelables et en minéraux », a-t-il insisté. Le responsable de KIEP a livré un puissant plaidoyer pour le continent africain : « La communauté internationale doit fortement soutenir les efforts que déploient les pays africains pour lutter contre les changements climatiques, avec des financements, des transferts de technologies et le renforcement des capacités, notamment ». Et le secteur privé doit jouer un rôle plus important pour combler le déficit de financement qui affecte la mobilisation de fonds dédiés à la lutte contre les changements climatiques, a-t-il ajouté.
La présentation du rapport a été suivie d’une table-ronde, qui a réuni Hong Miao, experte en énergie et directrice de programme à l’Institut des ressources mondiales de Chine ; Sungbae An, directeur du Département de macroéconomie et finance internationale à KIEP ; et Kohji Mitomori, directeur du Bureau des changements climatiques au Département de l’environnement global de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Munsu Kang, chercheur associé à KIEP a assuré la modération des débats.
Mme Miao a souligné que les entreprises et les investisseurs chinois ont la volonté de travailler avec d’autres pays de l’OCDE pour investir et s’engager dans le développement économique en Afrique, surtout en matière de croissance verte et d’énergies renouvelables. « Un grand nombre d’investisseurs privés chinois sont déjà présents en Afrique et les banques multilatérales de développement doivent également jouer un rôle, parce que de nombreuses opportunités innovantes existent pour engager davantage d’investisseurs privés. Il faut faire des efforts des deux côtés, du côté de l’Asie et de l’Afrique », a-t-elle lancé, après avoir présenté une étude sur l’appétence des investisseurs chinois pour l’Afrique, notamment dans les énergies renouvelables.
Misant sur la baisse des taux d’inflation au niveau international « dans un avenir assez proche », Sungbae An a fait cas des projections économiques de KIEP, qui table sur une croissance de 3,7 % en 2023 en Afrique subsaharienne. « Un des problèmes clés que nous avons identifiés est l’inflation qui vient de la hausse des prix alimentaires et des produits de base, de la pression liée aux taux de change en hausse et des troubles politiques ».
Kohji Mitomori, a assuré de l’intérêt croissant des entreprises japonaises pour investir dans les énergies renouvelables en Afrique. Il a souligné que le Japon allait doubler sa contribution pour l’adaptation climatique d’ici 2030. « En Afrique, on essaie de se focaliser sur un développement urbain sobre en carbone, la résilience aux changements climatiques, l’évaluation des risques climatiques, un système d’alerte précoce et la préservation des forêts et de la nature », a précisé M. Mitomori.
C’était la 4e année consécutive que le rapport Perspectives économiques africaines est présentée en Asie. Le Groupe de la Banque africaine de développement a ouvert un Bureau de représentation extérieure pour l'Asie, basé au Japon.
hn
Ecobank Côte d’Ivoire inaugure, ce jour, sa nouvelle agence du siège, la première selon son nouveau modèle d’agence bancaire. Conçues pour offrir une expérience unique, ces nouvelles agences déployées par Ecobank Côte d’Ivoire repensent le parcours et la relation client, en alliant innovation, autonomie, collaboration et modernité, pour renforcer son engagement à garder le client au centre de son activité et répondre à ses besoins de façon optimale.
Avec ce nouveau modèle d’agence bancaire, Ecobank Côte d’Ivoire entend délivrer une expérience client optimale avec pour ambition de permettre à chaque client, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’un professionnel, de « gagner du temps pour l’essentiel ».
D’abord, la nouvelle organisation des espaces réinvente la façon d’interagir avec les conseillers. Elle encourage la proximité et invite à la collaboration, créant ainsi un cadre idéal pour des échanges de qualité et un accompagnement personnalisé.
Avec un personnel hautement qualité, sélectionné à l’issue d’un processus propre aux nouvelles agences, les clients bénéficieront de conseils avisés dans la réalisation de leurs projets de vie.
Cette agence offre également l’accès à de nouveaux services. Ainsi, les clients ont désormais la possibilité de souscrire aux produits d'assurance directement dans l’agence, pour une gestion simplifiée de leurs besoins en matière de prévoyance.
Un espace « Agora », dans lequel les clients peuvent en apprendre davantage sur les produits et services de la banque a été aménagé pour leur donner en outre, l’accès à des outils et formations pratiques pour améliorer leurs capacités en matière de gestion et de planification financière.
Aussi, un bureau d’accueil a été dédié aux clientes du programme ELLEVER et leur permet d’obtenir des renseignements, des conseils et un accompagnement personnalisé pour développer leurs entreprises et atteindre leurs objectifs de croissance.
Ensuite, afin de permettre aux clients de gagner du temps, le parcours a été optimisé grâce à un Espace Digital innovant, un outil de gestion de file d’attente (GFA) amélioré pour proposer une expérience fluide, et rapide, réduisant considérablement les files d'attente et leur offrant une plus grande autonomie lors de leur visite en agence.
Première agence de ce type en Côte d’Ivoire, la nouvelle agence du siège est le reflet de l'ambition de la banque panafricaine de se positionner auprès de ses clients comme un allié au quotidien.
Grâce à son architecture avant-gardiste, ces nouveaux espaces, nouveaux services, parcours client réinventé, la nouvelle agence du siège reflète la volonté de Ecobank de créer un environnement inspirant et chaleureux, facilitant la collaboration, l’accompagnement et le gain de temps.
D’ici la fin de l’année, Ecobank prévoit d’ouvrir deux autres agences de ce type.
« Ce concept novateur sur lequel nous travaillons depuis plusieurs mois s'inscrit dans notre vision de l'avenir de notre banque. Il intègre de manière harmonieuse les avantages de l'interaction humaine avec les possibilités offertes par la technologie. La nouvelle agence est une agence bancaire hybride, combinant le meilleur du monde physique et du numérique, qui permettra à nos clients de bénéficier de conseils personnalisés, d'une gamme complète de services bancaires, tout en leur offrant la commodité et l'accessibilité du numérique. » explique Paul Harry Aithnard, Directeur général de Ecobank Côte d’Ivoire et Directeur exécutif pour la zone UEMOA
km
La récente annonce du président sénégalais Macky Sall selon laquelle il ne se présentera pas à l'élection présidentielle de 2024 a marqué un tournant important dans l'histoire politique du pays.
Cette décision, bien que surprenante pour certains, est un geste de responsabilité et de respect envers les principes démocratiques. Elle ouvre la voie à une transition politique pacifique et démocratique, tout en préservant la stabilité et l'unité nationale.
Dans son message à la nation, le président Sall a clairement exprimé sa motivation derrière cette décision. Il a souligné son désir de préserver la stabilité du pays et de garantir une transition politique harmonieuse. Cette volonté de privilégier l'intérêt supérieur de la nation au-delà des aspirations personnelles est un exemple positif de leadership politique.
La décision du président sortant a suscité des réactions mitigées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains saluent son geste de responsabilité et considèrent qu'il témoigne de son engagement en faveur des principes démocratiques. D'autres, en revanche, expriment leur déception et leur inquiétude quant à l'avenir politique du pays. Il est important de noter que les divergences d'opinions font partie intégrante d'une démocratie dynamique, et il est essentiel que ces débats se déroulent dans le respect des règles démocratiques et de l'intérêt commun.
La décision de Macky Sall ouvre la voie à une compétition électorale renouvelée au Sénégal. Les spéculations sont déjà nombreuses quant à l'identité du candidat du parti au pouvoir pour l'élection présidentielle de 2024. Cette période de transition offre une opportunité pour une possible redistribution des forces politiques dans le pays.
La communauté internationale suit attentivement cette évolution politique au Sénégal, consciente de l'importance d'une transition pacifique et démocratique pour la stabilité de la région ouest-africaine. Le Sénégal joue un rôle clé dans cette région, confrontée à de nombreux défis sécuritaires et économiques. Une transition politique réussie au Sénégal renforcerait la confiance dans les institutions démocratiques et servirait d'exemple positif pour les pays voisins.
Il est crucial que tous les acteurs politiques sénégalais respectent les règles du jeu démocratique et travaillent ensemble dans l'intérêt commun. La période à venir sera une opportunité pour renforcer le dialogue politique, favoriser l'inclusion et promouvoir une compétition électorale saine.
Le Sénégal entre maintenant dans une nouvelle ère politique, marquée par des opportunités et des défis. Le pays a déjà démontré sa résilience et son engagement envers la démocratie. Les prochains mois seront déterminants pour façonner l'avenir du pays, et il est essentiel que tous les acteurs politiques et la société civile sénégalaise travaillent ensemble pour consolider les acquis démocratiques et garantir une transition pacifique vers les élections de 2024.
MC
Le ministre-gouverneur du district autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé a reçu une délégation de la commune Atchan ce mardi 11 juillet 2023 à son cabinet sis à la riviera Golf, en présence du ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin.
Pour cette rencontre, il s’agissait de faire point des actions en ce qui concerne l’évolution de la vie culturelle et communautaire du peuple atchan.
Selon le M. Mambé : « Deux choses sont à retenir. Le premier concerne la désignation des chefs de villages. Elle est effective dans la plupart des localités atchan », a-t-il souligné, et de préciser que sur 60 villages, 58 disposent aujourd’hui de chefs, dans le respect des règles.
« Il y a un deuxième niveau de travail qu’il convient de consolider. C’est l’harmonie dans les villages. En effet, une chose est de designer et installer les chefs, mais une autre est de consolider la situation et l’harmonie. Car, cela suscite toujours des questions», a-t-il lancé.
Pour le ministre-gouverneur, l’heure doit être plutôt aux préoccupations liées au développement. Surtout que le processus de développement nécessite la fin des palabres.
« Le développement exige que les palabres finissent rapidement pour qu’on s’y consacre », a-t-il précisé.
Quant au ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, il a affirmé qu’il est « heureux » au regard de l’accalmie actuelle qui règne dans les villages Ebrié, depuis que son département a entamé des médiations pour éteindre le feu dans ces localités, en proie à des crises de chefferie.
Face aux différentes crises de chefferie auxquelles étaient confrontés beaucoup de villages Ebrié, dans le District autonome d’Abidjan, le ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale avait tenté d’apaiser les tensions.
Les médiations entamées par le ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale portent désormais leurs fruits. Car en début de cette année 2023, il a multiplié les rencontres avec les communautés et les cadres atchan.
mc
Son Excellence le Directeur Général du Fonds Saoudien pour le Développement, M. Sultan Abdulrahman Al-Marshad, et Son Excellence le ministre Rwandais des Finances et de la Planification économique, Dr. Uzziel Ndagijimana, ont signé à Kigali, capitale de la République du Rwanda, un accord de prêt de développement. Ce prêt, d'un montant de 20 millions de dollars, contribuera à l’extension d’électricité au district de Kamonyi au Rwanda. La cérémonie de signature s'est déroulée en présence de plusieurs responsables des deux parties.
Le projet vise à construire un réseau de lignes électriques à moyenne et basse tension et de transformateurs de distribution d’électricité pour fournir de l’électricité aux maisons, aux institutions publiques et aux installations sociales dans le district de Kamonyi. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste, le projet d'amélioration de l'accès et de la qualité de l'énergie au Rwanda, dont l’objectif est d’améliorer l’accès à des services d’électricité fiables et rentables dans plusieurs des régions les plus défavorisées du pays. Ce programme profitera à environ 60 000 personnes et améliorera leurs activités économiques, agricoles et industrielles. Il créera des opportunités d’emploi directes et indirectes, améliorera le niveau de vie, soutiendra la croissance économique du Rwanda, et favorisera un mode de vie durable.
Lors de la cérémonie de signature, Son Excellence le Directeur Général a souligné l'importance du projet qui contribuera à soutenir la région de Kamonyi avec des lignes électriques qui renforceront l'appui au développement durable de l’économie et la société de la République. Il a salué les relations de développement qui lient la Fonds Saoudien pour le Développement et la République du Rwanda depuis environ 47 ans.
M. Sultan Al-Marshad a déclaré : « Grâce à la coopération au développement entre les deux parties, nous espérons que ce projet servira de ressource pour le développement et bénéficiera au Rwanda et à sa population dans la croissance et la prospérité, vers la réalisation des objectifs de développement durable ».
Le ministre des Finances et de la Planification économique, Dr. Uzziel Ndagijimana a noté que le financement contribuera aux efforts d’électrification dans le district de Kamonyi qui s’élève actuellement à 58,9%.
Le ministre Ndagijimana a déclaré : « À la fin de ce projet, l’accès à l’électricité dans le district de Kamonyi augmentera de 6,8 %, contribuant ainsi à accroître le développement économique et social dans le cadre de notre stratégie nationale de transformation en raccordant l’électricité à un plus grand nombre de foyers. Il s’agit d’une autre étape vers notre objectif ultime qui est de veiller à ce que tous les citoyens rwandais aient accès à l’électricité d’ici 2024 ».
En marge de la signature de l'accord, Son Excellence M. Sultan Al-Marshad, a visité l'un des projets les plus importants que le Fonds finance dans le secteur de la santé au Rwanda, à savoir l’établissement de l'hôpital du Roi Faisal dans la capitale, Kigali. La visite avait pour objectif d’évaluer les services et les travaux du projet financé par le Fonds saoudien pour le développement depuis 1986 à hauteur d'environ 18 millions de dollars. L'hôpital a commencé ses activités en 1993, avec une capacité de 200 lits médicaux, en tant qu'établissement médical autofinancé bénéficiant à des milliers de patients jusqu'à présent. Il a également eu un impact sur le soutien pour la création d'opportunités d'emplois directs et indirects. Outre l'amélioration des soins de santé dans le Rwanda, le Fonds travaille pour la réhabilitation et l'expansion de l'hôpital en créant des cliniques ambulatoires, et en répondant aux besoins de services hospitaliers. Le Fonds a apporté son soutien à cet effet par le biais d'un prêt de développement à des conditions libérales de 12 millions de dollars.
Il convient de mentionner que le Royaume d'Arabie saoudite a contribué au développement économique du Rwanda en finançant divers projets essentiels et programmes de développement. Depuis 1976, le SFD a accordé au Rwanda des prêts au développement pour soutenir 11 projets et programmes, d'un total d’environ 121 millions de dollars. Ce soutien a permis de renforcer les secteurs du développement au Rwanda et d’avancer vers les objectifs économiques et sociaux souhaités afin d'atteindre les buts de développement durable.
hn
À l’initiative de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP), le Projet d’Appui à la Gestion économique et financière (PAGEF) organise, du 10 au 14 juillet 2023 à Yamoussoukro, un séminaire de formation d’une trentaine d’agents de la Direction générale des Financements à la Direction de la Dette publique et des Dons (DDPD) sur les prévisions de trésorerie.
Au cours de la cérémonie d’ouverture officielle dudit séminaire, le mardi 11 juillet 2023, le directeur général adjoint des Financements (DGF), Jules Coulibaly, a déclaré que « la gestion de la trésorerie est une activité incontournable pour la santé financière d’un pays et la trésorerie représente l’argent disponible sur le compte bancaire, une fois les recettes encaissées et les dépenses payées. À un moment où la mise en œuvre du PND 2021-2025 est en cours, ce séminaire constitue incontestablement une véritable opportunité qui permettra d’apporter de sérieuses perspectives aux différentes préoccupations ». Pour lui, cet atelier va contribuer significativement à l’amélioration de la gestion de la trésorerie de la Côte d’Ivoire.
Le représentant du Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC de l’Ouest), Naby Abraham Ouattara, conseiller en gestion des dépenses publiques, dont l’institution fournit une assistance technique de qualité aux pays et institutions régionales membres afin de contribuer au renforcement de leurs capacités institutionnelles, techniques et humaines, a assuré qu’AFRITAC de l’Ouest « reste toujours disponible pour apporter son appui dans ses domaines de compétences ».
Au nom du PAGEF, le coordonnateur adjoint Victorien Ossèhin Déré, a indiqué que « cette formation est une opportunité qu’offre le Projet PAGEF pour accroître les niveaux de connaissance des séminaristes sur le concept de trésorerie, la gestion prévisionnelle de trésorerie et sur tous autres concepts liés au sujet ».
Cette formation permettra aux participants de s’approprier les techniques de gestion de la Trésorerie afin d’assurer une gestion plus efficace de celle de l’État qui représente l’ensemble des mouvements financiers exécutés chaque jour par les comptables publics.
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Dans le cadre du lancement, en Côte d’Ivoire, des activités liées au programme "Initiative Villes Vertes" de la FAO en partenariat avec le District Autonome d’Abidjan, une cérémonie de présentation de la stratégie d’élaboration du portefeuille de projets dudit programme s’est tenue, le mardi 11 juillet 2023 à Abidjan-Plateau.
Elle a été présidée par le ministre gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, ce, en présence du représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Attaher Maiga, et des ministres gouverneurs des 13 autres Districts ou leurs représentants.
Au cours de cette cérémonie marquée par une signature de convention entre le le District Autonome d’Abidjan et la FAO, Robert Beugré Mambé a salué la FAO « qui a accepté d’accompagner les collectivités territoriales dans la recherche de solutions pouvant les aider à faire face aux défis d’urbanisation ».
Selon lui, le taux de croissance annuel de la population d’Abidjan est de 3,1% et 52% de la population ivoirienne est urbaine. D’où son souhait que « beaucoup de villes adhèrent à cette initiative qui présente de belles opportunités d’emplois et de résilience des villes ».
« 10 000 tonnes de déchets réutilisés permettent de créer 250 emplois », a-t-il affirmé.
Quant à Attaher Maiga, il a expliqué que les défis auxquels la FAO veut apporter des réponses est d’amener les populations, dans un contexte de très forte croissance démographique urbaine, à adopter des mécanismes de gestion durable du foncier, prévenir les risques liés aux excès d’eau, aux hautes températures et à la perte de biodiversité, reconnecter les citadins avec les milieux naturels, mobiliser les citadins et en particulier les enfants sur leur alimentation pour une consommation responsable et saine et contribuer par l’agriculture et l’alimentation à une économie circulaire et juste.
Il a dit que les activités de l’Initiative Villes Vertes concernent deux projets pilotes en collaboration avec l’Institut de l’Economie circulaire d’Abidjan (IECA) du District Autonome d’Abidjan. Il s’agit du projet d’élaboration d’un Programme Territorial "Villes Vertes" en Côte d’Ivoire qui va être mis en œuvre dans le cadre du Programme de Coopération Technique (PCT) de la FAO pour un montant de 100,000 dollars US (60 millions de FCFA) sur fonds propres et du projet « Bioéconomie circulaire à Abidjan : du gaspillage alimentaire à la fourchette » (BioDAF) pour la promotion d’une technique bioconversion des déchets organiques en fertilisants agricoles et aliments de bétail pour un montant global de 150,000 dollars US (90 millions de FCFA), dont 100 000 dollars US sur fonds propres.
km
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a donné son feu vert, mercredi 12 juillet 2023, à Abidjan, pour l’octroi d’une garantie partielle de crédit de 400 millions d’euros à la Côte d’Ivoire, pour l’aider à mobiliser des ressources sur le marché financier international qui seront affectées à des projets stratégiques à caractère environnemental, social et de gouvernance (ESG).
Cette garantie partielle de crédit permettra à la Côte d’Ivoire de lever des financements à long terme auprès de banques commerciales, en ligne avec son Document cadre ESG, publié en 2021 et suivant les meilleures pratiques internationales. Le Document cadre ESG de la Côte d’Ivoire présente les engagements du gouvernement en matière de développement environnemental et social, et renforce la gouvernance associée, notamment en matière de sélection des projets, gestion des fonds, et évaluation et suivi. Les projets éligibles aux financements ESG levés sur la base de ce Document cadre s’inscriront dans les catégories suivantes : agriculture durable et agro-industrie, eau et assainissement, énergies renouvelables, santé, accès à un logement abordable, éducation et formation professionnelle, inclusion financière, entrepreneuriat et création d’emplois pour les jeunes et les femmes en milieu rural, etc.
Le recours à des emprunts ESG s’inscrit également dans le cadre de la Stratégie de gestion de la dette à moyen terme de la Côte d’Ivoire, qui poursuit des objectifs d’innovation et de diversification de ses sources de financement pour les projets stratégiques à fort impact social et environnemental.
« L’octroi par la Banque africaine de développement d’une garantie partielle de crédit adossée à un financement labellisé ESG constitue un jalon clé de notre stratégie de financement, pour laquelle les instruments ESG sont devenus une composante essentielle. Ce soutien de la Banque africaine de développement, partenaire historique du développement de notre pays, a un véritable effet catalytique et nous permet aujourd'hui de mobiliser des financements de long-terme, à un coût attractif, en ligne avec les objectifs de notre stratégie de gestion de la dette à moyen terme », a déclaré le ministre ivoirien de l'Économie et des Finances, Adama Coulibaly.
« Nous nous félicitons de l’approbation de ce projet qui va permettre à la Côte d’Ivoire de mettre en œuvre des projets verts et sociaux, tout en diversifiant ses sources de financement grâce à la mobilisation d’emprunts durables », a déclaré Joseph Ribeiro, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour la région de l'Afrique de l'Ouest. « Les fonds levés vont permettre de renforcer la mise en œuvre du Plan national de développement 2021-2025 de la Côte d’Ivoire, qui est fortement soutenu par le Groupe de la Banque africaine de développement », a-t-il ajouté.
Le Plan national de développement 2021-2025 entend poursuivre la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, tout en assurant une croissance inclusive et durable. Il contient des ambitions fortes en matière sociale et environnementale, déclinées dans un ensemble de projets d’investissements et de programmes prioritaires.
« Cette opération témoigne de la pertinence de notre instrument de garantie partielle de crédit qui, non seulement, catalyse la participation de banques commerciales, mais va permettre également d’optimiser les conditions de financement pour la Côte d’Ivoire avec un allongement significatif de la maturité et un taux d’intérêt compétitif, dans un contexte où l’accès aux marchés financiers internationaux s’avère difficile pour bon nombre de pays africains », a souligné Ahmed Attout, directeur par intérim du Département du développement du secteur financier du Groupe de la Banque africaine de développement.
KM
Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale Kouadio Konan Bertin dans le cadre des préparatifs de la journée nationale de la Paix, prévue le 15 novembre à Bouaké a eu des échanges, le mardi 11 juillet 2023, à son cabinet, avec Michel Amani N’Guessan, cadre du Ppa-CI et fils de Bouaké.
Le ministre a précisé que cette rencontre se tient après les échanges qu’il a eus avec les forces vives de Bouaké (les communautés catholiques, musulmanes, etc...).
«J’ai également rencontré le président Bédié à Daoukro. Amani N’Guessan étant la porte d’entrée de Bouaké, aujourd’hui, j’ai échangé avec lui», a-t-il fait savoir.
Le ministre Bertin Kouadio Konan a exprimé sa gratitude à son aîné qui a pris à bras le corps ce processus de réconciliation et est venu dans la maison de la réconciliation, la maison de le concorde nationale, de la cohésion entre nous Ivoiriens.
«Je me rapproche des uns et des autres afin de prendre leurs avis et suggestions pour préparer la Journée nationale de la paix, du pardon et du souvenir qui va se tenir le 15 novembre prochain, dans la ville de Bouaké. Amani N’Guessan est un cadre du Ppa-CI et une grande figure de cette région », a–t-il affirmé.
Il a par ailleurs assuré que tout va se passer comme le souhaite le Président de la République, grand architecte de la politique de la paix.
«Je ne peux pas conduire cette opération sans le Ppa-CI. Nous nous sommes entretenus, j’ai recueilli ses conseils et suggestions. Je vais en tenir compte.», a-t-il conclu.
Pour sa part, le premier vice-président en charge de l’inspection générale du Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire et fils de la région de Bouaké a donné son accord pour accompagner cette célébration.
«Pour la Côte d’Ivoire, nous nous sommes mis d’accord pour travailler ensemble pour réussir le pari de la paix en Côte d’Ivoire. Mon jeune frère KKB en charge de la Réconciliation et de la Cohésion nationale m’a fait l’honneur de me rendre visite et de me déposer un important dossier concernant la réconciliation et la cohésion nationale. En retour, je viens lui rendre visite et lui donner mon point de vue sur le processus de réconciliation qu’il pilote.», a-t-il indiqué.
MC
Dans le cadre de son déplacement en Chine, la Ministre des Affaires étrangères Yvette Sylla s’est entretenue avec le haut diplomate chinois Wang Yi, Directeur du Bureau de la Commission des affaires étrangères du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et ancien Ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, le 30 juin, à Beijing.
Lors de cette rencontre, les deux personnalités ont passé en revue l’état de la coopération entre la Chine et Madagascar et ont salué la qualité et l’excellence de leurs relations, basées sur le principe d’égalité et du respect de la souveraineté.
Madagascar apprécie le soutien exprimé par la Chine « dans la sauvegarde de sa souveraineté nationale, de son indépendance et de son intégrité territoriale ainsi que dans l’exploration d’une voie de développement adaptée à ses conditions nationales ».
La Cheffe de la diplomatie malagasy a, par ailleurs, réaffirmé les principes directeurs des relations entre les deux pays, notamment l’adhésion de Madagascar au principe d’une seule Chine, et a exprimé son soutien aux initiatives lancées par le Président Xi Jinping pour la paix et la sécurité et en vue de la réalisation des Objectifs de Développement Durable.
Les deux parties souhaitent approfondir la coopération mutuellement bénéfique et explorer de nouvelles perspectives dans les relations Chine-Madagascar.
Ce déplacement en terre chinoise s’inscrit également dans le cadre de la participation de Madagascar, en tant qu’invité d’honneur, à la 3ème édition de l’Exposition économique et commerciale Chine - Afrique qui s’est tenue à Changsha dans la province de Hunan, du 29 juin au 02 juillet 2023.
Madame Yvette Sylla a dirigé la délégation malagasy composée entre autres du Vice-Ministre chargé de l’Agriculture et de l’Elevage, Docteur Raymond, des techniciens du Ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation ainsi que d’une vingtaine d’entreprises malagasy issus du secteur privé, afin de participer à cette opportunité inédite pour le développement du commerce et des investissements sino-malagasy, à travers la mise en œuvre de la diplomatie économique.
HN