Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé l’octroi d’un prêt de 23,04 millions de dollars à Prime Meridian Docks AssetCo Ltd (PMD), une entité ad hoc destinée à cofinancer la construction d’une installation moderne de réparation de navires à quai flottant dans le port de Takoradi, à l’ouest du Ghana.

Ce prêt doit aider l’entreprise à concevoir, construire, exploiter et entretenir une installation de réparation et de maintenance de navires de classe mondiale dans le golfe de Guinée, dans le cadre d’une concession de 25 ans accordée à l’entreprise par la Ghana Ports and Harbours Authority.

Le projet, au coût estimé à 137 millions de dollars, comprend la construction d’une jetée de 200 mètres, le dragage de 300 000 mètres cubes de roches dans le bassin portuaire, ainsi que l’achat et l’installation d’un quai flottant d’une capacité de levage de 13 500 tonnes. Sont également prévus des bureaux, un entrepôt, des ateliers mécaniques pour la fabrication d’acier et de tuyaux, les travaux électriques, le sablage et la peinture, ainsi que la maintenance du matériel.

Le Conseil d’administration a également autorisé la syndication, sur une base de « meilleurs efforts », d’un financement supplémentaire d’un montant maximum de 11 millions de dollars.

« La réparation et l’entretien des navires représentent un marché mal desservi sur le continent, a expliqué Mike Salawou, directeur des Infrastructures, des Villes et du Développement urbain à la Banque africaine de développement. Investir dans ce secteur va permettre d’adopter une approche plus globale pour soutenir le transport maritime et sa durabilité, ce qui va accélérer l’intégration régionale et attirer le commerce international et l’activité économique. »

PMD est une société ghanéenne dirigée par son fondateur, Stanley Raja Korshie Ahorlu, promoteur du projet. L’approbation et la facilité de la Banque africaine de développement représentent « l’aboutissement de nombreuses années de dévouement et d’engagement, ainsi qu’une reconnaissance de la volonté de PMD de transformer le secteur maritime africain », a déclaré M. Ahorlu.

Le financement à long terme en devises fortes de la Banque africaine de développement va permettre au projet de créer plus de 400 emplois permanents, dont 15 % devraient être occupés par des femmes – un chiffre nettement supérieur à la moyenne mondiale de 2 % dans le secteur maritime.

La construction du quai flottant renforcera la résilience de l’économie océanique au Ghana et atténuera l’empreinte carbone liée à l’augmentation escomptée du flux de navires, en encourageant le recours aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique et à la navigation à vitesse réduite. Ce qui est conforme aux meilleures pratiques de l’Organisation maritime internationale et aux Contributions déterminées au niveau national du Ghana, inscrivant ainsi le projet dans le droit fil des objectifs de l’Accord de Paris.

Le projet s’aligne sur le Document de stratégie pays pour le Ghana (2019-2023) de la Banque africaine de développement, qui vise à accroître les investissements du secteur privé dans le secteur réel. Il contribue à créer des emplois, à réduire les inégalités et à soutenir la stabilité macroéconomique globale du Ghana, tout en intégrant diverses questions transversales dans les interventions de la Banque.

Le projet répond, en outre, à l’ambition nationale du Ghana de se muer en plaque tournante des opérations maritimes et pétrolières en Afrique de l’Ouest. En améliorant l’offre de services de maintenance et de réparation maritimes, le projet contribuera à réduire les coûts ainsi que les délais de transport et de logistique ; ce qui se traduira par une mobilité et une connectivité accrues et stimulera la compétitivité du Ghana.

Le transfert de compétences constitue un volet important du projet, en matière de développement. L’opérateur de gestion opérationnelle/technique et commerciale du projet formera du personnel dans son institut de formation d’Aberdeen, et un partenariat avec l’université maritime régionale de Tema, au Ghana, sera instauré tout au long de la durée du projet.

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Qu'est-il arrivé au Titan, ce submersible habité de l'entreprise Ocean Gate, spécialiste des expéditions touristiques aux abords de l'épave du Titanic et dans les grands fonds océaniques ? Panne d'électricité, perte d'énergie et de puissance, court-circuit électrique provoquant un incendie à bord ? Quelles sont les caractéristiques techniques qui autorisent un tel périple sous-marin ?

Une vaste opération de recherche et de sauvetage est en cours pour retrouver un submersible commercial qui a disparu lors d'une plongée vers l'épave du Titanic.

Selon les garde-côtes américains, le contact avec le submersible a été perdu environ une heure et 45 minutes après le début de la plongée, avec cinq personnes à bord. Le navire n'a plus envoyé de signal à partir de 21 h 13, heure locale, dimanche.

L'expédition était organisée par la société américaine OceanGate dans le cadre d'un voyage de huit jours. Les clients avaient payé 250 000 dollars par personne pour visiter le site de l’épave. Dès lundi en fin de matinée, le contre-amiral John Mauger, garde-côte américain, a déclaré que le bateau disposait probablement de 70 à 96 heures d'oxygène pour les passagers.

L'épave du Titanic repose à quelque 3 800 mètres de profondeur dans l'Atlantique, à environ 700 km au sud de l'île de Terre-Neuve. Trouver un véhicule  de la taille d'un petit bus dans cette vaste étendue d'océan n'est pas une mince affaire.

Voici ce à quoi les équipes de recherche et de sauvetage sont confrontées.

Les caractéristiques du submersible Titan d’OceanGate

Les submersibles sont des embarcations habitées qui se déplacent de la même manière que les sous-marins, mais dans un rayon d'action beaucoup plus limité. Ils sont souvent utilisés à des fins de recherche et d'exploration, notamment pour rechercher des épaves et documenter les environnements sous-marins. Contrairement aux sous-marins, ils disposent généralement d'un hublot permettant aux passagers de regarder à l'extérieur, ainsi que de caméras extérieures offrant une vue plus large autour du submersible.

Le submersible manquant en question a été crée par OceanGate. Baptisé Titan, il peut emmener cinq personnes à des profondeurs allant jusqu'à 4 000 mètres. Le  mesure environ 7 mètres de long et sa  est d'environ 3 , soit 5,5 km par heure. Bien que les submersibles soient souvent reliés à un navire de surface par un filin, la vidéo et les photos suggèrent que le Titan fonctionnait probablement indépendamment du navire de surface. Selon le site web d'OceanGate, il est utilisé « pour l'étude et l'inspection de sites, la recherche et la collecte de données, la production de films ou de contenus pour les médias, et les tests de matériel et de logiciels en haute mer ».

 

Il est également équipé d'un « système de surveillance en temps réel de l'état de la coque (RTM) ». Ce système devrait comprendre des jauges de contrainte pour surveiller l'état de la coque en  du Titan. Une jauge de contrainte est un type de  qui peut mesurer la force appliquée et les petites déformations du  résultant de changements de pression, de tension et de poids.

La coque en fibre de carbone du Titan relie deux dômes en  composite, un matériau capable de résister aux  des grands fonds. À 3 800 mètres sous le niveau de la mer (la profondeur du Titanic), on peut s'attendre à des pressions environ 380 fois supérieures à la  à laquelle nous sommes habitués à la surface de la Terre.

Communication et sauvetage

Le Titan aurait eu une liaison acoustique avec son navire de surface, établie grâce à un transpondeur (un dispositif permettant de recevoir un signal ) à son extrémité, et un émetteur-récepteur (un dispositif qui peut à la fois transmettre et recevoir des communications) sur le navire de surface.

Cette liaison permet le positionnement acoustique sous-marin, ainsi que l'envoi de courts messages textuels vers le navire de surface, mais la quantité de données pouvant être échangées est limitée et comprend généralement des informations de  de base et des informations sur l'état de l'appareil.

Le Titan est un bateau alimenté par batterie. Étant donné qu'il a perdu tout contact avec son navire de surface, il est possible qu'il ait subi une panne d'électricité. Idéalement, il devrait y avoir une source d' de secours (telle qu'une batterie indépendante) pour maintenir l'équipement d'urgence et de survie, mais il n'est pas certain que le navire disparu disposait d'une telle source d'énergie de secours.

Selon les rapports, au moins deux avions, un sous-marin et des bouées sonar ont été utilisés pour rechercher le navire. Les bouées sonar sont à l'écoute des bruits sous-marins, y compris des éventuelles balises de détresse qui se seraient déclenchées.

L'un des principaux défis de l'opération de sauvetage sera de faire face aux conditions météorologiques, qui réduiront encore davantage une  de recherche déjà étroite.

Que s’est-il passé ?

Dans le meilleur des cas, le Titan peut avoir perdu de l'énergie et disposer d'un système de sécurité intégré qui l'aidera à remonter à la surface. Par exemple, il peut être équipé de poids supplémentaires qui peuvent être largués pour augmenter instantanément sa  et le ramener à la surface.

Il se peut aussi que le navire ait perdu sa puissance et se soit retrouvé au fond de l'océan. Il s'agit là d'une issue plus problématique.

Le pire scénario est celui d'une défaillance catastrophique de son logement sous pression. Bien que la coque composite du Titan soit conçue pour résister aux pressions intenses des grands fonds, tout défaut de forme ou de  pourrait compromettre son intégrité, ce qui entraînerait un risque d'implosion.

Une autre possibilité est qu'il y ait eu un incendie à bord, par exemple à cause d'un  électrique. Cela pourrait compromettre les systèmes électroniques du véhicule qui sont utilisés pour la navigation et le contrôle du navire. Les incendies sont un événement désastreux dans les environnements sous-marins fermés et peuvent potentiellement mettre l'équipage et les passagers en danger de mort.

Le temps est un facteur essentiel. Les équipes de recherche et de sauvetage devront trouver le navire avant que ses réserves limitées d'oxygène et d'eau ne s'épuisent.

Les milieux scientifiques débattent en permanence de l'intérêt potentiel des submersibles habités, car chaque déploiement comporte un risque pour la sécurité.

À l'heure actuelle, la plupart des recherches sous-marines et des travaux industriels en mer sont menés à l'aide de véhicules robotisés et sans pilote. La perte d'un de ces véhicules peut compromettre les travaux en cours, mais au moins les vies ne sont pas en jeu. À la  de ces événements, les risques liés à l'utilisation de ces systèmes pour le tourisme en haute mer feront probablement l'objet de discussions intenses.

 

STEFAN B. WILLIAMS

PROFESSEUR, CENTRE AUSTRALIEN DE ROBOTIQUE DE TERRAIN, UNIVERSITÉ DE SYDNEY — THE CONVERSATION

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Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão, a achevé hier une visite d’un jour en Côte d’Ivoire.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de sa tournée de prise de contact avec les autorités des pays de la sous-région, à la suite de sa prise de fonction en qualité de Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Au cours de sa visite, le Représentant spécial Simão a été reçu en audience par son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, avec lequel il a échangé sur divers sujets concernant la sécurité, la stabilité et le développement en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Le Représentant spécial a également rencontré le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Étrangères, Mr. Daouda Diabaté.

Le Représentant spécial a renouvelé le soutien des Nations Unies au Gouvernement et au peuple Ivoiriens pour préserver la stabilité, et consolider la paix et la démocratie en Côte d’Ivoire tout en saluant le rôle important que joue de la Côte d’Ivoire pour sauvegarder la paix et la sécurité dans la région.

Le Représentant spécial Simão a aussi eu des rencontres l’équipe pays des Nations Unies et le Corps diplomatique.

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Les financeurs mondiaux du développement participant au forum du Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se tient cette année à Vienne, en Autriche, ont pris l’engagement ferme de remodeler leurs investissements pour soutenir des projets verts à grande échelle.

Les délégués, qui représentent des banques multilatérales de développement et des institutions intergouvernementales, ont déclaré que les chefs d’entreprise et les responsables politiques devaient faire davantage pour stimuler le déploiement de capitaux du secteur privé.

Muhammad Al Jasser, président du Groupe de la Banque islamique de développement, a cité l’initiative phare en matière d’énergie renouvelable « Desert-to-Power » menée par la Banque africaine de développement comme « un grand projet pionnier ».

M. Al Jasser a déclaré que la Banque islamique de développement est pleinement engagée dans le financement de projets verts tout en assurant un équilibre avec le soutien à la réduction de la pauvreté. 

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a appelé à de nouvelles méthodes de préparation et de dérisquage des projets afin de mobiliser les investissements du secteur privé à grande échelle pour le développement durable.

« Nous savons où se trouve le secteur privé. Il y a 145 000 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion (et) d’ici 2026, il sera là… mais la question ici est que nous avons besoin de nouvelles méthodes d’agrégation pour préparer, dérisquer les projets et réduire le coût de transaction pour ceux qui déploient des capitaux », a indiqué M. Adesina.

Il a cité l’Africa Investment Forum (https://www.AfricaInvestmentForum.com/), initié par la Banque et sept partenaires, comme étant une plateforme continentale de premier plan qui regroupe des projets bancables afin de réduire la fragmentation et faciliter l’attraction d’investissements institutionnels.

« Il [l’Africa Investment Forum] est aujourd’hui la première plateforme pour tout ce qui concerne l’investissement en Afrique, et au cours des quatre dernières années, nous avons été en mesure de susciter environ 142 milliards de dollars d’intérêt d’investissement dans l’énergie, l’eau et l’assainissement, les infrastructures et les corridors de transport », a déclaré M. Adesina.

Il a ajouté que la Banque africaine de développement et ses partenaires créent également des opportunités pour le secteur privé afin qu’il investisse dans l’agriculture à travers des Zones spéciales de transformation agro-industrielle, qui sont en cours d’établissement à travers le continent.

« Nous apportons des capitaux privés dans l’agriculture, ce qui créera des opportunités pour le secteur privé d’aller dans les zones rurales proches du lieu de production des agriculteurs — ils peuvent acheter des denrées alimentaires, les transformer, les emballer, les exporter et avoir une plus grande compétitivité dans les différentes chaînes de valeur », a-t-il souligné.

Le directeur général de l’Agence française de développement, Rémy Rioux, a appelé à un consensus pour redéfinir le financement du développement.

« Nous avons besoin d’un nouveau discours. Nous devons élaborer un cadre pour financer ce que personne ne finance, à savoir les communautés les plus vulnérables, a déclaré M. Rioux. C’est là notre mandat principal, et nous devons être autorisés à allouer une partie des précieuses ressources concessionnelles à la mobilisation, à la réduction des émissions, au recours à la voie privée ».

M. Rioux a déclaré qu’il se réjouissait du sommet prévu à Paris cette semaine pour un Nouveau pacte mondial de financement qui devrait permettre d’établir une feuille de route pour alléger le fardeau de la dette des pays à faible revenu, tout en libérant davantage de fonds pour le financement de la lutte contre les changements climatiques.

Les discussions de Paris porteront notamment sur la réallocation des droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international, a déclaré M. Rioux, faisant cas du plaidoyer de M. Adesina pour que la Banque africaine de développement serve d’intermédiaire pour le redéploiement des DTS en Afrique.

Frannie Léautier, présidente experte de l’Examen indépendant des cadres d’adéquation des fonds propres des banques multilatérales de développement, a souligné les domaines que son comité a identifiés pour maximiser l’impact de leurs fonds propres. 

Elle a cité la reconnaissance du capital exigible comme instrument puissant de l’engagement des actionnaires, l’adoption d’un plus grand nombre d’innovations financières dans le déploiement du capital, le renforcement du dialogue avec les agences de crédit et la mise en œuvre de réformes pour accroître la transparence.

Le Premier ministre du Bhoutan, Lotay Tshering, a rendu hommage aux banques multilatérales de développement pour leur soutien, en particulier en faveur des pays vulnérables et à faible revenu. « Vous êtes un groupe de personnes qui travaillent au-delà de la recherche du profit. Vous apportez un soutien à des pays autres que les vôtres », a-t-il déclaré.

Le directeur général du Fonds OPEP pour le développement international, Abdulhamid Alkhalifa, a souligné la nécessité pour les financeurs du développement de remodeler leurs opérations afin d’attirer d’autres ressources pour combler l’énorme déficit de financement.

HN

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La 19e Foire internationale des industries culturelles de Chine (Shenzhen) s'est ouverte mercredi à Shenzhen dans la province chinoise du Guangdong (sud), ce qui devrait donner un nouvel élan au développement de l'industrie culturelle du pays.

La foire nationale de cinq jours, qui présente principalement des événements hors ligne, a attiré plus de 3.500 organismes gouvernementaux, organisations culturelles et entreprises.

Une zone d'exposition sur la Chine numérique a été mise en place pour la première fois pour présenter et promouvoir les acteurs du marché au niveau national, des plateformes majeures et les dernières innovations technologiques dans les industries culturelles.

Des forums, des conférences, des signatures de contrats et des concours créatifs seront également organisés pour partager l'information et stimuler le développement innovant des industries culturelles.

Depuis sa création en 2004, la foire culturelle a connu une expansion continue en matière d'ampleur d'exposition, de nombre de visiteurs et de degré d'internationalisation. Elle est devenue une plateforme importante pour promouvoir le développement et l'ouverture des industries culturelles chinoises. 

hn

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Reproduire le succès retentissant de Vivatech à l’échelle du continent africain, avec la Côte d’Ivoire comme pays organisateur ; c’est la volonté exprimée par les ministres Amadou Coulibaly et Mamadou Touré lors de la rencontre, le samedi 17 juin 2023 avec François Bitouzet, directeur général de Viva Technology.

Alors que se termine le séjour parisien de la délégation ivoirienne dans le cadre du salon Vivatech, le ministre de la Communication et de l’Économie numérique et son collègue de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique multiplient les rencontres.

L’État de Côte d’Ivoire qui accompagne des initiatives comme celle portée par le jeune entrepreneur ivoirien, Steven Bedi, responsable de la faîtière de startup CI20 et promoteur du Sommet africain des Startups et de l’Économie numérique (SASEN), étudie la possibilité d’implémenter le modèle Vivatech en Afrique, à partir de la Côte d’Ivoire. Le directeur général de Viva Technology s’est montré favorable à l’idée de partager l’expérience parisienne de Vivatech avec une volonté commune de développer un écosystème dynamique, de renforcer le partenariat en matière d’innovation entre Afrique et le reste du monde.

Sur le salon, on note un intérêt des visiteurs pour le pavillon de la Côte d’Ivoire. Les stands attirent une foule de visiteurs, des investisseurs, des entrepreneurs, des experts du secteur et des étudiants ivoiriens résident en France, tous, désireux de découvrir les opportunités offertes par l’univers technologique de la Côte d’Ivoire.

L’occasion est belle pour les représentants des deux ministères qui accompagnent les startups, de présenter les projets majeurs de la stratégie nationale de développement du numérique ainsi que la politique ivoirienne en matière de promotion et d’insertion socioprofessionnelle de la jeunesse. La dizaine de startups qui exposent a ainsi pu présenter en détail les projets et discuter des sujets relevant de l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les technologies propres et bien d’autres encore.

Ouvert le 14 juin, la 7ème édition du salon Vivatech a fermé ses portes ce samedi 17 juin, Porte de Versailles à Paris avec plus de 150 000 visiteurs venus des quatre coins de l’univers. La Côte d’Ivoire qui ambitionne de devenir le plus important hub numérique de l’Afrique de l’Ouest, ne pouvait manquer ce rendez-vous et en revient avec une belle expérience et de bonnes nouvelles en perspective.  

KH

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Un nouveau laboratoire de diagnostic moléculaire et de séquençage génomique logé au sein du CHU de Bouaké a été ouvert ce lundi 19 juin 2023, par le Ministre en charge de la santé, Pierre N’gou Dimba.

Il a été offert par le gouvernement fédéral de l’Allemagne, en collaboration avec l’Institut Robert Koch (RKI) et l’Institut Helmholtz pour One Health (HIOH).

Construit sur un bâtiment de R+1 et équipé avec un niveau de sécurité B3, cet édifice est estimé à un montant total de 327 millions de FCFA.

Ce laboratoire qui vient compléter les laboratoires de référence existants permet de renforcer les capacités de diagnostic du CHU de Bouaké.

Pour le Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle Mr Pierre Dimba, ce type de partenariat permet au personnel médical et scientifique du CHU de Bouaké d’accéder aux technologies nouvelles et actuelles de laboratoire, utiles pour répondre aux questions liées aux soins de santé.

Il servira également à des futures collaborations et à l’activité d’enseignement destinées au personnel technique, scientifique, travaillant dans le secteur de la santé et en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest-africaine.

Ce don s’inscrit dans le cadre de l’étroite collaboration qui existe entre le CHU de Bouaké et l’Institut Robert Koch (IRK) de Berlin en Allemagne depuis 2012 dont le but est de renforcer les capacités de diagnostic et de traitement des maladies infectieuses, afin d’améliorer la qualité et l’efficacité de la prise en charge des patients.

Cette collaboration a servi de base pour la signature d’une convention entre le CHU de Bouaké et l’Institut Robert Koch de Berlin et a abouti à plusieurs projets de recherche financés par la Fondation Allemande pour la Recherche Scientifique (DFG), avec les Ministères de la Santé, et de l’Education et de la Recherche de la République Fédérale d’Allemagne.  

km

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Au moins, 216 millions d'enfants souffrent de retards de croissance et de malnutrition en Afrique. Cette dernière est la principale cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans après le paludisme en Afrique au sud du Sahara. Pour y mettre fin, la Banque africaine de développement multiplie les actions sur le terrain et les appels à la mobilisation aussi bien en Afrique qu’au niveau mondial. En 2016, l’institution panafricaine de financement du développement a lancé l’initiative Alliance des leaders africains pour la nutrition (ALN, acronyme en anglais pour African Leaders for Nutrition) . L'ALN est un outil de plaidoyer de la Banque afin que les pays africains puissent travailler avec les partenaires pour amplifier la nutrition sur le continent. Soutenue par l’Union africaine, l’initiative engage aussi les dirigeants africains à investir une partie de leur budget pour réduire la malnutrition sur le continent. Les États sont notamment invités à mettre en œuvre diverses politiques et interventions pour lutter contre la malnutrition sous toutes ses formes à travers l'agriculture, le système alimentaire et l'éducation et ce, en tandem avec les différents partenaires au développement.

La course contre l’hécatombe

Pour démontrer son engagement dans la lutte contre la malnutrition en Afrique, la Banque a dévoilé en 2018 le Plan d’action multisectoriel pour la nutrition. Ce plan vise à mobiliser des ressources financières supplémentaires pour des investissements intelligents en matière de nutrition dans des secteurs clés (agriculture, éducation, santé, protection sociale, eau, assainissement et hygiène -WASH) afin de réduire de 40 % le retard de croissance des enfants sur le continent d'ici à 2025. Ces secteurs ont été identifiées car elles représentent plus de 30 % des dépenses publiques en Afrique et sont des moteurs sous-jacents de la nutrition. La Banque a jusqu'à présent alloué près de 2,8 milliards de dollars de son portefeuille d'investissements à la nutrition intelligente, sur une base de référence de 0,70 milliard de dollars en 2018. Cet investissement se répartit comme suit : santé (531 millions de dollars), agriculture (950 millions de dollars), WASH (650 millions de dollars) et la protection sociale (605 millions de dollars).

Et la Banque ne cesse de multiplier les initiatives pour donner la chance à des milliers d’enfants africains de vivre leur cinquième anniversaire. À travers son programme « Banking on Nutrition » , en partenariat avec Big Win Philanthropy et Aliko Dangote Foundation, la Banque mène la course contre l’hécatombe des enfants du continent, victimes de malnutrition. Ce programme permet à la Banque d’intégrer la nutrition dans les stratégies régionales et nationales et de travailler à augmenter la production et la consommation de produits alimentaires sains et nutritifs, grâce à la mobilisation des partenariats, des États et du secteur privé.

Ainsi, dans la région du Sahel, confronté à d’énormes défis sur les effets des changements climatiques (désertification, sécheresse, érosion, inondations, assèchement des lacs, etc.) et à l’insécurité, la Banque met en œuvre un programme régional spécifique sur la sécurité alimentaire et la nutrition. Dénommé, deuxième Projet du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. Ce programme illustre parfaitement la collaboration que la Banque entend établir avec d’autres partenaires au développement pour lutter contre la malnutrition dans la région.

Avec les contributions du Fonds Canada-Banque africaine de développement pour le climat, de la Banque ouest-africaine de développement, du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque, 176 millions de dollars vont être mobilisés pour accroître durablement la productivité et les revenus tirés des chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques. Le programme permet aussi de renforcer les capacités d’adaptation des populations aux aléas climatiques et de contribuer à l’atténuation des effets des changements climatiques dans six pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo). Environ 1,38 million de personnes vont être directement touchées par ce projet et 5,69 millions d’autres vont en profiter de façon indirecte.

Au Burkina Faso, le Projet de repas scolaires à base de produits locaux pour une nutrition intelligente financé par le Japon via la Banque africaine de développement permet de maintenir des milliers d’écoliers à l’école. Grâce à un financement de 990 000 dollars, ce projet renforce les initiatives du gouvernement burkinabè pour permettre à chaque enfant scolarisé dans l’école primaire, d’avoir au moins un repas équilibré par jour.

Adesina parmi les champions mondiaux de l’Onu contre la malnutrition

En 2019, la Banque a approuvé un don de 8 millions de dollars pour la création du Centre régional d'excellence en sciences de la nutrition au Burundi, afin de contribuer à remédier à la pénurie de spécialistes qualifiés en nutrition et en transformation agroalimentaire pour renforcer la sécurité alimentaire au Burundi et dans la région d’Afrique de l'Est. Le projet intervenait dans un contexte de taux de malnutrition chronique élevé au Burundi (56 %) et dans la région de l'Afrique de l'Est. Le Centre offrira des cours en nutrition clinique, nutrition et santé publique, technologie agroalimentaire, qualité de la nourriture, sécurité alimentaire et changements climatiques. En juin 2022, les programmes avaient été élaborés et une cohorte de 59 étudiants inscrits pour la formation.

Preuve que son action mérite de s’approfondir, le président de la Banque, Akinwumi Adesina vient d’être désigné parmi 22 dirigeants mondiaux par le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies António Guterres, pour mener la lutte contre la malnutrition à un moment critique pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Des personnalités comme Cindy McCain, la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial, Catherine Russell, la directrice exécutive de l’Unicef ou encore Gabriela De Bukele, Première dame du Salvador, Sania Nishtar, membre du Sénat et présidente de l’ONG Heartfile au Pakistan, et Gunhlid Stordalen, fondatrice et présidente de la Fondation EAT en Norvège y figurent également.

« Je suis très honoré que le secrétaire général des Nations unies me nomme parmi les leaders mondiaux pour lutter contre la malnutrition dans le monde. Merci SG [pour secrétaire général]. Je suis impatient de contribuer à la réalisation de ce programme », a réagi sur Twitter M. Adesina, aussitôt la liste publiée.

Cette désignation devrait renforcer l’engagement de M. Adesina dont l’institution vient de mobiliser 72 milliards de dollars auprès de partenaires internationaux, à l’issue du Sommet de Dakar 2 sur la sécurité alimentaire et la résilience, pour stimuler la production alimentaire et agricole en Afrique. La Banque elle-même s’engage à mettre 10 milliards de dollars dans le secteur dans les cinq prochaines années en Afrique.

OM

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La Directrice des Examens et Concours (DECO), Mariam Dosso Nimaga, a proclamé, le mardi 20 juin 2023 à Abidjan, les résultats du Certificat d’Etudes primaires élémentaires (CEPE) de la session 2023. Il ressort des statistiques que 454 886 candidats ont été déclarés admis sur 638 171 effectivement présents, soit un taux national d’admission de 71, 28%, contre 64,76% en 2022.

Selon la directrice de la DECO, le taux de réussite du CEPE connaît cette année, une hausse de 6 points 52 (6.52).

Analysés sous l’angle du genre, ces résultats révèlent que 225 212 filles sont admises sur 314 679 présentes, soit un taux de réussite de 71,57%. Tandis que 229 674 garçons sont déclarés admis sur 323 492 présents avec un taux de réussite de 71,00%

"Grâce à la vision nouvelle insufflée par la ministre, centrée sur la responsabilité, l’effort et le mérite, l’année scolaire 2022-2023 a connu un déroulement normal qui a permis l’achèvement des programmes et favorisé la bonne maîtrise des apprentissages’’, s’est félicitée Mariam Dosso Nimaga.

Les résultats sont consultables en ligne sur www.men-deco.org. Les éventuelles réclamations seront recevables du 21 au 27 juin 2023.

Les épreuves écrites du CEPE s’étaient déroulées le lundi 5 juin 2023 dans 2 675 centres répartis sur toute l’étendue du territoire national.

OM

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Créée en tant que filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations de Côte d’Ivoire (CDC-CI), la Facilité d’Investissement à Long Terme (FILT), dénommée CDC-CI Capital, est dotée d’une enveloppe de 38 milliards de FCFA et repose sur deux guichets.

Le premier guichet, d’un fonds initial d’environ 8 milliards de FCFA, est destiné aux start-ups innovantes à forte croissance et aux jeunes PME en phase de pré-amorçage, d’amorçage et de capital risque opérant dans des secteurs prioritaires et particulièrement celles dirigées par des femmes et des jeunes. Le second guichet, d’environ 30 milliards de FCFA, est dédié aux grandes entreprises engagées dans des investissements verts.

Selon Arthur Coulibaly, coordonnateur du Projet des Chaînes de valeur Compétitives pour l’Emploi et la Transformation économique (PCCET) dans le cadre duquel s’inscrit FILT, les secteurs prioritaires d’intervention sont, entre autres, l’agriculture et l’agro-industrie, l’élevage et la pêche, l’artisanat, la culture, la communication et les médias, l’éducation/formation, les télécommunications et l’économie numérique, la santé, l’énergie électrique, les industries et les transports.

Pour la directrice des Opérations de la Banque mondiale, Coralie Gevers, son institution financière est très heureuse de contribuer au financement de ce projet qui constituera la première facilité d’investissement des entreprises en Côte d’Ivoire dans l’avenir.

Le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations de Côte d’Ivoire (CDC-CI), Lassina Fofana, a assuré que sa structure mettra tout en œuvre pour soutenir et accompagner les entreprises. « Elle s’engage à relever le défi du financement des startups, des PME et des entreprises engagées dans les financements verts », a-t-il assuré.

Augustin Kouassi Apetey, recruté par appel à candidature international, a été nommé DG de FILT dont le siège a été inauguré le même lundi 19 juin par le ministre Souleymane Diarrassouba.

C’est le lundi 19 juin 2023 à Abidjan-Cocody que le lancement officiel de FILT a été effectué par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, au nom du Premier Ministre Patrick Achi.

Pour rappel, le PCCET dont le coût est évalué à 200 millions de dollars, soit plus de 118,755 milliards de FCFA, vise à améliorer la compétitivité des chaînes des valeurs du palmier à huile, de l’hévéa, de l’ananas, de la mangue et du plastique.  

km

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