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Abidjan, le jeudi 26 juin 2025 (LDA) – La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rejeté, jeudi, la requête de Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien, qui accusait l’État de Côte d’Ivoire de violations de ses droits civils et politiques liés à sa radiation de la liste électorale en 2020, indique un communiqué transmis à la rédaction.
Dans sa décision, la Cour a estimé que le requérant n’a pas apporté la preuve qu’il avait été victime de traitements inégalitaires ou que ses droits à un procès équitable et à la présomption d’innocence avaient été bafoués. Elle considère que les décisions des juridictions ivoiriennes, notamment la condamnation par défaut à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics, ont été rendues dans le respect des textes en vigueur.
La Cour a également jugé que les restrictions à ses droits électoraux découlaient d’une décision judiciaire considérée comme définitive et n’ont pas porté atteinte à ses droits fondamentaux. En conséquence, elle a rejeté toutes les demandes de réparations formulées par M. Gbagbo.
Chaque partie prendra en charge ses propres frais de procédure, conclut l’arrêt.
Abidjan, le mercredi 25 juin 2025(LDA)- Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, a signé mardi à Rabat, avec le Directeur général de la Police nationale française, Louis Laugier, un Plan d'action conjoint entre les services de la Sûreté nationale et la Direction Générale de la Police nationale française, informe un article de l’agence marocaine de presse.
Ce plan d’action a été signé à l’occasion d’une rencontre entre M. Hammouchi et M. Laugier, accompagné de l'Ambassadeur de la République française à Rabat et d'une importante délégation sécuritaire comprenant plusieurs directeurs des directions centrales de la Police nationale française, indique un communiqué du Pole DGSN-DGST.
Il jette les bases d'une feuille de route conjointe dans le domaine de la lutte contre la criminalité organisée transfrontalière dans les deux pays frères, précise MAP, selon sa source.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la visite qu’effectue le Directeur général de la Police nationale française dans le Royaume, en vue de consolider la coopération sécuritaire et de renforcer les mécanismes d’assistance mutuelle dans les divers domaines de coopération policière bilatérale.
Ce plan conjoint tire son importance du fait qu'il permet l’institutionnalisation des mécanismes de la coopération distinguée établie depuis des décennies entre les services sécuritaires marocains et français, et qu'il favorise le développement et l'élargissement des domaines de cette coopération de sorte à baliser la voie à la création de groupes de travail conjoints afin de faire face aux différents défis liés au crime organisé, dont la traque des fugitifs et des personnes recherchées au niveau international.
Il ouvre, de même, des perspectives prometteuses en matière de coopération sécuritaire et d'assistance réciproque entre les services de police du Royaume du Maroc et ceux de la République française. Pour la hisser à la hauteur des relations distinguées unissant les deux pays amis, et d'un partenariat stratégique durable dans les domaines de la formation, d’échange d’informations, d’assistance technique et de coopération opérationnelle.
M. Laugier a fait part de sa profonde gratitude aux services de sûreté nationale et de surveillance du territoire pour leur rôle d’appui à la partie française dans la lutte contre la menace terroriste, la traque et l’interpellation de plusieurs individus recherchés par la justice française dans le cadre d’affaires liées au crime organisé et la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.
Il a également fait part de la volonté et de la disposition de Paris à offrir toute forme d’appui possible en vue d’aider Rabat en matière de protocole de sûreté pour sécuriser les manifestations sportives internationales que le Maroc abritera à l'avenir.
Parallèlement aux séances de travail tenues entre les deux parties, l'Ambassadeur de la République française à Rabat, Christophe Lecourtier, a remis les insignes d’Officier de la Légion d'Honneur, dont les autorités françaises ont décoré le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi et ce, conformément aux cérémonial et protocole en vigueur conformément à la procédure d’attribution des hautes décorations accordées par la République française.
La partie française a affirmé que l'attribution à M. Hammouchi de la plus haute et prestigieuse des décorations françaises constitue une reconnaissance et une confirmation du rôle pionnier qu’assument les services de sûreté nationale dans le cadre des efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
Cette distinction témoigne aussi de l’efficacité de l’assistance mutuelle en matière de sécurité entre les deux pays, au service des questions de sécurité commune.
Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire a eu des entretiens avec M. Laugier, axés sur l'évaluation du niveau de coopération bilatérale dans le domaine sécuritaire, l'examen de diverses questions d'intérêt commun et l’exploration de nouveaux mécanismes visant à renforcer l’assistance entre les deux parties, afin de garantir les plus hauts niveaux de préparation pour neutraliser les différents risques et menaces sécuritaires.
Le communiqué indique que la visite du Directeur général de la Police nationale française illustre l'importance et le niveau de coopération entre les services de sûreté nationale du Royaume et la Police nationale française. Elle traduit naturellement la volonté des deux parties de renforcer l’assistance mutuelle et la coopération opérationnelle afin d'atteindre le plus haut niveau de préparation pour faire face aux différentes menaces et risques qui guettent la sécurité des deux pays.
Abidjan, le lundi 23 juin 2025(LDA)-Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), réunis les 21 et 22 juin 2025 à Istanbul, dans le cadre de la 51e session de leur Conseil ministériel, ont salué les efforts continus de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, pour la protection des lieux saints à Al-QodsAcharif, rapporte l’agence marocaine de presse-MAP.
Abidjan, le lundi 23 juin 2025(LDA)- Le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, a été élu ce dimanche 22 juin président de la Communauté Économique d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), au cours d'un sommet ordinaire des chefs d'États à Abuja( Nigeria), le dimanche 22 juin 2025.
Il remplace à ce poste le président nigérian Bola Tinubu. Il est le 37 ème président de l'institution sous-régionale.
Cette élection s’inscrit dans le cadre de la présidence tournante de cette organisation ouest-africaine qui a célébré en mai dernier son 50è anniversaire.
Le mandat du Président en exercice de la CEDEAO est d'un an. Ce mandat est renouvelable. Le Président en exercice est généralement le chef d'État du pays qui assure la présidence de la CEDEAO.
Abidjan, 23 juin 2025 (LDA) – À un peu plus d’un trimestre de la présidentielle d'octobre 2025, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, parti au pouvoir) a tenu un 2ᵉ Congrès extraordinaire décisif les 21 et 22 juin à Abidjan. Deux jours de mobilisation qui auront permis à la fois de réorganiser la structure du parti et de mesurer la ferveur militante autour du président Alassane Ouattara, en pleine réflexion sur une éventuelle candidature pour un quatrième mandat.
Une restructuration en profondeur
Le Congrès a débuté samedi 21 juin au Parc des expositions d’Abidjan-Port Bouët, dans une atmosphère à la fois solennelle et militante. Plusieurs milliers de congressistes, issus des structures régionales et communales du parti, ont pris part aux travaux. Dans son discours d’ouverture, le président du RHDP, Alassane Ouattara, a souligné la nécessité pour son parti de « rester une force de stabilité et de progrès », appelant à une réorganisation « efficace, disciplinée et tournée vers les enjeux futurs ».
Les principales résolutions adoptées entérinent une profonde révision de l’architecture du parti : élargissement du Directoire, création d’un Conseil stratégique, et nomination d’un Secrétaire exécutif général unique. L’ancien Premier ministre Patrick Achi, qui a présidé de mains de maître ce Congrès, pourrait, selon nos sources proches du parti, piloter cette dynamique de remobilisation à l’échelle nationale.
Une démonstration de force à Ebimpé
Le dimanche 22 juin, c’est au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé que le RHDP a donné à voir sa capacité de mobilisation. Selon les organisateurs, plud de 120.000 militants, arborant les couleurs du parti, ont fait le déplacement depuis l’ensemble des régions du pays. Une démonstration de force saluée par les cadres du parti comme « la plus grande mobilisation politique depuis 2010 ».
Acclamé dans la liesse dès son arrivée, le président Ouattara a pris la parole en fin de journée pour répondre aux appels insistants à sa candidature. « J’ai entendu, j’ai compris », a-t-il lancé sous une ovation nourrie, tout en précisant : « Mais je suis le président de tous les Ivoiriens. Je prendrai ma décision et je me prononcerai en toute responsabilité. Très bientôt. »
Une déclaration inhabituelle dans le paysage politique africain, où les chefs d’État évoquent souvent une décision « imposée par le parti ou par le peuple ». Alassane Ouattara, en soulignant la légitimité des attentes de ses partisans tout en rappelant que la décision finale lui appartient, prend à contre-pied une tradition rhétorique bien établie.
Une posture présidentielle assumée
L’approche d’Alassane Ouattara tranche donc avec les pratiques observées dans nombre de démocraties africaines, où les dirigeants invoquent une forme de contrainte « venue de la base ». En affirmant son autonomie de décision tout en reconnaissant la pression militante, le chef de l’État ivoirien renvoie une image de président responsable, soucieux de ne pas céder à la seule émotion populaire.
En effet, cette posture pourrait viser à « préserver la verticalité républicaine » dans un contexte de polarisation politique croissante. Elle pourrait également servir de levier de négociation interne, à l’approche d’un scrutin dont les contours restent incertains, notamment en raison du rapprochement annoncé entre le PDCI-RDA et le PPA-CI.
Enjeux 2025 : entre continuité et succession
Il est ainsi clair que ce rassemblement marque un tournant stratégique pour le RHDP. Il s’agit désormais pour le parti de consolider ses acquis, d’apaiser les tensions internes, et de clarifier sa ligne de conduite face à une opposition en recomposition. L’hypothèse d’une nouvelle candidature d’Alassane Ouattara demeure ouverte, mais le chef de l’État entend manifestement garder l’initiative.
D’ici là, la machine RHDP garde ses marques, portée par une base militante galvanisée. Le compte à rebours pour 2025 est bel et bien enclenché.
Mamadou Traoré
Par Mamadou Traoré
En politique, il est parfois plus stratégique de différer que d’annoncer. Et ce week-end à Abidjan, au terme de deux jours d’une "démonstration de force" du RHDP, Alassane Ouattara a choisi le contretemps, celui du chef d’État qui n’agit ni dans l’émotion, ni sous pression. Face aux acclamations d’Ebimpé et aux appels à une nouvelle candidature, sa réponse a surpris : " Je vous ai entendus. Je vous ai compris. Mais je suis le président de tous les Ivoiriens. Je prendrai ma décision très bientôt" . Pour ne pas dire... "en toute responsabilité!".
Dans un continent où le théâtre politique se confond trop souvent avec une mise en scène d’adhésion populaire surjouée, le président ivoirien a pris une autre voie : celle de la retenue. Ni oui, ni non. Mais une assertion claire de sa souveraineté décisionnelle. À rebours des déclarations désormais classiques dans les démocraties africaines — « Je me plie à la volonté du peuple et du parti » — Alassane Ouattara a réaffirmé une vérité républicaine élémentaire : c’est à lui, en dernier ressort, qu’appartient le choix.
Ce positionnement ouvre une brèche intéressante. Il recentre le débat sur la notion de responsabilité individuelle dans l’exercice du pouvoir. Il réhabilite la fonction présidentielle comme celle d’un arbitre, non d’un homme otage de sa base. Et, ce faisant, il redonne sens au temps politique : celui de la réflexion, de la maturation, non de la précipitation électoraliste.
Il serait prématuré de conclure que le chef de l’État renoncera à une quatrième candidature. Mais ce qu’il a mis en scène à Ebimpé, ce n’est pas une investiture, c’est une distance. Une manière de dire que si l’attente est populaire, la décision, elle, reste institutionnelle. Une nuance de taille.
Dans un pays où les prochaines élections s’annoncent tendues, entre recomposition de l’opposition et fatigue démocratique d’une partie de la jeunesse, ce signal compte. Il dessine un leadership moins émotionnel, plus réfléchi. Et peut-être, une nouvelle manière de faire de la politique en Afrique.
Abidjan, le samedi 21 juin 2025( LDA)-Deux présumés trafiquants d’animaux ont été mis aux arrêts le jeudi 12 juin 2025 à Bouaké, la deuxième grande ville du pays. Ils avaient en leur possession deux peaux de panthères, quatre têtes de vautours et ses huit pattes qu’ils tentaient de vendre.
Leur arrestation a été possible grâce au fruit de collaboration entre l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT), la Direction de la police forestière et de l’Eau du ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire, dont ils ont bénéficié de l’assistance technique.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les produits fauniques ont été illégalement obtenus à Tougbo, localité située, près de la frontière du Burkina Faso, pays frontalier de la Côte d’Ivoire. Pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre, l’un des présumés trafiquants a pris le soin de dissimuler les produits dans un sac d’engrais, puis a arpenté les artères peu conventionnelles pour se rendre à Bouaké, à plus de 300 km de Tougbo, où l’attendait son complice devant l’assister dans la commercialisation de butin de chasse.
Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue au commissariat du 2? arrondissement de Bouaké, puis transférés le 15 juin 2025 à l’UCT à Abidjan. Pour l'instant, ils ont été déférés le 17 juin 2025 au pôle pénal, économique et financier d’Abidjan, ex-Maca.
Si les deux (02) contrebandiers sont reconnus coupables, ils écopent d'une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA, en référence à la loi n° 2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé la panthère comme quasi-menacée en 2008, puis a élevé le classement à espèce vulnérable en 2016. Les principales menaces pesant sur l'espèce sont le trafic pour sa peau et ses os, utilisés en pharmacopée traditionnelle asiatique.
La panthère est protégée au titre de l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) depuis juillet 1975, c'est-à-dire que l'exportation d'un spécimen nécessite la délivrance et la présentation préalables d'un permis d'exportation.
En Côte d’Ivoire, la panthère est inscrite au groupe I de la loi n° 2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune. L’animal est intégralement protégé, donc le transport, la capture, la possession, la commercialisation d’un spécimen vivant ou mort sont formellement interdits.
Cette mission d'immersion, qui se déroule du 16 au 19 juin 2025, est une initiative clé du Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières (PDC2V), appuyée par la Banque Mondiale.
Elle vise à renforcer la coopération scientifique et technique entre les deux nations, avec un focus sur l'innovation agricole face aux défis du changement climatique et à la croissance démographique.
Le développement du secteur vivrier est au cœur du Programme National d’Investissement Agricole de deuxième génération (PNIA II) de la Côte d'Ivoire.
L'objectif de cette mission est de s'inspirer des approches technologiques et méthodologiques de l'IITA, notamment dans la production, la conservation et la transformation de cultures essentielles comme le manioc, les cultures horticoles et les produits de l'aquaculture.
Durant ces cinq jours intenses, la délégation ivoirienne participe à des séances de travail, des visites de laboratoires, de parcelles expérimentales et d'unités de transformation.
Des rencontres avec des agriculteurs nigérians ayant déjà adopté les technologies de l'IITA sont également au programme, offrant des perspectives concrètes sur le transfert de technologies et l'identification de modèles réplicables en Côte d'Ivoire.
Un atelier de clôture est prévu pour définir des axes de collaboration tangibles entre l'IITA et les institutions ivoiriennes telles que le Centre national de recherche agronomique (CNRA) et L'Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER).
Les discussions porteront notamment sur l'intégration du programme TAAT (Technologies for African Agricultural Transformation) dans les initiatives ivoiriennes, afin d'accélérer l'adoption de solutions agricoles résilientes par les petits producteurs.
Bernard Kini Comoe, Coordonnateur du PDC2V, a souligné l'importance de cette mission. « Cette mission marque une étape cruciale dans la stratégie de renforcement du système national de recherche agricole et de vulgarisation en Côte d’Ivoire. Elle ouvre la voie à des partenariats structurants pour relever les défis de la modernisation de notre agriculture vivrière. » ? a-t-il expliqué.
Le PDC2V aspire également à ancrer durablement ces innovations dans les pratiques des producteurs ivoiriens, notamment à travers les 30 futurs Centres de développement du vivrier (CDV) que le projet déploie à travers le pays.
Le renforcement de cette collaboration avec l'IITA promet d'ouvrir de nouvelles perspectives pour une agriculture ivoirienne plus performante, résiliente et inclusive.
Abidjan, le mardi 17 juin 2025 (LDA)-Le président de la République, Alassane Ouattara, a reçu le lundi 16 juin 2025 au Palais présidentiel d’Abidjan, les Lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, selon AIP.
Les diplomates nouvellement accrédités sont Fabrice Boussougou Boussougou (Gabon), Alseny Moba Sylla (Guinée), Paul Benoit Barka Sarr (Sénégal), John Marshall (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord) et Le Kim Quy (Vietnam).
La cérémonie s’est déroulée, selon le protocole d’usage, avec la présentation au chef de l’État de la lettre de rappel de l’ambassadeur sortant, suivie de la lettre de créance accréditant le nouveau diplomate auprès de la République de Côte d’Ivoire.
Chaque présentation a été suivie d’un échange avec le président Ouattara, d’une déclaration à la presse et des honneurs militaires.
Dans leurs déclarations respectives, les cinq ambassadeurs ont unanimement salué la transformation économique et infrastructurelle remarquable de la Côte d’Ivoire, conduite sous le leadership du président Ouattara. Ils ont souligné le rayonnement croissant du pays sur les scènes régionales, continentales et internationales.
Les diplomates ont exprimé leur volonté d’œuvrer au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et leur pays respectif, dans les domaines politique, économique, commercial, culturel, agricole et de l’investissement.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre, directeur de cabinet du président de la République, Fidèle Sarassoro, du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Léon Kacou Adom, ainsi que de plusieurs membres du cabinet présidentiel.
Abidjan, le lundi 16 juin 2025 (LDA) – L’économie mondiale devrait enregistrer en 2025 sa plus faible croissance depuis la crise financière de 2008, hors périodes de récession, en raison des tensions commerciales accrues et de l’incertitude entourant les politiques publiques, indique la Banque mondiale dans son dernier rapport Perspectives économiques mondiales rapporte AIP.
Dans ce rapport publié le 10 juin dernier, la Banque mondiale révèle que la croissance mondiale est désormais attendue à 2,3 % en 2025, soit près d’un demi-point de pourcentage de moins que les projections initiales.
« Cette révision à la baisse concerne près de 70 % des économies, toutes régions et catégories de revenu confondues. Si cette tendance se confirme, la croissance moyenne sur la période 2020-2026 serait la plus faible enregistrée depuis les années 1960 », souligne le document.
Selon Indermit Gill, économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale, en dehors de l’Asie, le monde en développement entre de plus en plus dans une ère de stagnation. Il note un recul structurel de la croissance dans les pays en développement, passée de 6 % par an dans les années 2000 à moins de 4 % dans les années 2020, en parallèle d’un net ralentissement du commerce mondial et des investissements, et d’un endettement record.
Dans ce contexte, explique le rapport, la croissance des économies en développement devrait s’établir à 3,8 % en 2025, avant un léger redressement à 3,9 % en 2026 et 2027, des niveaux bien en deçà des moyennes observées dans les années 2010. Pour les pays à faible revenu, la croissance projetée est de 5,3 %, soit 0,4 point de moins que prévu en début d’année. L’inflation mondiale, quant à elle, est attendue à 2,9 % en 2025, un niveau encore supérieur à celui d’avant la pandémie de COVID-19.
La Banque mondiale estime que ce ralentissement entravera la capacité des pays en développement à créer des emplois, réduire l’extrême pauvreté et combler les écarts de revenu avec les pays avancés. Pour ces économies (hors Chine), il faudrait environ 20 ans pour retrouver leur trajectoire d’avant la pandémie, même avec une croissance du PIB soutenue à 4 %. Toutefois, une désescalade des tensions commerciales pourrait soutenir une reprise plus rapide. Une réduction des droits de douane de moitié par rapport à leur niveau de mai 2025 pourrait faire gagner 0,2 point de croissance mondiale supplémentaire en moyenne sur la période 2025-2026.
« Les économies émergentes doivent aujourd’hui renforcer leur intégration commerciale, faire progresser les réformes structurelles et améliorer leur résilience budgétaire », fait savoir Ayhan Kose, directeur du département Perspectives à la Banque mondiale. Il appelle également à une relance du dialogue et de la coopération internationale.
Face à des ressources publiques limitées et des défis croissants, le rapport recommande aux gouvernements de recentrer leurs priorités budgétaires sur les populations vulnérables, de mobiliser davantage de ressources internes, d’améliorer le climat des affaires et de renforcer les compétences de la main-d’œuvre pour stimuler une croissance durable et inclusive.