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Les États membres de la CEDEAO qui n’ont pas encore ratifié la convention de l’Union africaine (UA) sur la coopération transfrontalière, dite Convention de Niamey, ont été exhortés à le faire au plus tard le 31 décembre 2023.
Cet appel dit « Appel d’Abidjan » a été lancé par le Colonel Boubacar Touré secrétaire exécutif de la commission nationale des frontières du Sénégal, au nom des responsables des structures nationales en charge des questions des frontières des États membres et inter-collectivités transfrontalières de l’Afrique de l’Ouest (Espaces CEDEAO et UEMOA), réunis à Abidjan-Cocody, le vendredi 16 juin 2023, dans le cadre d’une session de plaidoyer sur la ratification de ladite convention.
Prenant la parole, au terme de cet atelier de plaidoyer au nom du Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), Diakalidia Konaté, a affirmé que cette rencontre « doit constituer le point de départ d’une réelle dynamique pour inciter les pays africains, notamment l’ensemble des pays de la CEDEAO, à la ratification de la Convention de Niamey ».
Ayant saisi l’intérêt de cette ratification et conscient du rôle majeur qu’a toujours joué la Côte d’Ivoire dans la marche vers l’intégration et le développement de l’Afrique, le gouvernement ivoirien, a-t-il rappelé, « a pris, en conseil des ministres du 16 avril 2023, le décret portant ratification de la convention de l’Union Africaine sur la coopération transfrontalière ».
« Sans aucun doute, il est arrivé pour l’Afrique le temps d’accroître, de façon significative, son commerce interne, en accélérant la mise en œuvre de la ZLECAF. Or, cela ne peut être effectif sans une pleine intégration de nos pays avec leurs voisins », a justifié Diakalidia Konaté.
Mesurant pleinement les enjeux et les défis autour des frontières, la Commission de l’UA a mis en place, depuis 2007, un vaste Programme dénommé Programme Frontières de l’UA (PFUA), avec l’adoption de la convention de l’UA sur la coopération transfrontalière, le 27 juin 2014 à Malabo en Guinée équatoriale.
De nombreuses personnalités ont pris part à cette session de plaidoyer, entre autres, le représentant de l’UA, Frédéric Gateretse N’Goga, le représentant du président de la Commission de l’UEMOA, Gustave Diasso, le chef de mission adjoint de l’ambassade de Suisse, Léo Trembley, pour le compte des ambassadeurs de Suisse et d’Allemagne.
km
La ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a procédé, le vendredi 16 juin 2023, au lancement des travaux La Maison de l’Art Société Générale Côte d’Ivoire. Le projet est logé dans les locaux de l’ex-hôtel des postes et douane de la ville historique de Grand-Bassam qui sera ainsi transformé en un musée d’art contemporain africain.
Françoise Remarck a indiqué que cet ambitieux projet constituera un atout pour les populations et pour les jeunes avec, en ligne de mire, la création d’emplois, une nouvelle attractivité culturelle, touristique et économique pour la région.
"Mon Département Ministériel ne cache pas son ambition de faire de la Côte d’Ivoire, le « Hub des Industries Culturelles par l’entreprenariat » dans la sous-région et d’en faire une destination de tournage, un hub de l’Industrie musicale, de la mode et du design", a fait savoir la ministre de la Culture et de la Francophonie.
La Maison de l’Art Société Générale Côte d’Ivoire de Grand-Bassam sera un espace de valorisation de la culture et de l’art. Elle alliera espaces culturels, artistiques et gastronomiques. À terme,. l’infrastructure comprendra une salle de collection permanente, une salle d’exposition temporaire, une résidence d’artistes avec un local atelier, un espace de réception avec prévision d’une cuisine, un local de stockage de chaises, un restaurant, un espace de séminaire modulable en plusieurs salles, un espace de bureaux, un espace parking.
Au titre des activités du musée, il est prévu la mise en place d’un calendrier annuel d’expositions et événements, des projections de films en plein air, en partenariat avec diverses ambassades à Abidjan, deux fois par an, une foire artisanale mettant en vedette des artisans de toute la ville, exposition d’artistes ivoiriens, africains et internationaux, conférences, des spectacles artistiques divers. Des programmes éducatifs, ateliers artistiques pour adultes et enfants et des masterclass pour amateurs sont également prévus.
Pour rappel, la cérémonie de pose de la première pierre du musée a eu lieu en juin 2022. À la suite de cette cérémonie, un comité de coordination et de suivi, composé du ministère de la Culture et de la Francophonie, de la Fondation Société Générale Côte d’Ivoire, du ministère du budget, de la mairie de Grand-Bassam et de la Société Générale Côte d’ivoire, a été mis en place afin d’assurer la mise en œuvre de ce projet emblématique dans les règles de l’art.
Pour ce projet culturel, il a été arrêté que cette bâtisse historique soit rénovée dans le respect des règles et normes établies en la matière.
km
la poignée de mains entre Antony Blinken et Xi Jinping. Le secrétaire d'État a été reçu par le président chinois pour clôturer une visite de deux jours à Pékin. Antony Blinken est le premier diplomate de haut rang américain à se rendre en Chine depuis 2018, et qui plus est dans une période de tension.
C’est la première fois que les deux hommes se revoyaient depuis sept mois et la rencontre entre Xi Jinping et Joe Biden en marge du sommet du G20, à Bali. Le signe que les échanges entre le ministre chinois des Affaires étrangères dimanche 18 juin – plus de cinq heures et demie d’entretiens – et ce matin avec le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, se sont sinon bien passés, du moins sans accrocs majeurs.
Le président Xi Jinping évoque des progrès : « Les deux parties sont convenues de mettre en œuvre le consensus que nous avions obtenu avec le président Joe Biden à Bali. Nous avons progressé et sommes parvenus à un consensus sur des questions concrètes, ce qui est très bien. ».
Message positif du président chinois même si, plus tôt dans la journée, Wang Yi a mis en cause la perception jugée erronée qu’auraient les États-Unis de la Chine, un appel à calmer le jeu des deux côtés avec des efforts de la partie américaine. Sur l’économie, lors d’un point de presse à l’ambassade des États-Unis ce soir, Antony Blinken a confirmé le fait que les États-Unis ne parlaient plus de découplage avec la Chine, mais comme les Européens, de « dérisquer » la relation.
« Les progrès demandent du temps, ce n’est pas une visite, un voyage, une conversation qui vont tout régler », a affirmé le secrétaire d’État américain. Il reste des tensions sur Taïwan, les droits de l’homme, les mers de Chine, mais il y a aussi des points de coopération : l’environnement, la sécurité alimentaire, a fait savoir Antony Blinken, qui a notamment évoqué l’Ukraine et qui dit avoir lancé une invitation à son homologue chinois Wang Yi pour que ce dernier vienne aux États-Unis.
hn
La Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) a lancé aujourd'hui à Accra, au Ghana, AFREXInsure, sa filiale de services de gestion d'assurance. Afreximbank s’est engagée à fournir un point d'entrée unique pour tous les besoins d'assurance spécialisée en vue d'aider à gérer, de manière optimale, les risques liés au secteur des échanges et du commerce en Afrique.
Créée en 2021, AFREXInsure a pour mission d'offrir des solutions d'assurance spécialisées pour le commerce et les investissements liés au commerce à travers l'Afrique. Afrexinsure vise à faciliter l’accès à des assurances spécialisées de qualité et de premier ordre qui sont conçues sur mesure pour l'Afrique.
Avec une solide connaissance de l'Afrique, AFREXInsure mettra à profit son expertise en matière de risques en utilisant sa présence à l'échelle du continent et sa connaissance approfondie du marché africain pour fournir des solutions dans les domaines de la manutention, de la construction, des opérations et de l'énergie - des secteurs essentiels à la croissance et à l'établissement du commerce et de l'investissement à l'échelle intercontinentale.
S'exprimant lors du lancement, qui a eu lieu en marge des Assemblées annuelles du 30e anniversaire d'Afreximbank, Mme Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive, en charge de la Banque du commerce intra-africain, a, au nom du Prof. Benedict Oramah, Président d'Afreximbank et de son Conseil d'administration, déclaré : « AFREXInsure a été créé pour faciliter l'assurance des risques spécialisés afin de soutenir les entreprises dans les pays membres d'Afreximbank et atténuer ainsi les difficultés de l'Afrique, qui doit compter sur des partenaires extérieurs pour architecturer la résilience économique et le développement du continent ».
« En réduisant les risques liés aux transactions ou aux investissements, l'assurance peut contribuer à faire avancer la stratégie commerciale de ceux qui sont engagés dans le commerce intra-africain et permettre aux partenaires mondiaux de promouvoir leurs ambitions et leurs intérêts commerciaux en Afrique », a poursuivi Mme Awani.
La pénétration de l'assurance est relativement faible en Afrique par rapport à d'autres régions, a-t-elle fait remarquer. AfrexInsure intensifiera ses efforts pour répondre à ce besoin en Afrique et dans les États partenaires des Caraïbes. Afrexinsure permettra, en outre, de conserver les primes d'assurance en Afrique et de réinjecter les investissements africains sur le continent pour renforcer le commerce et le développement économique, afin d'assurer la prospérité du continent.
Le lancement a, par ailleurs, été mis à profit pour dévoiler le logo et l'identité de marque d'AFREXinsure sous le slogan "Insurance Optimised » (l’assurance optimisée).
hn
« La gouvernance démocratique en Afrique est confrontée à de graves vents contraires, en particulier au niveau de l'offre », a averti jeudi 16 juin 2023 le président du conseil d'administration d'Afrobarometer (www.Afrobarometer.org), E. Gyimah-Boadi, lors d'une conférence à Accra organisée par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ).
Sur le thème « L'avenir de la gouvernance en Afrique : Renforcer la résilience démocratique en période de perturbation », la conférence a réuni plus de 80 experts en gouvernance provenant de tout le continent africain pour discuter des derniers développements dans le secteur de la gouvernance.
S'exprimant sur « L'avenir que veulent les Africains », Gyimah-Boadi a mis en lumière les aspirations des citoyens africains ainsi que les défis et leurs implications pour la gouvernance démocratique sur le continent. Partageant des informations tirées des dernières données d'Afrobarometer, basées sur des enquêtes dans 36 pays africains en 2021/2022, il a noté qu'une majorité d'Africains préfèrent la démocratie à tout autre forme de gouvernement et approuvent les normes, institutions et pratiques démocratiques telles que la concurrence multipartite, la limitation des mandats présidentiels et la liberté des médias. Cependant, alors que le désir de vivre sous des gouvernements démocratiques et responsables reste assez fort chez les Africains, certaines tendances inquiétantes sont apparues alors que l'adhésion populaire aux normes et institutions démocratiques a diminué dans plusieurs pays.
« Entre 2014/2015 et 2021/2022, le soutien à la démocratie a fortement chuté dans plusieurs pays : Mali, Burkina Faso, Afrique du Sud et Guinée, respectivement de 36, 26, 21 et 15 points de pourcentage », a déclaré Gyimah-Boadi.
Il a également souligné une attitude adoucissante envers le rôle de l'armée dans la politique nationale. Alors qu'une solide majorité rejettent toujours le régime militaire, le niveau d'opposition a considérablement diminué au cours de la dernière décennie. Seuls trois des 30 pays interrogés de manière cohérente entre 2014 et 2022 montrent une augmentation du rejet populaire du régime militaire, et une faible majorité (53%) sont prêtes à accepter une intervention militaire si les élus abusent de leur pouvoir. La tolérance de l'intervention militaire est plus élevée chez les jeunes (56% des 18-36 ans) que chez les plus âgés (46% des 56 ans et plus).
« Malheureusement, ce sentiment pro-intervention militaire est clairement majoritaire dans 22 des 36 pays étudiés, et ce point de vue est très prononcé au Mali, en Tunisie, en Guinée, en Tanzanie et en Côte d'Ivoire », a-t-il déclaré. « Compte tenu de leur supériorité numérique à travers le continent, il doit être profondément préoccupant que les jeunes africains soient plus susceptibles que leurs aînés d'accepter l’intervention militaire – si nécessaire ».
Soulignant la disparité entre les aspirations des citoyens et l'offre de gouvernance démocratique, Gyimah-Boadi a noté que les niveaux de satisfaction à l'égard du fonctionnement de la démocratie ont considérablement diminué dans de nombreux pays. Il a souligné le besoin urgent pour les gouvernements de combler ce fossé, d'assurer une gouvernance responsable et de répondre aux préoccupations de leurs citoyens.
« Le vent du déclin démocratique semble souffler sur l'Afrique », a-t-il averti. « La capacité des gouvernements à assurer la démocratie et la gouvernance responsable continue d'être à la traîne des attentes de leurs citoyens, ouvrant la voie à des affrontements entre les Africains ordinaires et leurs autorités politiques nationales dans les années à venir. Il est crucial que les gouvernements accordent la priorité aux valeurs démocratiques, renforcent les institutions et répondent aux attentes de leurs populations ».
Il est important de savoir que Afrobarometer (AB) est une source fiable de données et d'analyses de haute qualité sur ce que pensent les Africains. Avec un historique inégalé de plus de 350.000 entretiens dans 41 pays, représentant les opinions d'environ 75% de la population africaine, AB mène la charge pour combler le manque de données sur le continent. Les données d'AB alimentent de nombreux indices mondiaux, tels que l'Indice Ibrahim de la Gouvernance Africaine, le Baromètre Mondial de la Corruption de Transparency International et les Indicateurs Mondiaux de Gouvernance de la Banque Mondiale.
Source: Afrobarometer.org
Des journalistes ivoiriens ont bénéficié, ce samedi 17 juin 2023 à Abidjan, d’une session d’initiation à la médiation et paix sociale en famille et en entreprise, à l'initiative du Cénacle des journalistes séniors de Côte d’Ivoire (CJSCI).
Source: Top News Africa
15 experts nationaux ont participé les 14 et 15 juin 2023 à Abidjan à un atelier sur le transport des spécimens infectieux, en présence de la directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, Prof Mireille DOSSO.
L’atelier visait à mettre en place un Groupe Technique de Travail (GTT) multisectoriel pour le transport sécurisé des matières à risque sanitaire, afin de garantir à la fois l’intégrité de l’échantillon, la protection des personnes et de l’environnement, la réception des échantillons et du rendu des résultats dans les meilleurs délais
Depuis 2021, un guide national pour le transport des matières infectieuses à risques sanitaire et un manuel de procédure du transport de spécimens infectieux ont été revisités et validés par tous les acteurs intervenants dans le cadre « one health »
Le prof Mireille DOSSO a souhaité, à l'ouverture de l'atelier que les différents experts arrivent à un consensus au terme de cet atelier.
Selon elle, le transport est un véritable problème et la particularité de ce GTT transport réside dans son approche « one health . Lorsqu’il sera mis en place et fonctionnel, il pourra veiller, former les acteurs des prélèvements des échantillons, assurer la qualité des échantillons transporter pour fournir des résultats fiables et crédibles.
A sa suite, le Dr LATHRO Joseph Serge, du laboratoire national de la santé publique a rappelé l'importance de cet atelier pour réguler le domaine du transport, en ce sens qu' il y a un vide juridique.
Il a souhaité que ce GTT fasse un objet de ratification pour que les prochaines étapes (élaboration d’une politique et d’un plan stratégique) soient validées afin d’assurer un meilleur suivi.
«Nous souhaitons que ce GTT transport puisse voir le jour pour éviter le risque de détérioration des échantillons durant le trajet ce qui a un impact négatif sur les résultats » a souligné Mme Ehui Christine, de la direction des services vétérinaires
Rappelons que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire abrite en son sein une unité d’expédition, transport et packaging (UTEP) certifiée IATA qui est la référence en matière de transport de matières infectieuses et d’échantillons prélevés sur des patients, des animaux ou dans l’environnement tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales . Cette unité a pour responsable le prof. Meité Souleymane.
MC avec Sercom
Arrivé à Paris ce mercredi 14 juin 2023, dans le cadre du salon VivaTech, auquel participe une forte délégation ivoirienne de startups, le ministre ivoirien de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, a présidé la cérémonie de signature d’une convention entre le Groupement des Opérateurs du secteur des TIC de Côte d’Ivoire (GOTIC-CI) et INFRANUM. C’était en présence de l’ambassadeur ivoirien en France, S.E Maurice Kouakou Bandaman, du président de GOTIC-CI, Gnon Laurent, et de celui de INFRANUM, Philippe Legrand.
Cette convention marque un tournant majeur pour le développement du secteur des TIC en Côte d’Ivoire. En effet, elle consolide les liens entre les opérateurs du secteur ivoirien des Télécommunications/TIC et les experts internationaux dans le domaine des infrastructures numériques. Elle ouvrira de nouvelles opportunités de croissance, de renforcement des capacités et de promotion de l’écosystème numérique ivoirien.
Le GOTIC CI, créé en 2009, regroupe plus de 150 entreprises, acteurs principaux évoluant dans le secteur des TIC de Côte d’Ivoire. INFRANUM, est une fédération française de 220 industriels représentatifs de l’ensemble de la chaîne de valeur internant au service des territoires connectés ou à connecter. Elle est fondatrice du comité stratégique de filière des infrastructures numériques.
Le porte-parole du gouvernement a réaffirmé le soutien et l’engagement de l’État en faveur du secteur privé pour la promotion des initiatives d’innovation technologique, d’inclusion numérique et de transformation numérique du pays.
Amadou Coulibaly est à la tête d’une délégation dynamique composée de startups audacieuses, d’incubateurs créatifs et d’une faîtière visionnaire à VIVATECH, l’événement incontournable dédié à la technologie et à l’innovation.
Cette délégation a également assisté à une conférence de renommée internationale animée par Emmanuel Macron, Président de la République française. Des sujets passionnants tels que l’intelligence artificielle, la décarbonation, l’économie circulaire et l’investissement dans le secteur technologique ont été abordés. Ces sessions ont suscité des débats animés et ont offert une occasion unique d’échanger des idées avec des acteurs clés du secteur.
Cette journée a été close par la symbolique poignée de main et quelques instants d’échanges entre le ministre Amadou Coulibaly qui conduit la délégation ivoirienne et le Président de la République française, Emmanuel Macron.
Notons que pendant 4 jours, l’écosystème ivoirien du numérique et de l’innovation se révèlera au monde entier.
km
En prélude à la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse qui a lieu le 17 Juin 2023 à au siège des Nations unies à New York, le président de la Cop15, Alain Richard Donwahi a animé un visio-conférence le mercredi 14 juin 2023. Il a soulevé la question de la menace de la sécheresse et la valeur ajoutée de l’Afrique dans cette lutte.
Sensibiliser aux causes et dangers de ces phénomènes et encourager aux efforts à faire au niveau international pour éviter des conséquences désastreuses pour l'humanité et les écosystèmes planétaires, tel est l’objectif de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse.
Il n’a pas manqué de faire le point sur "l’Appel d’Abidjan" qui avait été lancé lors de la COP-15 à Abidjan.
« C'était un appel pour sensibiliser à la restauration des sols, préserver les sols, reboisement les forêts, transformer les politiques économiques. On peut faire l'agriculture en préservant la terre. Un an après l'appel d'Abidjan, il y a une évolution positive par l'implication de la société civile, les secteurs privés. La désertification est un phénomène qu'il faut combattre. Le travail au niveau des mines peut se faire tout en préservant les sols, l'eau et l'agriculture. L'appel d'Abidjan est un projet bénéfique pour l'Afrique et encore plus important pour le monde entier », a-t-il fait savoir. Ajoutant : « Pour moi, l’Afrique est le continent solution pour lutter contre la désertification parce que nous avons des terres arabes, une population jeune qui constitue l’avenir. Pour moi, l’Afrique est l’espoir de cette lutte». D’où ce projet important de la "Grande Muraille Verte"
Selon le président de la Cop 15, l’une des solutions jugées efficaces pour freiner l’avancée du désert est la réussite de ce projet. Il s’agit en effet de construire des forêts sur 8000 kilomètres allant de la Mauritanie, Sénégal à Djibouti.
« Il y aura des forêts qui vont changer le comportement des communautés. La grande muraille verte est un projet important qui a de grandes ambitions. Et depuis 2007, seulement 20% de notre objectif a été atteint. Au regard de l'ambition 2030, nous sommes en retard », a-t-il fait savoir.
A l’en croire, la sècheresse et partant la désertification est l’une des conséquences directes du changement climatique. ‘’La sécheresse est la deuxième catastrophe après les inondations. Les changements climatiques sont les conséquences de la sécheresse. Il faut agir collectivement, COP climat, désertification, biodiversité. On a besoin de travailler ensemble. Au niveau des communautés, il doit y avoir des campagnes de sensibilisation. Nous devons faire en sorte que les financements arrivent directement au niveau des communautés’’, a-t-il indiqué.
La Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse en 2023 a pour thème les droits fonciers des femmes. Cette année, sous le thème "Femme. Sa terre. Ses droits", la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse enverra un message fort : investir dans l'égalité d'accès des femmes à la terre et aux biens qui lui sont liés, c’est investir directement dans leur avenir et dans l'avenir de l'humanité.
mc
Le Musée des civilisations de Côte d’Ivoire a accueilli, mardi 13 juin 2023, une exposition photos avec pour thème "La Forêt : entre Art, Traditions et Avenir de la planète".
Cet évènement organisé par l'Union européenne en Côte d’Ivoire, avait pour objectif d’offrir une perspective unique sur la richesse de la nature et les défis auxquels elle est confrontée.
Selon les données de 2021, la couverture forestière ivoirien est passée de 15 % au milieu des années 1980 à 9%. Pour, l’Ambassadrice de l’UE en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro l’idée derrière cette exposition est de sensibiliser à différentes activités de jeune surtout autour de la protection de la forêt
« nous avons lancé une campagne depuis l’année qui s’appelle culture forêt et l’idée c’est de sensibiliser à différents activités de jeunes surtout autour de la protection de la forêt c’est un thème qui nous ai très chère et aussi la Côte d’Ivoire est très engagée dans ce domaine donc nous avons lancé cette et nous avons en un terme de la campagne sur cette activité nous avons aussi lancé une appelle à candidature aux jeunes entre 18 et 35 ans pour nous proposer des photos autour du thème de la forêt et sa c’est les résultats l’exposition c’est le résultat de ceux qui ont gagnés et celles qui ont gagnés mais même 8 autres qui ont vraiment attiré notre attention et on a trouvé leur photo de très bonne qualité et très touchante », a-t-elle expliqué.
Cette exposition se tient sur environ un mois à savoir, du mardi 13 juin au mercredi 12 juillet 2023. Selon l’Ambassadrice, ce concours comporte une vingtaine de photographies sélectionnées à l’issue d’un concours subdivisé en 3 catégories. À savoir reflex, smartphone et cacao ami de la forêt. Elle a par la même occasion encouragé les jeunes filles a s’intéresser a ce concours.
« Nous avons eu de différentes sélections mais j’encourage vraiment les jeunes filles à participer parce que on a eu essentiellement des hommes qui ont participé à cette initiative », a-t-elle dit.
Les lauréats de cette édition ont été récompensés lors de la célébration de la fête de l’Europe le 9 mai 2023 avant de participer à une masterclass.
Présent à cette cérémonie, le directeur du Musée des civilisations de Côte d’Ivoire, M. Tagro Gnoléba, a exprimé un sentiment de joie pour le choix de ses locaux pour cette exposition. Pour lui, ce cadre est le lieu idéal pour un tel événement de sensibilisation.
Pour rappel, 50 à 60 candidats qui ont pris part à cette activité et es lauréats ont reçu chacun un diplôme de participation.
mc