Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres, le mercredi 24 mai 2023 à Abidjan-Plateau, un décret portant ratification du Protocole de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la lutte contre la corruption.

« Cette convention adoptée en décembre 2001 par les 15 États membres de la CEDEAO vise à renforcer la coopération et à promouvoir dans l’espace communautaire des mécanismes efficaces pour prévenir, réprimer et éradiquer la corruption », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, par ailleurs ministre de la Communication et de l’Économie numérique.

Cette convention prévoit un cadre de coopération, d’entraide judiciaire et d’assistance entre États membres, en vue de faciliter la poursuite et la répression des actes de corruption en Afrique de l’Ouest. 

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À l’occasion de la cérémonie d’inauguration de la mine d’or de Yaouré de Perseus Mining, dans le département de Bouaflé, le vendredi 19 mai 2023, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a annoncé des actions fortes contre l’orpaillage illégal. C’était en présence des cadres et élus de la région, des têtes couronnées et de personnalités venues de l’Australie.

Tout en saluant le Président de la République, Alassane Ouattara, pour son engagement de faire du secteur des Mines, du Pétrole et de l’Energie, le second pilier de l’économie ivoirienne, le ministre Mamadou Sangafowa-Coulibaly a relevé que depuis sa nomination au gouvernement, l’orpaillage illégal a toujours figuré parmi ses préoccupations. À cet effet, il a mis en place un groupe de travail pour réfléchir sur ce fléau. Ses services et lui sont arrivés à la conclusion selon laquelle toutes les solutions qui ont été mises en place sont pertinentes. Cependant, il était indispensable pour lui d’ajouter une solution additionnelle qui comprendrait une composante forte de sensibilisation.

« Nous aurons bientôt à parcourir le pays afin que nous nous donnions la main, tous ensemble, pour une forte sensibilisation. J’irai personnellement m’entretenir avec la Chambre des rois et des chefs traditionnels, les élus, les préfets, le gouvernement, afin que nous arrivions à juguler pour le moins ce phénomène », a souligné Mamadou Sangafowa-Coulibaly.

Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie a exhorté les jeunes Ivoiriens en général et particulièrement les jeunes des localités dans lesquelles se trouvent des réserves, à s’intéresser à l’exploitation semi-industrielle et artisanale au lieu de se rendre complices d’orpailleurs venus d’ailleurs.

En outre, Mamadou Sangafowa-Coulibaly s’est engagé à poursuivre les réformes dans ce secteur. Il entend d’abord doter son département ministériel, d’une politique sectorielle qui trace la vision et la voie sur des décennies. Ensuite, il s’agira de revisiter le code minier en s’inspirant de l’expérience du code de 2014, et enfin, doter ce secteur d’un code relatif au contenu local. L’objectif de la loi sur le contenu local sera de s’assurer que les richesses qui sont créées sur nos terres, à partir d’exploitation minière, puissent permettre à la Côte d’Ivoire d’en tirer le maximum davantage pour les générations actuelles et celles à venir. Il s’agira, a-t-il dit, d’assurer le transfert des compétences.

Selon le ministre, la mine d’Or de Yaouré a une capacité annuelle de 4,730 tonnes, une durée initiale de 10 ans et favorise 1 200 emplois dans la région, donc un adjuvant pour la réduction de la lutte contre la pauvreté.

Notons qu’à cette date, dans le secteur, 10 mines d’or industrielles, 135 000 semi industrielles et 68 000 artisanales sont en activité. La production d’or est passée quant à elle de 13 tonnes en 2012 à 48 tonnes en 2022. Il est attendu 50 tonnes en 2023 et 55 tonnes en 2024.  

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L’Africa Investment Forum a présenté quatre projets d’énergie renouvelable et de développement durable d’une valeur de près de 1,5 milliard de dollars aux investisseurs en marge des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque africaine de développement.

Les projets sélectionnés, qui proviennent de toutes les régions d’Afrique, sont issus de la réserve de projets de l’Africa Investment Forum. Ils reflètent l’urgence croissante en Afrique, la région du monde la plus vulnérable aux changements climatiques, d’accélérer l’action climatique, notamment en comblant les déficits de financement par l’obtention d’une part toujours plus importante des capitaux mondiaux en faveur du continent.

Les Assemblées annuelles 2023 de la Banque africaine de développement ont pour thème « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».

La table ronde sur l’investissement, qui s’est tenue à Charm el-Cheikh, a attiré un éventail d’investisseurs privés, notamment des sociétés de capital-risque et de capital-investissement.

De l’hydroélectricité au recyclage du plastique, les projets verts offrent de nombreuses opportunités sur le continent.

Les transactions comprenaient un projet hybride hydrogène/ammoniac en Afrique du Nord qui fournira 400 MW d’énergie renouvelable pour produire — sans émissions de CO2 — 183 tonnes d’hydrogène par jour pour générer quotidiennement 1 000 tonnes d’ammoniac vert par électrolyse. Un investissement supplémentaire de 27 millions de dollars est nécessaire pour que le projet devienne bancable. 

La deuxième transaction, en Afrique de l’Ouest, est un projet hydroélectrique de 27 MW qui a fait l’objet d’études de faisabilité. Il a également recueilli le soutien financier de plusieurs entités internationales et agences multilatérales de développement. Parmi les avantages prévus, cette transaction permettra de servir 700 000 ménages, de créer 600 emplois directs et indirects pendant la durée de vie du projet et de réduire les émissions de CO2 de 81 000 tonnes chaque année. Le projet représente une augmentation de 10 % de la capacité totale de production d’électricité du pays.

La table‑ronde sur l’investissement a également été l’occasion d’investir dans le projet d’expansion d’une entreprise de recyclage de plastique et de développement durable, d’une valeur de 73 millions de dollars, dans sept pays d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et d’Afrique australe. Le projet a suscité l’intérêt de plusieurs financeurs pour la préparation du projet et l’assistance technique afin de mener des études de faisabilité dans les pays ciblés. Il promet d’importants avantages : la création de 16 000 emplois ainsi que des opportunités pour 20 000 ramasseurs de déchets dans les pays ciblés. Il permettra également de détourner 214 000 tonnes de déchets plastiques (PET, PP, PE) des décharges et de réduire les émissions de carbone de 149 000 tonnes. Actuellement, seuls 10 % des plastiques sont recyclés en Afrique. Le projet a trouvé un écho favorable auprès des investisseurs en capital de croissance qui ont participé à la table‑ronde.

La transaction intègre d’importantes fonctionnalités technologiques, notamment des lignes de traitement de pointe et des options de collecte et de paiement basées sur des applications. Ces caractéristiques ont été considérées comme améliorant l’évolutivité du projet à travers l’Afrique et le projet a trouvé un écho favorable auprès des investisseurs en capital de croissance qui ont participé à la table‑ronde.

La quatrième transaction est une opportunité d’investir dans un producteur indépendant d’énergie hydroélectrique d’Afrique australe de 440 millions de dollars qui produira 544 000 MWh/an d’énergie. Elle inclura également des éléments de distribution d’eau et de prévention des inondations. Parmi les autres avantages, citons la création de 3 000 emplois dans le secteur de la construction jusqu’à l’achèvement du projet. Les promoteurs de la transaction recherchent 12,5 millions de dollars pour finaliser la phase de développement du projet. 

Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum, était l’hôte de l’événement. Elle a déclaré : « L’Africa Investment Forum est nécessaire sur le continent. Nous ne saurions trop insister sur le pouvoir fédérateur et la force de cette plateforme. » Elle a ajouté que les transactions présentées ne représentaient qu’une petite partie du portefeuille de la plateforme.    

Outre la Banque africaine de développement, des représentants des partenaires fondateurs de l’Africa Investment Forum, à savoir Africa Finance Corporation, Africa50, la Banque islamique de développement, la Banque de développement de l’Afrique australe, la Trade and Development Bank et Afreximbank, étaient présents.

Les investisseurs présents ont posé des questions de suivi pour en apprendre davantage sur les projets présentés.

L’événement a également permis de faire le point sur la réserve actuelle de projets de l’Africa Investment Forum, qui comprend 90 opérations évaluées à 62,9 milliards de dollars et classées comme étant soit en phase de levée de fonds, soit en phase de bancabilité. 

L’événement phare de l’Africa Investment Forum, les Market Days, qui se tiendra en novembre 2023, réunira des promoteurs de transactions internationaux, des investisseurs et des chefs de gouvernement pour présenter des transactions prêtes à progresser vers la clôture.

Porté par la Banque africaine de développement et sept autres partenaires fondateurs (Africa50, Africa Finance Corporation, Afreximbank, Banque de développement de l’Afrique australe, Banque européenne d’investissement, Banque islamique de développement et Trade and Development Bank), l’Africa Investment Forum est le marché de l’investissement en Afrique qui vise à accélérer les transactions pour combler les déficits d’investissement de l’Afrique.

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L'Afrique a été mise au défi d'investir davantage dans la recherche scientifique pour faire progresser les connaissances en vue de la réalisation du développement économique et social du continent. Selon African Population and Health Research Center (APHRC) (https://APHRC.org/), l'Afrique subsaharienne ne contribue qu'à hauteur de 1 % des produits scientifiques mondiaux, tels que les brevets, les documents de recherche et les articles évalués par des pairs, avec très peu de changement au cours des dix dernières années.

La première institution de recherche-politique qui génère des preuves pour l'action politique visant à améliorer la santé et le bien-être des Africains, citant un récent Rapport de la Banque mondiale, affirme que le continent a besoin d'au moins 1 000 000 de chercheurs de qualité, titulaires d'un doctorat Ph.D pour aider à stimuler le développement économique et social au cours des dix prochaines années.

"Bien que l'Afrique soit une source importante de recherche, sa contribution globale est encore faible. Cela est dû au faible investissement dans la recherche, qui se traduit par une représentation limitée de l'Afrique dans l'économie globale du savoir. Cependant, cela représente une opportunité pour l'Afrique de faire un bond significatif en avant dans son développement social et économique. Les investissements dans la recherche et le développement (R&D) peuvent créer des millions d'emplois, générer de nouvelles connaissances pour la prise de décision, stimuler la monétisation des innovations et élever la place des scientifiques et des institutions africaines sur le marché mondial des idées et de l'influence », a déclaré le Dr Catherine. Kyobutungi, directeur exécutif, APHRC.

Le Dr Kyobutungi s'exprimait à Nairobi, au Kenya, lors d'un forum organisé par APHRC en commémoration de son 20e anniversaire, où elle a noté que les produits de la recherche ne peuvent pas à eux seuls changer le monde, mais uniquement lorsqu'ils sont appliqués dans le cadre d'une politique fondée sur des données probantes ou d'un programme d'intervention.

Cet appel intervient alors que APHRC célèbre  ses vingt ans  (https://apo-opa.info/421bSow) d’existence et s'attache à combler les lacunes politiques et à relever les défis qui affectent le continent Africain. En plus de promouvoir la création de nouvelles connaissances par la recherche et l'utilisation des connaissances existantes, le Centre a été à l'avant-garde de la promotion de l'approche de prise de décision fondée sur des données probantes (EIDM) dans l'ensemble de ses projets en intégrant les données probantes de la recherche, les expériences des praticiens et des bénéficiaires pour stimuler l'innovation et l'adaptation à tous les niveaux de la prise de décision.

Au cours des vingt dernières années, APHRC a mené de nombreux projets de recherche et généré des preuves qui ont façonné les politiques et les pratiques au Kenya et dans d'autres pays Africains. Au Kenya, il a contribué à des rapports historiques tels que la publication de 2013 sur l'incidence et les complications de l'avortement à risque au Kenya, l’enquête nationale STEPS de 2015 sur les maladies non transmissibles, l’enquête nationale sur la santé mentale des adolescents effectuée au Kenya en 2022 le premier Shit Flow Diagram (SFD) complet de la ville de Nairobi en 2017, qui permet de visualiser et de comprendre comment les déchets fécaux circulent dans les infrastructures de la ville, entre autres.

APHRC espère développer son portefeuille de plus de 100 projets dans plus de 35 pays, couvrant des domaines et des thématiques clés tels que l'éducation, la dynamique démographique, l'urbanisation, le développement humain, l'alimentation et les systèmes alimentaires, la santé et le bien-être. Au cours des cinq prochaines années, l'organisation, par le biais de son programme de science des données (PSD), renforcera les systèmes de données continentaux en améliorant et en harmonisant la gouvernance des données et l'architecture des données pour le continent afin de capitaliser sur les méga données générées à partir d'études démographiques et de sources de données non conventionnelles, de l'apprentissage automatique et des outils d'intelligence artificielle pour éclairer les actions de développement prioritaires.

"Nous disons à nos dirigeants politiques que l'Afrique ne réalisera pas son rêve d'autonomisation économique et sociale en continuant à s'appuyer sur l'expertise technique internationale. Nous devons former nos propres scientifiques à partir de talents locaux qui développeront des solutions locales fondées sur des preuves qui, une fois traduite en action et intégrée dans les processus décisionnels nationaux, peut se répercuter au niveau local et changer la vie des populations », a déclaré le Dr Kyobutungi.

APHRC vise à réorganiser l'écosystème de la recherche Africaine en catalysant la formation de docteurs Ph.D par le biais de partenariats avec des institutions universitaires et en formant la prochaine génération de leaders de la recherche africaine. L'Afrique a besoin de milliers de leaders de la recherche qui, grâce à un transfert intergénérationnel de compétences et de connaissances, formeront les 1 000 000 de scientifiques nécessaires pour stimuler le développement économique et social du continent.

Grâce à des initiatives telles que le programme African Doctoral Dissertation Research Fellowship (ADDRF) et le Consortium for Advanced Research Training in Africa (CARTA), APHRC aide à reconstruire et à renforcer la capacité des universités Africaines à produire des chercheurs et des universitaires qualifiés en Afrique. ADDRF, la première initiative de renforcement des capacités à grande échelle pour APHRC, a produit plus de 185 doctorats Ph.D et 15 diplômés de niveau Master. En ce qui concerne CARTA, son programme phare actuel, a recruté et formé plus de 250 doctorants boursiers dans divers domaines de recherche depuis la mise en place de sa première cohorte en 2011. CARTA est en partenariat avec huit universités Africaines, quatre instituts de recherche Africains et des partenaires non-Africains offrant des opportunités de formation doctorale et post-doctorale entièrement financées pour attirer, former et retenir les chercheurs les plus brillants du continent.

Mettant actuellement en œuvre son plan stratégique 2022-2026, APHRC a l'intention de devenir facilitateur et un catalyseur de l'écosystème de R&D en Afrique. Son mandat et sa portée à l'échelle de l'Afrique, son influence politique réussie dans plusieurs pays et organismes régionaux, son vaste réseau de partenaires à travers le continent et ses programmes de formation doctorale à grande échelle réussis placent le Centre en une excellente position pour assumer ce rôle.

Dans le cadre de ses activités d'anniversaire, l'APHRC a également accueilli le "Evidence to Policy Impact Symposium" (symposium sur l'impact des données probantes sur les politiques) qui a abordé les défis qui entravent l'engagement efficace des politiques publiques, la prise de décision et les interventions visant à relever les défis du développement de la santé dans les pays africains.

hn

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Dans son dernier rapport annuel publié le 25 mai 2023, le Groupe de la Banque africaine de développement souligne ses contributions cruciales au développement du continent et au bien-être de ses populations en 2022.

Publiée tous les ans depuis 2011, la Revue annuelle de l’efficacité du développement, évalue le soutien de la Banque au développement durable des pays africains. Elle vérifie en particulier les contributions aux domaines stratégiques prioritaires que sont les « High 5 » de la Banque, moteurs de la transformation de l’Afrique : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique.

Dans le contexte d’un continent toujours aux prises avec l’impact résiduel de la pandémie de Covid-19, l’édition 2023 de la Revue annuelle de l’efficacité du développement, intitulée « Renforcer la résilience de l’Afrique », se penche sur l’impact des multiples chocs que le continent a subis.

En 2022, l’audace de la réponse de la Banque face à un environnement opérationnel difficile lui a permis de tirer parti de ses ressources, de son expertise technique et de son rôle de partenaire de choix des pays africains, pour obtenir des résultats tangibles en termes de développement pour l’ensemble des “High 5”. Résultat : 12,3 millions de personnes ont eu accès à des services d’eau et d’assainissement nouveaux ou améliorés, tandis que 4 millions de personnes supplémentaires ont bénéficié des opérations d’investissement de la Banque dans le secteur privé. Pour appuyer le développement économique et la connectivité du continent, la Banque a également facilité la construction ou la réhabilitation de 833 kilomètres de routes.

Autre fait notable que montre le rapport : en 2022, les investissements ont atteint 8,2 milliards de dollars, signe d’un retour aux niveaux d’avant la pandémie.

Une croissance économique atone, une crise alimentaire mondiale et des phénomènes météorologiques extrêmes liés aux changements climatiques menacent de freiner les efforts de relance post-Covid-19 du continent, sapant, voire annulant, les gains de développement durement acquis. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a provoqué de nouvelles difficultés sur le continent, perturbant les chaînes d’approvisionnement en denrées alimentaires et en énergie, avec, pour conséquences, de fortes hausses de prix. Une situation qui a eu pour effet de plonger 15 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté.

Dans un contexte de reprise lente mais régulière à la suite de la pandémie, Armand Nzeyimana, directeur par intérim du Département impact et résultats du développement, a désigné les changements climatiques parmi les menaces qui continuent de peser sur le continent.

« Avec neuf des dix pays les plus vulnérables au monde situés sur le continent, l’Afrique est la région du monde la moins résiliente aux changements climatiques. L’impact sévère des changements climatiques sur l’Afrique souligne l’urgente nécessité de donner la priorité aux efforts de lutte contre leurs effets néfastes », a-t-il déclaré.

Selon le rapport, les enjeux liés à la fragilité et aux conflits, aux changements climatiques et à la pauvreté continueront de poser de sérieux défis au continent. Les pays africains doivent donc redoubler d’efforts pour renforcer leurs capacités, leurs ressources et leurs institutions, afin de bâtir une plus grande résilience aux chocs futurs.

Sont reconnus les efforts que déploie la Banque pour améliorer la transparence et la responsabilité, dans le cadre de ses objectifs de renforcer l’efficience et l’efficacité de ses opérations. Publish What You Fund a classé le portefeuille souverain de la Banque en tête des 50 autres organisations bilatérales et multilatérales, dans son indice de transparence de l’aide 2022.

Au-delà des défis et vulnérabilités immédiats, la Banque finalisera en 2023 sa nouvelle stratégie décennale, qui guidera son orientation stratégique et ses priorités. S’appuyant sur le succès de la reconstitution des ressources du Fonds africain de développement en 2022, la Banque reste déterminée à poursuivre ses efforts pour accroître les financements qui renforceront et soutiendront la réalisation des priorités de développement de l’Afrique et des Objectifs de développement durable (ODD).

Alors que l’Afrique s’efforce de reconstruire en mieux après la pandémie de Covid-19 et les chocs économiques, il est nécessaire de renouveler collectivement l’engagement de la Banque à accélérer les progrès vers la réalisation des ODD.

Dans l’avant-propos du rapport, le président Adesina déclare : « Nous devons revoir nos ambitions à la hausse si nous voulons que l’Afrique atteigne ses objectifs de développement. La nouvelle Stratégie décennale de la Banque guidera nos efforts pour promouvoir et accélérer une croissance et un développement inclusifs et résilients aux changements climatiques, alors que nous continuons de faire des “High 5” et des Objectifs de développement durable une réalité pour l’Afrique ».

hn

 

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A l’instar des autres comités du monde entier, la Croix Rouge de Côte de d’Ivoire (CRCI) a organisé le samedi13 mai 2024, à Alépé dans la région de la Mé, la journée mondiale de la Croix Rouge et du Croissant Rouge.

Cette journée spéciale commémorée depuis 1948 est l'occasion saisie chaque année pour rendre hommage au travail de millions d'hommes et de femmes, volontaires engagés au service de leurs communautés.

« Agir avec le cœur » a été le thème principal de cette édition. Don de sang, parades, stimulation sur le secourisme, présentation des actions de la CRCI et des comités locaux, don à un orphelinat ont été les grandes actions de cette journée célébrée avec ferveur par les membres de cette institution venus de plusieurs localités du pays.

Le Président du CRCI, Dr Da Léonce a tenu à rendre un vibrant hommage aux bénévoles qui donnent de leur temps pour apporter assistance et sauver des vies humaines.  Il a ajouté que grâce à ces volontaires, son institution a pu sensibiliser 300 personnes, former plus de 50 professionnels de la santé, des médicaments ont été offert à des populations notamment à Taabo dans la région de l’Agneby Tiassa. En outre, il a énuméré les travaux de constructions et de rénovations de cantines, la mise en place des Activités Génératrices de Revenus.

Présent à cette journée, Loukas Pétridis, chef de délégation régional du Comité International de la Croix Rouge (CICR) basé à Abidjan a rappelé que depuis sa présence en terre éburnie, en 1989, le CICR a mené plusieurs actions. Notamment dans le domaine de l’amélioration des conditions de vie des réfugiés et des communautés, l’accès aux soins de santé et à l’eau potable, la protection des populations civiles, du rétablissement des liens familiaux et des activités en détention.

 Dans le cadre de la promotion de sa mission, de ses activités et de sa coopération avec le CRCI, le CICR a mené plusieurs actions dans l’installation de plusieurs branches locales, organisation d’échanges et de réflexion, des sessions de formation et accompagner les forces de l’ordre de défenses et de sécurité dans l’intégration du droit dans leurs formations.

La Secrétaire générale de la sous-préfecture d’Alépé, Tra Bi a salué le travail remarquable de cette institution avant de présenter une doléance. Celle d’aider les élèves de sa circonscription qui sont confrontés à la consommation de la drogue et d’apporter une assistance à une famille vulnérable logée à l’église catholique.

La Croix-Rouge de Côte d’Ivoire a été fondée en 1960 et reconnue en tant qu’organisation de bienfaisance par un décret gouvernemental de 1963.

IK de Siékèlou

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Plus de deux milliards de Fcfa, c’est le coût du programme qui a été lancé et qui vise à donner un meilleur visage à l’écosystème sanitaire. Le consortium panafricain de recherches scientifiques dénommé ‘’Afrique One’’ a lancé un nouveau programme de renforcement de capacités des chercheurs et praticiens africains en « une seule santé ». Ce programme lancé le lundi 23 mai 2023 au Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS), s’intitule Afrique One-Research Excellence for African Challenges in Health (REACH) c’est-à-dire Excellence dans la Recherche Africaine face aux Défis de la Santé. Il repose sur les bases conceptuelles et opérationnelles de l’approche « une seule santé ».

L’objectif visé par Afrique One-REACH est d’évaluer et de combler les principales lacunes en matière de compétences nécessaires à l’opérationnalisation de l’approche « une seule santé » par la formation des futurs leaders africains en matière de recherches scientifiques.

Le consortium Afrique One à travers le programme Afrique One-REACH, va former en quatre ans (2023 – 2027) une cohorte de 50 jeunes chercheurs africains travaillant dans différents contextes culturels, géographiques et linguistiques (Afrique de l’Ouest, du Centre, de l’Est et du Nord).

« L’approche une seule santé est l’intégration des connaissances académiques ou non sur la santé humaine, animale et environnementale, émanant des disciplines, des secteurs et des communautés, ce qui ajoute de la valeur sur le plan sociétal. Bien que cette approche soit mondialement reconnue, elle doit être mise en pratique à différentes échelles et au-delà de l’interface homme-animal-environnement, pour améliorer la santé, les moyens de subsistance et le bien-être des populations », a déclaré le Professeur Bassirou Bonfoh, Directeur du consortium Afrique One.

Dans la même dynamique, il indique que la finalité de ce programme est d’apporter une valeur ajoutée à l’écosystème sanitaire.

« C’est un programme qui contribue au renforcement de capacités et de recherches sur la santé. Notre programme est basé sur le concept une ‘’seule santé’’ qui stipule qu’on va aborder des questions de santé émergente. A la fin de ce programme notre volonté est d’améliorer le système de santé publique », a-t-il fait savoir.

La formation s’articulera autour de trois (03) programmes thématiques de formation sur les zoonoses émergentes et endémiques, les maladies tropicales négligées et les maladies chroniques non transmissibles.

Par ailleurs, deux programmes transversaux concernant le domaine de la modélisation et des recherches socioéconomiques s'étendront à l'ensemble des programmes thématiques de formation pour l'élaboration de modèles d'intervention intégrés, pratiques et durables.

Faut-il le souligner, Afrique One-REACH (2023-2027) est la troisième phase des activités du consortium Afrique One après Afrique One (2009 - 2015), Afrique One-ASPIRE (African Science Partnership for Intervention Research Excellence 2016 - 2022).

MC

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L’ultranationaliste Sinan Oğan a annoncé, lundi 22 mai 2023, son soutien au président sortant Recep Tayyip Erdoğan, au second tour de l’élection présidentielle en Turquie, prévu dimanche.

“J’invite nos électeurs qui ont voté pour nous à soutenir M. Erdoğan au second tour”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Ankara.

M. Oğan, qui a obtenu 5,2% des voix au premier tour, a fait savoir que le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu et son alliance “n’ont pas pu le convaincre et les électeurs turcs par leurs projets d’avenir”.

“Nos négociations ont été conduites autour des principes suivants: lutter contre le terrorisme, établir un calendrier pour renvoyer les réfugiés et renforcer les institutions étatiques turques”, a souligné M. Oğan.

Lors du premier tour, M. Erdoğan a obtenu 49,5% des voix et son adversaire, le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, 44,9%, soit 2,5 millions de voix d’écart entre les deux candidats, selon les résultats annoncés par la Commission électorale suprême.

Sinan Oğan, arrivé troisième, a obtenu quelque 2,8 millions de suffrages, qui selon les observateurs, demeurent cruciaux pour faire pencher la balance en faveur de l’un des deux candidats au second tour le 28 mai.

hn

 
 

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L’association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire dénommée « Médias pour la science et le développement (MSD) », renforce ses capacités. C’était lors d’un atelier de renforcement des capacités des journalistes scientifiques sur la couverture des questions météorologiques, mercredi 17 mai 2023, à la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM), sis à Port-Bouët.

Cet atelier avait pour objectif de renforcer les capacités d’une cinquantaine d’hommes et femmes des médias en matière de couverture des questions météorologiques, coïncide avec le début de la grande saison des pluies qui enregistre chaque année, en Côte d’Ivoire, une forte pluviométrie avec des inondations, sources de dégâts matériels et pertes en vies humaines.

Pour Mamadou Traoré, président de la MSD, il s’agit d’amener les journalistes à mieux comprendre les bulletins d’information météorologique, hydrologique et les mécanismes d’alertes précoces pour un meilleur relais auprès du public. ‘’Le changement climatique est un fait indéniable et la Côte d’Ivoire n’y échappe pas. Nous estimons qu’une bonne connaissance des questions météorologiques constitue la véritable clé de compréhension de ce phénomène de changement climatique pour les journalistes censés informer et sensibiliser les populations à une prise de conscience sur la base d’arguments scientifiquement fondés’’, a-t-il indiqué.

Selon le premier responsable de la météorologie nationale, Daouda Konaté, cette activité permettra de faire ‘’un traitement plus professionnel des bulletins météorologiques, mais aussi de s’adresser aux bonnes sources d’information pour éclairer les populations sur les sujets météorologiques’’, a-t-il salué.

Cette édition inaugurale de l’Immersion scientifique des médias (Ims) a eu deux temps forts, notamment une séance de renforcement des capacités des journalistes participants sur les concepts et enjeux de la météorologie. Elle s’est terminé par une visite de terrain sur parc météo de la SODEXAM.

Créé en 2019, l’association Médias pour la science et le développement œuvre à la promotion d’une meilleure couverture des sujets scientifique dans les médias.

Mam Ouattara

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Les chercheurs de Kaspersky ont découvert une nouvelle famille de chevaux de Troie qui cible les utilisateurs de Google Play. L’information a été donner via un communiqué transmis à la rédaction, le 24 mai 2023.

Le Cheval de Troie d’abonnement, qu’on appelle Fleckpe, se propage via des éditeurs photos ou des fonds d’écran, abonnant alors les utilisateurs non avertis à des services payant. Fleckpe a infecté plus de 620 000 appareils depuis sa détection en 2022, faisant des victimes à travers le globe.
L’application infectée par Fleckpe lance une bibliothèque native très lourdement obfusquée qui contient un dropper malveillant chargé de décrypter et d’exécuter un payload à partir des ressources de l’application. Ce payload établit une connexion avec le serveur de commandes et de contrôle de l’attaquant et transmet des informations à propos de l’appareil infecté et de son propriétaire notamment le pays. Ensuite, une page d’abonnement payant est fournie. Le cheval de Troie lance ensuite secrètement un navigateur web et tente de s’abonner sur le dos de l’utilisateur au service payant. Si l’abonnement requiert un code de confirmation, le malware accède aux notifications de l’appareil pour l’obtenir.

La télémétrie de Kaspersky montre que le malware cible des utilisateurs principalement en Thaïlande, même si des victimes ont été répertoriées également en Pologne, Malaisie, Indonésie et Singapour.
‘’Malheureusement, les chevaux de Troie dits d’abonnement n’ont fait que gagner en popularité auprès des escrocs ces derniers temps. Les cybercriminels qui les utilisent se tournent de plus en plus vers des marketplaces officielles telles que Google Play pour distribuer leur malware. La complexité grandissante des chevaux de Troie leur ont permis de bypasser de nombreuses vérifications de malwares faites par les marketplaces et d’ainsi, passer inaperçues pendant assez longtemps. Les utilisateurs affectés ne découvrent généralement pas tout de suite les abonnements indésirables, et encore moins la manière dont ils sont apparus. Tout cela fait des chevaux de Troie d’abonnement une source fiable de revenus illégaux aux yeux des cybercriminels’’, a déclaré Dmitry Kalinin, chercheur en sécurité chez Kaspersky.

Kaspersky est une société internationale de cybersécurité et de protection de la vie privée numérique fondée en 1997. L’expertise de Kaspersky en matière de « Threat Intelligence » et sécurité informatique vient constamment enrichir la création de solutions et de services de sécurité pour protéger les entreprises.

Faut-il le rappeler, un cheval de troie, en cybersécurité, est un malware et représente donc un danger pour votre ordinateur et vos données. Sa mission est de transporter un virus dans votre ordinateur, sans que l'utilisateur ne s'en aperçoive, au travers d'autres applications présentes sur vos appareils. Son nom, cheval de troie, fait référence à l'épisode de la guerre de Troie dans la mythologie grecque. Selon cette histoire, les Grecs ont en effet réussi à pénétrer chez leurs ennemis, en se cachant dans un cheval en bois, paré d'or, que les Troyens avaient pris pour un cadeau des dieux.

Mam Ouattara

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