Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Caisse des dépôts et consignations du Bénin (CDC Bénin) et la Banque nationale d'investissement en Côte d'Ivoire (BNI) seront les premières institutions publiques africaines à bénéficier des premières facilités de financement vert de la Banque verte africaine, une initiative novatrice que la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) s'apprête à déployer.

En sa qualité de première institution de financement du développement en Afrique, la Banque africaine de développement ne se contente pas de fournir des ressources budgétaires aux pays africains ; elle stimule également le soutien mondial en promouvant une croissance résiliente, verte et durable.

En novembre dernier, la Banque africaine de développement a lancé l'initiative de la Banque verte africaine en soutien à la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN) des pays africains qui restent confrontés à d'importants défis pour financer leur transition climatique. Alors que les besoins d'investissement résultant des contributions déterminées au niveau national sont estimés à 2 800 milliards de dollars américains d'ici à 2030, les fonds investis sur le continent ne représentent qu'une infime part des flux mondiaux de financement vert, et la part couverte par le secteur privé reste limitée.

L'initiative de la Banque verte africaine a été conçue dans le cadre de mesures visant à faciliter l'accès au financement mondial, qui passerait de 3 % actuellement à 10 % par an d'ici à 2030.

L'initiative a été lancée suite à une évaluation menée par la Banque africaine de développement et les Fonds d'investissement climatiques dans six pays africains : le Bénin, le Ghana, le Mozambique, la Tunisie, l'Ouganda et la Zambie.

L'évaluation a révélé que les banques vertes ont un potentiel important pour attirer de nouvelles sources de fonds catalytiques lorsqu'elles soutiennent un développement à faible émission de carbone et résilient aux changements climatiques par le biais de capitaux mixtes et de la mobilisation d'investissements privés locaux pour des investissements verts en Afrique.

« L'initiative de la Banque verte africaine est un outil puissant pour réduire les coûts de financement et mobiliser les investissements du secteur privé dans l'action climatique en Afrique », a déclaré le vice-président de la Banque africaine de développement chargé de l'Énergie, de l'Électricité, du Climat et de la Croissance verte, Kevin Kariuki.

L'initiative devrait permettre de renforcer la capacité des institutions financières locales à constituer une solide réserve de projets verts bancables tout en dé-risquant les investissements et en renforçant la confiance à long terme des investisseurs à l'égard des projets résilients aux changements climatiques et à faible émission de carbone en Afrique.

Selon Solomon Quaynor, vice-président de la Banque africaine de développement chargé du Secteur privé, de l'Infrastructure et de l'Industrialisation, « cette assistance technique renforcera la gouvernance climatique des institutions financières locales, l'origination et le suivi des projets verts, ce qui est donc essentiel pour attirer les capitaux privés en renforçant la confiance des investisseurs sur le long terme. »

La coordinatrice de l'initiative, Audrey-Cynthia Yamadjako a déclaré qu'environ 1,6 million de dollars avaient déjà été mobilisés pour la création des deux premières facilités. Elle a ajouté que les facilités de financement vert, nouvellement créées ou hébergées dans des institutions financières existantes, sont « la solution pour mobiliser des fonds privés à grande échelle dans le cadre de l'action climatique ».

Les Fonds d'investissement climatiques, un important mécanisme mondial de financement de la lutte contre les changements climatiques, Action climatique en Afrique du Canada, le Green Bank Network et la société européenne de gestion d'actifs, Amundi, soutiennent l'initiative.

Amundi soutient l'initiative par des activités d'assistance technique, notamment en formant les équipes de gestion et d'investissement des facilités vertes. Amundi mobilisera également ses véhicules d'investissement dédiés au développement durable dans les marchés émergents et les économies en développement pour soutenir la capitalisation des facilités vertes et participer ainsi au développement des investissements verts sur le continent.

km

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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, a présidé la cérémonie de remise du Prix national d’Excellence aux 2e et 3e lauréats, le vendredi 12 mai 2023, sur l’esplanade du cabinet dudit Ministère, à Abidjan-Plateau.

Après la distinction des lauréats du 1er Prix national d’Excellence pour l’édition 2022 de chaque catégorie par le Chef de l’Etat à l’occasion de la célébration de la fête nationale le 7 août 2022 au Palais Présidentiel d’Abidjan, c’est au tour des récipiendaires des 2e et 3e prix de recevoir leurs récompenses au sein de leurs institutions respectives.

A cette occasion, le général Vagondo Diomandé a réaffirmé la nécessité d’inscrire la qualité de service au sein de son ministère. « Ces distinctions du Prix national d’Excellence et de décoration dans l’Ordre national ainsi que dans l’Ordre de la Médaille de la Police visent à valoriser et à célébrer ces citoyens talentueux qui par la qualité de leur travail contribuent à construire une nation plus forte, plus moderne, plus innovante et davantage performante » a-t-il fait savoir. « Vous êtes la fierté du ministère et de la Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté, avant de les engager à beaucoup plus d’efforts pour faire avancer le pays et lui donner un rayonnement.

Situant le contexte de cette cérémonie, Koffi Koffi Kan Innocent, directeur des Ressources humaines du ministère, président du comité d’organisation, a indiqué que cette cérémonie inédite a été couplée de la décoration de 110 autorités préfectorales dans l’ordre national et 300 agents de la Police nationale dans l’ordre de la médaille de la Police nationale. Inédite parce que c’est la toute première fois qu’une cérémonie de cette envergure a lieu au sein du ministère. Tous ces récipiendaires sélectionnés de par leur qualité de travail ont selon lui servi avec abnégation, compétence et loyauté la Côte d’Ivoire durant de nombreuses années.

Okoma Adjo Jeannette, préfet de la Région du Moronou, préfet du département de Bongouanou, a, aux noms des récipiendaires, exprimé leur gratitude au ministre et à l’Etat pour le choix porté sur leur modeste personne qui fait d’eux « des modèles, vitrines des pépites humaines ». Elle a donc exhorté ses pairs à « s’engager à toujours défendre l’honneur de la nation à travers ces distinctions ».

Pour les autorités préfectorales qui ont reçu des décorations dans l’ordre national, il s’agit de 16 dans l’ordre des officiers et 94 dans l’ordre des chevaliers. Tandis qu’au niveau de l’ordre du mérite de la police , ce sont 07 qui ont obtenu la médaille d’honneur avec palme dans l’ordre nationale et les 293 autres, la médaille d’honneur.

Pour rappel, la célébration de la Journée nationale d’Excellence, instaurée depuis 10 ans, vise à mettre en lumière les Ivoiriens, les administrations et les entreprises, qui se distinguent par la qualité de leur contribution au rayonnement de la Côte d’Ivoire dans les domaines prioritaires du développement social, économique et environnemental. 

km

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Le président sortant, Recep Tayyip Erdogan, et son principal adversaire, Kemal Kiliçdaroglu, n’ont pas réussi à obtenir une majorité claire lors du premier tour des élections présidentielles qui se sont déroulées dimanche en Turquie, et devront s’affronter lors d’un second tour prévu le 28 mai, selon la chaîne de télévision turque TRT.

M. Erdogan (Alliance républicaine) a remporté 49,34 des voix contre 45% pour son rival Kiliçdaroglu (Alliance de la nation), indique lundi la TRT, notant que le troisième candidat, Sinan Oğan (ATA Alliance) est crédité de 5,23%.

Le quatrième candidat, Muharrem İnce, qui s’est retiré de la course, a obtenu 0,43% des voix, d’après la même source.

Selon les premiers chiffres, le taux de participation au scrutin présidentiel s’est élevé à 88,83%, tandis que celui de dépouillement a atteint 98,31%.

En ce qui concerne les résultats des élections législatives, l’Alliance républicaine a obtenu 49,31% des votes, tandis que l’Alliance de la Nation, qui regroupe six partis d’opposition, a eu 35,21% des voix.

Par ailleurs, M. Erdogan a appelé ses concitoyens à “rester vigilants jusqu’à la fin du décompte des voix aux élections présidentielles”, alors que son principal rival M. Kiliçdaroglu s’est félicité d’un taux de participation élevé.

Les bureaux de vote ont fermé à 17h00 locales (GMT +3) dimanche. Plus de 64 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes lors de ce double scrutin présidentiel et législatif.

Le processus de vote pour les Turcs à l’étranger s’est déroulé, quant à lui, du 27 avril au 9 mai.

hn

 
 

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Ministère du commerce, de l'industrie et de la promotion des pme, SOGEDI, CNP-PPP, Primature...qui porte réellement la politique industrielle du président de la République Alassane Ouattara? Une convention aurait même été signée mais non encore en vigueur. Celle-ci accorde à la multinationale Arise la gestion zones économiques industrielles sis à Abidjan- PK24 Akoupé-Zeudji, à Ferkessédougou et du parc industriel sis à San Pedro ». Dans la foulée, un projet de création de Guichet Unique spécifique à cette concession devrait être validé dans les jours à venir. Et pourtant… que de zones d’ombre ! A commencer par l’initiative même de cette concession.

En effet, dans le cadre de la restructuration de la politique de développement des infrastructures industrielles, l’Etat ivoirien a dissout le FODI (Fond de développement Industriel) et l’AGEDI (Agence de développement des infrastructures industriel). Ainsi fut créée la SOGEDI, Société de gestion des infrastructures industrielles, lors du Conseil des ministres le 30 mars 2022, par le décret n° 2022-245 du 30 mars 2022.

Dès lors, cette structure devient l’entité publique en charge de la gestion et du développement des zones (infrastructures) industrielles du pays. Les textes de la SOGEDI prévoient la création d'un Guichet Unique à l'échelle nationale sur lequel des échanges ont déjà eu lieu avec le Patronat, les faitieres et les groupements professionnels.

Il semble donc évident que le Guichet Unique spécifique de Arise Ivoire vient créer une confusion dans l'esprit des industriels. Les opérateurs industriels inquiets se demandent si chaque concessionnaire de Zone Industrielle devrait alors désormais disposer de son propre Guichet Unique. Pourquoi créer par décret un guichet unique qui tendrait à remettre en cause les prérogatives déjà dévolues à la SOGEDI ?

Incompréhension…

Voilà que depuis quelques mois, un projet de décret dont La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ) a pu consulter copie est en passe d’être finalisé. Il s’agit du « décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement des guichets uniques des zones économiques industrielles sis à Abidjan- PK24 Akoupé-Zeudji, à Ferkessédougou et du parc industriel sis à San Pedro ».

Le hic, c’est que selon ce document, ces guichets uniques seront intégrés à la société (privée) concessionnaire. Il s’agit, selon nos informations, de la société Arise Ivoire, succursale ivoirienne de la multinationale Arise IIP. Selon nos informations, le CEPICI manœuvrerait pour abriter ledit Guichet Unique contrairement aux dispositions du modèle mis en place.
A partir de ce moment des interrogations s'en degagent :

Cette velléité du CEPICI remettrait elle en cause les Guichets Uniques spécialisés tels ceux du transport, du foncier et des PME? Pourquoi ce guichet ne s’intègre t-il pas à la SOGEDI pour que l’Etat évite des distorsions d’informations à offrir aux opérateurs industriels ? Comment comprendre que le guichet unique soit propriété d’un opérateur privé, dont les charges (salaires des agents et fonctionnaires) de fonctionnement sont portées par l’Etat ? N’est-ce pas la porte ouverte à d’autres entreprises bénéficiaires de concession industrielle de solliciter un décret de la même nature en leur faveur, afin de profiter des mêmes avantages qu’Arise Ivoire ? Autant de zones d’ombre auxquels nous apporterons des éclairages, mais aussi plus de détails tels que les ramifications qui pourraient se cacher derrière cette affaire. Nous y reviendrons.

MC

 

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 Invité au lancement des activités du Réseau des coopératives agricoles féminines de la région du Tchologo (RECAFERT), Dr Théodore Konimi, directeur général du Programme national de cohésion sociale (PNCS), a profité de cette opportunité pour sensibiliser, ce vendredi 12 mai 2023 à Ferkessédougou (570 km au Nord d’Abidjan), l'ensemble des femmes de la région du Tchologo sur ‘’la cohésion sociale et l’autonomisation de la femme’’.

Dr Théodore Komini a remercié les organisatrices d’avoir associé l'image de son institution à l’événement qui, selon lui, œuvre au rassemblement pour le vivre-ensemble. Il a exhorté les femmes à réitérer leur mobilisation, leur implication dans tous les défis pour que la région du Tchologo sonne le retour à la stabilité de la zone septentrionale de la Côte d'Ivoire et entonne l'hymne du développement. 

‘’Nous ne pouvons rien faire, nous ne pouvons rien réussir sans votre implication, vous les femmes. En répondant à votre invitation, je suis venu vous mettre en mission pour gagner la bataille de la cohésion sociale. Impliquez-vous vraiment et intégralement dans tous les défis auxquels nous sommes confrontés ici’’, a appelé Dr Konimi, cité dans une d’information transmise, dimanche, à l’agence de presse Top News Africa.

‘’Ce sont les défis sécuritaires, les défis liés à la paix, les défis liés à la cohésion sociale, les défis liés à l’autonomisation de la femme, parce que l’autonomisation de la femme c’est aussi le socle du développement d’un pays », a ajouté le DG du PNCS.

Le président Ouattara, a-t-il poursuivi, insiste au renforcement des capacités des organisations de femmes dans la dynamique de construction et de consolidation de la paix dans notre pays. 

L'approche pédagogique de Dr Théodore Konimi a permis aux femmes de mieux s’instruire sur le poids qu'elles doivent peser dans la paix sociale durable. 

Les participantes ont été également invitées à soutenir activement l’éducation des filles qui est une source d’autonomisation de la femme et de s’investir dans la cohésion sociale pour un retour effectif de la paix. 

Selon Dr Konimi, dans sa mission traditionnelle de travailler à la paix et la cohésion sociale, le PNCS déploiera bientôt des équipes pour une politique de proximité en allant à la rencontre des masses à travers, le  ‘’Cercle de paix’’, une approche terrain qui formera les femmes et les jeunes sur la cohésion sociale et la paix aux niveaux local et national. 

Il s’agira de séries de rencontres qui serviront à réinstaurer la confiance et promouvoir l’échange entre tous à la faveur de solutions pour la prévention des conflits. 

La rencontre a été présidée par Sory Jean Pierre, Préfet de région du Tchologo, Préfet du Département de Ferkessédougou, en présence des autorités administratives de la région dont le représentant du Maire de Ferkessédougou, des 2è et 3è Vice-présidents de la région du Tchologo, représentants le Président de la région , le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, signale-t-on.

 

Source: Top News Africa

 

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La question de l’identification se pose comme un maillon essentiel de toutes les politiques de développement, a déclaré le directeur général de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), Christian Ago Kodia, lors de la table ronde des bailleurs de fonds sur le Registre national des personnes physiques (RNPP), le 11 mai 2023 à Abidjan.

Selon le directeur général de l’ONECI, qu’il s’agisse de la lutte contre le terrorisme, de l’inclusion financière, de l’utilisation rationnelle des ressources de l’administration, de permettre à chaque enfant de bénéficier de la scolarité gratuite, de l’autonomisation des femmes, etc, l’identification est la clé de l’existence de la nation.

C’est en cela que Christian Ago Kodia a appelé tous les partenaires nationaux et internationaux à trouver des synergies nécessaires pour que l’action de l’ONECI puisse connaître une impulsion dynamique et que la constitution du RNPP soit une réalité dans un délai plus bref.
Poursuivant, il a souligné que l’organisation de cette table ronde vise à mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre des projets et programmes du plan d’actions 2023 de l’ONECI.

Il s’agit in fine, d’accroître la capacité financière de de l’ONECI, en vue du financement de 10 projets structurants. Notamment, la construction et l’équipement de 1 500 centres d’état civil, la numérisation et l’archivage des registres d’état civil des 822 centres d’état civil que compte la Côte d’Ivoire, la construction de 05 bureaux régionaux de proximité, la construction et l’équipement de 26 postes frontaliers, etc.
La réalisation de ses projets s’inscrit dans le cadre de la politique volontariste du gouvernement de moderniser l’état civil.

Le président du conseil de surveillance de l’ONECI, Joseph Dja Blé, a pour sa part, a fait observer que l’identification des personnes vivant en Côte d’Ivoire est une préoccupation majeure pour l’Etat, indiquant à l’occasion que cette rencontre permettra à sa structure d’obtenir des engagements forts auprès des partenaires.

Pour rappel, l’ONECI a été créée en 2018. En 2022, elle a identifié 2 millions de personnes. A ce jour, 5,3 millions ont été produites par l’ONECI contre 4,6 millions de cartes distribuées.  

KI

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Le Comité de pilotage du projet Implication des médias numériques pour une prévention active des conflits et tensions (IMPACT) a recommandé, ce jeudi 11 mai 2023, l’implication des leaders politiques dans la lutte contre la désinformation en Côte d’Ivoire et en Guinée.

Cette recommandation a été faite à l’issue de la deuxième session du Comité de pilotage (COPIL) du projet qui s’est déroulée en présentiel à Conakry, la capitale guinéenne et en mode virtuel avec la participation d’une vingtaine de personnes.

Les participants ont fait le constat que les leaders politiques sont souvent des auteurs et vecteurs de transmission de fausses informations pendant des périodes sensibles, notamment lors des échéances électorales, mettant ainsi en mal la cohésion sociale et la paix.

En plus de l’implication des leaders politiques dans la lutte contre la désinformation, le Comité a recommandé un plaidoyer auprès des autorités guinéennes à l’effet de la mise à jour des textes juridiques régissant les médias de façon globale dans le pays, et particulièrement les médias en ligne.

Auparavant, cette deuxième session du COPIL a permis de faire le point de l’état de mise en œuvre du projet. Il ressort de la présentation faite par le coordonnateur du projet, Ahmed Sékou Touré qu’une étude portant sur l’état des lieux des médias en ligne en Côte d’Ivoire et en Guinée a été réalisée et publiée.

Deux ateliers de suivi des recommandations de l’étude ont été également réalisés de même qu’une plateforme sécurisée et collaborative de prévention des conflits engendrés par les médias en ligne et de lutte contre les fausses informations (fake news) a été conçue.

Enfin, quatre sessions de formation autour de la couverture des conflits de manière éthique et responsable ont été organisées à Abidjan et à Conakry.

La plateforme sécurisée et collaborative de prévention des conflits engendrés par les médias en ligne et de lutte contre les fausses informations (fake news) a été présentée par Mme Stéphanie Lamy, co-fondatrice de Danaïdes et M. Mamadou Alpha Diallo, le président de l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI).

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), Lassina Sermé a quant à lui, présenté des synergies similaires de son organisation sur la thématique « médias et prévention des conflits ».

En perspectives, M. Touré a annoncé la formation des médias sur la lutte contre les messages haineux et les fausses informations, la mise en place d’actions pour favoriser la vérification des faits et l’autorégulation des médias en ligne, la formation des journalistes citoyens en zones périurbaines.

Le financement en cascades de quatre initiatives innovantes sur la lutte contre la désinformation à hauteur de 40 000 euros, soit 10 000 euros par initiative sera également lancé bientôt. Deux  initiatives seront retenues par pays.

Le projet d'Implication des médias numériques pour une prévention active des conflits et des tensions (IMPACT) en Côte d’Ivoire et en Guinée, d’un montant de 1,1 million d'euros (environ 727 534 000 FCFA), est financé par la délégation de l’Union européenne auprès du Sénégal.

Il s’exécutera sur deux ans dans plusieurs régions ivoiriennes et guinéennes à travers des sessions de formation, des campagnes de sensibilisation et des financements de projets innovants. Le premier COPIL de ce projet s’est tenu en septembre 2022 à Conakry.

Lancé en mars 2022, ce projet a pour objectif de contribuer à consolider une paix durable en Afrique de l’Ouest et, plus spécifiquement, entend se concentrer sur le rôle positif que peut jouer la société civile, en particulier les médias numériques dans la prévention et la réduction des conflits et tensions.

Il s’agira spécifiquement d'analyser le rôle des médias dans le cadre de la couverture des conflits et favoriser la création des synergies pour soutenir l’échange et l’expérience, de renforcer les capacités des médias en les dotant d’outils pour maximiser leur potentiel, et de mobiliser les médias et acteurs de la société civile contre les discours haineux et en faveur des processus de dialogue.

Le projet est mené par un consortium d'organisations mené par Avocats Sans Frontières France (ASF France), comprenant l’association française Danaïdes, la Ligue africaine des blogueurs et cyber-activistes pour la démocratie dénommée AfricTivistes, l’Association des blogueurs de Guinée (ABLOGUI) et le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Sercom

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Le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, est actuellement en tournée européenne. La crise ukrainienne et le rôle que Beijing peut jouer pour trouver une solution politique à la crise ont été au cœur des entretiens dans toutes les capitales visitées.

La crise a eu un impact économique tellement négatif sur l’Europe, fortement dépendante du gaz russe, que ses dirigeants scrutent les horizons à la recherche de toute lueur d’espoir à même de mettre fin à une guerre qui menace de mettre à genou les économies de leurs pays.

Cette lueur d’espoir semble venir de la Chine, pays qui maintient des canaux de communication avec toutes les parties impliquées dans la crise.

Les médias internationaux se sont faits l’écho de déclarations faites récemment par l’ancien Secrétaire d’État américain, Henry Kissinger, qui a estimé sur la chaine de télévision CBS News, que l’implication de la Chine « devrait conduire à des négociations pour le règlement de la crise ».

« Maintenant que la Chine est entrée dans les négociations, tout va se mettre en place. Je pense que d’ici la fin de l’année (2023), nous parlerons du début du processus de pourparlers et même de véritables négociations », a dit ce vieux renard de la diplomatie internationale. D’après lui, la crise ukrainienne pourrait désormais approcher d’un tournant décisif.

Les prémices de l’engagement chinois sont palpables. La machine diplomatique du géant asiatique, forte de ses récentes réalisations au Moyen-Orient, s’est mise en branle ces derniers jours. Un développement qui incite les analystes à s’attendre à un apport plus tangible de la Chine pour faire sortir le conflit russo-ukrainien de l’impasse.

Outre les entretiens tenus par le chef de la diplomatie chinoise en Europe, la question ukrainienne a été débattue lors d’une réunion de haut niveau, tenue mercredi et jeudi à Vienne, entre responsables chinois et américains.

Les entretiens, qui ont réunis Wang Yi, plus haut conseiller diplomatique du président chinois Xi Jinping, et Jake Sullivan, conseiller américain à la sécurité nationale, ont été qualifiés de « francs, approfondis, substantiels et constructifs » par l’agence de presse chinoise, Xinhua.

Mardi dernier à Berlin, M. Qin a indiqué que Beijing maintient « des lignes de communication ouvertes » avec toutes parties concernées par la crise en Ukraine en vue d’atteindre un cessez-le-feu. Cependant, il a concédé que la crise demeure « compliquée et ne peut être résolue d’une manière simple ou émotionnelle ».

A cet égard, la Chine prône « le pragmatisme » pour pouvoir avancer vers un règlement politique.

En février dernier, un an exactement après le déclenchement de la crise, la Chine a publié un document en 12 points, le présentant comme base d’une médiation possible entre Kiev et Moscou.

Tout en offrant cette médiation, la Chine affirme qu’elle n’est pas partie prenante au conflit, mais un promoteur de paix et de pourparlers.

Dans son plan, Beijing met l’accent sur le respect de « la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les pays » et appelle la Russie et l’Ukraine à tenir des pourparlers de paix, soulignant que « le dialogue et la négociation sont la seule solution viable ».

« La communauté internationale devrait rester attachée à la bonne approche consistant à promouvoir les pourparlers de paix, aider les parties (impliquées dans) ce conflit à ouvrir la porte à un règlement politique dès que possible, et créer les conditions et les plateformes nécessaires à la reprise des négociations », estime la Chine.

Le plan a été accueilli favorablement en Russie qui a salué les efforts de la Chine visant à jouer un rôle plus important pour parvenir à un règlement politique à la crise. Moscou s’est même dite ouverte aux efforts visant à réaliser les objectifs fixés dans le plan chinois.

De l’autre côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est entretenu au téléphone, en avril dernier, pendant plus d’une heure avec le président chinois. A l’issue des discussions, la Chine a annoncé qu’elle enverrait en Ukraine, ainsi que dans d’autres pays, une délégation chargée de discuter du règlement du conflit.

Suite à cette annonce, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a salué la volonté de la Chine de s’impliquer. Tous ces éléments portent, de l’avis des experts, les ingrédients d’une sortie d’une crise dont les impacts économiques se sont propagés dans les contrées les plus lointaines du monde.

ng

 
 

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Un colloque international sur la problématique des villes nouvelles en Afrique en contexte mondialisation s’est ouvert le jeudi 11 mai 2023. C’est l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody qui abrite ces trois jours (11,12 et 13) de réflexion autour du thème : ‘’penser la ville africaine du futur pour panser la ville africaine d’aujourd’hui’’.

Organisé par le Laboratoire des sciences de la communication, des arts et de la culture (Lscac), avec le promoteur du projet ville nouvelle d’Akwaba city, Touré Ahmed Bouah. Le colloque a été conçu dans l'esprit d'un espace de rencontre entre les acteurs de la recherche scientifique, les opérateurs économiques, les acteurs de l'administration publique. ‘’Nous voulons ainsi briser les idées selon lesquelles les universités seraient enfermées dans des schémas purement académiques et théoriques’’, a partagé le Professeur Kamaté André, Pca du colloque.

Ce colloque est un regard croisé à travers huit axes de réflexion qui sont entre autres : les villes africaines et urbanisme colonial, villes et imaginaires africaines, ville du futur, architecture, urbanisme et mobilité urbaine etc.

Représentant le Pr Marietou Koné, député-maire de Boundiala, marraine du colloque, Pr Kouamé N’Guessan a invité les opérateurs économiques à soutenir la recherche scientifique qui est un gage pour le développement. ‘’Il devient impératif de panser la ville autrement. (…) cette rencontre est une belle opportunité et le thème nous interpelle à plusieurs titres, il s’inscrit pleinement dans la marche d’un développement durable’’, a-t-il indiqué.

Pour Touré Ahmed Bouah, Pdg de Sofia, la question de l’urbanisme s’impose comme un véritable outil de gouvernance publique. ‘’Abidjan connait un déficit d’infrastructures essentielles et commerciales, engendrant une faiblesse de la qualité de vie et l’étroitesse de son marché de biens et de services. Elle est caractérisée par une pauvreté urbaine. Elle est dominée par 113 quartiers précaires, regroupant 70 % de sa population qui est de 5 545 milles habitants, révèle le directeur général de SOFIA immobilier’’, a-t-il fait savoir.

A l’en croire, il est donc impératif de mettre sur pied une ville nouvelle en Afrique, qui réponde à la fois, à la mobilité, l’emploi, le loisir et de l’habitat équilibré, à l’image du projet Akwaba City en Côte d’Ivoire. ‘’Akwaba city sera une ville essentiellement économique’’, a-t-il déclaré.

Mam Ouattara

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Le septième Congrès mondial de l’intelligence (CMI), un événement majeur de l’intelligence artificielle (IA) en Chine, se tiendra du 18 au 21 mai à Tianjin, nord de la Chine.

Tenu sous le thème « Intelligence : un espace de développement vaste, un moteur de croissance durable », le congrès focalisera sur le renforcement du développement économique et social grâce aux technologies intelligentes et sur la construction d’une plate-forme mondiale pour les échanges et la coopération gagnant-gagnant dans le domaine des technologies intelligentes.

L’événement, qui met en lumière les nouvelles tendances, les nouvelles technologies et les nouveaux modèles d’affaires et de développement d’IA, sera marqué par la participation d’hommes politiques, d’entrepreneurs, d’experts et d’universitaires du monde entier, ont indiqué les organisateurs.

Plusieurs thèmes portant notamment sur les véhicules intelligents, l’IA générative, les interactions cerveau-ordinateur, ainsi que des sujets brulants liés à l’IA dans les secteurs de l’économie, de la société et de la culture, seront examinés.

Depuis son lancement en 2017, le congrès a offert une plate-forme pour les scientifiques, les entrepreneurs et les économistes chinois et étrangers pour discuter des tendances à la pointe des technologies de l’intelligence.

hn

 
 

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